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1    #1 03/02/2021 11h31

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Bonjour, j’aimerais savoir qu’auriez vous entrepris dans ma situation.
En septembre 2020 parait une annonce pour un F4 de 75m2 à 28 keur, je connais l’AI, j’ai déjà acheté avec lui.

Quelques photos:







La résidence a un bon emplacement, mais mauvaise réputation, j’y ai déjà visité des appartements il y a 5/6 ans : les communs sentaient l’urine, des tags dans l’escalier et les boutons d’ascenseur brulés, je me suis dit que je n’y retournerais plus.

Mais les photos montraient un appartement propre et vu le prix, je me suis dit pourquoi pas.
J’appelle, je laisse un message comme quoi je suis intéressé, l’AI ne donne pas de nouvelles, mais l’annonce est retirée le lendemain.

Un mois plus tard (octobre 2020) je recois un mail de l’AI m’informant que la vente se fait dans le cadre d’une liquidation judiciaire et qu’il n’y aura qu’une seule et unique date de visite, il demande de confirmer par ma présence par mail.

Je confirme et me présent le jour J.

Les communs ont meilleure allure que dans mes souvenirs (pas de tags, pas d’odeur d’urine, les ampoules sont sur place) et je me dis que la situation s’est améliorée. Quelques jeunes squattent tout de même dans l’entrée de l’immeuble. La résidence est géré par Nexity.

L’appartement est propre et vide, la procédure dure déjà depuis plus de 4 ans. Un coup de serpillère au sol, un coup de peinture sur les murs et une cuisine (il n’y a aucun meuble dans la cuisine actuellement) et c’est parfaitement louable 550-600 + 200 eur de charges chauffage compris.

L’AI me dit que vu le prix il a eu une trentaine d’appel au standard le matin de la parution de l’annonce.

Il a laissé passer un mois pour faire retomber la sauce et que 8 personnes ont confirmé leur présence, malgré cela je suis seul à visiter, un autre candidat se présent 5 min avant la fin du créneau, mais quand il apprend que la vente peut durer 8-9 mois il ne donne pas suite.

L’AI m’apprend tout de même que qqn bloque régulièrement la serrure avec des fils de fer, et que c’était le cas lors de cette visite – il était venu avec un serrurier qui a changé le barillet.
D’après lui ce seraient des complices du proprio, qui ne voudrait pas que l’appartement se vende par cette voie.

Je prends également quelques renseignements par la comptable de Nexity, qui me dit qu’une 15 aine de lots (sur une centaine) se sont vendu dans cette résidence en 2020, qu’il y a des impayés (je m’en doute).

Je me dis que les voyants sont jaunes mais également que moi aussi je sais percer et changer un barillet, tant qu’il n’y a pas de squat ça me va.

Je remplis un avant contrat qui est une offre au prix et verse un acompte de 10%.

A priori quand on achète dans une telle procédure on achète dans l’état et sans conditions suspensive – il faut montrer un relevé de compte présentant la somme ou un accord de principe de la banque.

En Janvier, je recois une LRAR du juge-commissaire, qui me demande de me présenter à l’audience début Février, j’y vais, ca dure 5 min où ile juge demande à l’acheteur et au vendeur si la vente se fait en connaissance de cause, sans contraintes et si ils ne sont pas liés par des liens familiaux.

A la sortie du tribunal j’ai rapidement parlé à l’actuel proprio (un turc qui avait une boite de nettoyage et par suite de problèmes de santé n’a pas pu honorer ses créanciers). Je lui ai dit que je ne suis pas responsable de ses problèmes et que si c’est lui qui est la cause du sabotage de la serrure il faut qu’îl arrête, il m’a dit qu’il n’était au courant de rien, que l’appart était bien, mais qu’il y avait trop de studios dans cette résidence d’où les problèmes. J’aurais qualifié le ton* et l’échange de cordial.

Je sors du tribunal et je vais faire un tour dans l’immeuble pour voir si la serrure est bloquée par des fils de fer à nouveau.

