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Encore un krach sur les marchés actions…
L'occasion de renforcer sur les valeurs de qualité | 65% - 1107 | |||||
J'attends le rebond, je revends tt et fini la bourse | 2% - 35 | |||||
Je suis liquide, je suis serein | 12% - 204 | |||||
BX4 depuis les 3800 sur le CAC, je suis riche | 2% - 42 | |||||
Je suis en vacances, je ne vois pas le crack | 3% - 67 | |||||
A fond sur les valeurs de Rdt, miam, miam | 14% - 242 | |||||
#6101 26/03/2020 10h37
- XavierAM
- Membre (2019)
- Réputation : 13
Bonjour,
peakykarl a écrit :
Suite à ces séances de rebonds, je continue à ne voir aucune contrepartie et peu de volume, les algorithmes fonctionnent tout seuls.
A quoi voyez vous cela? C’est effectivement ce que disent plusieurs professionnels de marché mais quand je regarde les volumes du CAC par exemple, je vois quand même un volume conséquent, supérieur à ce qu’on avait il y a un mois.
Comment arrivez vous à analyser les contreparties?
Merci de votre éclairage
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#6102 26/03/2020 11h04
- DeadBull
- Membre (2016)
- Réputation : 57
@zappaty vous n’êtes pas le seul, un de mes courtiers, en l’occurence Degiro, me préviens ce matin que les délais d’ouverture vont être rallongé, car ils croulent sous les demandes. Enfin ça, plus l’organisation du moment qui est difficile.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce soudain attrait pour le marché action.
Il est aussi bon de noter que sur les indices Européens, nous sommes a +20% des plus bas. Théoriquement nous sommes dans un nouveau bull market. Content d’avoir vécu ça.
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#6103 26/03/2020 11h06
- banyuls
- Membre (2015)
- Réputation : 31
Vibe a écrit :
Beaucoup de nouveaux profils, mais ce n’est pas surprenant. J’ai, en effet, entendu aujourd’hui sur BFM Business qu’il y avait un record d’ouvertures de comptes-titres auprès des courtiers.
Si… je dis bien si car il n’y a évidemment aucune certitude, le rebond de ces derniers jours n’est qu’un rebond comme il y en a eu durant les crises de 2001 et 2008 (rebonds qui duraient plusieurs semaines) et que l’on part ensuite vers un cac40 à 3000, je me demande dans quel état seront tous ces nouveaux arrivants avec une baisse de 30% de leur capital en quelques semaines.
Vendront t-ils de manière impulsive en disant que la bourse est une immense anarque ou seront t-ils capables de conserver leurs positions…
Est ce que certain d’entres vous avaient entendu parler d’un phénomène similaire en 2001 et 2008?
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#6104 26/03/2020 11h18
- JohnGaltTagart
- Membre (2020)
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Un début de réponse Bourse : les Français reprennent goût aux actions?! | Le Revenu
le graphique parle de lui même .
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2 #6105 26/03/2020 11h19
- JMeuret
- Membre (2015)
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Oui c’est surprenant que des gens soient assez intelligents pour avoir attendu que le marché s’écroule pour commencer à investir en bourse.
Quant à leur réaction si le marché baisse, probablement la même que les autres à part qu’ils auront perdu moins…
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#6106 26/03/2020 11h25
- Treblad
- Membre (2019)
- Réputation : 8
Bien sûr ! Il s’agit d’ailleurs du même phénomène que celui qui conduit certains intervenants déjà présents à s’endetter, dans cette période, pour acheter des actions, pour "profiter de la hausse" qui interviendra "forcément".
Phénomène qui consiste à regarder les résultats passés pour présager des résultats futurs, cela en relativisant les risques. Phénomène fondé sur une belle qualité de l’être humain : l’optimisme. Mais sur une version de l’optimisme poussée à son extrême, qui s’appelle l’"avidité".
Notez que je dis pas pas aux nouveaux arrivants de ne rien investir. Comme toujours, il faut qu’ils soient conscients qu’ils peuvent perdre. Même si "le CAC40 a déjà baissé de 30-40%". Investissez, éventuellement. Mais pas plus ce que vous pouvez vous permettre de perdre !
