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#1026 11/10/2024 19h32

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Vous pouvez également vous tourner vers un CGP…
Avec un peu de négociation, il est possible d’avoir des contrats très compétitifs, et
vous devriez avoir en plus le conseil dont parle Greyna.

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Favoris 1    #1027 12/10/2024 11h04

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Une assurance vie type Linxea Spirit ou Cardif Lucya avec dedans un bon ETF World ou SP500. Il me semble que pas beaucoup de CGP feront mieux que ça sur la durée… Non ? (cf Spiva)
(désolé si cela a déjà été dit, je n’ai pas lu toute la file)

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Favoris 1    #1028 12/10/2024 12h25

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Clairement pour quelqu’un qui veut tout faire lui-même, c’est vrai qu’il n’y aura pas moins cher que ces contrats.

Maintenant pour quelqu’un qui veut un peu de conseil, c’est à voir…

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Favoris 2    #1029 12/10/2024 12h43

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Optimisator a écrit :

Une assurance vie type Linxea Spirit ou Cardif Lucya avec dedans un bon ETF World ou SP500. Il me semble que pas beaucoup de CGP feront mieux que ça sur la durée… Non ? (cf Spiva)
(désolé si cela a déjà été dit, je n’ai pas lu toute la file)

Oui sans doute mais ça suppose quand même que:
-l’assurance-vie en tant qu’enveloppe soit bien adaptée au projet de la personne
-la clause bénéficiaire soit rédigée correctement
-l’investisseur soit en mesure de choisir l’allocation d’actifs (poche risquée / poche non risquée…), le ou les ETF correspondants (ou autre que ETF d’ailleurs pour certaines classes d’actifs), puis de ne pas craquer et tout vendre dès que ça baisse de 10 %
-adapter sa stratégie patrimoniale, son allocation d’actifs, sa clause bénéficiaire etc etc quand il le faut dans le temps

Bref, tout ça n’est quand même pas si simple.
Résumer une stratégie patrimoniale à "choisir l’assurance-vie la moins chère et mettre des ETF dedans" me semble très réducteur.


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Favoris 1    #1030 12/10/2024 13h09

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Siocnarf et d’autres affirment que les contrats à bas coût privent les client.e.s de conseil ; ça tombe sous le sens.

Ce qui semble moins évident, c’est la valeur de ce conseil que l’on renonce à acheter, et dont on ne connaît avec certitude (dans le cas des contrats d’assurance vie) que le coût.

Or, on voit par exemple que dans l’univers de la gestion active, les gérant.e.s de fonds actions qui obtiennent dans la durée une meilleure performance que les indices comparables les plus diversifiés et les moins onéreux deviennent plus rares à mesure que s’allonge la durée d’observation ; c’est le sens des conclusions des études SPIVA, et très vraisemblablement la cause de la baisse de l’encours des fonds gérés activement par rapport à celui des fonds indiciels.

Grenya donne un exemple permettant de faire comprendre pourquoi le coût du conseil peut valoir d’être payé. Cela s’entend si toutefois la tarification du conseil est transparente (qu’on pense par exemple aux commissions de mouvement dans les OPCVM).

Je le rejoins sur le fait qu’il ne s’agit pas de choisir entre gestion active et fonds indiciels sur une classe d’actifs donnée, mais de déterminer une allocation entre classes d’actifs, et de la faire évoluer en fonction du profil d’investisseur.euse (et non en fonction de ses pulsions, notamment appelées "convictions").

L’assurance vie à bas coût permet de loger dans un même contrat de nombreuses classes d’actifs, et d’arbitrer facilement entre classes d’actifs, soit à volonté, soit de façon automatique. Elle offre aussi (ce doit être une obligation légale ou réglementaire) une mesure (plus ou moins fiable ; là n’est pas la question) de l’adéquation de l’allocation choisie avec les buts poursuivis.

Dès lors, il me semble que le déterminant principal du choix d’un contrat d’assurance vie ne devrait pas être la somme des coûts du contrat, dont je prétends qu’elle doit être la plus faible possible, mais plutôt, parmi les contrats à bas coût, celui qui offre les supports prélevant le moins de frais sur les unités de compte représentant les classes d’actifs qu’on veut y loger.

Le conseil patrimonial, ceci mis à part, peut néanmois être recherché, non seulement pour la détermination et l’ajustement de l’allocation entre classes d’actifs ou les aspects fiscaux et successoraux, mais aussi, plus fondamentalement, pour la détermination de buts réalistes et pertinents.