Et la mauvaise surprise : les tags sont revenus, l’odeur d’urine aussi et la porte de l’appartement a été forcée avec un pied de biche – la serrure cassée. Les gens ne sont pas parvenus ou n’ont pas voulus rentrer dans l’appartement, car d’après moi il ne restait pas grand-chose pour rentrer et je pense qu’en prenant un bon élan j’enfonçais la porte sans problèmes.




J’envoie les photos de la porte à l’AI en demandant de faire remonter l’info au mandataire judiciaire, ce qu’il me dit avoir fait.

Je m’interroge sur les motivations des gens qui ont en partie cassé la porte :
Est-ce réellement une tentative d’effraction ou « simplement » une tentative d’intimidation.
Si tentative d’effraction – franchement il ne restait pas grand-chose pour rentrer.
Tentative d’intimidation – les gens cassent la porte en partie mais sans la laisser ballante en se disant que dans ces conditions je renoncerais à l’achat, l’actuel proprio garde son appart
Tentative de squat – je n’y crois pas trop : si moi je voulais squatter quelque part, je rentre en douce en perçant le barillet et je vis sans faire de bruit.

Je m’interroge également sur la suite :

Dans l’idéal l’appartement est assuré et le mandataire fait installer une porte blindée par l’assurance (je n’y crois pas - trop beau pour être vrais).

Situation intermédiaire : la situation reste inchangée jusqu’à la signature de l’acte authentique (ça m’étonnerait aussi). On visite juste avant la signature, c’est dans le meme état, je reviens après signature  et installe une nouvelle porte avec nouvelle serrure.

Mauvaise situation – On fait une visite juste avant la signature de l’acte - la porte est grand ouverte, l’appartement est saccagé, le double vitrage cassé. Je dis que l’appartement n’est pas dans le même état que le jour où j’ai fait mon offre et je me retire (quitte à y perdre l’acompte de 10%).

Très mauvaise situation : on fait une visite avant l’acte l’appartement est OK, je reviens après signature l’appartement est vandalisé

Mais franchement si la porte est dans l’état ou elle est actuellement on n’arrivera pas à rentrer avant l’acte authentique, je pense que je devrai insister sur ce point et me retirer si l’état de l’appartement porte y compris est différent de celui dans lequel il était lorsque j’ai fait mon offre.

Tout vos conseils sont les bienvenus.

Dernière modification par zaser (03/02/2021 11h55)

Mots-clés : effraction, liquidation, squat

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2    #2 03/02/2021 12h47

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@Zaser

Je vais essayer, timidement, de vous aider. Les ventes de liquidations sont un marché particulier, avec ses règles propres - délai long, procédures complexes, recours impossibles-

Vous avez donc eu l’audience de délibération des offres, avec un avis favorable du juge commissaire.
Pour moi, l’ordonnance va suivre dans les quelques semaines qui suivent, afin d’être publiée, puis régularisée - vous faisant par la même le propriétaire officiel-.

Que dit votre cahier de charge lors de l’émission de l’offre ?
Sur toutes les offres que j’ai placées, j’ai du signer ce genre de documents:

Chier des charges a écrit :

L’offre doit être ferme et définitive, en ce sens qu’elle ne peut être assortie d’aucune condition suspensive,résolutoire ou autre de nature à faire obstacle à la réalisation de la cession.
Une condition suspensive de financement est tolérée sous réserve de joindre à l’offre toutes les garanties
nécessaires (accord de principe de financement par exemple).



L’offre de reprise doit comporter un prix déterminé, en euros, ferme et définitif.

Le prix mentionné doit être stipulé « net vendeur » : le candidat acquéreur prendra à sa charge les droits, frais,
émoluments et honoraires afférents à la cession, ainsi que le coût, le cas échéant, des diagnostics et certificats
préalables et nécessaires à la vente dont il diligentera la réalisation, des frais de signification par exploit d’huissier
aux fins de purge des droits de préemption et de préférence et des frais de formalités notariales.
Si cela s’avère nécessaire, le candidat acquéreur procèdera aux formalités de purge des inscriptions existantes, et
ce, à ses frais exclusifs (purge au sens de l’article 2476 et suivants du Code Civil).

