Le piano et les IH

Y’a eu ! Un Pleyel droit de la grande époque qui est encore dans la famille.

Dernière modification par Geoges (03/12/2012 11h00)

J’avoue qu’apprendre le piano m’intéresse.

Mais y a t’il des bases à connaitre pour trouver le bon piano? (pour l’apprentissage, ce sera l’étape d’après)

Je rajouterai que des bases en solfège aident grandement, ne serait ce que de savoir lire une partition, être capable de déchiffrer un minimum pour que ce ne soit pas rébarbatif, etc.

A titre personnel, j’ai appris le solfège avant d’apprendre à lire et, pour moi, lire une partition est tout aussi évident que lire un livre. Des personnes pratiquant un instrument en s’y étant mis "tard" (à partir de l’adolescence) sont en admiration quand je leur dit que je suis capable de jouer ou de chanter ce que je lis sur la partition. Ce fut le choix de mes parents avant le mien. Petit, ça me gonflait de devoir aller à la musique le mercredi après midi au lieu de m’abrutir devant les dessins animés. Mais aujourd’hui, je les remercie car culturellement parlant, ça m’a apporté beaucoup.

Le solfège est quelque chose de très rébarbatif car beaucoup moins ludique que de reproduire un air connu. Essayer par exemple de reproduire la mélodie de Star Wars au piano avec son index est beaucoup plus "rigolo" que de se prendre la tête à apprendre les bases.
Un peu comme c’est plus "rigolo" pour un enfant de regarder les images d’une bande dessinées sans lire le texte, que d’apprendre à lire.

Cependant, une fois ces bases acquises, la lecture d’une B.D. prend une autre dimension. De même, apprendre les bases du solfège permet de rendre la pratique de l’instrument plus intéressante.
Néanmoins, il ne faut pas négliger l’aspect de la musique à "l’oreille" et ne pas laisser la place qu’à l’aspect purement mécanique du solfège car ce premier point est très important en musique.

Je ne peux donc qu’encourager les personnes qui souhaitent se lancer dans ce passe temps à le faire. Mais je me dois tout de même de confirmer les dires de frontalier57 sur le coût d’une telle pratique (d’autant plus lorsque l’apprentissage se fait à l’age adulte) et sur la persévérance à avoir car avant de vraiment pouvoir s’éclater, il faut quand même un peu de temps.
Mon conseil serait donc de ne pas délaisser l’apprentissage des bases mais de s’accorder du temps plaisir avec l’instrument (piano ou autre). C’est important de se faire plaisir dans une activité extra professionnelle sans quoi, la personne lâchera au bout de 3 mois.

Enfin, pour ceux qui s’intéressent à la musique d’un point de vue culturel, je vous conseille les émissions de Jean-François Zygel sur France 2 (la Boite à Musique de Jean-Frannçois Zygel pour la plus connue) qui a une manière de vulgariser (dans le bon sens du terme) une culture musicale, rébarbative sur le papier, de manière très fluide et avec une grande pédagogie.

Dernière modification par Saydji (05/12/2012 13h49)

frontalier57 a écrit :

S’agissant de l’apprentissage, je pense qu’il est inutile de viser dans le piano haut de gamme.

Je demande, car régulièrement je vois des pianos à donner sur des sites de dons.
Je pense que l’argument place exposé par LaComtesse n’y est pas pour rien.

Et je n’ai pas une grande connaissance en piano. (j’ai une formation d’instrument à vent, donc je ne maitrise pas les autres domaines)

Néanmoins j’aime bien la sonorité du piano.

@Saydji, effectivement, le Solfège est assez rébarbatif.
Mais au bout d’un moment, on acquiert des mécanismes de lecture automatique qui permettent de commencer à construire le morceau mentalement juste en lisant la partition.

@Gunday: ne vous inquiétez pas pour le solfège, c’est le même mais avec une 2è portée!
Trêve de plaisanterie: Prenez quelques cours de piano avec un bon professeur pour avoir de saines bases: synchronisation, position des mains, etc
Le plus dur en musique est d’associer la note au son et d’entendre ce que l’on va jouer.

Personnellement, j’ai commencé en dilettante la clarinette puis j’ai appris, tardivement, le clavier (piano et orgue) au Conservatoire.

Petite anecdote pour Saydji: j’adorais chanter 2 mesures de soprano puis 2 mesures de basse etc avec paroles (bien sûr!) dans une partition à 4 voix ou plus. Très pratique pour renforcer une chorale d’amateurs et rigolo lors des réunions familiales. :-)

Musicalement vôtre,

Salut,

Je déterre cette discussion. Que pensez-vous des pianos numériques pour débuter ? On m’a recommandé la série clavinova qui, parait-t-il, reproduit la sensation du toucher des "vrais" pianos (pour un peu plus de 1000 € en entrée de gamme). Est-ce important ou peut-on se contenter de synthétiseurs moins chers (ceux à quelques centaines d’euros) ?

Ce qui est une mauvaise idée, c’est juste le synthétiseur ? Quid du Clavinova ? Est-ce un bon compromis (prix et surtout possibilité de jouer en appartement en mettant un casque +++).

