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Comment conserver une rente pour le dernier survivant ?

Planification patrimoniale et transmission du patrimoine : assurer une rente pour le dernier survivant

Cette discussion porte sur la planification patrimoniale, plus précisément sur la manière de garantir une rente suffisante pour le dernier survivant d'un couple, tout en préservant les intérêts des héritiers. Un membre pose la question de la pérennité de ses revenus de placement après son décès et celui de son conjoint, soulignant les complexités liées aux différentes enveloppes d'épargne (assurance-vie, PEA, compte-titre joint) et aux régimes matrimoniaux.

Les participants évoquent plusieurs solutions. Le changement de régime matrimonial vers une communauté universelle est mentionné, tout comme la souscription d'un contrat d'assurance-vie avec dénouement au second décès, pour maintenir l'antériorité fiscale. Cependant, les inconvénients de chaque option sont rapidement mis en lumière. La difficulté réside dans la conciliation entre la préservation d'une rente pour le survivant et la transmission efficace du patrimoine aux héritiers.

Un autre membre propose une stratégie plus complexe axée sur le démembrement viager d'une holding professionnelle et sur des donations successives au fil des années. Cette approche vise à optimiser la gestion fiscale sur le long terme et à limiter les droits de succession. Elle est présentée comme une solution théorique, tenant compte de variables comme la longévité du couple et l'âge des héritiers à la réception de l'héritage.

Enfin, la discussion introduit la notion de préciput, un outil juridique permettant de protéger les intérêts du conjoint survivant. L'ensemble de la discussion souligne l'importance d'une approche personnalisée en matière de planification patrimoniale, tenant compte de la situation spécifique de chaque couple et de ses objectifs financiers.

Les concepts clés abordés sont la transmission du patrimoine, la gestion du risque lié à la longévité, et l'optimisation fiscale. L'argument principal est la recherche de solutions permettant de garantir une rente au dernier survivant sans léser les héritiers. Une tendance notable est la recherche de stratégies sophistiquées pour optimiser la transmission du patrimoine et minimiser les coûts successoraux.


#1 11/02/2020 14h35

Membre (2017)
Réputation :   15  

Bonjour à tous les IH,

Je me permets de poster ici mon questionnement sur la pérennité de la rente constituée au fil de notre épargne. Peut-être que mes 40 ans récents font que je me pose ces questions sur le devenir du patrimoine construit.

Les différentes lectures sur internet ne m’ont pas éclairé plus que ça, les réponses ne sont pas claires, les sujets sont trop généralistes….

Comme beaucoup ici, le but de mon épargne est de tirer un revenu pour compléter ma retraite et pouvoir profiter. Mais les sommes d’argent seront réparties dans plusieurs enveloppes. Le décès d’un membre du couple entraînera la fermeture de ses enveloppes nominatives….

Prenons un exemple :
Mr et Mme mariés sous le régime légal (communauté réduite aux acquêts) et ayant 2 enfants du même lit.
Mr et Mme disposent chacun d’une assurance-vie (en nom propre avec le conjoint en bénéficiaire) et d’un PEA. Ils ont également un compte-titre joint.

La rente finale sera constituée des revenus tirés de tous ces placements. Au 1er décès, il y aura une assurance-vie et un PEA de fermé. Le sort du compte-titre joint n’est pas clair….
La somme issue de la clôture peut être réinvestie mais cela peut poser problème après 70 ans pour l’assurance vie….

J’ai exploré plusieurs pistes:
- Changement de régime matrimonial pour passer en communauté universelle
- ouverture d’un contrat d’assurance-vie avec dénouement au second décès (permet de conserver le contrat et son antériorité fiscale)

A chaque fois il y semble y avoir des inconvénients. Le but est aussi de ne pas léser les héritiers (enfants), mais tout en conservant une rente correcte pour le dernier vivant.

Avez-vous déjà pensé à cela? Y a-t-il des pistes qui m’auraient échappées?

Mots-clés : héritage, rente, succession

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1    #2 11/02/2020 15h28

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ESTJ

Bonjour,

sujet de réflexion intéressant qui m’anime parfois aussi (syndrome des premiers cheveux blancs peut-être !) :

pour ma part, j’ai scindé le patrimoine pro du perso étant entrepreneurs. J’envisage un démembrement viager(50-50)  de ma holding pro avant nos 51 ans révolus, alors même que cette holding devrait toujours avoir un intérêt au delà de l’âge légal de retraite pour nous et donc perdurer, permettant idéalement de faire boule de neige ensuite en franchise de succession.

Si nous sommes toujours de ce monde à l’âge d’environ 65 ans, rebelote 15 ans après sur notre immobilier d’alors avec une clé de répartition 40 US -60NP (avec 2 enfants cela ferait 666 ke donnés  sur cette seule opération)

A 70 ans, être au taquet des versements AV pour la succession.

Si toujours (bien) vivants à 80 ans, donation en liquidités cette fois…

Avec ce scénario, impliquant une constance de la fiscalité sur une trèèès longue période, un pari à côte élevée, on peut ainsi sortir de la succession sans se démunir avec 2 enfants une enveloppe globale conséquente. Cette pure théorie ne tient pas compte que les enfants profiteraient davantage des donations comme jeunes adultes plutôt que jeunes retraités si nous devenons centenaires, mais nous sommes dans l’exercice intellectuel et non la vraie vie…

Peut-être que sur l’exercice un notaire conseillerait d’utiliser un préciput en protection du dernier vivant ?


Profiter de ne rien foutre….

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