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#1 19/02/2020 10h37
Bonjour, connaissez vous des gens ayant loué dans des coins vraiment perdu, et qui n’ont pas réussi à trouver de locataire ?
On parle énormément de la demande locative, mais je n’ai jamais vu sur les forums, ou ailleurs des investisseurs qui galèrent à trouver des locataires.
Doit on partir du principe, qu’un logement moderne, qu’un propriétaire qui prend soin de ses locataires, trouvera toujours preneur ? Et que la rentabilité ne se situe presque jamais près des grands pôle dynamique, là ou les prix sont trop cher pour atteindre des rentabilités vraiment meilleur qu’une SCPI.
De mon point de vue, à moins d’être artisan et de passer énormément de temps à retaper des biens, ou d’être l’investisseur sur cents autres qui va trouver la perle rare, la rentabilité forte ne se situe pas près des hyper centre, ou des villes ou le prix avoisine 2000€/m² (Quand la demande locative est décente, les prix sont quasiment tout le temps à minima dans ces prix là), alors oui, il y aura toujours ce mec dont tout le monde va entendre parler qui lui a réussi à trouver "LE" bien, mais je constate que ce forum ne pullule pas de projet réussi à haute rentabilité dépassant 8% net de net, et on remarquera que les projets à haute rentabilité sont engrangés par des gens avec des revenus très confortable, permettant d’acheter de grande surface et de diviser en petit lot etc…
Honnêtement, je me demande comment des gens qui travaillent à plein temps peuvent passer autant de temps à la recherche d’un bien et tout ce qui en découle après, pour au final faire vraiment mieux qu’une SCPI.
Est il possible qu’on m’ouvre les yeux vers la rentabilité ?
En vous remerciant vraiment.
Mots-clés : rentabilité, vacance locative, zone rural
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#2 19/02/2020 10h47
- olivier62
- Membre (2016)
- Réputation : 0
Bonjour,
Il y a des exceptions, certes, des perles, des gens doués, des connaisseurs pour dénicher ces perles etc…
Mais globalement les gros rendements se situeront dans les petites villes (souvent moins de 5000habitants, à 30km voir plus d’une ville moyenne), dans les campagnes, là où les biens ne se vendent pas, où personne n’en veut. Là on négocie, et on fait des travaux ! soit même ou non. Pour y trouver des locataires, on oublie le couple d’ingénieurs et on va souvent vers des logements pour des personnes a revenus plus modestes ;o) parfois même payé avec l’APL, une autre forme d’immo que le patrimonial.
Seul soucis, une éventuelle revente derrière, puisque ces biens sont dans des zones paumées…
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1 #3 19/02/2020 10h58
- dav13
- Membre (2017)
- Réputation : 15
Internet est plein de pseudo investisseur qui vous apprennent via des formations hors de prix comment gagner un max de cashflow … (si ils en gagnaient autant, passerait-il leur temps a vendre des formations ?)
Mais oui il y a des biens a rentabilité "correct" qui sortent et honnêtement un prix /m2 ne veux rien dire.
il vaut mieux acheter 2000€/m2 et louer 21€/m2 (zone 91 ou je suit) que d’acheter 1000€ /m2 (genre a montargis) pour louer 6€/m2
Cela nécessite du travail de recherche, un carnet d’adresse d’agent immo et d’artisan (le plus galère a trouver), beaucoup de visites, d’offres démentielles, de déception et je confirme de temps "perdu"
Et même quand sur le papier tout parait bien, la rentabilité se fait au jour le jour, en fonction des locataires (certain attirent les problemes), des copro (a probleme aussi parfois) et des arbitrages que vous serez pret a faire (vendre au bon moment, renegocier le pret, changer de fiscalité )
la scpi n’est pas beaucoup mieux … beaucoup de promesse au départ mais rien de sur en finalité, de plus vous ne maîtrisez pas la gestion…
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#4 19/02/2020 11h00
- 77PourCent
- Membre (2019)
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Bonjour,
Comme sur les marchés boursiers, le maître mot, souvent oublié par les débutants, est la patience.
Il vous faudra souvent plusieurs mois, voire une année même, pour trouver des biens correspondant a vos critères et proposant une rentabilité élevée.
Ne pas se décourager a la cinquième visite, la huitième non plus, se servir de tout ça pour affiner ses critères, échanger avec les différents interlocuteurs, comparer, faire des simulations,etc…
Il est toujours possible en 2020 de trouver des perles comme cricri7700 ou d’autres ont pu le faire il y a quelques années.
Avec beaucoup de travail, d’échecs, de patience…
Au plaisir d’échanger
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2 #5 19/02/2020 11h01
- cricri77700
- Membre (2014)
- Réputation : 738
“ENTJ”
Bonjour.
Non les exceptions c’est ceux qui ont un autre état d’esprit et un autre questionnement.
Votre questionnement est pavé de blocage et de croyance populaire.
Dépasser certaines limites et regarder les choses en profondeur et vous verrez ce que " un investisseur sur 100 " voit réellement.
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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#6 19/02/2020 11h07
- DDtee
- Membre (2013)
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Hall of Fame
Jaylis a écrit :
Bonjour, connaissez vous des gens ayant loué dans des coins vraiment perdu, et qui n’ont pas réussi à trouver de locataire ?
Le risque n’est sans doute pas de ne trouver aucun locataire.
Plutôt d’en avoir très peu qui se présentent, avec des profils pas très bons et de devoir choisir entre ceux là, à défaut de meilleurs.
Choisir un locataire en ayant la peur au ventre et en se disant qu’il est potentiellement à problème c’est pas génial…
Pour les questions sur la rentabilité la question à été de nombreuses fois abordée.
En dehors en effet sans doute des très grosses agglomérations, acheter un bien décoté car en mauvais état, le retaper et le looker pour qu’il soit au gout du jour au minimum permet d’obtenir une rentabilité suffisante pour l’autofinancement.
Si vous lisez vraiment les parcours du forum vous verrez que les investisseurs qui parviennent à l’autofinancement ne trouve pas "le bien" mais une succession de biens qui ont tous les mêmes caractéristiques et que contrairement à votre opinion ce n’est pas grâce à leur couverture financière qui permet d’acheter de grandes surfaces et de diviser.
C’est le travail en général d’un long apprentissage, d’une recherche ténu et d’un travail effectivement fourni en contrepartie.
Entre les 8% net net que vous annoncez et les 4,35% avant imposition des SCPI il y a de la marge ! A titre personnel je trouve cependant cette frontière assez pertinente. En dessous de ce 8%, je trouve assez peu intéressant l’immo physique en directe, la différence entre les deux étant le travail à fournir (à accès au levier crédit comparable).
Nb : Non @Olivier62, il ne faut pas aller dans les communes <5000 hab pour trouver 8% de rentabilité. Dans ce genre de commune il faut viser 20% au minimum ! 8% se trouve sans grand effort dans la plupart des villes moyennes (50 000 à 100 000 hab).
Multiplier les visites @dav13 permet d’acquérir de l’expérience mais ce n’est pas une stratégie en soit
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#7 19/02/2020 11h17
- dangarcia
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Jaylis a écrit :
De mon point de vue, à moins d’être artisan et de passer énormément de temps à retaper des biens, ou d’être l’investisseur sur cents autres qui va trouver la perle rare, la rentabilité forte ne se situe pas près des hyper centre
Oui c’est assez logique si vous réfléchissez en terme de risque/rendement. La rentabilité réelle d’un investissement locatif tient compte du prix d’achat + travaux, du loyer mais aussi et surtout du nombre de mois pendant lequel le bien est loué en moyenne.
Loin des centres villes, la rentabilité apparente (loyer par rapport au prix d’achat) peut sembler élevée, et ce sera le cas si vous avez la chance et/ou le talent pour trouver rapidement des locataires. Mais il y a un risque non négligeable que votre bien reste vide pendant des mois, ce qui peut plomber la rentabilité de votre investissement si cela se produit trop souvent. Rentabilité élevée, risque élevé.
Exemple : un appartement en banlieue ou petite ville ; vous pouvez avoir du 12% les bonnes années mais 2% les mauvaises.
En centre ville, à loyer égal un logement vous coûtera 2 ou 3 fois plus cher, donc rentabilité beaucoup plus faible. Mais ici un logement correct reste rarement vide très longtemps. Sur la durée vous pouvez considérer qu’il sera loué en moyenne 11 ou 12 mois par an. Rentabilité plus faible, risque plus faible. Exemple : un studio dans une grande ville, plein centre ; vous n’aurez jamais plus que 6% mais rarement moins que 4%.
À vous de choisir en fonction notamment de votre goût pour le risque et votre disponibilité aussi.
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#8 19/02/2020 11h47
- michaelstaudi
- Membre (2018)
- Réputation : 73
Bonjour Jaylis,
Merci d’avoir ouvert cette discussion qui m’intéresse particulièrement.
