AigleRoyal, le 03/05/2021 a écrit :
Quelques questions/remarques me viennent suite à la lecture de ce rapport:
- Les écarts page 27 entre le résultat et le dividende versé signifie-t-ils que depuis 2 ans la SCPI pioche dans son RAN ?
- …
- Résolution 12 : Doubler le capital social n’est-il pas en contradiction avec la décision de limiter à 300k€ les parts par associés ?
- Résolution 13 : Il est refait allusion au Canada alors que pour l’instant aucun actif n’a été acheté.
- Rien n’est indiqué au sujet d’une labellisation ISR
Tentative de réponse aux questions/remarques :
- on ne peux pas déduire de ces chiffres, de montants par part, que "la SCPI pioche dans son RAN" : comme le nombre de parts à beaucoup varié il faut être prudent quand on compare des montants par part (car on ne peut guère dire que 5/N > 4/M si N et M sont différents). Il faut comparer le montant en € du RAN début et fin 2020 (et la résolution 6 nous apprend qu’il est passé de 2.295 M€ à 2.068 M€, soit une variation faible, d’environ 0.5% du résultat annuel) pour avoir quelque chose de significatif. (Les avis sur le RAN sont multiples, et avoir RAN=0 ne me choquerait pas. Que penser de la cohérence de ceux qui le décrivent comme une réserve pour les périodes difficiles, et l’ont augmenté à l’occasion de la crise du Covid-19 ?)
- doubler le capital social statutaire plafond ne me semble pas "en contradiction" avec certaines limitations par associé. Ca permet d’éviter de devoir stopper toute collecte dans quelques années (en l’absence de changement de ce plafond), et ne présente guère d’inconvénient.
Par contre, je souhaiterais que la SdG nous explique ce qu’elle a mis en place pour encaisser la montée en puissance (des investissements à faire en lien avec l’abondance collecte, et du patrimoine à gérer), car je doute que l’équipe décrite lors de l’AG2019 (avec de mémoire 6 ou 8 personnes) suffise (même si la collecte et la gestion des associés sont sous-traitées à LF)…
- pour la résolution 13, ça modifie le pourcentage maximum autorisé : ça donne de la souplesse (que certains associés peuvent ne pas souhaiter, car 30% c’est beaucoup, surtout quand on en est à 0%) qui pourrait permettre d’agir le moment venu.
- pour les labels ISR, il me semble avoir entendu dans une récente AG une société de gestion (C…M) indiquer préférer investir l’argent des associés dans des immeubles plutôt que dans le marketing des labels (là aussi, chacun peut avoir son avis, et cette "indication" peut être comprise comme taquinant certaines SdG).