SCPI Epargne Foncière : analyse d'une discussion sur son investissement et sa gestion
Cette discussion porte sur la SCPI Epargne Foncière, son attractivité en tant qu'investissement et les aspects de sa gestion. Les membres échangent sur divers points, notamment le taux d'occupation, le rendement, la diversification du portefeuille et la gestion des risques liés à l'investissement dans cette SCPI.
Un des principaux axes de la discussion concerne l'analyse des performances passées d'Epargne Foncière. Les participants débattent du taux d'occupation souvent inférieur à 95%, pointant des préoccupations concernant la vacance de certains locaux. Des analyses approfondies du rendement, incluant la part de la plus-value et du RAN (Report à Nouveau) dans la distribution, sont fournies, soulevant des questions sur la transparence de la société de gestion. Le taux d'endettement et la capacité à investir les fonds collectés sont également questionnés, certains membres exprimant des inquiétudes quant à une mauvaise gouvernance.
Plusieurs membres abordent la question de la diversification du portefeuille de SCPI. La difficulté d'obtenir un financement pour plusieurs SCPI auprès d'une seule banque est mentionnée, ainsi que les stratégies employées par les participants pour surmonter cette contrainte. Des avis divergents apparaissent concernant la stratégie d'investissement d'Epargne Foncière, certains voyant une diversification géographique positive, tandis que d'autres critiquent des investissements à contre-cycle jugés coûteux (hôtels et centres commerciaux).
Enfin, la discussion met en lumière les difficultés rencontrées par certains membres pour revendre leurs parts, révélant un problème de liquidité et soulignant la complexité des procédures de retrait. L'arrivée d'un nouveau mécanisme de “compensation différée” pour faciliter les retraits est discutée, générant un débat sur ses implications pour les associés et la gestion globale de la SCPI.
Le marché secondaire d'Epargne Foncière est un point récurrent, plusieurs participants soulignant des difficultés à vendre leurs parts et un important volume de parts en attente de retrait. La réaction de la société de gestion face à ce problème de liquidité, notamment par la diminution du délai de jouissance et l'éventuelle mise en place d'un fonds de remboursement, est largement analysée et débattue.