PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Information Nouveau venu dans cette longue discussion ?
Flèche Consultez une sélection des messages les plus réputés en cliquant ici.

Flèche Prosper Conseil (partenariat) : optimisation patrimoniale et fiscale sans rétro-commission en cliquant ici.

#51 03/12/2012 23h25

Membre (2011)
Top 50 Portefeuille
Top 50 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Finance/Économie
Réputation :   480  

FD a écrit :

[….] ce qui permettait à l’ascenseur social de fonctionner

Un gosse né dans les faubourgs ouvriers de Paris au début du siècle avait infiniment moins de chances qu’un gamin né en banlieue parisienne aujourd’hui de grimper "l’échelle sociale"….

FD a écrit :

Les parents se chargeaient du reste bien plus efficacement que maintenant

Vous parlez de l’époque où les gosses n’avaient pas le droit de moufter un mot, et où les parents les tabassaient dix fois par jour? Ou de l’époque ou au lieu d’aller à l’école, ils allaient bosser dans les champs ou à l’usine?

Mes parents m’ont très bien éduqué, merci pour eux; idem pour les parents de mes amis…. C’est peut-être vous qui avez de mauvaises fréquentations?

Dernière modification par thomz (09/12/2012 13h19)

Hors ligne Hors ligne

 

#52 04/12/2012 00h31

Membre (2011)
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   234  

Tout ne tourne pas autour de vous mon cher Thomz… Vous ne pouvez pas nier qu’en général les jeunes étaient mieux instruits et plus respectueux et polis autrefois.


Left the Rat Race in 2013

Hors ligne Hors ligne

 

#53 04/12/2012 00h45

Membre (2011)
Top 50 Portefeuille
Top 50 Dvpt perso.
Top 20 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Invest. Exotiques
Top 5 Finance/Économie
Réputation :   480  

Plus polis, oui.

Plus instruits, clairement, non!

Hors ligne Hors ligne

 

#54 04/12/2012 00h50

Membre (2011)
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   234  

On ne fréquente pas les mêmes jeunes alors. Combien de jeunes arrivent au bac sans savoir écrire…  ils confondent masculin / féminin, infinitif / participe passé etc etc…


Left the Rat Race in 2013

Hors ligne Hors ligne

 

#55 04/12/2012 01h13

Membre (2011)
Top 50 Obligs/Fonds EUR
Top 50 Invest. Exotiques
Top 50 Entreprendre
Top 20 SIIC/REIT
Réputation :   175  

Le fait que les jeunes qui passent le bac soient moins éduqués qu’avant est orthogonal avec le fait qu’en agrégé la population soit plus éduquée, il me semble.
Si il y a des années 10% des jeunes passaient le bac, on pouvait supposer qu’ils savaient bien lire et écrire en effet. Mais dans les 90% restant, combien n’avaient simplement pas eu accès à quelque éducation que ce soit ?
Aujourd’hui, 80% passent le bac, et de ces 80% certes la majorité peut-être ont un niveau inférieur à ce que représentait le Bac avant. Mais c’est sûrement un niveau supérieur à la grande majorité de ceux qui, avant, n’avaient pas eu le privilège de recevoir une éducation.

Hors ligne Hors ligne

 

#56 04/12/2012 01h13

Membre (2012)
Top 50 Vivre rentier
Réputation :   38  

Pour revenir au sujet initial, je pense que la France et les français ont un problème de culture économique (qui passe pour moi avant la culture financière).

Je vais caricaturer mais en France, les "bons élèves" sont en général envoyés vers des filières scientifiques, écoles d’ingés, qui ne proposent souvent aucune formation économique. Vendre est perçu de façon très négative, alors que faire des sciences est noble.
Bilan : un ingé sort d’école à 23 ans, pas une notion d’économie.

