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#1 15/12/2024 17h43

Membre (2019)
Réputation :   1  

Bonjour à tous, je reviens vers vous après 5 années…et oui la période de Nöel doit être propice à mes projets d’investissement.

Petit retour et résumé sur la situation. Mimi02 [02] : étude de cas immobilier (1er investissement, LMNP)

J’ai préféré investir dans une résidence principale.
Tout était trop long (agent immo, plans, paperasses, …), trop cher (pavillonneurs, artisans, matériel…)
ALORS j’ai opté pour le DIY, j’ai trouvé un terrain à vendre sur google map, cour-circuité l’agence, réalisé un rendu 3D de projet, obtenu un financement, réalisé les plans, fait des devis d’artisans pour la banque (divisé le montant par 2 ou 3) puis après des milliers d’heures de vidéos youtube, réalisé moi-même de A-Z une maison de 150m² avec 50m² de garage en restant sous le budget des 230k avec terrain, notaire et tout inclus.

Je me suis séparé, jalousie, rancœur, difficulté de la belle famille travaillant dans le bâtiment et ne m’ayant pas aidé, qu’un vulgaire prof de maths-physique puisse faire mieux qu’eux… 😊

Comme j’avais désormais encore plus de temps, le projet s’est agrémenté d’une piscine, deux pergolas etc…le tout pour 225k, il fallait bien utilisé la totalité du crédit à 1.25% +0.25% ass obtenu sur 25+2ans…(enfin 4 crédits au total dont 2 à taux 0% pour un total de 13700€ à donner à la banque d’ici 2046).  la partie « maths » c’est bon !

J’ai profité d’amis pour obtenir des prix compétitifs sur les fenêtres en triple vitrage avec moustiquaires et volets roulants somfy, la PAC air-air, la laine de bois etc…et des gros muscles de certains copains de la muscul car oui 4m de baie vitrée c’est LOOOURD la vache ! et après deux/trois ans de galère la maison est terminée. Que ce soit les murs, la toiture, la plomberie, l’elec etc etc, plus grand-chose n’a de secret pour moi.  la partie « physique » c’est bon !

Je trouvais ça sympa de vous faire un retour d’expérience, qui n’a pas toujours été facile à vivre, humour et modestie mise à part.

AVANT / APRES :
Couple: moi enseignant 30 ans (revenu 28k€), copine esthéticienne à son compte 26 ans (revenu 16k€), aucun enfant.
Couple: moi enseignant 35 ans (revenu 30-35k€), copine orthodontiste 31 ans (revenu 40-45k€) avec une appart et une maison en location, aucun enfant. (prochain projet ?)

TMI 14% jusqu’à présent grâce aux frais réels (km..), 30% dès l’année prochaine suite au PACTE. Dans tous les cas 30% avec les loyers que rapporterait cet investissement SAUF AMMORTISSEMENT.

VOS APTITUDES / VOTRE DISCIPLINE

- Comptables: correctes -> correctes
- Fiscales: correctes -> correctes
- Artisanales : aucune -> +++ je suis capable de réalisé plus ou moins tout tout seul
- Sociales: correctes -> +++ j’ai gagné «  des fans » et fait le tri parmi les gens nocifs
- Temps disponible: (20-25h/sem sur 4 jours) + toujours en vacances scolaire -> cliché 😊

CARACTÉRISTIQUES DU BIEN

- Type : immeuble d’habitation en pierre sur 3 niveaux (220 m²) avec cour extérieure/local de rangement/cave sur un terrain de 300 m², ou il est possible de réaliser 4 appartements (F1.F2.F3.F4) que je souhaite faire louer en LMNP.
- Année de construction: 1950
- Rien de loué – tout à faire.
- Fenêtres PVC double vitrages
- Compteurs élec, eau, individuels.

Avantage : des m² de combles « gratuits », de l’amiante sur un cabanon de 20m², des gravats (murs de brique cassés, plafonds bois/plâtre démolis…), pas d’accès évident car bord de route passante, chantier commencé puis abandonné avant même d’avoir posé les matériaux acheté (problème privé) donc prix déjà très bas. Petite cave voutée sous la maison peut être un plus pour les raccordements.

Inconvénient : Aménagement des combles à réaliser pour faire les deux plus gros apparts en duplex, création d’escalier, chauffage, élec, eau etc…virer les vieilles tomettes et du sable sur 100m² de RDC et réaliser une dalle béton isolée à la place. GROS GROS TRAVAUX EN PERSPECTIVE.

LOCALISATION DU BIEN

- Petite Ville de 25k habitants.
- Le bien est situé à 20min de trajet de mon domicile, ce qui était un choix primordial de ma part.
- L’emplacement va-t-il faire prendre de la valeur au bien ? Je ne suis pas qualifié pour répondre.

RENTABILITÉ DU BIEN

- Cout du bien 135000€ (envisagé en négociation)
- Frais d’agence 8910€ (6.60%)
- Frais de notaire estimé 10556€ (12%)
- Loyer envisagés (4/4)  : 30000€ HC (2500€/mois)
- Taux de vacance envisagé: 1 mois par an (hyphothèse)

- Travaux immédiats
Tout a réaliser. Je me suis renseigné avec SOLIHA pour différentes aides (ma prime renov, loc avantage, anah, cœur de ville…) mais trop de contraintes pour les obtenir, trop de contraintes à la location derrière, et obligation de location nue, loyer modérés, travaux artisans RGE. Bref cela risque fort d’être plus long, plus cher et moins rentable que si je me focalisais seul sur les travaux…c’est triste mais les aides ne conviennent pas à mon profil.

J’ai réalisé plusieurs simulations pour le cout travaux envisagé : l’agent m’indique 150k, un ami du bâtiment qui a réalisé une visite avec moi m’indique 80-100k, d’après mes calculs et retours d’expérience je dirais plutôt 45k pour être large (hors mobilier s’entend) en achetant au bon moment au bon endroit et sans cout de main d’œuvre.

En sachant qu’il y a sur le chantier entre 10-15k de matériaux et meuble de cuisines neufs emballés qui sont livrés avec le bien. J’attends encore des factures de l’agent pour voir ce qu’il est possible de faire avec (déduction de la partie agent et notaire, + éventuellement charge/amortissement en LMNP ? JE ne sais pas s’il est possible/légal de racheter les factures à part ? Ce qui serai très intéressant et augmenterai la rentabilité.)

SITUATION AVEC LE VENDEUR

Bien à vendre depuis 6 mois. Difficulté à joindre l’agent immo.
2 mois que je suis en contact et qu’il attend une meilleure proposition de quelqu’un d’autre.
Prix initial 160k (hors FA), offre à 125k réalisée, puis refusée au bout d’un mois.
(J’ai proposé un prix très bas aux vendeurs pour obtenir facilement un crédit et en connaissance de cause des différents inconvénients du chantier).
Contre-offre à 140k, j’aimerais proposer un entre deux vers 132-135k pour faire passer le crédit et diminuer le risque, la bonne affaire se faisant avant tout au prix d’achat.

FINANCEMENT DU BIEN

- Montant de l’apport: Aucun (souhaité – notaire au pire)
- Type de crédit : 190k dont 45k prévu pour travaux
- Taux du crédit avec assurance: 3.50% via simulation rapide avec mon conseiller bancaire, à affiner.
- Durée du crédit: 25 ans ( faut-il poussez à 25 ans pour augmenter le cashflow ?)
- Mensualité : 948.41€ via simulation
- Cout total crédit : 93958.23€ via simulation
- Remb. Prêt/an : 11380€ via simulation
- Frais de dossier 500€
- Frais de crédit logement 2500€
- