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#1 23/04/2021 14h41
- koldoun
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Bonjour,
J’ai toujours pratiqué du sport , mais avec une approche amateur et tranquille.
Il se trouve que mes deux enfants sont très sportifs, le 3e étant trop petit porur le moment.
Ils sont encore très jeunes, mais le second est déjà sollicité à droite à gauche par des gros clubs régionaux, peu importe le sport qu’il pratique (mes enfants font régulièrement des stages de sports différents, et en général ils "tapent dans l’oeil").
Je n’ai donc pas les connaissances de cet univers, et il m’est compliqué de comprendre comment les accompagner au mieux.
J’ai trouvé differentes études universitaires qui semblent aller dans le même sens :
Pas de spécialisation dans un sport avant 12 ans.
L’objectif n’est pas d’avoir le meilleur footballeur de la région à 9 ans, ou le meilleur joueur de tennis à 10 ans, mais d’habituer graduellement le corps à l’effort.
On parle également souvent de la combinaison sport collectif/sport individuel.
Une étude univesritaire canadienne trouvée sur le net explique que 80% des sportifs de haut niveau pratiquaient 2 sports de 6 à 12 ans, puis spécialisation dans l’un de ces sports à partir de 13 ans, c’était le schéma classique des joueurs de hockey, football et basketball professionnel.
L’objectif étant que l’enfant arrive à l’adolescence avec la capacité physique d’accumuler les séances d’entrainement sur la semaine, et ceci durant toute la saison.
Il y a des tas de visions différentes je m’y perds un peu, surtout au niveau du surentrainement (cela fait rire mes amis nés en aAfrique, eux qui devaient marcher 5 km matin et soir pour simplement aller à ’lécole)
De mes recherches, ce que j’ai pu définir afin d’anticiper un éventuel surentrainement :
1 - le sommeil : chaque jour, l’enfant doit se lever de lui même, sans qu’on doive le sortir de son lit. Il a donc eu le nombre d’heures suffisant pour récupérer.
2 - les résultats scolaires : guetter toute baisse des notes
3 - 4l’enthousiasme : l’enfant doit être content lorsqu’il s’entraine, s’amuser
J’aimerai donc savoir si sur ce forum des personnes avaient été amenées à "suivre" l’un ou l’autre de leurs enfants vers le sport de haut niveau, et échanger nos points de vue sur ce sujet.
(la touche "correction" de mon clavier ne fonctionne pas au moment d’écrire ce message, je le ferai plus tard lorsque ce bug ne sera plus présent)
Merci!
Mots-clés : enfant, haut niveau, sport
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#2 23/04/2021 14h46
- Kabal
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En ont-ils envie ? Vous ne poussiez pas déjà un de vos enfants sur les échecs (enfant qui a abandonné non?) ?
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#3 23/04/2021 14h51
- koldoun
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Oui, bien entendu.
J’ai inscrit l’un de mes enfants dans un club d’échecs, il était très bon, mais rester assis sur une chaise durant 7h (à sa demande, moi je voulais partir), ce n’était pas son truc.
Donc dès qu’il m’a dit qu’il ne voulait plus continuer, j’ai suivi son avis.
Je ne force jamais, je propose de tester telle expérience, à eux de savoir s’ils veulent suivre (musique, arts, sport etc, mais il se trouve que c’est le sport qu’ils préfèrent).
Je pense aussi que les coachs ont un gros impact, parce que forcément si ceux-ci sont ultra enthousiastes et motivants, ça donne encore plus envie à l’enfant de s’y mettre.
Par exemple mon aîné me fait un lobbying assidu pour une deuxième séance de tennis par semaine… Mais ce n’est pas donné ce sport
Ma seule exigence : on termine ce qu’on a commencé, donc si mon enfant m’invente de l’inscrire pour la saison de tennis de table (ce qui n’est pas le cas), je dis ok à condition qu’il aille jusqu’au bout de la saison.
