#5501 27/10/2024 21h56
Il va quand même y avoir une contrepartie ’positive’ (?) à ces problèmes de déséquilibres démographiques cotisants/retraités. Comparé à d’autres configurations historiques de notre pyramide des ages, il va y avoir un nombre plus important d’héritages vers un nombre plus réduit d’héritiers - donc une concentration du patrimoine.
Si on observe que 78% des retraités sont propriétaires de leur RP et parfois bien argentés, on peut s’attendre que le transfert de richesse intergénérationnel soit conséquent.
Il manque peut être davantage d’incitations y compris fiscales à anticiper ces transferts. Je pense que ce serait bénéfique pour l’économie et la collectivité que des capitaux en sommeil soient remis en circulation par les plus vieux vers les plus jeune quelques dizaines d’années plus tôt que prévu quitte a collecter moins de recette fiscales que si on avait attendu le décès pour transmettre. La valeur temps joue.
En prenant plus de recul et en imaginant la vie de mes grands parents, je vois que la structure familiale s’est beaucoup éclatée en comparaison à une vision (idéalisée?) de la baraque familiale qui hébergeait plusieurs générations. On a choisi plus de liberté avec chacun qui part faire sa vie parfois loin, les nécessaires changements autour du couple et de l’émancipation des femmes, etc. Sans souhaiter un retour en arrière, on a reporté cette solidarité intra-familale ancienne vers la protection sociale d’Etat (ét l’épargne des fourmis investisseurs heureux) - naturellement cela a un coût : papi et mami ne sont plus hébergés et nourris à la maison, mais on leur paie une retraite. Est ce que c’est plus "cher" qu’avant ? Aucune idée. Cette diminution des obligations familiales pourra aussi contribuer à une certaine prudence bien naturelle des anciens avant de se déposséder.
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