Finalement, c’est comme une SCPI, en beaucoup moins bien :
- une SCPI, vous avez acheté des parts, donc vous êtes associé, donc vous rentrez dans un fonctionnement défini par des statuts que l’on a remis.
- vous êtes associé d’une grosse structure, gérée solidement.
- la société de gestion est agrée par l’AMF.
Bricks, vous avez une promesse de revenus futurs sous forme d’un contrat de royalties avec une startup avec un seul associé et un capital de 1000 €…
Comme déjà dit, si vous ne voyez pas le danger d’une telle situation, et si vous ne comprenez pas pourquoi des parts de SCPI sont mille fois préférables, c’est que vous ne comprenez rien au monde des affaires.
Ah, un petit détail : Bricks a écrit qu’ils investissaient dans des immeubles d’appartements, et non pas de locaux commerciaux, je cite : "Bricks.co fait le choix d’investir dans l’immobilier résidentiel (qui supporte mieux les crises), contrairement aux SCPI qui investissent dans l’immobilier commercial".
Et M. O’Neill a aussi écrit : " immeubles de rapport avec 6 appartements minimum".
C’est pas pour cafter, mais l’immeuble de Pézenas comporte 3 commerces (un café, un sushi, et un restaurant gastronomique) et 2 logements maximum (mais il n’est pas complètement impossible que l’un soit plutôt un local paramédical et l’autre des bureaux). En tout cas, 2 logements, on est très loin des "6 appartements minimum" ; et il doit y avoir au moins les deux tiers de la surface de cet immeuble qui sont du commercial. Ca alors, dès les premières opérations, la société ne respecte pas ses propres règles… les règles de sélection d’immeuble qu’elle avait écrit publiquement pour rassurer les investisseurs, sur l’essence même de l’activité de l’entreprise !
Dernière modification par Bernard2K (30/09/2021 09h50)