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#4 23/04/2021 14h57
- Kabal
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Ils ont envie de faire plus de sport ou de devenir sportif de haut niveau ? Pourquoi envisagez-vous directement le sport de haut niveau (en faisant les recherches académiques idoines) alors que vous êtes en questionnement "juste" sur une seconde séance de tennis ?
Ne mettez pas la charrue avant les bœufs. Il peut être motivé et doué mais pas assez bon quand même.
A titre d’exemple perso (à défaut d’avoir guidé des enfants) : 2 séances de 2h30/semaine d’art martiaux + 2h/semaine de volley et parfois 1-2h/hand, le tout en club. Donc assez sportif. Et je faisais du foot pour m’amuser. Ca n’a pas fait de moi un sportif de haut niveau. J’étais bon objectivement mais pas assez.
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#5 23/04/2021 15h06
- koldoun
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Parce que j’ai des appels téléphoniques de gros clubs régionaux (football et tennis), que le club d’athlétisme ou ils viennent de faire un stage me demande s’ils seraient prêts à rejoindre leur équipe si les compétitions d’été peuvent avoir lieu…
Pour le moment, le second est surclassé au football d’une catégorie dans le plus gros club régional (pas élite) et il joue parfois avec les enfants 2 catégories au dessus.
Bien entendu, j’ai plein d’appels de gens envers qui je suis méfiant, des préparateurs physique, des coachs mental, des gens qui me proposent leurs services etc, mais je refuse tout catégoriquement.
Ma ligne de conduite est plutot de les confier aux meilleurs clubs régionaux selon les sports qu’ils préfèrent, mais je constate que la plupart des enfants qui sont dans ces clubs ont des parents "du milieu", je n’ai donc pas l’expérience ni les connaissances pour les suivre.
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1 #6 23/04/2021 16h26
- Enterite
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Le surentrainement est un vaste sujet mais je ne suis pas sur que ce soit le risque principal pour un jeune enfant. Ceci étant voici grossièrement les principaux moyen de l’identifier:
- Humeur / comportement irritable
- Fréquence cardiaque au réveil 5/10 bpm supérieur à d’habitude
- Trouble du sommeil (insomnie)
- Perte de motivation
Plus que le risque de surentrainement, je dirai qu’il faut veiller à réduire le risque de blessure. Pour cela vous pouvez soignez leur alimentation et vous assurer que vos enfants aient un cadre de vu propice à la récupération (environnement calme, coucher tôt, atmosphère serein…)
Le sport c’est pas toujours 100% plaisir, parfois il faut un peu se botter les fesses. Donc n’hésitez pas a les pousser raisonnablement quand c’est nécessaire
Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de (continuer à) vous impliquer dans la vie sportive de vos enfants. Accompagnez les aux compétitions importantes, occupez vous du barbecue a la fête de fin d’année, achetez lui le matériel adapté à sa pratique…
Je regrette pour ma part que mes parents n’aient pas été plus présents dans ma vie sportive. Inconsciemment je leur en veux un peu je crois.
Le sport est une formidable école de la vie. Beaucoup de valeur son transposables à d’autre domaine de la vie!
Edit: avant 16-17 ans, je pense qu’il est globalement prématuré d’envisager quoi que ce soit en terme de haut niveau
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1 #7 23/04/2021 17h25
"Plus que le risque de surentrainement, je dirai qu’il faut veiller à réduire le risque de blessure."
Il y a une corrélation entre les deux, mais à leur âge et dans le cas de figure évoqué (pratique de différents types de sport) le risque paraît assez faible.
Une autre pratique à vérifier, en cas d’entraînement en vue de compétition dans plusieurs sports, serait d’éviter que tous les sports soient pratiqués en intensité forte au même moment.
Eg. si le coach d’athlétisme fait une programme chargé sur plusieurs semaines et qu’en parallèle le coach de tennis fait la même chose, on accroît le stress général de l’organisme et donc le risque de surentraînement et/ou blessure
Le risque reste faible mais existe, la majorité de la pratique doit être "plaisir" et en "aisance", tant que les entraineurs sont compétents et au courant de la parallélisation de plusieurs sports ça ne devrait pas poser de problème, mais être vigilant là-dessus ne coûte rien.
Sinon les principes généraux de pratique du sport s’applique
- Progressivité dans le volume (ne pas passer de 1h/semaine à 10h/semaine ou autre transition trop abrupte) et l’intensité (si le coach d’athlé demande d’emblée du 20x400 avec repos 1’ fuyez)
- Semaine de relâche régulièrement (une fois par mois, baisse volume et intensité)
- Relâche générale deux à trois fois par an, typiquement les vacances (2-3 semaines)
- Etre à l’écoute général de son corps, donc en tant que parent être vigilant à voir si une gêne physique ne s’installe pas trop chez l’enfant (avoir mal quelque part un jour ça arrive, si cela dure 1-2 semaines c’est déjà plus inquiétant)
J’approuve totalement la partie récupération dans le foyer, avec une bonne alimentation, un environnement calme et un sommeil de bonne qualité/quantité (si il y a des troubles au niveau du dernier, c’est un avertissement à prendre en compte)
Comme évoqué vos enfants sont encore loin d’avoir cette grosse problématique, c’est bien de s’y intéresser mais un peu prématuré, pour l’instant laissez les enfants s’amuser c’est le plus important.
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1 #8 23/04/2021 19h22
- gunday
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Kabal a écrit :
Ils ont envie de faire plus de sport ou de devenir sportif de haut niveau ?
j’avoue que cette question me parle.
Pour avoir été démarché (à plusieurs reprises) pour rejoindre le groupe de compétition de mon club de sport, c’est un sujet intéressant.
Je suis une tête de lard, et vu que ma mère poussait pour faire de la compétition, je refusais par principe (puis plus tard, car je préférais avoir mes week end libre).
Mais la pression en club de sport est parfois loin d’être néligeable!
Donc même si l’enfant est demandeur de compétition, est il réellement demandeur, ou est il demandeur sous la pression populaire ?
C’est une question compliquée, surtout pour un enfant, car un enfant est naturellement plus influençable*.
*je parle d’un enfant normal, pas d’une tête de lard tel que je l’était…
Pour finir sur mon expérience, au final, je restais dans le club, car j’avais accès à l’entraineur de compétition.
Ce qui me permettais de faire un mix entre entrainement normal et l’entrainement compétition.
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[+2 / -2] #9 23/04/2021 20h26
- Papassia
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Je surveillerais de très près les antécédents judiciaires des encadrants. Les sections de jeunes dans toutes les fédérations sont infestées de pedocriminels, les scandales en la matière sont légions et ne sont que la partie immergée de l’iceberg de toutes les affaires étouffées. Il faut en avoir conscience quand on confie ses enfants, d’autant plus quand ils commencent à découcher dans le cadre de stages ou de compétitions.
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1 #10 23/04/2021 20h55
Bonsoir,
Je rejoins l’avis de certaines personnes : Vos enfant veulent s’éclater en allant au maximum de leur limite et se prouver des choses par rapport à eux même, ou bien veulent ils devenir sportif professionnel ? De mon point de vue, cela ne demande pas les même qualités.
Vous parler de football, sport ou il y a énormément d’argent, même au niveau amateur, ou beaucoup de clubs rémunèrent d’une manière ou d’une autre leurs meilleurs joueurs.
Mis à part des exceptions, mais peut être que vos enfant en sont, il me semble très compliqué de concilier sport de très haut niveau et études menant à une carrière professionnelle de bon niveau.
Faire du sport permet il de faire des études passionnantes et une carrière professionnelle épanouie, ou bien est ce le contraire ? Les 2 sont ils indissociables, ou bien vos enfants ne voient ils que le coté sport de leur vie ?
Il est évoqué les charlatans qui gravitent dans le milieu du foot (mais ailleurs également), bien sur, votre enfant est un produit qu’il faut presser pour faire du fric !
Il est évoqué le risque de blessure, j’ajouterai le risque du dopage, à ne pas négliger, il en va de la santé et de l’équilibre psychologique de vos enfants.
Comme pour tout, tout est question d’équilibre, et cet équilibre est différent pour chaque personne. Pour ma part, à 48 ans, je pratique toujours du sport en compétition, en sénior, contre les petits jeunes de 20 / 25 ans, mais à mon niveau et avec l’objectif de donner le meilleur de moi même, sans objectif de performance, et en utilisant ces compétitions d’un point de vue social, c’est à dire rencontrer, côtoyer et échanger avec des personnes de générations plus récentes. Tout cela participe à mon équilibre. Travailler sans faire de sport m’est impossible. Et aurais je été capable de faire du sport mon métier ? Non, quel ennui ….
Donc tout est question d’équilibre et d’envie. Mais encore une fois, continuez à bien les suivre et les encadrer, il y trop de personnes toxiques dans certains milieux sportifs …..
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
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#11 23/04/2021 21h31
- koldoun
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Leur pratique sportive actuelle :
Football en sport principal 2 fois/semaine à cause du covid (normalement 3)
Tennis depuis janvier, 1 fois par semaine, normalement bientot 2 fois/semaine
Durant les vacances scolaires, stages de tennis, athlétisme, rugby, natation, etc cela dépend surtout des possibilités vu le covid.
Ils ont un esprit de compétition et sont dans un tel environnement au quotidien : la plupart de leurs potes à l’école sont aussi très sportifs et ont un état d’esprit semblable.
Exemple : nous avons passé 2h30 au parc aujourd’hui après l’école (vélo, cache cache avec les potes), en partant, mon aîné me fait remarqué qu’il a bien travaillé 3 choses aujourd’hui: endurance, vitesse et amusement.
Cela venait de lui : n’importe quelle situation est vue comme un entrainement.
Pour le sommeil, j’ai pas mal lu à ce sujet, et je fais donc en sorte qu’ils se lèvent chaque jour d’eux même. D’ailleurs ce matin, ils sont venus nous réveiller pour aller à l’école, ma femme et moi nous nous étions octroyé 10 minutes de plus de sommeil.
Au fil des années, que ce soit aux cours ou en stage, ils sont toujours intégrés parmi les forts, et c’est toujours la même chose : parents très impliqués, et souvent ayant pratiqué eux-même le sport en question.
N’ayant pas ce bagage sportif, j’essaie de me renseigner au mieux, ils le méritent.
Exemple le plus récent : ils ont commencé le tennis en janvier, petit tournoi interne pour le 2e, il le gagne… Après même pas 2 mois de cours.
Et c’est partout pareil.
Pour les études, nous restons très rigoureux à ce sujet, l’école reste la priorité n°1.
Sinon, quand je leur demande ce qu’ils veulent faire plus tard, le grand veut être prof de gym et coach de football en supplément, et le petit veut jouer à… Liverpool :-)
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#12 23/04/2021 23h32
- Enterite
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Papassia a écrit :
Je surveillerais de très près les antécédents judiciaires des encadrants. Les sections de jeunes dans toutes les fédérations sont infestées de pedocriminels, les scandales en la matière sont légions et ne sont que la partie immergée de l’iceberg de toutes les affaires étouffées. Il faut en avoir conscience quand on confie ses enfants, d’autant plus quand ils commencent à découcher dans le cadre de stages ou de compétitions.
Pourriez vous citer des sources qui tendraient à confirmer que les pedocriminels sont plus représentés dans le milieu du sport qu’ailleurs svp ?
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1 #13 23/04/2021 23h54
- kamoulox
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Bonsoir,
Je connais assez bien le milieu du sport.
Le terme haut niveau va s’appliquer à des jeunes sur des listes départementales, régionales, nationales…
Ce sont les fédérations, ligues, comités qui gèrent cela avec des stages ou centre d’entraînement. Certains clubs pro vont avoir leur centre dédié à la formation.
Les enfants auront des cours à horaires adaptés pour avoir une meilleure récupération.