Petit sondage, pour ceux ayant fait des études hors écoles de commerce : à quel age avez vous eu votre premier cours d’économie? personnellement j’ai découvert l’économie sur BFM…

Tout le reste découle de ça :
   - L’incapacité de la France de se réformer pour favoriser la création de richesse - qui ne sert qu’à enrichir les patrons -,
   - L’incapacité des politiques à avoir un discourt économique clair - les Français ne comprennent pas grand chose, et prennent ça pour des cadeaux faits aux patrons et aux riches. (ex issu de ma famille : Total gagne des milliards c’est scandaleux, les espagnols nous piquent nos boulots)

Le comportement des politiques n’est au final que le reflet de celui des français.

Les français s’endettent pour acheter du patrimoine immobilier à des prix fous (capital non productif par excellence), et n’injectent plus d’argent dans les entreprises ou services. Bref on crée notre tombe tout seul.

@FD707 : mes parents n’ont pas reçu d’éducation, hors mes parents m’éduquent, donc je ne recevrai pas d’éducation… il y a mieux comme ascenseur social.

Globalement, avant de juger le système français, il faut aller faire un tour à l’étranger, ça permet de relativiser. (au Brésil, l’éducation coûte très chère. La population non éduquée reste non éduquée. Les élites se transmettent ce titre de façon héréditaire)

@ZR : mieux instruits je ne sais pas, moins polis sans doute, mais les parents sont déficients sur ce point. On est dans une ère où l’enfant est roi. Si les parents n’apprennent pas le respect à leur gamin, je vois pas qui peut le faire.

Et n’oublions pas un autre truc très français : c’était mieux avant !

Hors ligne Hors ligne

 

#57 04/12/2012 01h23

Modérateur (2010)
Top 20 Année 2024
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 5 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 50 Actions/Bourse
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 10 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   2844  

 Hall of Fame 

Saydji a écrit :

Est ce le rôle de l’école ou est ce le rôle de l’éducation parentale?

Pour ma part, je me fiche un peu de savoir le rôle de qui c’est. Je constate juste que les lacunes sont énormes dans ce domaine, et que ça handicape beaucoup de monde. Donc il faudrait les combler par tous les moyens possibles.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

En ligne En ligne

 

#58 04/12/2012 01h30

Modérateur (2010)
Top 20 Année 2024
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 5 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 50 Actions/Bourse
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 10 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   2844  

 Hall of Fame 

NicoZ a écrit :

Petit sondage, pour ceux ayant fait des études hors écoles de commerce : à quel age avez vous eu votre premier cours d’économie? personnellement j’ai découvert l’économie sur BFM…

J’ai eu mes premiers cours d’economie en école d’ingénieur (idem pour la compta, pour le droit). Il suffisait de choisir les options en question, donc d’avoir envie… Certes c’était limité à un nombre réduit d’heures, mais ça permettait au moins d’être sensibilisé au sujet, et de creuser ensuite.
(et pourtant, il n’y avait pas d’internet en ces temps là smile)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

En ligne En ligne

 

#59 04/12/2012 09h28

Membre (2011)
Réputation :   74  

Bonjour GBL,

Pendant vos cours d’économie, avez vous appris à lire et comprendre le bilan d’une entreprise ?

Comme je sais que certains aiment bien les consulter, avez vous déjà vu un Prof. d’économie  présenter et parcourir un rapport annuel d’entreprise avec ses élèves ?

NB: j’ai remarqué que dans quelques entreprises du CAC40, les salariés de la société sont parmi les principaux actionnaires (par exemple dans les banques). Ils sont représentés au Conseil d’Administration, mais j’entends rarement leurs représentants s’exprimer, c’est très décevant, mais vu ce que je lis je ne suis pas surpris.

CPaulus

Hors ligne Hors ligne

 

#60 04/12/2012 10h10

Membre (2011)
Réputation :   19  

GoodByLenine, vous avez eu de la chance. Pour moi, aucune option n’était disponible ; il a fallu que je fasse un DESS à l’IAE après mon école d’ingé pour entendre parler d’économie.

Quoiqu’il en soit, je suis d’accord avec la "caricature" de NicoZ. Les meilleurs élèves vont clairement dans les filières scientifiques. Par contre, et mon parcours en atteste, ce n’est pas pour autant que tous les ingénieurs restent à faire des sciences ou de la technique toute leur vie. Beaucoup évoluent ou créent leur entreprise, même s’il est vrai qu’on trouve en France beaucoup de très belles idées et produits ayant une vraie valeur ajoutée, mais que leurs créateurs sont incapables de promouvoir et vendre faute de culture économique, financière et commerciale.

Il ne suffit malheureusement pas d’avoir le meilleur produit pour être leader. Il faut savoir le vendre. Et c’est je pense ce qui nous manque (j’en ai un exemple flagrant dans l’entreprise avec laquelle je travaille actuellement : ils ont un produit qui présente une réelle avancée techno, mais ils ne savent pas le vendre). Il suffit de voir les success-stories américaines : le produit n’est souvent pas meilleur que celui de la concurrence (ex. microsoft), mais ils ont réussi à s’imposer grâce au marketing.

Au lieu de diviser et séparer, avec les scientifiques d’un côté, et les commerciaux de l’autre, il serait peut être temps de faire bien plus de passerelles entre ces deux branches de la formation française.


Fenêtre sur Cours + Gestion sous mandat via société agréée et conseil patrimonial indépendant

Hors ligne Hors ligne

 

1    #61 04/12/2012 10h43

Membre (2011)
Réputation :   39  

NicoZ a écrit :

Je vais caricaturer mais en France, les "bons élèves" sont en général envoyés vers des filières scientifiques, écoles d’ingés, qui ne proposent souvent aucune formation économique.

Exactement mon parcours. smile Et avant la filière scientifique (lycée), il y avait la filière germaniste/latiniste (collège), deux matières qui m’ont été totalement inutiles.

En économie, j’ai tout appris par moi même, d’abord la macro-économie par goût personnel, puis l’économie d’entreprise quand j’en ai créé et dirigé une, et enfin l’investissement maintenant que j’ai un capital. Mes deux sources principales : les livres et l’expérience personnelle.

NicoZ a écrit :

@FD707 : mes parents n’ont pas reçu d’éducation, hors mes parents m’éduquent, donc je ne recevrai pas d’éducation… il y a mieux comme ascenseur social.

Bien vu !

NicoZ a écrit :

j’ai découvert l’économie sur BFM…

Vous me faites peur !

ZX-6R a écrit :

Vous ne pouvez pas nier qu’en général les jeunes étaient mieux instruits et plus respectueux et polis autrefois.

Mieux instruits ? Dans ma famille, ma génération a BAC+4 en moyenne, contre BAC+0 pour celle de mes parents et BAC-4 pour mes grands-parents.

Plus respectueux ? Plus obéissants envers les parents, les contremaîtres et les sergents, certes. Mais plus respectueux des femmes, des étrangers, de l’environnement, des subordonnés ?

J’ai fondé ma boite sur quatre valeurs cardinales, l’une d’elles étant le respect de tous, et j’ai surtout embauché de jeunes diplômés. Je peux vous affirmer que sur ce plan, ça fonctionne du feu de dieu (ambiance sereine, absence de conflits, soutien mutuel).

Avant, l’obéissance venait de la coercition. Aujourd’hui, le respect doit se gagner.

Hors ligne Hors ligne

 

#62 04/12/2012 11h43

sergio8000
Invité

Bonjour,

NicoZ, je ne peux qu’être d’accord avec vous par rapport à mon expérience (qui ne représente peut être pas une réalité significative pour le reste du monde).

J’ai un parcours prépa + école d’ingé qui "se veut de première catégorie". J’ai eu mon premiers cours d’économie/finance en option à 21 ans (soit en 2005)… Et heureusement que je n’ai pas attendu pour me former seul car le niveau du cours était vraiment léger (je reste poli pour ne pas insulter l’intervenant et l’école, qui ne le méritent pas forcément car le système éducatif n’aide pas beaucoup : je relativise mon constat après avoir lu les cours de finance et d’économie d’HEC fournis par un copain, et ne croyez pas que c’est bien supérieur en termes de qualité en finances… En économie, c’est un peu moins ridicule, mais ça reste très dogmatique à mon goût). 

