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Jouer au tennis pour se constituer un réseau ?

Cette discussion porte sur l’observation d’un lien entre le milieu socio-économique des familles et le choix du sport pratiqué par leurs enfants, notamment entre le football et le tennis. Un membre note une différence notable dans la composition sociale des clubs, avec une prédominance de familles de CSP+ (cadres, professions libérales) au tennis et de CSP- (employés, ouvriers) au football. Cet écart est appuyé par des exemples concrets de rencontres sociales dans les différents clubs. La question du coût élevé de la pratique du tennis est soulevée, allant jusqu’à 5000€ par an pour certains cursus compétition, ce qui est une constatation importante pour les participants.

Un argument principal de l'initiateur de la discussion concerne le potentiel de réseautage offert par le tennis, notamment pour accéder à des stages ou des emplois grâce à la fréquentation de familles influentes. Cependant, cette idée est contestée par plusieurs membres. Certains soulignent que le réseautage est un processus complexe qui ne se limite pas au sport pratiqué et qui dépend de la qualité des relations tissées, plus que de la simple appartenance sociale. D’autres participants mettent en avant l’importance de la passion et de l’épanouissement personnel de l’enfant dans le sport choisi, plutôt que de se focaliser sur les bénéfices potentiels à long terme.

La discussion aborde également les aspects financiers de la pratique sportive. Les tarifs très variables selon les clubs et les lieux de résidence sont mis en évidence, ainsi que l’influence de ces tarifs sur la composition sociale des clubs. Le niveau de compétition est aussi mentionné comme un facteur important impactant le coût et la nature des relations entre participants. Des tendances de recherche de réseau et d'accès à des milieux privilégiés se dégagent, mais elles sont nuancées par des opinions défendant l'importance du plaisir sportif et de la diversification des relations sociales.

Enfin, la discussion met en lumière l'importance de considérer les intérêts de l'enfant comme facteur primordial lors du choix d'une activité sportive et de ne pas uniquement se focaliser sur des objectifs utilitaires à long terme. La gestion du risque associé à un investissement financier important dans un sport de compétition est également implicitement abordée.


#26 29/10/2021 13h29

Membre (2013)
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Je ne comprends pas plusieurs réponses, il semble que certaines personnes survolent le sujet, et en tirent des conclusions totalement erronées.

1 - J’ai bien précisé que mes enfants AIMENT les sports qu’ils pratiquent. Je ne les oblige absolument pas à faire quoi que ce soit, mais j’ai 1 ligne directrice : à partir du moment ou j’ai payé la cotisation, ils doivent aller jusqu’au bout.
Chaque été, je leur demande s’ils veulent continuer ou éventuellement tester une nouvelle activité, qu’elle soit sportive ou non. Ils ont déjà pratiqué un tas de sport (taekwondo, rugby, échecs, natation etc) et il en ressort qu’ils aiment le foot et le tennis.

2 - Je ne les ai pas inscrit au tennis "pour se créer un réseau", mais c’est au fil des semaines que je constate que cela fonctionne un peu comme cela, à force de discuter avec des gens, des coachs, des bénévoles.

Titoux : exactement, c’est la base même d’un sport que l’on pratique en version "compétition".

Là ou je voulais en venir, c’est qu’une 3e mi-temps avec le fils du patron de telle boite, cela peut éventuellement amener des opportunités dans un cursus universitaire (bon stage) ou pour trouver un emploi comme dit plus haut par Zeb.

Lise : accablant de condescendance. J’ai bien dit que c’était caricatural, au foot je discute régulièrement avec un ingénieur nucléaire, et un gars parti de rien il y a 10 ans a offert un verre car il a obtenu un prêt de 1 000 000 d’euros pour son 3e entrepot. Et un autre papa amène son gamin en Porsche.
Mais globalement, oui, c’est très tranché entre le foot et le tennis.

Arkamoon : exactement : le sport reste la base.