Pour ma part je me pose les mêmes questions, vers chez moi ( Bas-Rhin ) le 8% en locatif relève de l’exploit, même dans les zones éloignés !
Cela fait 8 mois que je visite toutes les semaines et je n’ai encore rien trouvé.
Sans compter les 50h / semaine que je fait avec mon emploi actuel, j’ai énormément de mal à avoir du temps, je dois me dépêcher le soir pour certaines visites, des imprévus et autres.
Pour répondre à votre question principale, je ne pense pas que ce soit trouver un locataire qui pose problème mais la liquidité.
Une ville avec un prix au m2 plus faible aura dans tous les cas une meilleure rentabilité, si vous faites un appartement qui sort du lot avec une belle rénovation vous allez trouver un locataire, par contre pour obtenir une plus-value et / ou le vendre rapidement, ce sera plus délicat à mon sens.
Bien évidemment ce n’est pas le cas dans toutes les villes, il faut trouver le bon équilibre, analyser l’évolution de la population ainsi que certaines données sur les villes qui vous intéressent vont vous permettre d’y voir plus clair sur le court / moyen terme également.
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#9 19/02/2020 12h08
S’il n’y a pas de demande locative…franchement, il ne faut pas acheter.
Acheter un logement qui a rapporté 20% parce qu’il était loué avant et qui sera très long à relouer par la suite ne sera pas rentable, invendable, chronophage et anxiogèe.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut acheter que dans des centres villes mais il faut être attentif au potentiel locatif.
J’achète dans des petites villes…mais il n’y a rien à louer. La potentiel locatif est donc présent.
Ne pas regarder uniquement rendement…Un bien qui rapporte 8%, qui a généré du déficit foncier peut également rapporter de l’argent lors de la revente gràce à la capitalisation durant la durée du prêt (tout ou une grande partie du bien a été rembouré par le locataire).
Dans tous les cas, il faut qu’il y ait une demande locative pour acheter, cela me semble le minimum.
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#10 19/02/2020 13h22
Il y a aussi le cas ou l’absence de demande est liée à l’absence d’offre. Je m’explique par un exemple.
A la campagne, l’image classique du bien locatif est souvent une maison avec un grand terrain. Mais il y a des jeunes actifs qui n’ont pas le temps d’avoir un extérieur à gérer ou des anciens qui physiquement ne peuvent plus gérer un extérieur, tous du cru et souhaitant y rester qui ne trouvent rien à louer. Brefs, ces gens sachant qu’il n’y a rien pour eux se dirigent finalement vers d’autres logements situés ailleurs.
Comment détecter ces cas ? En discutant avec les locaux, en regardant, en analysant la pyramide des âges et autres données sur le site de l’Insee.
On est bien d’accord : ce n’est pas du tout cuit facile etc
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#11 19/02/2020 16h09
cricri77700 a écrit :
Bonjour.
Non les exceptions c’est ceux qui ont un autre état d’esprit et un autre questionnement.
Votre questionnement est pavé de blocage et de croyance populaire.
Dépasser certaines limites et regarder les choses en profondeur et vous verrez ce que " un investisseur sur 100 " voit réellement.
Excusez moi Cricri, mais je suis bien obligé de me faire des opinions pour avancer, ouvrez moi les yeux, je ne pense pas détenir la vérité, et comme vous avez pu le voir, j’ai surement besoin de conseil concret.
Malheureusement, même si je comprends votre retour, cela ne me donne aucune piste pour grandir, c’est difficile de jouer au devinette, je dois avouer votre discours est un peu vague pour moi, je suis carrément prêt à remettre mes croyances en doute vu mon expérience qui approche du néant.
Merci de vos retours à tous.
J’ai aussi tendance à penser qu’un bien dans un coin reculé ne va pas se valoriser dans le temps, et que le budget travaux doit être maitriser en conséquence.
Mais un autre point positif, c’est en cas de crise immobilière, je doute que les petits bourgs éloignés se trouvent touché en général, contrairement à de l’immo en centre ville ou même de la SCPI.
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#12 19/02/2020 16h35
- 77PourCent
- Membre (2019)
Top 50 Entreprendre - Réputation : 50
Ce que je pourrais vous conseillez c’est de vous adaptez a votre milieu et a vos capacités.
Vous habitez une région propice au tourisme ? lancez vous ! la location saisonnière est chronophage si vous gérez tout de A à Z, mais avec une bonne rentabilité a la clef.
Gerez un bien une saison ou deux, voyez si c’est pour vous ou pas et continuez ou passez a autre chose.