Un intervenant du forum a écrit, estimant que le risque (s’endetter pour acheter des actions) pouvait valoir le coup d’être tenté actuellement :
"on a des rendements de 10% […]"
J’ai répondu, allant dans le sens d’autres intervenants de la présente file :
Treblad a écrit :
a écrit :
Rendements au titre des distributions passées, basées sur des bénéfices passés.
Pouvez-vous envisager que cette crise pourrait aller au-delà d’une division des bénéfices par 2, 5, 10… et aboutir à des pertes (massives ?) sur plusieurs années ? Je ne parle même pas des faillites… Je parle de pertes réalisées durablement par des entreprises a priori saines financièrement (peu de dettes, etc) voire robustes économiquement (positionnement de marché, produit…).
Je vous laisse deviner ce qu’il adviendra du rendement dans ces conditions.
Achèteriez-vous des actions d’une société qui vous annonce qu’elle ne vous versera pas de dividendes pendant les cinq prochaines années ? (je ne parle pas d’une entreprise de croissance, mais d’une entreprise qui aura subi un tel choc qu’elle subira des pertes de carnet de commande, qu’elle devra engager des coûts colossaux pour se réorganiser, etc).
Je vous laisse calculer également la division du cours de bourse qui résulterait d’une telle dégradation des perspectives futures de bénéfices. D’autres intervenants, sur d’autres fils, ont suffisamment écrit à ce sujet.
"Be fearful when others are greedy and greedy when others are fearful." - W. Buffett.
Très bien, c’est une citation très intéressante.
Mais êtes-vous sûr de savoir apprécier de quel côté balance aujourd’hui la psychologie du marché ? Il y a encore un mois, nous étions sur des sommets historiques sur les indices actions. Autrement dit, n’était-ce pas le signe que "l’avidité" atteignait des sommets ?
La souscription de plus en plus fréquente d’emprunts pour investir en bourse, par des personnes qui pouvaient avant cela être considérées comme étant de bon sens, n’est-elle pas un signe que quelque chose a "vrillé" ?
Pensez-vous donc que la psychologie globale des acteurs de marché se soit complètement retournée à la baisse, en à peine un mois, et qu’en ce laps de temps extrêmement court, les marchés soient passés en mode "100 % craintif" ? Je rappelle qu’on sort de plus de dix années de marché (globalement) haussier, ce qui a rendu toute une génération d’acteurs du marché convaincue qu’"à long terme", il en serait toujours ainsi. Intéressez-vous à l’histoire.
Être investi (raisonnablement et en fonction de ce que l’on peut se permettre de perdre), oui. Ou plutôt, éventuellement.
Prendre du levier dans un tel contexte… à chacun de voir.
Vous aurez compris ma position : l’avidité est encore présente et a permis de stabiliser le marché, associée à des annonces nombreuses et massives de mesures budgétaires et monétaires.
Demain : la crainte ?
Je vous mets donc tous en garde contre la souscription d’un emprunt dans les temps qui courent. Vous avez connu, nous avons tous vécu, dans nos pays, une période excessivement longue d’abondance. C’est historiquement exceptionnel. Envisagez au moins que cela puisse prendre fin. Vous en serez mieux préparé psychologiquement et financièrement si ce scénario devait se produire.
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#6107 26/03/2020 11h52
- jardinier
- Membre (2020)
- Réputation : 11
Un investisseur même nouveau qui rentre maintenant en bourse a beaucoup plus de chance de sortir gagnant que celui qui a suivi les conseils qui florissaient en 2019 de rentrer au plus haut.
Il aura même, tellement les actifs sont bradés le droit un petit peu à l’erreur.
Les entreprises qui ont survécu à plusieurs krach sont pléthores, en particulier les plus importantes, une grande partie d’entre elles retrouveront leur cours moyen précédent, rapidement ou pas, mais beaucoup le feront et même dépasseront.
Il sera alors temps de vendre (en étant quelquefois ambitieux et au fur et à mesure) pour retrouver de la liquidité. Et à priori sur le portefeuille en moyenne, si les choix ne sont pas trop hasardeux, au final il y aura plus value.
Avoir des actions à rendement est une bonne idée aussi parce que ça permet de plus se distancier du cours de bourse. Se fixer un objectif de cours, et en attendant toucher tranquillement le rendement.
Sans oublier bien sur de suivre les fondamentaux pour se séparer des mauvais choix, mais la aussi avec peut être une marge vu le prix d’achat.