Faire deux sports c’est bien mais a 13 ans c’est trop tard pour se spécialiser : sauf exception.
Par exemple dans mon sport:
Détection vers 7-8 ans: groupe entraînement départemental 2 fois par semaine + stage + compétitions
Ensuite 9-11 ans: 3 séances semaines
Collège : section départemental sport étude: 1 entraînement par jour.+ Stage
Lycée: section régionale ou nationale: 20h entraînement semaine.
A chaque étape, il y a des éliminés: motivation, niveau sportif, niveau scolaire, blessure…
Et le nombre de pro a la fin est faible en pourcentage…
Pour y arriver il faut être bosseur, motivé, doué et ne pas se dégoûter où se blesser…
Après l’image pédophilie du sport… Il y a des cas malheureusement (comme dans d’autres domaines), mais ce n’est pas la majorité heureusement.
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1 #14 24/04/2021 05h22
- Papassia
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Enterite, le 23/04/2021 a écrit :
Papassia a écrit :
Je surveillerais de très près les antécédents judiciaires des encadrants. Les sections de jeunes dans toutes les fédérations sont infestées de pedocriminels, les scandales en la matière sont légions et ne sont que la partie immergée de l’iceberg de toutes les affaires étouffées. Il faut en avoir conscience quand on confie ses enfants, d’autant plus quand ils commencent à découcher dans le cadre de stages ou de compétitions.
Pourriez vous citer des sources qui tendraient à confirmer que les pedocriminels sont plus représentés dans le milieu du sport qu’ailleurs svp ?
Ils sont plus representés dans tout ce qui touche à la jeunesse ("les sections de jeunes dans toutes les fédérations"), les pedophiles ne bossant pas préferentiellement dans les ehpad.
Judo:
Le judo français ébranlé par les accusations de violences sexuelles
Foot:
Scandale de pédophilie dans le foot anglais : 100 cas d’abus sexuels présumés enregistrés par la police dans les clubs de Londres | LCI
Tennis:
Un professeur de tennis mis en examen pour viols de mineures
Tennis-de-table :
La Fédération française profondément choquée par les révélations sur la pédophilie dans le sport - L’Équipe
Omnisport:
Pédophilie: Une enquête dans le monde du sport évoque des « dysfonctionnements graves » dans 77 affaires depuis 1970
Je m’arrête là, j’en aurais pour la journée… On peut aussi se boucher le nez en arguant que "c’est partout pareil", je ne fais qu’alerter un père qui demande sur quoi il doit vigiler.
PS: bisous Michel.
PS2: bisous Le dep.
Dernière modification par Papassia (24/04/2021 20h30)
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1 #15 24/04/2021 07h38
Je me permets d’intervenir sur un sujet que je connais très bien.
Petit aparté sur l’étude universitaire qui parle de non spécialisation avant 12 ans. Pour moi, c’est une énorme bêtise.
La technique individuelle s’acquiert dès l’age de 6 ans. Tout ce qui n’est pas acquis et très compliqué à rattraper par la suite.
Sur mon expérience, 2 entraînements par semaine + 1 match le week-end me semblent le minimum dès l’age de 8 ans pour voir des progrès très rapide. Compliqué d’intégrer des séances d’un autre sport à cet age là.
La technique collective (placement, déplacements, courses) se travaille plus en catégorie U12/U13 mais surtout U14 (là où les enfants commencent à évoluer sur grand terrain).
L’idée de surclassement est intéressante. Les enfants, souvent plus petits, sont en difficulté (la différence physique est énorme entre chaque catégorie à cet age là) mais cela les obligent à s’adapter et c’est positif.
Vous avez totalement raison de rejeter tout appel qui ne vient pas d’un Club (préparateurs, agents, etc) qui ne veulent pas le meilleur pour votre enfant.
Concernant les appels des Clubs, dans l’ensemble, vous pouvez être plus ouverts. Ceux-ci sont en effet de mieux en mieux structurés avec des éducateurs diplômés.
Pour la suite, évitez les classes foot avec internat avant la classe de 4 ième. Avant, il y a beaucoup d’échec avec des enfants qui repartent chez leurs parents très rapidement. Après la 4 ième, il y a quasi 100% d’enfants qui restent l’année entière.
Enfin, le plaisir doit rester le moteur du sport. Il est très compliqué et aléatoire de se projeter trop tôt, on ne sait jamais comment va évoluer un enfant d’ici 3 ou 4 ans (sera-t-il apte à supporter plus tard 7 ou 8 entraînements par semaine, l’exigence du haut niveau, les blessures, etc).
Bonne chance à vos enfants
PS : pour avoir eu à gérer des enfants qui font 2 sports…C’est vite compliqué niveau disponibilité. Il est toujours mieux pour l’éducateur et l’enfant que celui-ci soit 100% disponible pour les entraînements et week-end si on veut élevé le niveau d’exigence.
Dernière modification par titoux (24/04/2021 08h12)
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#16 24/04/2021 09h05
- koldoun
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Bonjour,
Pour l’étude canadienne (je ne la retrouve plus, j’étais tombé dessus au fil de mes recherches), ce n’était pas du genre "faites ceci", mais plutot un constat après enquête auprès d’un large échantillon de professionnels canadiens de hockey, football et basketball.
Le constat était que 80% d’entre eux avaient pratiqué de manière poussée 2 sports dans leur jeunesse, en moyenne entre 6 et 12 ans, et spécialisation à partir de 13 ans.
D’autres articles trouvés sur le net préconisent que les enfants fassent de nombreux sports pour justement arriver à l’adolescence et avoir les capacités physiques de supporter.
Récemment, il y a eu un reportage sur un pro de foot américain à la télévision, et il y a eu une brève interview d’un recruteur d’université.
La première question qu’il se pose quand il doit évaluer un jeune : a t’il les capacités physiques pour tenir le coup?
La question de sa technique ne vient que par après.
Vous parlez de 2 entrainements + un match, à mon sens c’est la base, sauf qu’avec le Covid, plus de match.
Je parle de spécialisation lorsqu’en plus de ces séances en club il y a des entrainements "créés par papa", des stages 100% football à tous les congés scolaires, donc en résumé l’enfant ne fait que ça toute l’année.
Pour mes enfants, il est tout à fait possible de combiner 3 séances de football par semaine et une ou deux séances de tennis par exemple.
Et j’ai contacté le club d’athlétisme, ils sont ok pour que mes enfants suivent leurs cours lorsque la saison de football sera terminée.
Cela donnerait :
avril 2021 + mai 2021 : 2 x football + 2 x tennis
juin 2021 : 2 x athlétisme + 2 x tennis
juillet : 2 semaines de repos + 1 stage tennis + 1 stage athlétisme
Je ne m’avancerai pas pour aout (reprise du football), car on dépend toujours du covid : reprise des matchs ou pas?
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#17 24/04/2021 10h38
- gunday
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Comme kouldoun, j’ai lu la même chose (une compilation d’article et d’étude dans "parents tout simplement" , chapitre 5 page 235 et +).
Ce n’était pas le thème du livre, mais dans la partie emploi du temps, les sports sont abordés.
En résumé , la spécialisation jeune a 2 grosses conséquences : un taux d’abandon très élevé à l’adolescence. Et une augmentation du nombre de blessure, avec des médecins qui s’inquiètent des blessures d’usure sur des jeunes enfants.
Si vous souhaitez, je vous retrouve les études citées.
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1 #18 24/04/2021 11h41
- Kiem
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Bonjour,
Je me permets de vous alerter sur une réalité que je connais un peu, au moins pour l’athlétisme.
Certains "grands" clubs ont une stratégie simple : je prend le maximum de jeunes, je les pousse tous à fond et dans le tas, il y en a 1 ou 2 qui donneront d’excellents résultats sur le long terme. Tous les autres finiront rincés mais tout le monde s’en fiche. Car c’est le biais du survivant : dans un club, vous regardez ceux qui sont sur le podium, pas les autres.