Comme le dit CPaulus, pas de connaissances utiles pour faire du pognon avec ces cours là, c’est une certitude pour moi !

 

#63 04/12/2012 11h56

Membre (2011)
Réputation :   141  

Sinclair, même parcours.

et pour couronner le tout, je gère des équipes d’ingénieurs très bon techniquement.
Ils sont jeunes, et sans aucune notion d’économie et de finances, et parfois sans
réelle notion de l’humain. La vie se résume de manière binaire. 0 ou 1. la bonne solution et les mauvaises… C’est usant et passionnant

C’est ce que je regrette sur mon parcours, pas assez de notion d’économie…
J’en ai appris plus en 6 mois dans les livres et sur le forum que durant les 20 dernières années

Cordialement

Hors ligne Hors ligne

 

#64 04/12/2012 13h25

Membre (2011)
Réputation :   39  

coyote a écrit :

Ils sont jeunes, et sans aucune notion d’économie et de finances, et parfois sans
réelle notion de l’humain. La vie se résume de manière binaire. 0 ou 1. la bonne solution et les mauvaises…

Vous mettez le doigt sur un manque de notre système éducatif bien plus profond encore que l’économie : l’humain ! La connaissance de soi et la relation à l’autre.

Ne jetons pas la pierre à l’éducation nationale et parentale, ce sont des champs de connaissance récents (pour la science occidentale du moins, car Socrate, Bouddha et bien d’autres avaient creusé le sujet…), que ce soit la Théorie des intelligences multiples de Howard Gardner ou l’Intelligence émotionnelle de Daniel Goleman, ou encore des pratiques comme la Communication non-violente inspirée des travaux de Carl Rogers.

Je suis convaincu que le prochain bond en avant de notre économie/société correspondra - au moins en partie - à une nouvelle révolution organisationnelle/managériale : meilleure communication entre les acteurs, coopération accrue, confiance, conscience plus aiguë des besoins de la société et création de produits/services en phase, respect du client et de tous les réseaux impliqués dans la production, etc. En tout cas, ce n’est pas avec les tripatouillage de variables secondaires que la France (ou un autre) rebondira.

Pour revenir à l’éducation économique, l’ironie est que les mathématiques ont été inventées par nos ancêtres - egyptiens, grecs, mésopotamiens, indiens - pour réaliser des calculs économiques (comptabiliser les récoltes, découper des parcelles de terre).  Or, on nous enseigne des mathématiques de très haut niveau, sans aucune application concrète à notre future vie d’adulte. Le calcul financier serait-il trop vulgaire ?

@mdelobel : oui, il faudrait plus de ponts entre disciplines, dès la formation, et plus tard par la possibilité de se former à toutes les disciplines de l’entrepreneur tout au long de la vie.

Hors ligne Hors ligne

 

#65 04/12/2012 13h29

Modérateur (2010)
Top 20 Année 2024
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 5 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 50 Actions/Bourse
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 10 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 5 Immobilier locatif
Réputation :   2844  

 Hall of Fame 

CPaulus a écrit :

Bonjour GBL,

Pendant vos cours d’économie, avez vous appris à lire et comprendre le bilan d’une entreprise ?

Comme je sais que certains aiment bien les consulter, avez vous déjà vu un Prof. d’économie  présenter et parcourir un rapport annuel d’entreprise avec ses élèves ?

Non, si ma mémoire est fidèle, c’était plus des cours d’eco plus généraux, par ex.  sur Ricardo et consors. Mais avoir compris quelques principe de base en éco, compta (la compta en partie double) ou droit (ne serait-ce que le rôle du droit, et le fait que ce n’est ni une religion, ni une science exacte, ni blanc ou noir) est déjà une bonne base, pour être en mesure d’apprendre plus ensuite.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

En ligne En ligne

 

#66 04/12/2012 13h34

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Réputation :   27  

Aujourd’hui, dans la vie universitaire où je travaille, il y a sept écoles d’ingénieurs (plus ou moins bonnes) et toutes ont au moins un enseignant titulaire en Sciences de Gestion.