Par contre effectivement bien savoir que ça peut aller plus bas en ce moment et dans les quelques mois qui suivent.
Ou pas.
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[+2 / -1] #6108 26/03/2020 11h55
- phili75
- Membre (2014)
- Réputation : 3
Un blagounette datant de la bulle internet :
C’est quoi une action qui baisse de 90% ?
C’est une action qui a déjà perdu 80% et qui baisse de 50%
Attention au biais d’ancrage, tous les forward P/E et estimation de dividende sont à revoir
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#6109 26/03/2020 11h58
- Bobbymensch
- Membre (2019)
- Réputation : 0
J’avoue avoir ouvert ces jours ci un PEA chez Bourse direct et un CTO chez Binck, mais cela était programmé pour moi depuis plusieurs mois. J’avais cependant du mal à me lancer avec des plus hauts atteints sur toutes les places (à tort ou à raison), et la chute de ces dernières semaines entraîne de fait mon entrée. Le souci c’est que je ne m’y attendais pas, et ayant procrastiné pour l’ouverture de mon PEA et CTO, j’ai été pris de court !
Si mon objectif est à long terme et sur un investissement en ETF, je me demandais néanmoins si pour l’instant je ne vais pas miser sur des titres qui ont beaucoup chuté et profiter d’une remontée (élevée ou non) pour ensuite basculer sur des ETF. Mais les ETF auront également augmenté. Du coup, je pense garder ma stratégie initiale et réserver une poche pour quelques titres.
Je suis assez curieux de voir ce qu’il va se passer dans les semaines à venir, j’ai du mal à imaginer que les bourses remontent ou se maintiennent alors que le confinement va encore durer plusieurs semaines et que la crise va s’étendre au monde.
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#6110 26/03/2020 11h59
- Nush
- Membre (2017)
- Réputation : 19
jardinier a écrit :
Les entreprises qui ont survécu à plusieurs krach sont pléthores, en particulier les plus importantes, une grande partie d’entre elles retrouveront leur cours moyen précédent, rapidement ou pas, mais beaucoup le feront et même dépasseront.
.
C’est justement ce type d’affirmation qui selon moi pose problème.
Péremptoire et sans autre justification que "cela a toujours été le cas".
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#6111 26/03/2020 12h04
- jardinier
- Membre (2020)
- Réputation : 11
Plethores veut dire beaucoup, ne veut pas dire toutes ni toujours
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1 #6112 26/03/2020 12h10
- dangarcia
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jardinier a écrit :
Un investisseur même nouveau qui rentre maintenant en bourse a beaucoup plus de chance de sortir gagnant que celui qui a suivi les conseils qui florissaient en 2019 de rentrer au plus haut.
Il aura même, tellement les actifs sont bradés le droit un petit peu à l’erreur.
Vous semblez persuadé que les actions sont bradées aujourd’hui. Juste parce qu’elles sont moins chère qu’il y a 2 mois. C’est peut être vrai. Mais il est aussi possible que les marchés pricent correctement l’impact de la crise sur l’économie des années à venir ; l’ajustement entre cours de bourse et valeur d’entreprise peut se faire dans l’autre sens (au lieu que ce soit le cours de bourse qui remonte, c’est la valeur d’entreprise qui baisse).
jardinier a écrit :
Les entreprises qui ont survécu à plusieurs krach sont pléthores, en particulier les plus importantes, une grande partie d’entre elles retrouveront leur cours moyen précédent, rapidement ou pas, mais beaucoup le feront et même dépasseront.
.
Là vous semblez faire le lien entre le fait de survivre à un krach, et le cours de bourse. Les deux n’ont pas grand chose à voir. Une entreprise peut survivre en se transformant (c’est même souvent la force des entreprises les plus résilientes, leur capacité à s’adapter) le cours de bourse n’a aucune raison de revenir à tel ou tel niveau.
Ok sur tout le reste, notamment sur l’importance de suivre les fondamentaux, le problème c’est que pour nombre d’entreprises il y a justement un fort aléa sur les fondamentaux…
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2 #6113 26/03/2020 12h46
- Treblad
- Membre (2019)
- Réputation : 8
dangarcia a écrit :
Là vous semblez faire le lien entre le fait de survivre à un krach, et le cours de bourse. Les deux n’ont pas grand chose à voir. Une entreprise peut survivre en se transformant (c’est même souvent la force des entreprises les plus résilientes, leur capacité à s’adapter) le cours de bourse n’a aucune raison de revenir à tel ou tel niveau.
