bed43fr, le 22/08/2024 a écrit :
Selon moi cela a un intérêt car si vous n’avez pas tous vos trimestres à 67 ans vous recevez une pension proratisée (si vous n’avez cotisé que 15 ans sur les 42 ans vous ne toucherez que15/42ème de la pension prévue)
Oui absolument, attention, ne pas croire qu’on touche la même retraite à 67 ans car pas de "décote", le calcul de la retraite prend aussi en compte le nombre de trimestre cotisés !
Bernard2K, le 23/08/2024 a écrit :
Il faudrait commencer par distinguer les différentes branches de la sécurité sociale :
- l’assurance maladie
- la retraite (de base et complémentaire)
- les prestations de type logement (APL), handicap, etc.
En général ce sont surtout les deux premières qui font souci aux personnes sans emploi, type rentier, routard… mais aussi les personnes en fin de carrière. Avec la retraite à 67 ans, il n’est pas rare de voir des gens chercher une solution pour passer les quelques années manquantes sans s’éreinter au travail.
Puisqu’on a forcément l’assurance-maladie comme il a été dit, et que ce n’est pas le sujet du fil, je suggère de la laisser de côté.
On en vient donc au sujet du fil "valider des trimestres de retraite". Je vois 4 solutions principalement :
- chômeur inscrit. Ca valide des trimestres, en tout cas quand on est indemnisé. Ca peut être une solution pour les gens en fin de carrière. D’après ce que je vois autour de moi, il n’est pas rare que des gens passent 2 ans à "chercher du travail" quand ils sont à deux ans de la retraite.
- autoentrepreneur avec les niveaux de CA minimum. Personnellement je ne vois pas bien comment on peut déclarer un CA "fictif". On va payer de l’IR et des cotisations sociales sur un revenu qu’on n’a pas reçu ? Et en cas de contrôle on fait quoi ? Il me semble préférable de trouver vraiment un moyen de faire rentrer ce CA, quitte à ce que ce soient des vases communicants…
- chef d’entreprise ou profession libérale avec une rémunération suffisante. On retrouve les mêmes montants minimum de 150 SMIC horaire pour valider un trimestre. En 2024, ça fait 1 747,50 € pour 1 trimestre, donc 6 990 € pour valider 4 trimestres dans l’année. A noter qu’il n’est pas nécessaire de faire un bulletin de paie par mois (ça coûte), ça peut être un par an.
- salarié. On peut trouver une personne compatissante pour vous salarier a minima, par exemple comme homme de ménage ou secrétaire ; en principe il faut que le travail soit effectif, mais c’est difficile à contrôler. Deux personnes peuvent se rendre ce service croisé.
Pour savoir combien ça coûte, il faut faire des calculs précis selon chaque cas (en distinguant notamment, pour le 2e tiret, si c’est SARL ou SAS). J’avoue que le temps et l’envie me manquent actuellement pour poursuivre l’analyse, mais si quelqu’un veut bien faire ce travail, ça sera très intéressant.
Pourquoi serait-ce des revenus fictifs ? Une société créée (avec un apport conséquent certes) pour gérer des placements financiers (et faire un peu de freelance optionnel en complément) peut suffire à se verser une fiche de paie de 600€ bruts mensuels, permettant de cotiser les 4 trimestres par an. Il faudra payer charges patronales et charges salariales, en étant gérant et salarié à la fois. Ce coût est à comparer à celui de l’option des cotisations volontaires proposé par la CNAV, permettant aussi de cotiser. Quelqu’un s’est lancé dans ce type de simulations ?
kirikou, le 23/08/2024 a écrit :
Si je comprends bien le simulateur présenté par IH: aux conditions actuelles, sans nouvelle cotisation retraite, donc en se rémunérant à 100% en dividendes par exemple jusqu’à 67ans, il pourrait prétendre à une retraite de 1078 euros bruts/mois?
Si rémunération en dividendes, pas de fiche de paie (70% de charges patronales au passage), et pas de cotisation de trimestres. Donc inutile de faire un apport en compte courant d’associés dans sa société.
bed43fr, le 04/10/2024 a écrit :
smith, le 02/10/2024 a écrit :
Bonjour Bed43fr,
Je vous propose de regarder les liens ci-dessus.
Ils parlent de risque "vieillesse".
L’assurance vieillesse, c’est la retraite.
En cas de doute, légifrance est clair :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/se … 006156754/
Les périodes d’assurance obligatoire et d’assurance volontaire se cumulent pour l’ouverture du droit aux prestations d’assurance vieillesse et d’invalidité et pour le calcul de ces prestations.
Vous avez raison, j’ai dit une grosse bêtise, après lecture attentive des liens je me souviens avoir lu ça il y a quelques années mais les conditions sont tellement restrictives que je l’ai carrément oublié!
Déjà il faut se porter volontaire dans les 6 mois qui suivent l’arrêt de l’activité… ça se réfléchit donc en amont, ensuite on est classé dans une des catégories en fonction du revenu qu’on avait avant l’arrêt d’activité ce qui classe tous les cadres de ce forum qui souhaiteraient s’arrêter, dans la première catégorie et dans ce cas là la cotisation trimestrielle s’élève carrément à 2071€ en 2024, un peu les vaches à lait du système
Peut-être qu’après 1 ou 2 ans en tant que gérant de SCI/SARL ou auto entrepreneur avec faible revenu ça peut être intéressant d’y souscrire si on se retrouve en 3ème catégorie (1036€ par trimestre).
Je vais quand même étudier la chose pour ma femme qui travaille à temps partiel et se retrouverait dans la 3ème catégorie.
Oui, j’arrive à la même conclusion après diverses simulations (aidées par de l’IA ). Il faut effectivement soigner cette transition pour l’optimiser, ce qui est tout à fait compatible avec le fait d’avoir une activité auto entrepreneuriale entre l’arrêt de son activité salariée, et l’âge où on peut demander à toucher sa retraite (avec la possibilité d’arrêter toute activité quelques années avant si on dispose d’économies suffisantes pour "faire le pont").
Dernière modification par fred78000 (08/10/2024 23h51)