Bref, l’un n’exclut pas l’autre, et il convient d’un côté comme de l’autre d’avoir un oeil attentif sur la transparence de la rémunération.

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Favoris 2    #1031 12/10/2024 15h49

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Personnellement, je signe tout de suite avec un CGP qui prend en rémunération unique un pourcentage de la surperformance qu’il va produire comparativement au S&P500.
Mais je crois que ça n’existe pas… ;-)

Après il y a d’autres aspects du CGP à considérer (successions, etc…) mais je continue à être dubitatif quant à la pertinence pour le public de ce forum. Sauf à ce qu’il existe des stratagèmes qui ne sont jamais abordés ici ?

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1    #1032 12/10/2024 18h33

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Disons que réduire le rôle d’un CGP à de la pure allocation d’actifs c’est nier une grande partie de son métier au final.

Mais c’est comme tout: un particulier "averti" peut probablement s’en sortir seul. Surtout si sa situation est simple.


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Favoris 1    #1033 12/10/2024 18h48

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Phaeton a écrit :

Siocnarf et d’autres affirment que les contrats à bas coût privent les client.e.s de conseil ; ça tombe sous le sens.

Ce qui semble moins évident, c’est la valeur de ce conseil que l’on renonce à acheter, et dont on ne connaît avec certitude (dans le cas des contrats d’assurance vie) que le coût.

Or, on voit par exemple que dans l’univers de la gestion active, les gérant.e.s de fonds actions qui obtiennent dans la durée une meilleure performance que les indices comparables les plus diversifiés et les moins onéreux deviennent plus rares à mesure que s’allonge la durée d’observation ; c’est le sens des conclusions des études SPIVA, et très vraisemblablement la cause de la baisse de l’encours des fonds gérés activement par rapport à celui des fonds indiciels.

Grenya donne un exemple permettant de faire comprendre pourquoi le coût du conseil peut valoir d’être payé. Cela s’entend si toutefois la tarification du conseil est transparente (qu’on pense par exemple aux commissions de mouvement dans les OPCVM).

Je le rejoins sur le fait qu’il ne s’agit pas de choisir entre gestion active et fonds indiciels sur une classe d’actifs donnée, mais de déterminer une allocation entre classes d’actifs, et de la faire évoluer en fonction du profil d’investisseur.euse (et non en fonction de ses pulsions, notamment appelées "convictions").

L’assurance vie à bas coût permet de loger dans un même contrat de nombreuses classes d’actifs, et d’arbitrer facilement entre classes d’actifs, soit à volonté, soit de façon automatique. Elle offre aussi (ce doit être une obligation légale ou réglementaire) une mesure (plus ou moins fiable ; là n’est pas la question) de l’adéquation de l’allocation choisie avec les buts poursuivis.

Dès lors, il me semble que le déterminant principal du choix d’un contrat d’assurance vie ne devrait pas être la somme des coûts du contrat, dont je prétends qu’elle doit être la plus faible possible, mais plutôt, parmi les contrats à bas coût, celui qui offre les supports prélevant le moins de frais sur les unités de compte représentant les classes d’actifs qu’on veut y loger.

Le conseil patrimonial, ceci mis à part, peut néanmois être recherché, non seulement pour la détermination et l’ajustement de l’allocation entre classes d’actifs ou les aspects fiscaux et successoraux, mais aussi, plus fondamentalement, pour la détermination de buts réalistes et pertinents.

Bref, l’un n’exclut pas l’autre, et il convient d’un côté comme de l’autre d’avoir un oeil attentif sur la transparence de la rémunération.

En matière d’assurance vie française j’ai l’impression que passer par un CGP pour ceux qui cherchent du conseil n’est pas si coûteux.
Les frais d’uc passent en moyenne de 0,7% à 1%. Pour ce qui est des rétrocessions cela ne change rien au coût total du contrat, il y en a autant dans les contrats low cost que sur les contrats intermediés.
Dans le business modèle de l’assurance vie française le coût du conseil est donc d’environ 0,30%.
Après c’est clair que cela n’empêche pas les conflits d’intérêts et la tentation de pousser les produits les plus chargés mais c’est un autre débat.

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Favoris 1    #1034 12/10/2024 20h26

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Pour moi, l’intérêt du CGP n’est pas au niveau des choix précis des produits, mais au niveau de la stratégie patrimoniale à adopter afin de satisfaire à ses objectifs.

Après, choisir entre le produit X ou le produit Y, cela ne change pas grand chose.