Pourtant en tant que parent, savoir qu’un entraineur a amené seulement 3 jeunes sur 100 à son potentiel n’est pas très rassurant. Attention donc, en plus de la malheureusement nécessaire recommandation de papassia, à choisir des éducateurs qui s’intéressent au développement sur le long terme et pas à ceux qui ne veulent entrainer que des "stars".
Deuxièmement, pour connaitre le niveau athlétique de votre enfant, soyez factuel. L’athlétisme est hyper facile à cet égard car il fournit un critère objectif : le temps. Cela permet de distinguer un enfant simplement sportif d’un potentiel haut niveau. Un vrai sportif de haut niveau est capable très jeune de "claquer des chronos" impressionnant. Sans entrainement hyper poussé. Un enfant sportif qui fait 5 activités physiques différentes sera normalement bon et battra la plupart des ses camarades mais ce n’est pas cela le haut niveau.
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1 #19 24/04/2021 12h30
- Faith
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Hall of Fame
Kiem a écrit :
Un enfant sportif qui fait 5 activités physiques différentes
Un petit avertissement venu de ma famille:
mon neveu faisait beaucoup de sport jusqu’à tout récemment: on s’est aperçu qu’il avait cessé de grandir à 14 ans ! Il était en grand manque calorique, 1000 à 1500 kCal de manque selon les nutritionnistes consultés malgré des repas normaux (normaux pour un ado normal, pas pour un gros sportif)
Actuellement, il passe examen sur examen pour essayer de refaire partir sa croissance (la surnutrition et l’arrêt du sport n’ont pas suffit). J’espère qu’une prise d’hormone de croissance suffira à relancer la machine.
Donc pour répondre au titre de cette file: "Enfants et sport de haut niveau : que surveiller ?"
=> la nutrition
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#20 24/04/2021 12h35
- koldoun
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Je pense qu’il faudrait que je définisse ce que j’entends par "haut niveau".
Pour moi, cela ne se cantonne pas aux joueurs du PSG ou de la Juve.
Pour moi c’est toute personne qui peut vivre de son sport.
Les profs de tennis du club ou vont mes enfants ont tous un temps plein rémunéré, ce qui explique les tarifs de ce sport.
Ils n’ont pas une renommée internationale, mais ils ont un bon niveau qui leur permet d’en vivre.
Un joueur de foot pro d’une compétition secondaire est déjà un sportif de haut niveau pour moi.
Pour l’athlétisme, j’ai remarqué un impact très net sur mes enfants suite au stage qu’ils viennent de faire.
Cet impact sera t’il durable, je n’en sais rien, mais une semaine à suffit pour rendre mes enfants plus rapides et endurants par rapport à leurs copains du club.
Donc cela a été d’une très grande efficacité par rapport à des enfants qui auraient fait un stage de foot au même moment.
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#21 24/04/2021 14h05
- Kiem
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Pour moi c’est toute personne qui peut vivre de son sport.
Ok, là, on parle moins de niveau que de passion et d’envie. Parce qu’être dans le milieu du sport, professionnellement, c’est assez large. On peut valoriser sa pratique sportive en étant entraineur de club, prof de sport, vendeur chez décathlon, ou sportif pro rémunéré par des sponsors. Et en général, cela dépend des sports. Il y a plus d’argent dans le foot qu’en athlé…
De ce que je comprends de votre situation, vous avez encore le temps de voir comment la situation de vos enfants évolue et de voir s’il y a lieu de les accompagner vers le "haut niveau", cad une approche plus + pro quelle qu’en soit la forme. Pour l’instant, vous pouvez déjà les accompagner dans leur pratique sportive et c’est déjà très bien.
Ce qui me fait penser à un autre point à surveiller en tant que parent : le dopage. Les jeunes, pas en - de 10 ans en général mais assez vite malgré tout, peuvent être confrontés à cette problématique et en fonction des sports la pression peut être plus ou moins grande. Il faut aussi se méfier de la pression du groupe, surtout à l’adolescence ou la peur du rejet et de passer pour un minable peut entrainer un passage à l’acte : là aussi, choisir de bons éducateurs est déterminant.
