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Immobilier : faut-il acheter en ce moment ?

Investissement immobilier : opportunités et risques en 2014

Cette discussion, initiée en 2012 et reprise en 2014, porte sur l'opportunité d'investir dans l'immobilier, notamment locatif. Les membres partagent leurs expériences et points de vue, débattant des arguments pour et contre un investissement immobilier à cette période, marquée par des taux d'intérêt bas mais aussi des incertitudes économiques et des évolutions réglementaires.

Un des axes principaux concerne la pertinence de l'achat immobilier en fonction de la conjoncture. Certains membres soulignent le potentiel de croissance à long terme de l'immobilier, en particulier dans certaines régions de France, et insistent sur l'importance de la négociation pour obtenir des prix inférieurs au prix moyen du marché. Ils mettent l'accent sur le cash-flow positif et la rentabilité comme indicateurs clés de succès, insistant sur la nécessité d'une diversification géographique et un endettement maîtrisé à long terme. La recherche de bonnes affaires, notamment dans l'ancien avec travaux, est également abordée. Inversement, d'autres participants mettent en garde contre les risques, notamment la volatilité du marché, les aléas réglementaires (évolution du statut LMNP, encadrement des loyers) et la gestion des impayés.

La discussion met en lumière des stratégies d'investissement divergentes. Certaines sont axées sur la recherche de valeurs sous-évaluées et l'optimisation fiscale (régime réel LMNP), nécessitant une grande connaissance du marché et une implication personnelle significative. D'autres privilégient une approche plus prudente, soulignant les dangers d'un effet de levier trop important et la nécessité d'une analyse rigoureuse des risques avant tout investissement.

Enfin, la discussion aborde la question de la gestion du risque. Les participants débattent de l'importance des assurances (garantie des risques locatifs notamment), de la sélection rigoureuse des locataires et de la nécessité de prendre en compte les incertitudes liées aux évolutions réglementaires et économiques.

Des divergences de points de vue émergent, notamment sur l'interprétation des indicateurs macroéconomiques (courbe de Friggit) et sur la pertinence des conseils généralistes en matière d'investissement immobilier. L'importance d'une analyse fine et contextuelle, tenant compte des spécificités géographiques et des objectifs personnels, est constamment soulignée.


1    #277 12/05/2019 18h25

Membre (2015)
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Votre premier lien donne pourtant la réponse, la TVA concerne les biens en VEFA, vente en état futur d’achèvement. Autrement dit du neuf.


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#278 12/05/2019 23h00

Exclu définitivement
Réputation :   805  

Surin,

Vous avez entièrement raison,  j’ai rien compris et de toutes manieres ceci ne me concerne plus.
J’ai quitté la France en 2003 pour aller m’installer comme résident au Mexique.

J’y suis revenu en 2005 pour vendre ma résidence Principale, et préparer notre déménagement.
En 2009, pour vendre 1 apartement, en 2015 et 2017 pour vendre 3 apartements.

Aujourd’hui je suis un vieillard et en fait j’aurai dû m’abstenir de répondre.
Merci pour votre réponse.


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2    #279 13/05/2019 06h04

Membre (2019)
Réputation :   18  

Rastignac a écrit :

Les courbes de Friggit constituent un travail à la fois sérieux et limité, une sorte de synthèse économique "pure" et partielle; elles excluent toutes autres approches, notamment géographique et sociologique. C’est un indice parmi d’autres, qui sert surtout à rationaliser un refus de l’investissement immobilier par des gens déjà réticents au départ… En effet, il suffit de lire les récits de DDTee, Philippe30 et d’autres spécialistes pour comprendre qu’ils se servent d’une approche globale avant d’investir.
  Friggitt démontre surtout que le prix du m2 est devenu "insupportable" dans les grandes villes, et en particulier Paris quant on le compare aux revenus, et surtout à la situation des années 1960-70. C’est oublier que la capitale et les métropoles attirent des gens jeunes, de moins de trente-cinq ans, prêt à faire beaucoup de sacrifices pour réussir leur débuts professionnels. La centralité du logement permet de gagner du temps, et cela se paie cher… En revanche, après 35-40 ans, les gens s’installent plus loin (banlieue ou province), pour avoir de l’espace pour les enfants. En fait, l’argent perdu en loyers élevés est regagné en temps disponibles pour aller travailler où s’épanouir dans un lieu favorable, plus sympathique que certains coins de Seine-Saint-Denis…
  De plus, l’approche économique de Friggit oublie une évolution marquante de ces 20 dernières années : la quasi-totalité de la croissance éco se réalise dans les grandes villes, surtout celles de plus d’1 million d’habitants. C’est particulièrement net depuis le débuts des années 2000, période où les courbes sortent du "tunnel de Friggit", voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Courbe_de_Friggit.   
  Il existe donc un intérêt à se loger près des lieux à fortes croissances, qui accordent les plus gros salaires pour les gens très qualifiés, ce que les géographes appellent le "tertiaire supérieur". Enfin, il faut comparer ce qui est comparable : Paris de 2019 est très différent de Paris en 1960, en revanche, une comparaison entre Paris et Londres en 2019 me semble bien plus pertinente avant de faire un choix d’investissement.