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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Favoris 1    #1035 12/10/2024 21h51

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INTJ

spot a écrit :

En matière d’assurance vie française j’ai l’impression que passer par un CGP pour ceux qui cherchent du conseil n’est pas si coûteux.
Les frais d’uc passent en moyenne de 0,7% à 1%. Pour ce qui est des rétrocessions cela ne change rien au coût total du contrat, il y en a autant dans les contrats low cost que sur les contrats intermediés.
Dans le business modèle de l’assurance vie française le coût du conseil est donc d’environ 0,30%.
Après c’est clair que cela n’empêche pas les conflits d’intérêts et la tentation de pousser les produits les plus chargés mais c’est un autre débat.

J’ai du mal a voir pourquoi la valeur du conseil serait une dépense annuelle récurrente et proportionnelle aux encours. Je préférerai de loin payer un forfait fixe à hauteur du travail effectué / temps passé, et éventuellement contrôle technique tous les 10/15 ans si les choses changent en terme de famille, législation, expatriation, etc. J’aurai peut être d’ailleurs une préférence pour un notaire + un avocat fiscaliste tant qu’à payer un professionnel.

Concernant  l’assurance vie, il faudra faire quelques simulations vs CTO pour voir à partir de combien de roulements complets du portefeuille, les économies fiscales sur les gains potentielles deviennent supérieurs aux frais sur les encours. Au doigt mouillé, je ne suis pas trop convaincu mais je passe de moins en moins de trades et pas de sujet transmission donc c’est vite vu dans mon cas. Il y a aussi la dimension dette française, créance sur l’assureur, Sapin 2, etc.


I create nothing, I own. -Gordon Gecko

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1    #1036 13/10/2024 01h02

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KingFlan a écrit :

J’aurai peut être d’ailleurs une préférence pour un notaire + un avocat fiscaliste tant qu’à payer un professionnel.

Je m’écarte un peu du sujet de l’assurance vie, mais malgré ma courte expérience dans le domaine (depuis le mois d’avril), et bien je peux vous dire que j’aurais plutôt tendance à éviter de payer des conseils aux notaires et de limiter mes relations avec eux aux seules opérations pour lesquelles on ne peut pas s’en passer.

Quelques exemples :
- une notaire fait passer un « jeune » couple (40 ans) marié (sans contrat) avec des enfants communs uniquement en communauté universelle. C’est potentiellement dangereux, il y avait bien d’autres moyens de protéger financièrement madame qui ne travaille pas.
- un autre notaire qui fait faire une acquisition de RP par un couple pacsé sans enfants en SCI avec démembrement croisé des parts sociales. Utilité du montage ? À part facturer des émoluments ?
- encore un autre qui rédige des statuts de société civile n’importe comment : SCI où le 2ème associé n’est là que pour que la société puisse être créée (donc avec 0,1% des parts) dans laquelle toutes les décisions (y compris en AGO) doivent être prises à l’unanimité. C’est facturé 1.600€ le copier-coller, je dis bravo.

Et j’en ai d’autres sous le coude…
Enfin tout ça pour dire qu’il y a des bons et des moins bons dans tous les domaines,  CGP, notaires, avocats fiscalistes, experts-comptable et qu’à mon humble avis il ne faut pas s’arrêter au titre, mais aller chercher la compétence.

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#1037 13/10/2024 18h05

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Siocnarf a écrit :

Je m’écarte un peu du sujet de l’assurance vie, mais malgré ma courte expérience dans le domaine (depuis le mois d’avril), et bien je peux vous dire que j’aurais plutôt tendance à éviter de payer des conseils aux notaires et de limiter mes relations avec eux aux seules opérations pour lesquelles on ne peut pas s’en passer.

Il faut garder à l’esprit que jusque maintenant les notaires, avocats et autres CGP restent des humains (en attendant l’IA…).
Leurs actions sont forcement entachées de multiples biais: erreurs involontaires, niveau professionnel variable, non alignement des intérêts, malhonnêteté parfois, etc… C’est le propre de l’homme !
Et puis les conseilleurs ne sont pas les payeurs…
Tout conseil est bon à prendre autour de soi. Après c’est à chacun de décider ou pas de leur mise en oeuvre.
Personnellement, hors actes obligatoires,  j’ai beaucoup de mal à payer pour ce type de conseil car le résultat est très loin d’être garanti. (cf par exemple le nombre d’anciens sportifs ruinés par leur CGP)

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