Au plaisir d’échanger
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1 3 #13 19/02/2020 16h40
- cricri77700
- Membre (2014)
- Réputation : 738
“ENTJ”
Bien sûr :
-Visiter des biens avec offre pour se faire de l’expérience ( 5 à 10/ semaines )
-Faire le tour de toute les agences pour ce faire connaître.
-Visite de la ville et voir si des bien sont abandonnés avec recherche cadastrale du propriétaire et offre.
-Selectionner un bien et faire 3 devis par corp d’artisans pour se faire un réseau par la suite , comprendre les devis ect
-être sur le bon coin tout les jours.
-faire un travail d’optimisation générale ( achat de meuble pendant les soldes ect )
-
Vous dites :
Honnêtement, je me demande comment des gens qui travaillent à plein temps peuvent passer autant de temps à la recherche d’un bien et tout ce qui en découle après, pour au final faire vraiment mieux qu’une SCPI.
Cela fait parti des croyances limitante.
En espérant vous avoir ouvert qq pistes
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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#14 19/02/2020 19h18
Je suis dans un coin touristique, secteur Auray, Crac’h, Quiberon, Carnac , et les prix sont indécemment cher, mais les gens adorent la Bretagne, et tout particulièrement le Morbihan pour les vacances d’été.
Je vais suivre les conseils de Cricri comme des préceptes.
Je vous tiens au courant.
N’hésitez pas à participer à la file, si vous vous reconnaissez en moi, ou si vous vous êtes reconnu en moi à une certaines époques, ou même si vous avez des expériences du même genre, des conseils à partager.
Je trouve qu’on voit pas assez de monde dire à quel point la recherche d’un bien peut être compliqué sans expérience, sans savoir par ou commencer etc…
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#15 19/02/2020 19h59
- Range19
- Membre (2013)
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Je crois que la question n’est pas toujours de rechercher un bien ni même trouver le bon, mais de commencer par déterminer pourquoi on le fait et comment on le fait. En ce moment, c’est plus souvent par suivisme que par conviction.
Vous noterez que tous les investisseurs n’ont pas la même stratégie. Cela dépend de leur psychologie, de leurs goûts, de leur sens du relationnel et, très souvent, d’une part de bol (le bien acheté peut avoir des vices graves ou au contraire prendre beaucoup de valeur).
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#16 19/02/2020 20h46
Ce que j’ai pu remarquer, c’est que dans les secteurs où il y a peu de demande locatif et beaucoup de biens à louer, on a plus de problème avec les locataires…..
D’une part, on est moins exigeant sur la sélection, car trop peur de continuer à ne pas louer son bien…..de plus le locataire sait qu’il n’aura pas de mal à retrouver un bien en cas de souci avec son propriétaire….
Je n’ai eu aucun problème avec les biens que je possède en zone tendue alors que pour mes biens dans des petites villes en déclin c’est une autre histoire….
Moralité, je préfère maintenant avoir un bien moins rentable mais qui se valorise et qui se loue facilement qu’un bien très rentable sur le papier mais sans plus value potentiel et qui se loue mal.
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1 #17 19/02/2020 20h57
- michaelstaudi
- Membre (2018)
- Réputation : 73
Désolé de vous contredire @rick, mais chez moi c’est tout le contraire !
Dans les villes ou la demande locative est très forte ( Strasbourg et alentours proches ) il y à énormément de soucis avec les locataires, je parle en connaissance de cause, je vois approximativement 6 à 8 clients par jours dans mon métier.
Certes ils ne sont pas tous de Strasbourg, mais quand j’y vais, les soucis sont plus nombreux dans la ville.
La raison? Elle est simple.
La demande locative est élevée, de ce fait, les propriétaires négligent leurs appartements et s’en foutent royalement de fournir un bien de qualité à leurs locataire, vu que " tout se loue ".
Au final, la demande reste élevée mais les locataires ne sont pas dans des habitations de qualité ( c’est une moyenne bien entendu, mais très souvent c’est le cas! ) et donc ils négligent également le paiement car on ne prends pas soin d’eux.
Encore aujourd’hui j’étais dans une colocation à Strasbourg hyper-centre, appartement pas rénové, qui n’a pas bougé depuis facilement 30 ans, il y a 4 jeunes dedans mais ils ne sont pas satisfait de l’appartement, le propriétaire est irrespectueux et ne répond à aucun de leur appels, 2 d’entre eux n’ont même pas de baux.. ils restent uniquement dedans car il est très bien situé.