Flower : les liens se tissent surtout durant les stages. Les enfants passent leur journée ensemble, s’encouragent durant les tournois. Et deviennent des amis.
Comme vous dites, difficile de faire passer des émotions via un forum. Je ne suis pas obsédé par le sport de mes enfants à ce point, mais il m’arrive de me poser des questions, et ce forum regorge de gens pouvant partager leurs expériences.

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#27 29/10/2021 13h52

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Autre avantage du Foot, qui n’est pas à prendre à la légère, c’est que votre enfant travaillera les langues (mais pas l’Anglais).

Et puis le foot, c’est super, c’est quand même très familiale : ouaich cousin, tir. Hey Frérot, fais la passe.
Chose qu’au Tennis vous ne retrouverez probablement pas (ou moins).

Je sors smile

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#28 29/10/2021 14h00

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Loophey : c’est un peu ça l’ambiance du foot. Je pense que c’est bon pour forger le caractère, apprendre à ne pas se laisser marcher sur les pieds.

Mais forcément, quand j’apprends que 4-5 U17 et U19 sont sanctionnés par le club pour participation à une bagarre générale en ville entre bandes urbaines, vous comprenez facilement que l’étudiant londonien au tennis, avec lequel j’ai discuté options, me semble un meilleur exemple à suivre pour mes enfants, vous ne trouvez pas?

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1    #29 29/10/2021 14h41

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Bonjour Koldoun,

Je me permets de vous répondre avec mon cas personnel.

Effectivement, les personnes pratiquant ce sport ne sont pas du même milieu si vous habitez en ville. Une simple adhésion avec cours est à plus de 1000 euros contrairement à l’adhésion au foot qui est bien moindre. (A la campagne, cela s’atténue, on retrouve des personnes pratiquant les deux sports et pas obligatoirement des personnes aisées).

J’ai choisi de stopper le foot pour me consacrer au tennis assez jeune (11- 12 ans), cela ne m’a jamais permis d’avoir un réseau par ce sport en étant jeune. Beaucoup arrêtent, d’autres se consacrent à un autre sport (golf…), les cours changent (on se perd de vue)… Je pense que dans mes connaissances proches (ayant un niveau proche du mien jeune), seuls 10% jouent encore actuellement. De plus, j’ai conservé uniquement un très bon ami (qui est en rien dans le même domaine que le mien).

Cependant, je vous rejoins, sur le fait qu’actuellement (début de vie active), le fait de jouer au tennis en cours, en amical avec des personnes que je ne connais pas, ou avec des collègues  me permet de rencontrer des personnes ayant un bon poste, et donc de me créer un réseau.

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#30 29/10/2021 17h08

Membre (2014)
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Le tennis pour faire un réseau ? Ça me fait penser au film match point l’un des meilleurs de Woody Allen.
Et sport de riche ça dépend le club, l’inscription dans ma banlieue bordelaise licence incluse pour un adulte, c’est 335 euros avec des infrastructures très récentes.
Bon sinon au-delà du réseau, c’est un sport très chouette. C’est aussi pour ça qu’il faut choisir une activité à mon avis. Grosse barrière technique à l’entrée il faut vraiment un bon professeur pour avoir les bons gestes, mais on prend vite beaucoup de plaisir.

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#31 30/10/2021 14h25

Membre (2012)
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Dans un club de sport, surtout en jeunes, on se fait des connaissances. Rarement des amis.
Pour avoir fait mes gammes dans le meilleur club de mon département (pas cher, c’était du foot…) , je confirme que plus le niveau du club s’élève (et donc la cotisation souvent dans bcp de sports, et donc les CSP des parents), plus les relations ne sont pas amicales. Et donc le futur réseau de votre enfant quasi nul.

Pour les parents c’est autre chose. Car on en revient au réseautage classique et immédiat. Cf golf, club de whisky ountout simplement Rotary.


"We judge a book by its cover ; And read what we want ; Between selected lines"

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