Bref, cela fait partie des bases, comme l’anglais ou les maths.


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

Hors ligne Hors ligne

 

#67 04/12/2012 23h24

Membre (2010)
Top 50 Année 2024
Top 50 Année 2023
Top 10 Dvpt perso.
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 50 Monétaire
Top 20 Invest. Exotiques
Réputation :   281  

GoodbyLenine a écrit :

NicoZ a écrit :

Petit sondage, pour ceux ayant fait des études hors écoles de commerce : à quel age avez vous eu votre premier cours d’économie? personnellement j’ai découvert l’économie sur BFM…

J’ai eu mes premiers cours d’economie en école d’ingénieur (idem pour la compta, pour le droit). Il suffisait de choisir les options en question, donc d’avoir envie… Certes c’était limité à un nombre réduit d’heures, mais ça permettait au moins d’être sensibilisé au sujet, et de creuser ensuite.
(et pourtant, il n’y avait pas d’internet en ces temps là smile)

Idem. J’ai eu droit à économie, comptabilité, analyse financière… Beaucoup n’étaient pas très à l’aise dans ces matières ou les zappaient.

Quand on part de rien, il ne faut pas s’attendre à un super niveau (le but était d’introduire les sujets, donner quelques notions pour la plupart).

Hors ligne Hors ligne

 

#68 04/12/2012 23h57

Membre (2010)
Top 50 Expatriation
Top 50 Monétaire
Réputation :   73  

CPaulus a écrit :

Bonjour GBL,

Pendant vos cours d’économie, avez vous appris à lire et comprendre le bilan d’une entreprise ?

Comme je sais que certains aiment bien les consulter, avez vous déjà vu un Prof. d’économie  présenter et parcourir un rapport annuel d’entreprise avec ses élèves ?

CPaulus

Fait en 3ème année de droit (soit en 2009 de mémoire) dans une université publique française, l’oral consistait même en l’explication du bilan de deux entreprises fictives au professeur !

Donc cela existe bien, il suffit effectivement de choisir l’option et en l’occurrence ce cours avait du succès.

Hors ligne Hors ligne

 

#69 05/12/2012 01h34

Membre (2012)
Top 50 Expatriation
Réputation :   32  

Sinclair a écrit :

Et avant la filière scientifique (lycée), il y avait la filière germaniste/latiniste (collège), deux matières qui m’ont été totalement inutiles

Exact, cela me rappelle de (mauvais) souvenirs du reste (surtout le latin)

On a un peu devié du sujet, mais c’est interessant…

Je ne suis que moyennement surpris du niveau d’étude atteint en moyenne par les intervenants sur ce forum: beaucoup d’ingenieurs (ou BAC+4/5 en general) et tres peu d’ouvriers ou techniciens.

Sinclair a écrit :

Je suis convaincu que le prochain bond en avant de notre économie/société correspondra - au moins en partie - à une nouvelle révolution organisationnelle/managériale  (…)respect du client et de tous les réseaux impliqués dans la production,

J’aimerai bien voir ca un jour… Dans ma branche, les createurs (bureau d’etude) et decideurs (management) (qui sont desormais majoritaires dans l’entreprise) sont bien trop loin du produit final pour comprendre réellement les problemes du client, qui auraient de surcroit pu etre largement anticipés si on ecoutait un peu plus les gens "d’en bas" (minoritaires)…

Hors ligne Hors ligne

 

#70 10/12/2012 11h52

Membre (2012)
Réputation :   10  

swantonbomb a écrit :

La dette est la forme la plus efficace de l’esclavagisme des temps modernes et l’immobilier sa déesse.

+ 1.
Cette phrase est magistrale.

Hors ligne Hors ligne

 

1    #71 10/12/2012 12h21

Membre (2012)
Réputation :   10  

Sinclair a écrit :

Vous mettez le doigt sur un manque de notre système éducatif bien plus profond encore que l’économie : l’humain ! La connaissance de soi et la relation à l’autre.

