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#151 18/02/2019 10h58
- bben123
- Membre (2016)
- Réputation : 40
L’art de la concentration ?
Morningstar a écrit :
le conglomératf atteint 183,1 milliards de dollars. Sur ce total, cinq titres représentent 62,6% : Apple (21,5%), Bank of America (12,1%), Wells Fargo (10,7%), Coca-Cola (10,3%) et American Express (7,9%).
Berkshire Hathaway : l’art de la concentration ?
Peut-être un début de réponse…
Morningstar a écrit :
Warren Buffett et son associé, Charlie Munger, n’ont pas peur de détenir un portefeuille très concentré. La principale différence est que leur gestion est patiente, disciplinée et rationnelle – attitude qui caractérise finalement peu d’investisseurs.
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#152 18/02/2019 12h20
- garprenti
- Membre (2013)
- Réputation : 44
En mème temps…
Il ne faut pas oublier que berkshire,ce n’est pas qu’un portefeuille de participations côtées,mais une holding déjà relativement diversifiée.
Sans compter qu’oncle Warren,outre ses compétences et son expérience,a aussi un "poids" certain dans les conseils d’administration qu’aucun particulier,aussi bon soit-il,ne peut avoir!
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#153 18/02/2019 12h25
- BulleBier
- Membre (2013)
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En cas de difficulté dans une de leur participations, ils ont assez d’argent pour le refinancer avec des conditions avantageuses également et pour influencer le management. Un petit actionnaires n’est rien a côté de cela.
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#154 18/02/2019 13h29
- bben123
- Membre (2016)
- Réputation : 40
garprenti a écrit :
En mème temps…
Il ne faut pas oublier que berkshire,ce n’est pas qu’un portefeuille de participations côtées,mais une holding déjà relativement diversifiée.
C’est vrai, mais de la même manière, je pense que la plupart des investisseurs individuels ont un patrimoine diversifié (immobilier, assurance vie…) et ne font pas un all-in sur les actions.
Sur les compétences, l’expérience et le poids financier, évidemment il n’y pas de comparaison possible.
Néanmoins, même à ses débuts, Buffet pouvait concentrer ses positions de manière très extrême.
The Snowball a écrit :
by the end of 1951, I had three-quarters of my net worth or close to it invested in GEICO.
The Snowball a écrit :
November 1964, the partnership owned more than $4.3 million of American Express stock. It had made other huge bets: $4.6 million in Texas Gulf Producing and another $3.5 million in Pure Oil. Together, the three made up more than half the portfolio. By 1965, American Express alone was almost one-third of the partnership’s portfolio.
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#155 18/02/2019 15h03
- garprenti
- Membre (2013)
- Réputation : 44
là encore,plus que le poids d’une société dans un portefeuille,le poids de cette participation dans le capital social de cette mème société est sans doute une des clés pour obtenir un rendement important pour un niveau de risque acceptable.
En gros mieux vaut sans doute détenir 50% d’une boite,plutôt que mettre 50% de ses billes dans une boite dans laquelle notre participation ne représente….rien!
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#156 18/02/2019 15h12
- zeboulon
- Membre (2015)
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Une vidéo sur objectifeco de Charles Dereeper (que l’on peut apprécier ou pas, je vous laisse juge) explique que le succès de WB n’est pas la concentration ou toute autre théorie sur la qualité des entreprises mais plutôt son levier 1.6 et ses ventes d’options long terme sur le S&P.
Je vous faire laisse vous faire votre propre jugement!
Objectifeco - WB
Dernière modification par zeboulon (18/02/2019 17h51)
Employé, Assistant maternel, Commis de cuisine, Maraîcher, Investisseur
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#157 29/01/2022 12h14
- BulleBier
- Membre (2013)
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Devilben a écrit :
Intéressant ce débat sur la diversification, je me suis toujours demandé en voyant certains portefeuilles de particuliers comment on peut construire et suivre un portefeuille de plus de 10 lignes en maîtrisant complètement ce que l’on fait.
Je serait curieux de connaître le temps passé sur chaque valeur et surtout le temps passé sur l’analyse de toutes les valeurs alternatives finalement non retenues.
Plus le temps passe, plus je suis rapide à analyser une société, a voir les tendances rien qu’en regardant les chiffres. En quelques heures maximum c’est bouclé. Les autres entreprises sont zappées en 1-5 minutes.