Lorsque l’on s’éloigne des villes et des zones de forte demande locative, je constate une augmentation de la qualité des appartements.
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#18 19/02/2020 21h07
Personnellement je loue des logements de qualités et refait à neuf la plupart du temps et cela même dans les zones tendues.
Donc je ne rencontre pas ce genre de problème….
Je pense pas qu’il y ai des marchands de sommeil sur le forum?enfin j’espère. ….
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#19 29/02/2020 18h36
- Romain77
- Membre (2020)
- Réputation : 2
Bonsoir.
Comme cité précédemment, le maître mot est "patience" et j’en rajouterais un : "persévérance".
Il faut réfléchir l’immobilier comme un marché en prenant en compte l’offre et la demande, se demander : si j’arrive dans cette ville, qu’est ce que je recherche ? Dans une grande ville, on cherche plutôt un bien en centre ville, près des transports quitte à faire un peu l’impasse sur l’aménagement ou la déco, dans une ville moyenne, on va plutôt chercher un appartement correspondant à notre goût avec un loyer en correspondance avec les prestations du bien.
Il faut sortir des sentiers battus. Combien de primo-investisseurs cherchent un T2 de 35m² avec un rendement de 15%, sans travaux, avec aucune vacance locative et aucun problème avec les locataires. Je vous rassure tout de suite, cela n’existe pas… !
Si vous attendez, avec des alertes sur les sites d’annonces, qu’un appartement avec gros rendement apparaisse comme par magie, vous pourrez attendre un moment…
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#20 02/03/2020 23h28
- gunday
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
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Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 411
J’arrive un peu tard sur la discussion.
Déjà, un élément qui me gène : tout bien peux être loué, c’est juste une question de prix.
Donc le rendement n’est pas forcément là.
Car sur une zone donné, il peux y avoir peu de demande locative, ET une valorisation immobilière qui plombe la rentabilité potentielle.
C’est le cas d’un de mes biens, qui valait 200k€ il y a quelques années et a mis plusieurs mois (ou 1 an ? me souviens plus) à être loué à 800€.
L’agence nous a dit que malgré le bien, son emplacement et son cachet, 800€ était le max envisageable sur le secteur.
Pour un investisseur ça peu refroidir.
Les explications des prix sont logiques :
On est en campagne, donc les revenus ne sont pas très élevés. 800€ est déjà énorme pour beaucoup.
On est en campagne, donc la norme est plutôt l’achat. Donc prix tiré vers le haut.
On reste en île de France. Donc prix tiré vers le haut.
Après, je pense qu’il faut aussi distinguer la location appartement ou maison.
Dans le cas de maison, je trouve que le rendement est plus difficile à trouver, car on se retrouve rapidement en face d’acquéreur pour habiter durablement donc qui n’ont pas les mêmes approches de rentabilités qu’un investisseur.
Tandis que l’appartement, surtout hors métropole reste plutôt considéré comme une étape, donc avec une approche prix finalement pas si éloigné de l’approche investisseur.
Pour finir, je suis entièrement d’accord avec cricri77700, il vous faut connaitre l’endroit où vous voulez investir, et pour ça, pas de solution : il faut y passer du temps.
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#21 28/03/2021 16h40
- al2020
- Membre (2021)
Top 50 Année 2023
Top 50 Année 2022 - Réputation : 38
Rick, le 19/02/2020 a écrit :
Ce que j’ai pu remarquer, c’est que dans les secteurs où il y a peu de demande locatif et beaucoup de biens à louer, on a plus de problème avec les locataires…..
D’une part, on est moins exigeant sur la sélection, car trop peur de continuer à ne pas louer son bien…..de plus le locataire sait qu’il n’aura pas de mal à retrouver un bien en cas de souci avec son propriétaire….
Je n’ai eu aucun problème avec les biens que je possède en zone tendue alors que pour mes biens dans des petites villes en déclin c’est une autre histoire….
Moralité, je préfère maintenant avoir un bien moins rentable mais qui se valorise et qui se loue facilement qu’un bien très rentable sur le papier mais sans plus value potentiel et qui se loue mal.
C’est exactement ce que je pense. Comme au Monopoly acheter des biens de qualité dans des secteurs demandés paie sur le long-terme
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#22 29/03/2021 13h39
- Tlaloc
- Membre (2019)
- Réputation : 19
La première agent immo qui m’avait fait visiter un bien, que j’ai d’ailleurs acheté, m’avait dit "tout se loue". Je médite dessus souvent tellement c’est vrai, tout se loue. C’est juste une question de prix (voire de risque juridique).