Pour aborder le sujet sous cet aspect "humain", je dirais que c’est l’angle d’approche fondamental; celui qui permet de relier la-vraie-vie et les organisations au sens large.
(je suis ethnologue de formation, ça laisse des traces smile )

Il m’arrive d’intervenir en fac, bac +5, pour causer de management stratégique.
Lors de la première heure un premier exercice consiste à poser quatre questions aux étudiants :
- Que ferez-vous dans un an ?
- Que ferez-vous dans cinq ans ?
- Que feriez-vous si vous vous pouviez mener la vie qui vous fait rêver ?
- Quel est le métier/l’activité la plus utile socialement ?

Pour moi c’est une manière d’aborder le sujet sous l’angle personnel. Comment fait-on le management stratégique de nos vies ?
Il n’y a pas de bonne réponse à cet exercice, par contre le résultat est souvent (trop souvent) celui-ci : les étudiants ne sont pas dans le cursus qui les ménera à une existence qui les fait rêver, ni qui est à leurs yeux socialement utile.
En général ils prennent une bonne claque ce jour là… mais en tant que vieux c** de prof, je pense que c’est mon devoir de les obliger à se poser ces questions.
Ensuite on peut parler des sujets annexes, genre la stratégie dans les organisations.

Hors ligne Hors ligne

 

#72 10/12/2012 13h55

Membre (2010)
Réputation :   154  

YP a écrit :

le résultat est souvent (trop souvent) celui-ci : les étudiants ne sont pas dans le cursus qui les ménera à une existence qui les fait rêver, ni qui est à leurs yeux socialement utile.
En général ils prennent une bonne claque ce jour là…

Je pense pour ma part que l’adage des parents aimants ou du professeur idealiste incitant leurs enfants/etudiant a "suivre ses reves" ou faire "ce qu’ils aiment vraiment" afin de decider de leur parcours professionnel peut etre un leitmotiv dangereux dans de nombreux cas.

N’est il pas preferable de les encourager a trouver avant tout une formation qui leur permettra de s’inserer "facilement" dans la vie active avec un salaire le plus decent possible. Evidemment si ce metier peut se rapprocher au maximum d’une passion ou d’un reve c’est mieux. Si ce n’est pas le cas (ce qui est statistiquement le plus probable comme vous le constatez avec vos etudiants) ce n’est pas grave et il est inutile et contre-productif de considerer que c’est une "claque". Car alors ca devient un "reve brise" plus destructeur qu’autre chose !

Une fois que les conditions materielles de leur vie seront reunies ils pourront d’une maniere ou d’une autre approcher leur passion ou leur reve lors de leurs temps libres sans "galerer" par ailleurs afin d’essayer d’en vivre. Puis avec l’age et leur rentes augmentant (grace a des connaissances economiques indispensables discutees dans ce topic ;-)) ils pourront se rapprocher de leurs passions et s’y consacrer davantage durant leur temps libre.

Dans mon entourage proche, de nombreux jeunes ont suivi des formations litteraires ou artistiques. Beaucoup revent d’etre musiciens, acteurs, ecrivains…les inciter a developper un projet professionnel autour de ce reve risque dans 9 cas sur 10 de les conduire dans une voie sans issue et a un job sous qualifie qui ne sera pas en rapport avec leur niveau d’etudes.. Malheureusement peu de profs ou d’adultes ont le courage de leur dire cela.

Une phrase qui pourrait resumer cela "les pieds sur terre et la tete dans les etoiles". Pour moi inciter ses enfants ou etudiants a vivre de leurs reves c’est un peu trop "la tete dans les etoiles" uniquement en oubliant un peu vite "les pieds sur terre"


investment in knowledge pays the best interest

Hors ligne Hors ligne

 

#73 10/12/2012 14h59

Membre (2012)
Réputation :   10  

Thomas a écrit :

les inciter a developper un projet professionnel autour de ce reve risque dans 9 cas sur 10 de les conduire dans une voie sans issue et a un job sous qualifie qui ne sera pas en rapport avec leur niveau d’etudes… Malheureusement peu de profs ou d’adultes ont le courage de leur dire cela.

