3 #1 31/03/2020 18h18
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Bonjour à tous,
Ayant effectué ma présentation sur ce forum il y a peu, je profite de cette fin de mois pour détailler plus amplement mon « portefeuille ».
Pour rappel, j’ai une situation professionnelle stable (je ne souhaite pas, à court ou moyen terme, quitter mon travail), et mes revenus me permettent de vivre tout à fait correctement. Je n’ai donc pas, en l’état, besoin de revenus complémentaires.
J’ai donc un objectif réellement long terme, à savoir de m’assurer une retraite relativement confortable. Celle-ci n’étant prévue que dans 30 à 35 ans.
Voici donc la répartition de mon portefeuille :
L’allocation d’actifs :
J’ai récemment lu quelques livres qui abordaient plus ou moins ce sujet et notamment :
- « Les placements de l’épargne à long terme », de Jean-François de LAULANIE ;
- « Devenir riche », de Ramit SETHI et Michael FERRARI
- « Construisez votre patrimoine avec succès : Guide pour s’enrichir lentement … mais sûrement ! » de Julien DELAGRANDANNE.
Je n’ai pas encore eu le temps de lire le livre de Philippe (difficile de se faire livrer en cette période de confinement), mais c’est prévu.
Mes lectures m’ont permis de comprendre l’importance d’une bonne allocation d’actifs, celle-ci permettant, sur la durée, d’allier performance et diminution du risque. Partant de là, la construction d’un patrimoine diversifié m’apparaît nécessaire, ce d’autant plus que je n’ai pas de compétence spécifique qui me permettrait d’exceller sur telle ou telle classe d’actifs.
L’allocation cible a été établie récemment, et m’apparaît cohérente avec le niveau de risque auquel je souhaite m’exposer. Je n’exclus toutefois pas de la faire évoluer, en fonction de l’acquisition d’éventuelles compétences/mon âge.
Vous constaterez également que je suis extrêmement éloigné de mon allocation cible. Celle-ci n’ayant été définie que récemment, et ayant un objectif long terme, ça n’est pas un problème pour moi. Je compte m’en rapprocher petit à petit.
L’épargne de précaution :
On dit très régulièrement (et à raison) que l’on ne doit investir que l’argent dont on n’a pas besoin (du moins à court ou moyen terme), aussi, la première étape consiste à établir une épargne de précaution.
Pour ce faire, j’ai établi ce filet de sécurité de la manière suivante :
- les liquidités sur mon livret A ;
- et mon fonds euros sur mon assurance-vie Boursorama.
L’idée étant d’avoir une partie de mon épargne de précaution qui soit mobilisable immédiatement (le livret A), et l’autre partie qui puisse l’être sous 72h (c’est en tout cas la promesse faite par Boursorama, je ne l’ai jamais expérimentée).
Cette épargne représente environ 10 mois de dépenses courantes sans diminuer mon train de vie, et je peux pousser jusqu’à 12 mois en faisant attention.
Ce mode de fonctionnement me satisfait, et je ne pense pas être amené à le modifier.
La seule chose qui pourrait me gêner, c’est l’application de la loi Sapin 2, et l’éventuelle restriction au rachat des fonds sur mon assurance-vie. J’ai parcouru différentes files de ce forum sur le sujet, et si le risque existe (théoriquement, du moins), j’ai des doutes sur le fait qu’il se matérialise. Pour l’instant, ça devrait donc rester comme ça.
Il sera toutefois précisé que les montants de mon épargne de précaution pourront évoluer (à la hausse), notamment lorsqu’avec ma compagne nous aurons des enfants, et lorsque j’investirai dans l’immobilier.
La partie obligataire :
La partie obligataire de mon portefeuille est uniquement composée de fonds en euros ; je ne maîtrise pas le fonctionnement des obligations. Je ne pense donc pas, pour l’instant du moins, m’y engager.