Parfois, j’analyse une entreprise quelques heures pour ne pas l’acheter au final, mais c’est vraiment qu’un petit point me fait changer d’avis (risque pays, risque cyclique).
Ensuite les business modèles se ressemblent souvent, lorsque l’on a vu beaucoup d’entreprises. Les entreprises que l’on a suivi ou possédé par le passé, au final on les connait toujours donc le savoir est cumulatif sur un nombre d’entreprises.
Enfin, si on a beaucoup d’actions d’entreprises solides, on n’est plus obligé de suivre le portefeuille au microscope, rien ne peut couler le portefeuille.
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1 #158 29/01/2022 12h38
- Selden
- Membre (2019)
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Plus le temps passe, plus je suis rapide à analyser une société, a voir les tendances rien qu’en regardant les chiffres.
Empiriquement, je pense que c’est la meilleure solution. Vous pouvez passer des semaines, des mois à lire tous les rapports annuels, à lire toutes les coupures de presse. Certes vous en saurez plus que le péquin moyen mais ça ne vous garantira pas un bon investissement.
J’en veux pour preuve (encore une fois empirique) de sociétés dans lesquelles j’ai travaillé. Une exécution incroyable sur le papier, des communiqués de presse flatteurs..Et pourtant en interne on sentait que quelque chose ne tournait pas rond. Turnover important dans le management, politique salariale médiocre qui a fait fuir les meilleurs à un rythme de plus en plus rapide.
De l’extérieur les fondations semblent solides mais telle une pièce mécanique, vous avez une initiation de crique, sans conséquence au départ, et qui au cours du temps entraîne in fine la rupture de la pièce.
et ça, à moins d’être à l’intérieur (et encore), vous ne pouvez pas le capturer.
Les signatures de contrat se sont espacées, les recours clients pour non qualité ont augmenté. Ce n’est qu’à ce moment là que quelqu’un d’externe aurait pu le voir..Mais là il est déjà trop tard…
A moins d’être un gérant d’actif qui fait bien ses devoirs et passe sont temps à aller sonder le management, l’investisseur particulier a toujours un train de retard.
j’ai peut être tort (avec un t) mais la loi de Pareto me semble bien s’appliquer dans ce cas. Passé un certain temps d’analyse, vous ne produirez pas un alpha supérieur.
bien à vous
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#159 29/01/2022 15h14
- Devilben
- Membre (2017)
- Réputation : 7
Je vous rejoins sur l’ecremage, il me faut de moins en moins de temps pour determiner si une entreprise ne répond pas à me criteres mais étant trés concentré et investissant sur des smalls cap j’ai besoin de conforter mes choix en comparant plusieurs alternatives pour ne retenir que celle qui me semble la meilleure.
Avec le temps et l’accumulation des gains j’augmente le nombre de lignes et le nombre de secteurs alors que j’etais au demarrage mono secteur. Cela demande donc du temps pour étudier les secteurs en question et les entreprises qui le composent.
Benjamin
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#160 29/01/2022 15h43
- okavongo
- Membre (2011)
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Il faut aussi remarquer que certains secteurs sont plus simples à analyser que d’autres. Par exemple, étudier une minière qui produit est assez facile. C’est avant tout une histoire de coûts de production. Et dans les matières premières l’aspect commercial / marketing n’existe pas.
Autre critère à prendre en compte, la taille de la société. Entre une minière avec une ou 2 mines et un mastodonte type Glencore ou BHP cela ne demande pas le même temps d’analyse. Je me contente de regarder les petites entreprises d’un secteur facile. Je connais mes limites :)
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1 #161 12/08/2022 12h47
- misteronline
- Membre (2015)
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Article intéressant dans les Echos sur l’atténuation du risque sur un portefeuille avec très peu de titres.
Nous sommes nombreux à trouver "ennuyeux" les ETF actions, même s’ils présentent pour les plus larges d’entre eux l’idéal du ratio de Sharpe (rendement / risque).
Détenir des actions en direct c’est plus "fun", c’est éviter les frais liés à l’ETF, c’est parfois avoir des avantages actionnaires (Air Liquide, l’Oréal, …).
Mais c’est évidemment plus risqué.
Pour les plus joueurs, battre le marché avec 6 titres est une grande satisfaction, mais il arrive souvent que cela se traduise aussi pour une bien désilusionnante sous-performance.