Un chèque de banque libellé à l’ordre de XXXXXXX devra obligatoirement être joint à l’offre :
- Couvrant la totalité du prix proposé ou
- couvrant 20% du prix proposé.
Si la vente se réalise, cette somme s’imputera sur le prix et l’acquéreur sera tenu de verser le solde du prix.
Si la vente ne se réalise pas, par suite de la défaillance d’une condition suspensive, cette somme sera restituée au
promettant acquéreur.
Si la vente ne se réalise pas, par suite de la défaillance de l’offrant, cette somme sera due de plein droit à la
liquidation judiciaire à titre de clause pénale.
Les chèques remis à l’appui de l’offre seront consignés par l’exposant et feront l’objet d’une restitution, pour les
candidats non retenus, dès notification de l’ordonnance du juge-commissaire.



Engagements
En formulant une offre d’achat dans le cadre de la présente vente le candidat acquéreur :
prend l’engagement de signer l’acte authentique d’achat nonobstant tout recours qui auraient été engagés
à l’encontre de l’ordonnance du juge-commissaire qui autorisera la vente.
 reconnait avoir parfaite connaissance des actifs qu’il s’engage à acquérir pour les avoir vus et visités et
s’être entouré de tous les éléments d’informations nécessaires à tous égards.
 prendra les biens vendus dans l’état où ils se trouveront le jour du transfert de propriété avec toutes les
appartenances et dépendances, servitudes actives et passives, continues et discontinues, sans aucune
exception ni réserve sans pouvoir prétendre à aucune diminution de prix, ni à aucune garantie ou
indemnité contre le vendeur, pour dégradations, réparations, défauts d’entretien, vices cachés, vices de
construction, vétusté, erreurs dans la désignation, la consistance, ni à raison des droits de mitoyenneté ou
de surcharge des murs séparant lesdits biens des propriétés voisines, alors même que ces droits seraient
encore dus et sans garantie de la nature, ni de la solidarité du sol ou du sous-sol en raison des carrières et
des fouilles qui ont pu être faites sous sa superficie, des excavations qui ont pu se produire, des remblais
qui ont pu être faits, des éboulements et glissements de terre.
 fera son affaire personnelle:
- De toutes difficultés, et ce sans recours à l’encontre du mandataire judiciaire, et notamment de l’état dans
lequel se trouvent les biens dont il s’agit
- Des dispositions d’urbanisme applicables aux biens vendus
- Des constructions, modifications ou changement d’affectation apportés à ces biens, n’ayant pas fait l’objet
d’une autorisation administrative, de l’absence éventuelle de justificatifs de toute sorte (permis de construire,
certificat de conformité, assurance dommage-ouvrage ou décennales), de l’obtention des documents d’urbanisme
et autorisations administratives nécessaires pour son projet, le tout sans recours contre le vendeur

- Des éventuelles demandes en revendication ou restitution, de remise aux normes d’hygiène, de sécurité,
salubrité ou autres qui seraient amenées à être introduites sans que la présente session puisse être remise en
cause notamment quant au prix.

Prescriptions relatives à la condition suspensive d’obtention d‘un financement
L’effet rétroactif du jeu de la condition suspensive d’obtention d’un financement sera écarté, s’agissant
notamment du transfert de propriété qui est retardé à la signature de l’acte authentique qui constatera la vente,
et du transfert des risques qui pèsent sur le vendeur jusqu’à cette même date.
La condition suspensive est stipulée en la faveur du candidat acquéreur, de sorte qu’il pourra toujours y renoncer,
cette renonciation devant être formalisée exclusivement par lettre recommandée avec demande d’avis de
réception adressée au liquidateur.



En conséquence, l’offre d’achat engagera le candidat acquéreur sous réserve qu’aucun droit de préemption ou
droit de préférence applicable en l’espèce ne soit exercé.
L’exercice du droit de préemption ou du droit de
préférence, s’il arrive, obligera le vendeur à l’égard du préempteur et rendra la présente caduque, ce que le
candidat acquéreur doit reconnaitre expressément, et ce même en cas d’annulation de la préemption ou de
renonciation ultérieure, expresse ou tacite, à la décision de préemption de la part du bénéficiaire de celle-ci.

Il est ici précisé qu’en application de l’article 1649 du Code Civil, le vendeur en liquidation judiciaire est exonéré dela garantie des vices cachés.

Par dérogation aux dispositions de l’article L 121-10 du Code des assurances, chacun du vendeur et de l’acquéreur fera son affaire personnelle de sa propre assurance, le vendeur pour résilier celle en cours ou la reporter sur un autre logement, et l’acquéreur pour souscrire son propre contrat.

Pour moi, aucun moyen de retirer l’offre quand elle est placée.
Sauf si condition suspensive de financement.

Va falloir ne pas trouver de prêt pour 30 k€….

Et espérer que l’immeuble ne brûle pas… Et souscrire rapidement une assurance.

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1    #3 03/02/2021 13h31

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ESTJ

Bonjour,

Si j’étais dans la situation que vous décrivez, ou visiblement le propriétaire actuel cherche à vous dissuader implicitement, ou le Tribunal lui ne fera sans doute rien étant donné qu’il a des offres, si vous êtes quasi sûr d’être retenu comme je le comprends, sans hésiter je poserai de suite une porte anti effraction, bien qu’en toute illégalité.

Ce n’est bien sûr certainement pas un conseil à vous donner, mais dans un univers de non droit tel que decrit, je tenterai le coup sans vraiment hésiter : au pire, je perds une porte ….

Qui ira signaler la pose de la porte ? Pas le proprio qui va penser que c’est le tribunal, l’AI n’a pas de raison d’y retourner, à moins que le point de vue depuis le balcon soit extraordinaire pour la st Valentin 😎…bref, encore une fois, je ne conseillerai pas la solution à un tiers, mais à ce stade du projet, il y a plus à perdre qu’à gagner à faire confiance au sens civique des lascars !

Dans ce genre d’univers, la droiture peut vite devenir un handicap …


Profiter de ne rien foutre….

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Favoris 1    #4 03/02/2021 13h36

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ENTJ

Bonjour,

En tout cas cela ressemble à de l’intimidation pure et simple…Le fil de fer, le pied de biche, cela tourne toujours autour de la propriété du bien et de son accès. Rien n’est vraiment saccagé, des fois que vous changeriez d’avis, l’ancien propriétaire espère peut être rentrer dans son ancien bien (?).
Souvent dans ce genre de situation, le fait de porter plainte (lorsque vous serez définitivement propriétaire ?) suffit à calmer le jeu, l’ancien propriétaire sera peut être entendu…

Bon courage et surtout restez zen.


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#5 03/02/2021 13h37

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Du même avis que sérénitis.

Je pense que le bien n’est pas assuré.
Ni par l’ancien propriétaire qui ne payait plus.
Ni par vous car l’assureur va vous demander le titre de propriété. Que vous n’avez pas encore.

Et de ce que le cahier des charges expose,  vous êtes propriétaire, quelque soit l’état du bien.
Même calciné il va falloir honorer votre offre.

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1    #6 03/02/2021 14h04

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INTJ

L’idée de @serenitis est la meilleure, mais j’aurais peut-être moins cher et plus border : laisser la porte en l’état mais poser de "faux" scellés ? En mode à intimidation, intimidation et demie…

Quelques résultats sur Google :
Ruban adhésif de scellés Rouge "SCELLE NE PAS OUVRIR"

Scellés de sécurité autocollant "NE PAS OUVRIR" de la Police et Gendarmerie Nationale


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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1    #7 03/02/2021 15h13

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doubletrouble a écrit :

L’idée de @serenitis est la meilleure, mais j’aurais peut-être moins cher et plus border : laisser la porte en l’état mais poser de "faux" scellés ? En mode à intimidation, intimidation et demie…

Quelques résultats sur Google :
Ruban adhésif de scellés Rouge "SCELLE NE PAS OUVRIR"

Scellés de sécurité autocollant "NE PAS OUVRIR" de la Police et Gendarmerie Nationale

Je trouve votre idée excellente.
C’est simple et cela peut fonctionner.