C’est la deuxième partie de l’exercice smile

Je suis sincère en disant qu’il n’y a pas de mauvaise réponse à cet exercice; loin de moi l’idée de devenir leur gourou et de vouloir orienter leurs existences.
Par contre l’important est qu’ils/elles se la posent, la question : vers où est-ce que je vais avec ma vie ?    Qu’ils se la posent enfin !
Ensuite la réponse dépendra de chacun, selon ses projets, goûts, possibilités et capacités. C’est le moyen le plus direct pour les amener à faire un inventaire -selon vos termes- : sur quelle terre mes pieds sont posés et vers quelles étoiles orienter ma tête.

Je suis bien d’accord avec vous pour dire que les rêves, parfois, ça ressemble à des illusions… tout comme l’imitation aveugle de l’exemple parental ou sociétal (le gros mot dans cette phrase n’est pas "imitation" mais "aveugle").

Hors ligne Hors ligne

 

#74 14/06/2013 03h11

Membre (2012)
Top 50 Expatriation
Réputation :   32  

mdelobel a écrit :

C’est malheureusement une réalité : autant les Français comprennent a priori bien que quand l’immobilier est bas, c’est une opportunité  (…)vautant quand la bourse est basse, tout le monde fuit… pour investir quand c’est au plus haut.

Entre ce phénomène, le manque flagrant de formation de nos concitoyens sur ces sujets, une culture "catholique" bien ancrée, et  des politiques et journalistes qui n’y connaissent pas grand chose et font tout pour dégouter les quelques investisseurs restant, et une culture "catholique" bien ancrée, il est bien difficile d’attirer les particuliers vers la bourse…

Et bien, il semble qu’on ne change pas une equipe qui ’gagne’:

Emmanuel Grimaud, président de simul-retraite.fr a écrit :

Pourquoi il faut préparer sa retraite dès l’adolescence

Sur quels supports mettre cette épargne?
Pensez d’abord à abonder les livrets défiscalisés comme le livret A et le LDD jusqu’au plafond soit 45.000 euros. Plus tard, au-delà de cette épargne de précaution, songez à l’assurance-vie, mais aussi à l’immobilier en faisant l’acquisition d’un petit bien que vous pourrez louer. Ne négligez pas non plus l’épargne salariale quand vous en avez.

Pourquoi il faut préparer sa retraite dès l?adolescence

Toujours pas un mot sur un eventuel placement en bourse. Pourtant sur vision tres long terme (30 ans), il y a de quoi faire quelques bons placements…

Hors ligne Hors ligne

 

#75 17/06/2013 13h56

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

NicoZ a écrit :

Je vais caricaturer mais en France, les "bons élèves" sont en général envoyés vers des filières scientifiques, écoles d’ingés, qui ne proposent souvent aucune formation économique. Vendre est perçu de façon très négative, alors que faire des sciences est noble.
Bilan : un ingé sort d’école à 23 ans, pas une notion d’économie.

Pas tout à fait d’accord.
J’ai abordé ma première leçon d’économie réelle en seconde. C’était dans un cours sur la société, alors l’économie n’était qu’une petite partie de l’ensemble (avec des notions de contrat, etc)

Problème, à l’époque, je n’avais aucune notion du domaine, je n’ai pu jugé de l’intérêt réel de ce cours que des années plus tard.

Ensuite, j’ai approfondi le sujet en BTS, mais là plus centré sur l’entreprise (avec la comptabilité).

Pour finir par quelques cours magistraux en école d’ingé, mais ce sont des cours théorique, qui ne sont pas vraiment adaptable aisément à la réalité.

Ensuite, difficile de se former avec le bruit ambiant des médias qui donne plein d’information économique contradictoire.

Hors ligne Hors ligne

 

Information Nouveau venu dans cette longue discussion ?
Flèche Consultez une sélection des messages les plus réputés en cliquant ici.


Discussions peut-être similaires à “que pensez-vous de la bourse ? (sondage journal métro)”

Pied de page des forums