Rastignac

Merci pour ces reflexions pertinentes quant a Friggit qui fait reference depuis de longues annees au sein de forums orientes immobilier.

Toutefois, je me permets d’ajouter trois angles complementaires a celui mis en lumiere par Friggit: l’evolution du systeme hypothecaire francais et europeen, l’arrivee de l’euro et le reglement bilanciel de la banque centrale francaise vis a vis des acteurs bancaires francais. Le contenu est volontairement simplifie voire caricature afin de faciliter la comprehension

1/ Lorsqu’on achete un logement, la banque preteuse obtient en contrepartie une hypotheque sur le bien immobilier qui sert de garantie au pret en cas de defaut. Historiquement, CHAQUE banque detenait des milliers d’hypotheques, devait les garder precieusement (papier) et devait gerer la vente des biens en cas d’impaye. Cela etait tres cher, nids a erreurs et ne permettait pas aux banques de rapidement faire face au trou dans leur bilan. En sus, le fisc, les creanciers particuliers pouvaient passer AVANT les banques si l’individu etait en faillite personnelle et donc se retrouver avec une portion seulement du produit de la vente immobiliere.

Ce n’est qu’au debut des annees 2000, grace a la deconfiture immobilier de la fin des 90s que le systeme a ete refondu avec digitalisation, centralisation (’Credit Logement") et perpetuation du privilege de preteur de denier sous une forme tres simplifiee et facile a mettre en oeuvre.

Donc en cas de defaut de paiement les banques sont 1/ servies en premier sur le bien immo, 2/ mutualisent les frais de gestion des hypotheques et 3/ n’ont parfois meme pas a gerer la vente du bien, l’organisme s’en charge, avance les fonds et l’histoire est entendue du point de vue de la banque preteuse.

=> Cela permet donc de baisser le ’cout’ du credit sur le bilan d’une banque, la ’matiere premiere’ "cout bancaire" coute moins cher

2/ L’arrivee de l’Euro a permis a la dette francaise d’etre incroyablement moins chere et plus stable sur les marches financiers des la fin des 90s. L’effet est ENORME a 10, 15 ou 20 ans.

=> La ’matiere premiere’ "cout de l’argent" coute moins chere et est plus stable donc encore plus facile a fixer sur de longues periodes.

3/ L’evolution des regles de controle bilanciel imposees aux banques francaise a permis de relaxer graduellement la quantite de capital mis de cote par les banque pour faire face aux defauts de paiement des emprunts immobiliers, et ce, grace a l’excellente tenue des emprunteurs francais qui sont de tres bons emprunteurs en moyenne.

=> Cela permet donc de progressivement emettre davantage de prets hypothecaires a des emprunteurs pour la meme quantite de fonds propres. La banque peut donc charger la mule sans plomber son bilan outre mesure.

Pourquoi est-ce important ?

Tout simplement parce que grace a 1/, 2/, 3/ et probablement d’autres raisons egalement, le cout des credits en France aupres des particuliers est l’un des plus bas du monde. Et c’est relativement nouveau, ce n’etait PAS DU TOUT le cas dans les 70s, 80s et meme 90s.

Brutalement, des prets a 20, 25 ans furent possibles.
Brutalement, des prets a 110% furent possibles.
Brutalement, les banques pouvaient preter a ’Taux OAT 10 ans +0.7%" a peine, contre facilement +2/3% par le passe tant le systeme hypothecaire, les risques de defaut et la volatilite de la dette francaise pesaient dans l’equation’

La courbe de Friggit omet cette evolution fondamentale et structurelle qu’est l’acces au credit incroyablement aise et peu cher aujourd’hui. Cette evolution est mondiale mais tres prononcee en France. Posez la question a des amis allemands, italiens, autrichiens, americains. Vous serez tres etonnes des apports exiges, des taux et des durees maximales de leurs emprunts.

Selon moi la brutale envolee du debut des annees 2000 a re-ancre un nouveau niveau d’acces a l’immobilier dans les conditions de credit actuelles. Si demain l’euro disparaissait et/ou la dette francais malmenee par exces de dette… ou que le systeme hypothecaire volait en eclat suite a la faillite de la SG… etc… alors effectivement un grand retour au ’tunnel de Friggit’ serait peut etre a prevoir.

D’ici la, je prends le pari que l’immobilier a encore de tres beaux jours devant lui en France a long terme, malgre les signes d’echauffement a Lyon/Paris/Bordeaux.

Comme d’habitude, j’ADORE avoir tort et apprendre des participations - n’hesitez pas a apporter des contre arguments !

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1    #280 13/05/2019 07h13

Membre (2018)
Réputation :   1  

Oui mais que penser de l’humain ? Les gens qui pourraient commencent à ne plus vouloir acheter (Paris notamment), je regarde autour de moi et ils disent que c’est trop cher alors qu’on a le budget.
Donc si les gens commencent à se dire bulle sur Paris ce que je n’entendais pas il y a 1 an ou 2… Il y a un phénomène latent.

Le coût du crédit ne fait pas tout. Et les prix ne pourront pas monter à l’infini.
En tout cas, sur Paris, je n’achète pas. Et Paris ou la proche banlieue ne pourra se contenter des étrangers ou des airbnb.
Quant à moi, je vais voir pour un petit pied à terre dans ma Bretagne d’origine !

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