J’ai tenu par le passé un commerce qui avait une vitrine et un rebord extérieur où des jeunes venaient régulièrement s’assoir.
Ils faisaient du bruit et dérangeaient sciemment ma clientèle quand elle entrait ou sortait.
J’avais beau discuter avec eux, ou me fâcher, rien n’y faisait, leur plaisir était de squatter la vitrine.

Afin d’éviter que cela n’empire, j’avais longuement réfléchi à comment résoudre ce petit problème.
Je me suis baladé en ville et j’ai trouvé la solution en observant des fenêtres d’immeubles.
J’ai foncé dans une jardinerie et j’ai acheté 4 jardinières assez lourdes que j’ai rempli de terres et de petites fleurs.
J’ai disposé les 4 jardinières sur mon rebord.

Et du jour au lendemain, les jeunes ont cessés d’importuner ma clientèle.

Le plus dur n’est pas de trouver une solution mais une solution pacifique.

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#8 03/02/2021 21h53

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amoilyon a écrit :

Pour moi, aucun moyen de retirer l’offre quand elle est placée.
Sauf si condition suspensive de financement.
.

Mon expérience, la condition suspensive de financement était refusée par le Président du tribunal du commerce. De plus j’étais informé d’une dette de 1 006 680€ du promoteur envers la copropriété à laquelle je m’engageais de sa connaissance.
Nous achetions sans aucune conditions suspensives. "Sinon passez votre chemin mon brave", je lisais dans les yeux du Président.

Nous n’avons eu aucun remboursement a faire par contre il a fallu attaquer à 6 reprises le liquidateur judiciaire de la SCCV du promoteur pour récupérer le fruit de la vente de 6 appartements restants.

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#9 03/02/2021 22h49

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@ amoilyon - comme promis je viens de regarder ce que j’ai signé pour cet achat, et bien pas grand chose smile
1-Comme j’avais déjà dis disait une déclaration d’indépendance et de sincérité
2-une fiche de renseignements
3-une déclaration d’intention d’acquérir sans conditions suspensive de prêt que j’ai accompagné d’un chèque d’acompte de 10% et d’un relevé de compte bancaire faisant figurer l’intégralité du prix offert.

je vous met une copie anonymisé du "3"


- mon mandataire s’est moins bien protégé que le votre.
D’après ce que je lis, si je ne paie pas la l’intégralité de la somme sous un mois après le rendu de l’ordonnance, je peux m’asseoir sur mon acompte et le bien sera remis en vente. On sais bien que ces délais ne sont qu’indicatif, en réalité le mandataire laisse au moins 2 mois, pour que la ville ait le temps de renoncer (ou pas) son droit de préemption.

@serenitis Quand j’ai vu la porte enfoncé j’ai tout de suite pensé au fil comment bien protéger son logement sur ce forum.
C’est là que j’avais découvert l’existence de ces portes anti-squat.

J’ai fais un peu le tour du marché et souhaite vous faire un retour.
je pense au’il faut de la bonne qualité de ce genre ou celle-ci qui parrait etre encore plus costaud.

et pas celle-la qui n’est qu’une porte temporaire de chantier et dont la tôle doit être à peine plus épaisse q’une boite de conserver, donc un ouvre-boite suffirait à l’ouvrir.