Etude intéressante de Peter Garnry et ses équipes sur le Sharpe d’un portefeuille de 6 titres, mais où l’un des titres est un ETF large.
Les Echos a écrit :
Ce 9 août, Peter Garnry, à la tête de la stratégie actions chez Saxo Bank, prolonge cette réflexion. En choisissant au hasard 5 actions européennes en janvier 2010 qu’il laisse fluctuer et en reproduisant 1.000 fois cette expérience, il montre que 12 ans et 6 mois plus tard les performances sont très disparates. Certains portefeuilles ont vu leur valeur être multipliée par 2, 3 voire 5, quand d’autres ressortent de cette période en moins-values. « Un portefeuille de 5 actions est un billet de loterie dont le résultat est extrêmement variable », résume Peter Garnry.
Rôle des ETF
Pour limiter cette volatilité, il réitère cette opération mais en complétant le portefeuille avec un ETF du Stoxx Europe 600. C’est-à-dire un fonds indiciel qui suit la performance des 600 entreprises ayant la plus forte capitalisation boursière sur les places européennes. Dans le détail, la moitié de chaque portefeuille est investie sur 5 actions choisies aléatoirement, l’autre moitié sur le tracker Stoxx. Les portefeuilles comprennent donc au final 6 supports d’investissement.
« Le résultat frappant est que le rendement médian attendu ne change pas, mais que le risque total est significativement réduit », explique l’analyste. Le ratio de Sharpe, qui met en perspective le rendement annualisé au regard du risque pris, s’améliore de 20 % en moyenne. En revanche, après plus de 12 ans d’immobilisation, le gain maximal constaté est moins important avec l’ajout d’un ETF. La perte maximale constatée est à l’inverse plus élevée sans tracker.
En résumé, sans l’ajout du fonds indiciel diversifié, gagé ici sur l’Euro Stoxx 600, l’investisseur peut espérer obtenir un retour sur investissement plus important. Mais, en contrepartie, la probabilité qu’il perde tout ou partie de son capital est plus forte. Sachant que, avec ou sans tracker, le rendement médian attendu est le même, peut-on déduire de l’analyse de Peter Garnry. Des résultats qui confirment l’importance de la diversification particulièrement pour les investisseurs averses au risque.
Où comment se faire plaisir avec des titres vifs tout en restant "dans le marché".
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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#162 12/08/2022 12h57
- Evariste
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Saxo Banque toujours à la pointe … Il leur aura fallu faire 1000 tirages aléatoires pour redécouvrir qu’en augmentant le nombre de titres (c’est ce que fait un ETF) on garde le même rendement en moyenne (l’espérance ne change pas) mais on diminue le risque (la variance diminue).
Encore un peu d’effort et ils vont redécouvrir le théorème central limite ces génies. Il feraient mieux de se concentrer sur leur métier de courtage qu’ils font déjà très mal plutôt que de payer des analystes à produire du vent.
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#163 12/08/2022 13h39
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@Evariste : je vous trouve un peu dur. L’article est intéressant et utile pour public d’investisseurs non averti. C’est toujours bien de rappeler les bases, et on est tous passé par là.
L’important c’est de savoir que l’on peut maximiser le ratio de Sharpe avec une répartition 50% ETF / 50% titres vifs.
𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜
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#164 12/08/2022 13h42
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misteronline a écrit :
Article intéressant dans les Echos sur l’atténuation du risque sur un portefeuille avec très peu de titres.
Je n’ai pas accès à l’article, mais il y a déjà eu de multiples études sur le sujet :
En gros, à partir de 7 titres, on réduit drastiquement le risque systémique de son portefeuille d’actions.
Mais tout cela de toute façon est très théorique, puisque si les sept titres en question appartiennent à la même chaîne de valeur et/ou au même pays et/ou n’ont pas de moat, la diversification du "risque" est bien mince.
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1 #165 12/08/2022 15h51
- misteronline
- Membre (2015)
Top 50 Expatriation - Réputation : 156
En février dernier, Richard Kersley, responsable global product management chez Credit Suisse, et Paul Marsh, professeur à la London Business School, montraient que même avec 100 valeurs mobilières en portefeuille la tracking error restait significative.
100 valeurs "au hasard" ne sont en effet pas le marché.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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