Cette discussion commence par l'annonce du lancement d'un fonds d'investissement géré par Bpifrance, permettant aux épargnants français d'investir dans un portefeuille de 1 500 PME et startups françaises non cotées. Ce fonds, baptisé Bpifrance Entreprises 1, vise à drainer l'épargne accumulée vers les entreprises françaises, notamment dans le contexte de la crise économique. Le ticket d'entrée minimum est de 5 000 euros.
Les participants à la discussion soulèvent plusieurs points, notamment le manque de transparence concernant la liste des entreprises et leur secteur d'activité, ainsi que les frais de gestion du fonds. Des questions se posent également sur la performance et la diversification du fonds, compte tenu de la maturité des investissements (au moins 4 ans).
Malgré les critiques, certains participants se montrent optimistes quant à la possibilité d'investir dans des PME françaises non cotées. Ils soulignent l'importance de la diversification offerte par le fonds et le potentiel de rendement décent.
La discussion se poursuit avec des interrogations sur la valorisation des parts du fonds et la performance passée des investissements de Bpifrance. Des comparaisons sont faites avec les FCPI/FIP, notamment en termes de frais de gestion et d'avantages fiscaux.
Certains participants expriment des doutes sur la qualité des entreprises sélectionnées par Bpifrance, pointant du doigt des investissements plus politiques que rentables. D'autres, en revanche, se montrent rassurés par le fait que deux institutions privées aient souscrit au portefeuille proposé aux Français, et par la maturité du portefeuille géré par Bpifrance.
La discussion aborde également les modalités pratiques de souscription au fonds, notamment la possibilité de le faire via un PEA-PME. Des questions se posent sur la fiscalité des plus-values et les frais de gestion du fonds.
Au fil des mois, les participants partagent des informations sur la performance du fonds, qui s'avère très positive (+43% en 9 mois pour Bpifrance Entreprises 1). Des analyses sont faites sur les raisons de cette performance, notamment la décote à l'entrée et la hausse des valorisations du marché.
La discussion se poursuit avec le lancement de Bpifrance Entreprises 2, puis de Bpifrance Entreprises Avenir 1, et enfin de Bpifrance Entreprises 3. Chaque nouveau fonds apporte des modifications, notamment en termes de ticket d'entrée, de composition du portefeuille et de durée de placement.
Les participants continuent d'échanger sur les performances des différents fonds, les frais de gestion, la fiscalité et les modalités de souscription. Des liens vers des webinaires et des rapports de gestion sont partagés, permettant d'approfondir l'analyse.
La discussion se termine par des interrogations sur le rendement réel des fonds et l'intérêt de souscrire à un fonds géré par l'Etat, alors que d'autres fonds privés existent.