Je suis bien conscient que les fonds en euros sont très faiblement rémunérés, mais je ne souhaite toutefois pas arbitrer les sommes que j’y ai placées pour augmenter mes parts actions et immobilier. Je trouve relativement plus confortable de maintenir ce « coussin de sécurité », et souhaite lisser mon entrée sur les autres classes d’actifs.
Autrement dit, les sommes actuellement investies sur des fonds en euros sont amenées à y rester. Étant relativement éloigné de mon allocation cible, je n’effectuerai toutefois aucun versement sur les fonds en euros dans les années à venir.
J’ai souhaité ouvrir des assurances-vie chez 3 assureurs (Generali, Spirica et Suravenir), là encore pour me diversifier. L’assurance-vie Linxea Avenir a été ouverte pour « prendre date ».
(Je précise que j’ai volontairement inclus mon assurance-vie Boursorama dans la partie "épargne de précaution" et non pas dans la partie "obligatoire" de ma présentation : il s’agit d’une division toute théorique de ma part, mais je préfère cloisonner les choses ainsi dans mon esprit : c’est une assurance-vie dédiée à mon épargne de précaution).
L’immobilier :
J’ai parcouru la file Construire son patrimoine sans investir dans l’immobilier locatif ? de ce forum, et, à mon sens, l’investissement immobilier est nécessaire dans la construction d’un patrimoine, et ce principalement pour deux raisons :
- la diversification ;
- et l’effet de levier.
A ce jour, je ne suis que faiblement investi en immobilier. Je dispose bien de quelques fonds investis en SCPI sur une de mes assurances-vie, mais ça reste marginale. D’autant plus que l’intérêt d’investir dans des SCPI, sans effet de levier, ne m’apparaît pas évident.
Avec ma compagne, nous avons récemment acheté notre résidence principale. Je ne l’ai pas intégrée dans ma présentation, puisqu’à mon sens elle ne constitue pas un investissement. Toutefois, je reste conscient de la part qu’elle représente dans mon patrimoine.
D’ailleurs, à ce jour elle appartient bien plus à notre banque qu’à nous puisqu’il nous reste encore 19 ans d’emprunt. Toutefois, outre le fait que nous avons acheté une maison très récente (donc sans travaux dans l’immédiat), nous avons également fait le choix de préserver notre taux d’endettement, pour nous donner la possibilité d’investir par la suite.
D’ailleurs, si nous avons changé de banque lors de cet achat, outre le taux intéressant qui nous a été proposé (0,78% sur 20 ans), c’est également parce que la CGP qui nous suit nous a fait « la promesse » de nous accompagner sur des investissements immobiliers futurs. Je suis conscient que les promesses n’engagent que ceux qui y accordent une quelconque importance, je pense néanmoins être finançable sans trop de difficulté. Je ne suis toutefois absolument pas « marié » à ma banque (je n’ai d’ailleurs que très peu de produits ouverts chez eux) et irai volontiers voir la concurrence si les propositions ne sont pas concurrentielles.
Toujours est-il que si l’investissement immobilier est une certitude pour moi, deux alternatives se présentent à moi :
- investir en immobilier physique ;
- investir en SCPI.
J’étais initialement parti sur la première de ces deux hypothèses (biais familial, je pense), je constate toutefois que mon travail extrêmement chronophage pourrait être un frein ; l’investissement en SCPI, s’il est attrayant, notamment par son côté « lazy », apparaît difficile à financer ([SCPI à crédit : est-ce devenu mission impossible pour trouver un financement ?), et rend quasiment impossible tout auto-financement.
Je n’ai donc pas encore pris de décision.
Devant d’abord terminer un « projet personnel » d’ici la fin de l’année (et le remboursement du crédit qui va avec), je prendrai un rendez-vous avec ma CGP en début d’année prochaine pour voir ce qu’elle a à me proposer. Je vais profiter de ce temps pour parcourir plus amplement ce forum, et envisager les différentes possibilités qui s’offrent à moi.