Très juste.
Prenons l’exemple de LVMH. L’entreprise est magnifique (mon avis), le cours de bourse a progressé de façon spectaculaire ces dernières années, surfant sur de nombreuses tendances : l’émergence de la classe moyenne dans certains pays émergents (surtout la Chine), les taux bas permettant un financement à coût ridicule, la consolidation du secteur du luxe et j’en passe.
Le secteur des produits de luxe semblait presque être devenu un secteur de la consommation "de base" plutôt que de la "consommation discrétionnaire" (consumer staples vs consumer discretionary).
On peut imaginer un (possible) retournement de tendance de consommation, par exemple en cas de chômage plus important qu’actuellement, en réaction à de nouvelles politiques fiscales (le retour de la taxation des riches ?), une moindre consommation dans les "Duty Free" (aéroports…) et de la part des touristes.
Sans même envisager une véritable décroissance (possible) de la demande en produits de luxe, on peut imaginer un net ralentissement de la croissance, et notamment en Chine.
Je suis convaincu que LVMH ne disparaîtra pas. Elle s’adaptera. Pour autant, l’entreprise va peut-être devoir se réorganiser, et peut-être les consommateurs achèteront-ils beaucoup moins de produits de luxe. Peut-être l’entreprise devra-t-elle baisser drastiquement le prix de certains produits (et donc sa marge bénéficiaire).
Entre croissance moindre voire décroissance des volumes, diminution des prix, coûts opérationnels des réorganisations, et augmentation des coûts de financement, cela aurait inévitablement un impact sur le cours de bourse.
… et nous parlons ici d’une entreprise leader parmi les leaders !
Encore une fois : les résultats passés ne présagent pas des résultats futurs.
L’"analyse" consistant à dire que "ça va monter" parce que "ça a bien descendu" est extrêmement dangereuse, surtout lorsqu’on l’applique à une société en particulier. Elle l’est un peu moins lorsqu’on envisage le marché dans sa globalité, car historiquement et sur très longue période, le marché a été haussier. Mais il faut en tout état de cause avoir les reins assez solides pour endurer, le cas échéant, un marché durablement baissier, avant le retour de la (vraisemblable) hausse.
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1 #6114 26/03/2020 12h53
- Vibe
- Membre (2011)
Top 50 Finance/Économie - Réputation : 129
Treblad a écrit :
L’"analyse" consistant à dire que "ça va monter" parce que "ça a bien descendu" est extrêmement dangereuse, surtout lorsqu’on l’applique à une société en particulier. Elle l’est un peu moins lorsqu’on envisage le marché dans sa globalité, car historiquement et sur très longue période, le marché a été haussier. Mais il faut en tout état de cause avoir les reins assez solides pour endurer, le cas échéant, un marché durablement baissier, avant le retour de la (vraisemblable) hausse.
Et il faut aussi tenir compte du biais du survivant : la composition des indices varie régulièrement. Donc, même si ce n’est pas LVMH qui va tirer son épingle du jeu, ce sera une autre entreprise.
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#6115 26/03/2020 13h20
- jardinier
- Membre (2020)
- Réputation : 11
Dangarcia,
Je n’investit pas pour l’année qui vient, mais pour les années suivantes et suivantes, et sur la moyenne d’un portefeuille pris en ce moment, je fais le pari que je serais gagnant à long terme.
Et le cours de bourse a quand même une bonne raison de revenir à de meilleurs niveaux, ce sont les liquidités.
Treblade
Elle l’est un peu moins lorsqu’on envisage le marché dans sa globalité, car historiquement et sur très longue période, le marché a été haussier. Mais il faut en tout état de cause avoir les reins assez solides pour endurer, le cas échéant, un marché durablement baissier, avant le retour de la (vraisemblable) hausse.
Vous finissez par être d’accord avec moi en fait.
Mais ce sera beaucoup plus dur pour ceux qui sont rentré en 2019, en particulier les néophites.
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1 #6116 26/03/2020 13h47
- lamante
- Membre (2015)
- Réputation : 29
Pour enfoncer le clou de quelque chose qui a été mainte fois exprimé précédemment et qu’il faut bien faire comprendre aux débutants.