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#22 24/04/2021 21h44
- koldoun
- Membre (2013)
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Faith a écrit :
Kiem a écrit :
Un enfant sportif qui fait 5 activités physiques différentes
Un petit avertissement venu de ma famille:
mon neveu faisait beaucoup de sport jusqu’à tout récemment: on s’est aperçu qu’il avait cessé de grandir à 14 ans ! Il était en grand manque calorique, 1000 à 1500 kCal de manque selon les nutritionnistes consultés malgré des repas normaux (normaux pour un ado normal, pas pour un gros sportif)
Actuellement, il passe examen sur examen pour essayer de refaire partir sa croissance (la surnutrition et l’arrêt du sport n’ont pas suffit). J’espère qu’une prise d’hormone de croissance suffira à relancer la machine.
Donc pour répondre au titre de cette file: "Enfants et sport de haut niveau : que surveiller ?"
=> la nutrition
Bonjour,
Il n’était pas suivi médicalement?
Je vis en Belgique et tous les enfants ont au moins 1 visite médicale obligatoire à l’école chaque année, ou la courbe de croissance, vue, ouïe etc sont controlés.
J’imagine qu’à 14 ans on n’emmène plus son ado chez la pédiatre, mais mes enfant ont encore un suivi annuel ou tout est passé en revue (vaccins, courbe etc)
Kiem : je parle quand même d’un niveau supérieur à vendeur chez décathlon.
Les profs de tennis dont je parlais sont tous en grande forme physique, et quand je les vois jouer contre les ados c’est impressionnant, rien à voir avec les coach de foot bedonnants et probablement incapables de tenir un match en U16 ou U17…
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#23 24/04/2021 23h11
- kamoulox
- Membre (2017)
- Réputation : 9
Les jeunes sont suivis par médecins et kiné pour les sections sportives.
Un enfant qui fait plusieurs sports et ne se spécialise qu’à 14 ans ne sera plus sûr du haut niveau (sauf le génie possible)
Les compétitions: impossible à cumuler il devra choisir un des deux sports de façons plus sérieuse. Si on est pas disponible on se fait sortir de la sélection pour un autre joueur…
Il peut aussi y avoir des interférences entre les sports…
Les entraînements ne sont pas que spécifiques pour préparer le corps des enfants à encaisser: heureusement.
Renforcement physique, athlétisme, adresse ou autres sports seront aux programmes.
La technique spécifique nécessite des heures et des heures de répétitions…
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#24 24/04/2021 23h55
- 77PourCent
- Membre (2019)
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Je rejoins @kamoulox, si votre souhait et de leur donner le plus de chance possible de réussir à haut niveau dans un sport il faut se spécialiser le plus jeune possible….
Après tout va dépendre de tellement de paramètre pour réussir…
Mais pour moi les plus importants sont:
1. Le mental: 1mn de bonheur pour 10h de travail, voilà ce à quoi doit être prêt un champion. Tout viendra de la.
2.L’entourage: un mauvais formateur, une mauvaise fréquentation, l’amour… tout petit grain de sable peut casser la mécanique…
3. Le talent: oui il en faut un peu même si beaucoup en ont notamment dans le foot et le tennis.
4.La chance
Au plaisir d’échanger
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1 #25 25/04/2021 00h18
- LieKolchin
- Membre (2021)
- Réputation : 10
Kiem, le 24/04/2021 a écrit :
Ce qui me fait penser à un autre point à surveiller en tant que parent : le dopage.
Un problème malheureusement très répandu, et ça commence effectivement tôt.
Pour l’anecdote, un de mes camarades de lycée (en première), cycliste de très bon niveau régional, voire national, s’est vu proposer par son club de se doper (à 16 ans donc, et dans un contexte même pas semi professionnel).
Il a refusé, et est passé de vainqueur de la majorité des compétitions régionales à bon dernier en l’espace d’un an. Il a stoppé ce sport après ça.
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