Chez mes parents j’avais appris à jouer sur un quart de queue. Cet objet s’abime, doit s’accorder, est difficile à déplacer etc…
Avec l’une de mes premières paies je me suis acheté un clavier numérique Roland dont l’intensité du son s’adapte au toucher.  Honnetement la sensation est la même de nombreuses années après… Je peux le changer de pièce comme cela me chante sans besoin de personne.
Si appartement je conseille le piano numérique avec un casque pour la paix du foyer voire du voisinage…

Le piano s’apprend sur un piano acoustique.
Toutefois un piano numérique est intéressant notamment parce qu’il peut se jouer au casque, et est plus facilement transportable.
Il faut rechercher un modèle dont la sensation du clavier (de 88 touches) se rapproche le plus de celui d’un piano acoustique (toucher dit "lourd" pour simplifier).
De ce point de vue, les clavinova, ou même arius en dessous dans la gamme sont corrects voire bons.

En tant que débutant, c’est un point difficile à appréhender. Il faut essayer de se faire conseiller par un pianiste confirmé.
Le rendu du son est secondaire.
Il existe toutefois des solutions mixtes, bien qu’un peu plus complexes à l’emploi et peut-être plus chères, combinant un clavier maître midi réputé fourni une sensation de clavier de piano acoustique (exemple, je n’ai pas testé : kawai vpc 1), éventuellement avec échappement, et un logiciel de synthèse tel que pianoteq.

Mais la première étape pour quelqu’un qui souhaite apprendre avec un professeur est d’abord de trouver le professeur, qui saura ensuite conseiller le choix de l’instrument.

Bonjour,
J’ai commencé le piano petit il y a de cela 20 ans. J’ai eu la chance de débuter sur un bon piano droit (Pleyel). Les problèmes avec ces pianos sont multiples : Poids, espace, bruit, entretien. J’ai effectué une transition vers les pianos numériques lorsque j’ai emménagé à Paris dans un studio.

L’élément le plus important est le toucher, il faut que celui-ci soit lourd, idéalement avec 88 touches (de toute manière quasiment aucune marque ne propose un toucher lourd pour des claviers de 61/76 touches).

Je conseille les pianos Roland qui sont réputés chez les pianistes pour leur toucher, j’ai eu le FP50 qui est très bon pour un prix aux alentours de 1000 euros. De plus les sons sont très bons. Les Yamaha, Korg, Kawai de cette gamme de prix sont surement très corrects aussi, après c’est une affaire de gout.

Rien ne vaut un Stenway si vous possédez 100000 euros, mais il vaut mieux un bon piano numérique qu’un mauvais piano droit. Selon moi il faut «taper » bien plus haut (5000 euros) pour avoir un piano acoustique de qualité correcte. En plus les avantages sont nombreux (jouer au casque, instrument bien plus ludique du fait des nombreuses sonorités, etc..)

Je suis d’accord, rien ne remplace le plaisir de jouer sur un vrai piano, à queue qui plus est ! Cependant les pianos numériques constituent une bonne alternative pour ceux qui débutent et sont limités par l’espace ou le prix.

Quels sont vos marques préférées ? J’ai eu la chance de jouer sur de nombreux steinways, un régal, mais j’ai eu un faible pour un piano à queue de marque américaine que je ne connaissais pas, Baldwin. Je ne suis pas fan des Yamahas/Kawai, je trouve le toucher dur et le son un peu métallique.

Bonjour,

J’ai appris le piano pendant 10 ans dans une école plutôt pépère.

Ce qui m’a fait le plus progresser :

- voir des copains de mon àge jouer des "grandes" œuvres avec moins d’années d’apprentissage que moi, et la trouvaille de quantité de partitions (datées de 1870!) dans la maison de ma grand-tante.

- accompagner des offices religieux à l’orgue, sur le terrain apprendre à harmoniser, transposer (parce que le chanteur n’est pas part sur la note donnée), voire rattraper les psalmodies qui partent en improvisations… Très formateur! Une semaine de stage d’orgue liturgique payée par la paroisse est venue booster mes connaissances et compétences. Là aussi, pas de "grandes" oeuvres… et plus d’occasions de pratiquer depuis que j’habite dans une ville où il n’en manque pas (et des jeunes sympas en +)

- l’écoute, l’écoute et l’écoute! Tout styles.

Depuis 2002, l’accordéon est mon instrument principal: découverte par hasard, achat d’un hohner d’étude, d’un basse qualité que je trimballe en boeuf, sur mon vélo… et d’un Dallapè d’occasion pour les concerts, la fabrication s’est arrêté, ça se revendra cher! Mais je ne compte pas le revendre !

Musique des Balkans à fond pendant 10 ans (avec des stages auprès d’artistes renommés), j’ai diversifié les instruments : flûte kaval, cordes (tambura, saz) et chant.

2015 retour au piano et orgue… Hammond cette fois, sur un clavier Nord, en intégrant un groupe de reggae et un groupe de rock épicé!
Je profite d’un toucher qui me convient parfaitement et de sons réalistes pour explorer d’autres styles (jazz, reggae, rock…).

Pour m’écouter : Sourire exigé | Gens’Bon’Beur
et pour m’aider à jouer à l’Olympia je vous invite à voter ici : Gens Bon Beur, talent participant à Muzik’CASTING 2017, tremplin musical organisé par le Crédit Agricole ! M-e-r-c-i

J’ai de nouveau un piano chez moi, récupéré chez ma grand-mère, mais pas le temps de pratiquer…