La bourse :
Comme je l’ai indiqué dans ma présentation, je n’ai pas de compétences particulières en la matière. Toutefois, au fil de mes lectures, j’ai assez rapidement pris conscience que les actions étaient la classe d’actifs qui permettait d’obtenir les meilleurs rendements.
J’ai été amené à lire les deux livres de Fructif :
- "Epargnants 3.0" ;
- "Créer et gérer un portefeuille d’ETF".
Ces deux livres m’ont permis de prendre conscience que même avec peu de connaissance, mais à la condition d’avoir une méthodologie et de s’y tenir, il était possible de s’exposer aux actions et d’obtenir un rendement acceptable.
Vous l’aurez compris, j’ai choisi d’avoir recours aux ETF.
S’agissant du choix des ETF, il me semble important de citer Fructif (Créer et gérer un portefeuille d’ETF – page 19) :
Le choix d’ETF est vaste, et il faut à mon avis avoir de bonnes raisons pour ne pas s’appuyer sur un unique ETF monde. Dans tous les cas, mon conseil est de rester simple. Car toute optimisation sera largement inutile si l’épargnant ne résiste pas à la vente de ses actions lorsque la bourse perdra 50% de sa valeur. Et cela arrivera.
N’ayant pas de convictions personnelles (aussi bien géographiques qu’en matière de secteur d’activité) ayant une quelconque valeur, je n’ai, à mon sens, pas d’intérêt à acheter autre chose qu’un ETF World. Cette stratégie me semble simple (ce qui est déjà, en soi, un avantage non-négligeable), et permet une diversification très importante.
J’ai donc fait le choix d’un ETF World, le CW8, logé dans un PEA. Quand j’aurai investi des montants plus importants, je me poserai éventuellement la question de la diversification de l’émetteur, mais il est encore trop tôt pour cela.
La méthodologie que je compte suivre :
- chaque mois, je fais un versement d’un montant identique sur mon PEA ;
- et, le jour où je reçois mon salaire, j’achète autant d’ETF que possible avec le montant versé.
Je ne veux me poser aucune autre question.
Parallèlement, et notamment pendant cette période de confinement, j’ai prévu de lire différents livres qui traitent de l’investissement boursier. Ça sera plus pour ma culture générale, je n’ai, en l’état, pas l’intention d’acheter des titres vifs.
Par souci de simplicité, encore une fois, j’avais ouvert mon PEA chez Boursorama (j’ai déjà quelques produits d’ouverts chez eux). Comme évoqué plus haut, en fin d’année va se terminer un prêt personnel, aussi j’aurai une somme plus importante à investir chaque mois. Les frais de courtage de Boursorama ne seront plus vraiment compétitifs, aussi j’envisage de transférer mon PEA, soit chez Bourse Direct, soit chez Binck. Pour ce faire, je pense parcourir les files dédiées sur ce forum, mais si vous avez d’ores et déjà un avis sur le sujet, je reste ouvert à vos remarques.
Conclusions :
- dans l’immédiat, je ne touche plus à mes fonds en euros ;
- en début d’année prochaine, j’envisagerai l’investissement immobilier, et prendrai rendez-vous avec la CGP de ma banque pour obtenir quelques informations ; d’ici là, je mûris le projet de mon côté ;
- je vais investir mes liquidités disponible et mon épargne mensuelle, selon la méthodologie décrite ci-dessus.
Voilà qui est à peu près tout pour moi !
Etant donné que mes investissements des mois à venir se limiteront à acheter quelques CW8, je ne suis pas certain de faire un état des lieux mensuels, ça n’aurait pas grand intérêt. Je pense me tenir à une mise à jour par trimestre, histoire d’au moins coucher sur la papier mon ressenti.
Au plaisir de vous lire et d’échanger !
Mots-clés : allocation d'actif, portefeuille, scpi (société civile de placement immobilier)
"L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru" - Confucius
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