Quelques réflexions après avoir dit ça :
* La concurrence. Une chose à laquelle je fais attention dans les (toutes) petites villes, c’est la disponibilité des logement sociaux. S’il y a des 70-80 m2 à 300€ libres en nombre, ça va être dur de s’aligner.
* Les frais. 8% net net dans les villes moyennes/grandes, j’attends de voir des chiffres précis. 8% net, c’est déjà très compliqué.
* Le travail et le temps. C’est parfois abusif de parler de rendement, car il s’agit en fait de travail. C’est un des avantages de l’investissement immobilier, c’ets que l’on peut se charger soi-même de la sélection, de la conduite des travaux, de la réalisation des travaux, de la gestion des locataires, entrée/sortie pour la courte durée, de la comptabilité, etc etc … ce que Julien Delagrandanne appelle le rendement entrepreneurial.
Souvent, pour atteindre de forte rentabilité, il faut aussi y passer de nombreuses heures. Pour multiplier les biens, il faut arriver à déléguer le plus possible. J’essaie toujours d’évaluer un projet si je déléguais à 100%.
* La revente. Beaucoup pointent la difficulté de revente hors des centre-villes et des zones recherchées. Personnellement, ça ne m’inquiète pas beaucoup. Pour la simple et bonne raison que je n’ai pas acheté cher. Et quand on n’a pas acheté cher, on peut faire une plus-value même au milieu de la campagne.
* Les travaux. Je me rends compte que c’est très difficile de calculer un rendement car il dépend énormément des travaux qui sont par nature imprévus, et d’un montant élevé. Mon premier investissement à 5 ans, et je pourrais présenter des chiffres précis, mais il restera toujours une incertitude sur les frais à engager pour maintenir le bien à niveau.
Entre 18 et 35 ans ? => Donnez votre moelle osseuse
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#23 29/03/2021 14h18
- lemouz
- Membre (2012)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 89
cricri77700, le 19/02/2020 a écrit :
Vous dites :
Honnêtement, je me demande comment des gens qui travaillent à plein temps peuvent passer autant de temps à la recherche d’un bien et tout ce qui en découle après, pour au final faire vraiment mieux qu’une SCPI.
Cela fait parti des croyances limitante.
En espérant vous avoir ouvert qq pistes
Il me semble que votre propos prête à confusion.
Quelle est la croyance limitante :
- comment des gens qui travaillent à plein temps peuvent passer autant de temps à la recherche d’un bien
ou
- pour au final faire vraiment mieux qu’une SCPI
(ou
- les deux mon Général)
"We judge a book by its cover ; And read what we want ; Between selected lines"
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#24 29/03/2021 14h33
- gunday
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 411
al2020, le 28/03/2021 a écrit :
C’est exactement ce que je pense. Comme au Monopoly acheter des biens de qualité dans des secteurs demandés paie sur le long-terme
Qu’est ce qu’un secteur demandé ?
Ce matin je discute avec un pro du batiment.
Il me disait que dans les communes avoisinantes, les biens en vente depuis un moment (certains depuis des années) ont quasiment tous été vendu cette année!
Donc je vis dans un secteur demandé !
Conséquence directe du confinement !
Donc comment prévoir un coup pareil ?
Ca rejoint ce que me disait un AI il y a un mois : ils n’ont quasiment plus rien en portefeuille.
Il est en flux tendus sur les biens à vendre et les biens à louer.
Il le disait en souriant, mais ça se sentait qu’il stressait un peu pour la suite.
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#25 29/03/2021 14h55
Il faut aussi faire la part des choses ; en ce moment très particuliers, tout ce qui peut servir à sécuriser son argent se vends : c’est l’explosion de la demande sur les offres de biens à la campagne. Lesquels biens deviendront minoritairement des résidences principales (avec le tvtravail) et pour beaucoup des résidences secondaires. La baisse en secteur tendu est donc quasi indolore, les résultats des belles foncières en atteste (voir IMDA en section bourse par exemple).
Par contre ce qui va continuer c’est la volonté de l’Etat de :
- sanctifier les zones agricoles et naturelles, démarche enfgaeé en 2000 avec la loi SRU, puis prolongée avec les Grenelles 1 et 2, ALUR, LMA etc
- reconstruire la ville sur la ville : les secteurs attractifs aujourd’hui, proches des lieux de transport et/ou d’emploi seront toujours valorisés, la plu value se faisant également sur la revente à un promoteur…
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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