Concernant la disponibilité, aussi étonnant que ça puisse paraître les deux sociétés de serrurerie qui ont pignon sur rue dans ma ville de 100k habitant (agglo de 300k) n’en proposent ni à la vente ni à la location. Le marché est donc quasi inexistant, contrairement à la région parisienne où l’on peut trouver des occasions sur leboncoin qui paraissent être de très bonne qualité à 300 eur pièce. Des sociétés proposent également d’en louer à 200 eur par mois sur leboncoin et à 350 l’installation puis 200 eur/ mois de location sur d’autres sites. Les cas de squat étant très probablement directement proportionnels à la pression démographique la région parisienne voit ce marché plus développé qu’en province.

Concernant les prix du neuf ça commence à 300 eur pour de la camelote qui s’ouvre avec un ouvre boite, pour le reste c’est sur devis - j’ai eu une offre à 900 eur ht par une société à 30 km de chez moi pour la porte de blindage de france (1er lien).

J’ai une connaissance qui a une société dans la sécurisation de bien et d’événements par des agents de sécurité, même lui ne sais pas où est ce qu’on peut se procurer ce genre de matériel.

Je vais encore essayer de trouver où se fournissent certains offices HLM, car je suis certain d’avoir déjà vu de ce genre de portes sur des immeuble en attente de rénovation dans ma ville, si je ne trouve rien d’autre, 900 eur ht pour dormir tranquille me parait acceptable.

J’ai aussi contacté mon assureur - la MAIF qui m’a dit qu’il peuvent bien assurer le logement même si je ne suis pas encore officiellement propriétaire, mais ne vont pas couvrir de sinistre s’il en arrive un, car je ne respecterais pas les conditions générales - la bonne blague smile

Et enfin je me suis souvenu de l’adage qui dit que la meilleur protection contre les cambriolages sont les voisins, et bien je suis allé toquer chez les voisins ce soir - une famille de kosovars qui vivent à 4 dans 50 m2, bingo!
Je leur ai promis de louer mon futur investissement pour à peine plus cher que le leur, mais pour ca il faut que ca se passe bien - il faut qu’ils m’appellent la prochaine fois qu’ils entendent la porte se faire massacrer.

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Favoris 1    #10 04/02/2021 10h18

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bascarol, le 03/02/2021 a écrit :

amoilyon a écrit :

Pour moi, aucun moyen de retirer l’offre quand elle est placée.
Sauf si condition suspensive de financement.
.

Mon expérience, la condition suspensive de financement était refusée par le Président du tribunal du commerce. De plus j’étais informé d’une dette de 1 006 680€ du promoteur envers la copropriété à laquelle je m’engageais de sa connaissance.
Nous achetions sans aucune conditions suspensives. "Sinon passez votre chemin mon brave", je lisais dans les yeux du Président.

Nous n’avons eu aucun remboursement a faire par contre il a fallu attaquer à 6 reprises le liquidateur judiciaire de la SCCV du promoteur pour récupérer le fruit de la vente de 6 appartements restants.

Les joies des procédures administratives…
Par curiosité, quel était le montant de l’offre que vous avez proposé ? Et la durée des procédures ?

Ici, en cas de recours à un prêt, il était nécessaire de fournir un accord bancaire de financement du montant proposé.

@zaser

zaser a écrit :

- mon mandataire s’est moins bien protégé que le votre.
D’après ce que je lis, si je ne paie pas la l’intégralité de la somme sous un mois après le rendu de l’ordonnance, je peux m’asseoir sur mon acompte et le bien sera remis en vente. On sais bien que ces délais ne sont qu’indicatif, en réalité le mandataire laisse au moins 2 mois, pour que la ville ait le temps de renoncer (ou pas) son droit de préemption.

Effectivement, j’en tire la même conclusion que vous. Vous pouvez vous désengager, le chèque de caution de 10% est perdu. Mais vous pouvez vous sortir de votre offre.

J’ai toujours du signer des offres fermes et définitives.

Dans votre cas, la procédure recommencerait donc : publication d’une annonce, offres réceptionnées par l’agent, audience avec le juge commissaire … C’est étonnant que les offres ne soient pas engageantes.

