Je me demande à qui profite le (supposé) crime. Dans ces révélations, nous sommes bien insignifiants avec nos avis plus ou moins tranchés sur la question.
Ces fichiers ne sont que des preuves réelles de ce que tout le monde de la haute gestion/finance savait depuis longtemps., mais sans peut etre en connaître l’ampleur. Que ce soit luxleaks, swissleaks, Panamapapers (leaks), malteleaks….
Ces systèmes d’optimisation fiscale fonctionnent depuis des décennies. Certains sont légaux, d’autres non. J’ai assisté fin des années 80 à une réunion qui détaillait l’organisation fiscale de colgate (30 ans…). C’était une des premières sociétés à pratiquer pratiquer l’optimisation fiscale. Colgate avait négocié l’imposition de sa maison mere basée en suisse à quelques % (5 Il me semble) de son bénéfice contre le rapatriement de toute sa structure financière au pays du chocolat. A l’époque, la holding vendait la matière première a sa filiale française et rachetait les produits finis avec une "marge" de 1 ou 2 % laissé a sa filiale. Les luxleaks m’ont bien fait sourire lorsque nos dirigeants se sont "offusqués" de la remontée d’argent hors de France. Il en est de même pour les exonérations de tva sur les avions appartenant à des sociétés des îles anglosaxonnes, ou immatriculation des bateaux maltais, ou les cartes prépayées diffusées par les banques de gibraltar.
La question la plus importante est : que fait l’état dans tous ces "révélations". Je crains qu’ils ne soient dépassés par les événements ou préfèrent faire profil bas car personne n’est irréprochable dans ce monde de pouvoir.
Les banques, principales pourvoyeuses d’optimisation fiscales, s’adaptent tres bien aux petites évolutions de réglementations. Les états ne peuvent se passer d’elles.
Pour en revenir au sujet, je trouve ces revelatîons intéressantes mais si minimes par rapport au fond du problème. Que celui qui a fauté soit poursuivi, ce qui est logique. Mais il ne s’agit là que d’un cabinet d’avocat parmi tant d’autres.