Ce ne sont pas les actions qui sont haussières à long terme , mais bien les indices.
Combien de sociétés en faillite, ou rachetées, ou en perte pour une société croissante à long terme.
Croyez moi, c’est l’expérience qui parle.
J’en ai vu trop passer à la trappe pour qu’on puisse me faire croire le contraire.
Les sociétés se livrent une guerre sur le marché qui érode leur rentabilité. C’est bien pour cela que Buffet prends en compte le fameux "Moat" (douves d’un château fort) avant d’investir dans une société qu’il juge solide.
Soit vous investissez à long terme sur ce genre de société.
Soit vous faites des coups de bourses plus ou moins court terme avec les autres.
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#6117 26/03/2020 14h10
- dangarcia
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lamante a écrit :
Ce ne sont pas les actions qui sont haussières à long terme , mais bien les indices.
À part la hausse des cours de bourse des valeurs qui les composent, je vois mal ce qui peut expliquer la hausse des indices actions ?
lamante a écrit :
Soit vous investissez à long terme sur ce genre de société.
Soit vous faites des coups de bourses plus ou moins court terme avec les autres.
Investissement vs spéculation, c’est tout à fait ça. Avant de se lancer bien réfléchir à la façon dont on veut intervenir en bourse. Avec l’espérance de gain et le risque qui va avec chaque stratégie.
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#6118 26/03/2020 14h14
- XavierAM
- Membre (2019)
- Réputation : 13
dangarcia a écrit :
lamante a écrit :
Ce ne sont pas les actions qui sont haussières à long terme , mais bien les indices.
À part la hausse des cours de bourse des valeurs qui les composent, je vois mal ce qui peut expliquer la hausse des indices actions ?
Je pense que ce que veux dire Lamante c’est que les actions qui composent l’indice changent. Du coup, le CAC 40 peut monter à long terme sans que les actions des sociétés qui le composent aujourd’hui montent, certaines sociétés pouvant sortir de l’indice.
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2 #6119 26/03/2020 14h58
- lamante
- Membre (2015)
- Réputation : 29
c’est ça , le cac est une photographie à un moment donné des meilleurs titres du moment.
Alcatel a participé à la hausse du CAC en 2000. Aujourd’hui il est éparpillé "façon puzzle" avec entre-autre nexans qui ne fait plus partie du CAC 40.
En 2000 hermes ne fait pas partie du cac 40, aujourd’hui depuis 2018, il est listé dans cette ce club de champions avec une pondération d’environ 5%
Que se souvient d’ eurodisney faisait partie du cac 40?
Qui se souvient de thomson qui faisait partie du cac 40? regardez où se trouve le cours de tch !
aujourd’hui on ne retrouve pas les historiques de cours de valeurs sorties du marché.
Elles n’ont pas fait forcément partie du cac 40, mais elles ont laissé un goût amer dans la bouche des anciens.
qui se souvient de wanadoo? introduite au plus haut , rachetée par orange au plus bas? les historiques sont effacés
qui se souvient de gemplus? selftrade ?
tout ça est effacé ou va s’effacer… sauf de la mémoire des anciens… et encore.
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4 #6120 26/03/2020 15h17
- Juillet
- Membre (2015)
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Je suis totalement fasciné par le comportement des marchés, notamment aux US.
Alors que l’OMC vient de déclarer que la récession serait pire que celle de 2008
Coronavirus : Le déclin économique sera pire qu’en 2008, selon l’OMC, Actualité des marchés - Investir-Les Echos Bourse
Alors que la FED de St Louis voit le taux de chômage exploser à 30% dans les mois à venir aux US
La Fed de Saint-Louis voit le taux de chômage exploser à 30% aux Etats-Unis dans les mois à venir
alors que Morgan Stanley estime que le PIB US devrait plonger de 30% au T2
Le PIB US devrait plonger de plus de 30% au T2 selon Morgan Stanley Par Investing.com
bref, toutes les anticipations sont plus qu’exécrables au niveau macro-économique, mais les indices US repartent à la hausse aujourd’hui à l’annonce de cette nouvelle :
La Bourse de New York a ouvert en hausse jeudi, les investisseurs anticipant des mesures de relance supplémentaires en réaction à l’augmentation record des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, nouvelle illustration du choc économique provoqué par le coronavirus.