Reste à vous de choisir si vous souhaitez poursuivre sur ce lot.

zaser a écrit :

J’ai aussi contacté mon assureur - la MAIF qui m’a dit qu’il peuvent bien assurer le logement même si je ne suis pas encore officiellement propriétaire, mais ne vont pas couvrir de sinistre s’il en arrive un, car je ne respecterais pas les conditions générales - la bonne blague smile

" On veut bien encaisser la cotisation, par contre on veut rien verser s’il y a des dégâts".
En voilà un bon créneau d’assureur… Vous voilà bien aidé.

Mais, pourquoi ne pas commencer le contrat après tout ? Et si malheur il y a, avec l’ordonnance publiée du juge commissaire, constater les dégâts ?

zaser a écrit :

Concernant les prix du neuf ça commence à 300 eur pour de la camelote qui s’ouvre avec un ouvre boite, pour le reste c’est sur devis - j’ai eu une offre à 900 eur ht par une société à 30 km de chez moi pour la porte de blindage de france (1er lien).

Je vais encore essayer de trouver où se fournissent certains offices HLM, car je suis certain d’avoir déjà vu de ce genre de portes sur des immeuble en attente de rénovation dans ma ville, si je ne trouve rien d’autre, 900 eur ht pour dormir tranquille me parait acceptable.

Est ce une porte que vous souhaitez garder par la suite ? Pour d’autres investissements ? Est ce que les dimensions sont standards ?
Est ce avec le prix de l’installation ?

Sinon, pourquoi ne pas viser le long terme et changer la porte palière pour une porte que vous laisserez en place pour les prochains locataires ? Dans notre station de ski, dans notre ancien immeuble de propriétaires qui viennent 3 semaines à l’année, les portes palières sont des 6 points avec système anti-retour (quand ça claque, ça claque et c’est fini, faut pas oublier les clés). Suffisamment dissuasives pour les cambrioleurs qui ne veulent pas passer des heures dessus.

zaser a écrit :

Et enfin je me suis souvenu de l’adage qui dit que la meilleur protection contre les cambriolages sont les voisins, et bien je suis allé toquer chez les voisins ce soir - une famille de kosovars qui vivent à 4 dans 50 m2, bingo!
Je leur ai promis de louer mon futur investissement pour à peine plus cher que le leur, mais pour ca il faut que ca se passe bien - il faut qu’ils m’appellent la prochaine fois qu’ils entendent la porte se faire massacrer.

Félicitations ! Vous avez déjà trouvé les locataires, qui connaissent le quartier et ne vont pas se formaliser de l’odeur d’urine et des tags. Et en plus ils ont un intérêt dans l’histoire, donc seront d’autant plus vigilants à leur "nouveau logement".
Reste à connaître la solidité du dossier.
C’est toujours bon d’avoir un contact dans les copro que vous visez.
De mon côté, je suis en contact avec la présidence du syndic bénévole (d’un lot que je suis), et un voisin(de deux lots que je suis), ça me permets contre une petite boîte de chocolats et un sourire d’avoir toute l’actualité et la vie de la copro. Rien de tel pour être au courant rapidement.

La grande question est: est ce que vous maintenez votre offre ou non ?

EDIT: Pour la modo, je pense que le titre de zaser était plus explicite. Dans le cas d’une vente "classique", si le jour de la signature de l’acte, vous remarquez que le bien n’est plus conforme à ce qu’il était lors du compromis, vous pouvez vous désengager. C’est le problème du vendeur.
Dans le cas du mandataire, dès l’offre posée, vous êtes engagé et c’est votre problème.

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#11 04/02/2021 12h18

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Après réflexion, je compte maintenir mon offre.

Vu que c’est une copro avec un certain nombre de problèmes (je viens d’apprendre entre autres le mandat de Nexity n’a pas été renouvelé lors de la dernière AG, la copro se cherche un administrateur provisoire), la ville risque de préempter. Je compte d’ailleurs leur écrire pour dire de me laisser acheter car ils auront un interlocuteur de qualité pour ce lot.

amoilyon a écrit :

sinon, pourquoi ne pas viser le long terme et changer la porte palière pour une porte que vous laisserez en place pour les prochains locataires ?

C’est pour cette raison que je ne veux pas mettre une porte blindée sur mesure (2249 eur ttc fournie posée sur devis reçu ce matin) dès maintenant. D’ailleurs est-ce bien nécessaire ? Toutes les autres portes de la résidence sont en bon état bien qu’en bois. Ici c’est vraiment un problème ponctuel lié soit à l’actuel propriétaire, soit à la vacance du logement depuis 4 ans.

amoilyon a écrit :

Est ce une porte que vous souhaitez garder par la suite ? Pour d’autres investissements ? Est ce que les dimensions sont standards ?
Est ce avec le prix de l’installation ?

La porte anti-squat est de dimensions standards et s’adapte à toute les portes d’entrée, mais à ce que j’ai compris il y a tout de même des pallier de 100 – il y a un standard pour les portes de 800, un autre pour les 900, etc…

Le devis à 900 eur ht est juste la fourniture, la pose n’a pas l’air compliquée – 4 ou 6 écrous à visser sur des grosses tiges filetées pour prendre le mur en sandwich- rien que je ne saurais faire. C’est plus le transport que je vois comme un problème, si la porte est résistante, elle doit peser son poids. J’ai eu le cas d’une porte palière en bois renforcée – ça pesait dans les 60 kg, très difficile à transporter seul.
Pour une porte en métal c’est surement plus et il faudra probablement être à deux pour le transport et installation.

Pour l’instant je n’ai rien d’autre à sécuriser ainsi. Vu qu’il n’y a pas d’offres de location en pap dans mon coin, quand je n’en aurais plus besoin - je pourrais toujours essayer de la louer genre 100 eur/mois et si ça ne marche pas essayer de la revendre pour moitié prix.

Edit, ça se précipite…
L’AI viens de m’appeler - le coup du tampon du juge sur l’ordonnance est tombé aujourd’hui - je suis propriétaire, d’après lui pas de possibilité de préemption de la ville (ca m’étonne).

Il faut que j’arrive à récuperer cette ordonnance au plus vite.

Le mandataire propose de me rembourser 450 eur sur l’avance des fonds pour la porte (j’imagine que l’appart nétait donc pas assuré, ou personne ne veut s’embèter à passer 2h au commisariat pour dépot de plainte, puis se coltiner l’expert, etc… à vrai dire moi non plus), je prends !

Et m’autorise à commencer les travaux dès que les fonds sont sur son compte, il va falloir que la banque se bouge…

Dernière modification par zaser (04/02/2021 12h53)

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#12 04/02/2021 12h45

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ENTJ

Bonjour,

Je ne vois pas dans vos écrits pourquoi la ville préempterait ?
Une ville préempte souvent pour un immeuble complet (ou dans l’idée d’une démol’ et reconstruction) qui va lui permettre de faire :
- du rattrapage de logement sociaux L?article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU), mode d?emploi | Ministère de la Transition écologique et d’échapper à l’amende  ce pouvoir étant d’ailleurs souvent délégué dans ce cas soit à l’agglo, soit à l’Etat et ses administrations (c’est plus "discret" pour les élus)
- une opération d’aménagement portée au sein du document d’urbanisme (OAP, création d’une desserte par emplacement réservé etc)
Autant il est de saine gestion d’avoir des terrains constructibles dans le giron communal, autant des biens en situation compliquée sont à fuir, la gestion du social est une énorme charge financière et sociale, j’ai du mal à comprendre pourquoi une collectivité irait se foutre dans un bazar pareil avec des impayés etc Je pense que s’il n’y a que ça vous ne devriez pas être trop stressé wink


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#13 04/02/2021 13h08

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Je lis réguliérement les comptes rendus du conseil municipal, et la préemption d’appartements seuls par la municipalité est monnaie courrante dans des immeubles qui "craignent" ca a été le cas dans une résidence en difficulté d’a coté.
leur stratégie - redresser les comptes de la copro, puis revendre les lots à des bailleurs privés de confiance.

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