On savait déjà que la hausse des marchés actions avait été entretenue par les buybacks et les taux bas, cependant l’économie était en expansion, les marchés étaient "chers" mais les entreprises versaient des dividendes et les actions apportaient du rendement…
Aujourd’hui les cours sont tout simplement délirants et déconnectés de la réalité économique, les opérateurs achètent une récession pire que 2008 à près de 22000 pts sur le DJ, c’est à dire moins de 25% des plus hauts historiques. Pour mémoire l’indice avait touché les 8000 points en 2008. Donc qu’est-ce que "price" le marché aujourd’hui si ce n’est peut-être une intervention encore plus massive de la FED, des rachats d’ETF, et des marchés complètement administrés ?
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#6121 26/03/2020 15h58
- dangarcia
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Juillet a écrit :
Je suis totalement fasciné par le comportement des marchés, notamment aux US.
Alors que l’OMC vient de déclarer que la récession serait pire que celle de 2008
[…] qu’est-ce que "price" le marché aujourd’hui si ce n’est peut-être une intervention encore plus massive de la FED, des rachats d’ETF, et des marchés complètement administrés ?
Ou est-ce tout simplement une question de différence culturelle ?
https://www.letemps.ch/loptimisme-une-q … americaine
Je cite : "L’optimisme est souvent perçu comme une qualité américaine et très peu européenne. Les Européens continuent de voir le monde comme un espace en conflit et leur vision de l’Histoire reste pessimiste. Les Américains ont toujours ce côté romantique qui les pousse à croire que tout peut changer pour le mieux."
Regardez les échanges sur la chloroquine. En Europe on a l’impression que depuis des semaines tout le monde se regarde en se disant "faut voir, ça peut marcher mais tant qu’on n’est pas sûr, mieux vaut être prudent, on va tester d’abord etc." aux Etats Unis le président lui-même vient tout de suite affirmer que "it’s a game-changer" sans en savoir davantage (d’ailleurs certains l’ont pris au mot). Attention je ne dis pas qu’il a raison ou tort sur le fond, je l’ignore complètement, mon propos porte sur la forme et surtout cette attitude typiquement américaine qui peut nous paraître un peu "bourrin" à nous autres, vieux sages européens.
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#6122 26/03/2020 15h58
- Audois
- Membre (2019)
- Réputation : 27
@Juillet : je suis fasciné comme vous et pour les mêmes raisons.
Il me semble toutefois que ce qui porte la confiance des acheteurs est la certitude (peut-être fausse mais bien ancrée) que les grandes entreprises mondiales sont toutes "too big to fail" et qu’on leur injectera ce qu’il faut de liquidités pour qu’elles continuent à payer leurs employés, à acheter à leur sous-traitants, et à fabriquer des avions (pensez à Boeing), des voitures (pensez à Renault), des sacs à main ou du champagne.
Les années 2009 - 2020 nous ont tous persuadé que les Etats ne peuvent pas faire faillite (pensez à la Grèce, etc.) ni les grandes banques. Si je lis bien les déclarations de la FED, de la BCE et quelques autres, les années 2020 et suivantes vont doucement nous démontrer que les "grandes" entreprises elles non plus ne doivent pas faire faillite. Elles peuvent se racheter les unes les autres, elles peuvent être être coupées en tranches, elles peuvent fusionner (sous contrôle), mais les dépôts de bilan sont simplement inimaginables au delà d’une certaine taille.
Derrière toutes les justifications soit-disant techniques, l’investisseur 2020 accepte tout simplement l’idée que la récession ne conduira pas à la disparition des grandes entreprises. Bien évidemment, les gagnantes de demain sont celles qui auront su s’adapter pour prendre des parts sur leur(s) marché(s) cible(s). Les perdantes seront tout simplement absorbées.
Autrement dit, quand j’achète des actions XXXX aujourd’hui, je fais un double pari :
- XXXX s’adresse à des clients qui existeront toujours en 2022 (pérennité du marché cible) ;
- XXXX saura s’adapter aux changements techniques et sociétaux qui émergeront, et à l’évolution de la demande sur son marché (confiance dans le management et dans le savoir-faire global de l’entreprise)
Mais si XXXX est une grosse société avec des milliers ou dizaines de milliers d’employés, je n’ai pas, en tant qu’investisseur, d’inquiétude liée à ses besoins de trésorerie.
Mourir d’un manque de trésorerie, c’est une maladie de PME.
Si je suis naïf, n’hésitez pas à m’expliquer en quoi, j’adore apprendre
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#6123 26/03/2020 16h00
- Treblad
- Membre (2019)
- Réputation : 8
Le choc économique est trop profond et les dégâts économiques qui semblent devoir en résulter sont trop importants pour que les mesures actuelles soient suffisantes.
Je pense que c’est donc :
- Soit une anticipation de
Juillet a écrit :
rachats d’ETF, et des marchés complètement administrés
En cas de rechute brutale des cours, les banques centrales pourraient acheter des ETF non seulement obligataires comme c’est désormais le cas pour la FED (elle achète désormais des ETF indexés sur le marché des obligations d’entreprise notées en catégorie d’investissement), mais aussi sur indices actions comme la BoJ au Japon (voire des ETF obligataires hors catégorie investment grade ?).
- Soit on est en face d’une inefficience de marché (excès d’opérateurs ayant conservé leurs lunettes roses). Au vu du caractère totalement "nouveau" du choc, on peut imaginer que le marché ne parvienne pas à pricer correctement le risque, à un moment qui suit immédiatement une période prolongée durant laquelle le scénario "goldylocks" était dominant dans le discours. Dit autrement : un temps de latence avant que les investisseurs ne se rendent compte de la réalité, et acceptent d’en tirer les conséquences sur leurs investissements (passage d’une phase de déni à une phase d’acceptation). Je suppose qu’il doit exister de la littérature sur le sujet. Au cas particulier, cette latence pourrait s’expliquer par le fait que la crise est présentée comme d’abord sanitaire. C’est d’abord cela qui est dans l’esprit des gens. Ce n’est qu’ensuite qu’elle devient économique (et demain financière ? Sociale ? Sociétale ?).
- Soit les deux.
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1 #6124 26/03/2020 16h08
- InvestisseurHeureux
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“INTJ”
Juillet a écrit :
On savait déjà que la hausse des marchés actions avait été entretenue par les buybacks et les taux bas, cependant l’économie était en expansion, les marchés étaient "chers" mais les entreprises versaient des dividendes et les actions apportaient du rendement…
Aujourd’hui les cours sont tout simplement délirants et déconnectés de la réalité économique, les opérateurs achètent une récession pire que 2008 à près de 22000 pts sur le DJ, c’est à dire moins de 25% des plus hauts historiques. Pour mémoire l’indice avait touché les 8000 points en 2008. Donc qu’est-ce que "price" le marché aujourd’hui si ce n’est peut-être une intervention encore plus massive de la FED, des rachats d’ETF, et des marchés complètement administrés ?
C’est que votre prémisse est fausse.
Les marchés n’étaient pas si cher avant, spécialement relativement aux taux bas.
Le confinement actuel est catastrophique pour l’économie, mais il y a une certaine probabilité que ce soit temporaire.
En comparaison, en 2008, ce sont les structures financières mêmes qui étaient touchées. Tout comme en 2012 où il était question de la survie de la zone EUR.
Là il "suffirait" que les essais cliniques pour un traitement ou un vaccin aboutissent et tout serait réglé très rapidement.
Maintenant, il est incontestable que les actions des banques centrales influencent ou "perturbent" (c’est selon) fortement les valorisations boursières (et immobilières).
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#6125 26/03/2020 16h12
- dangarcia
- Membre (2015)
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lamante a écrit :
c’est ça , le cac est une photographie à un moment donné des meilleurs titres du moment.[…]
tout ça est effacé ou va s’effacer… sauf de la mémoire des anciens… et encore.
Dans la mémoire, ou dans de vieux compte-titres oubliés, sous forme de forte moins value
Vous avez raison sur le fait qu’un indice est "éternel" alors qu’une entreprise, comme un être vivant, connaît plusieurs phases, elle naît, elle croît, elle vit, elle meurt.
Les exemples que vous citez illustrent bien ces différentes phases sauf la plus intéressante pour un investisseur long terme, la phase de maturité. Une fois atteinte elle peut durer très longtemps, toute la difficulté résidant dans le fait de choisir des entreprises pour lesquelles ce sera le cas (ou au moins des entreprises qui vous survivent !).
Si on ne veut pas s’y risquer, acheter le marché dans son ensemble est effectivement une solution confortable.
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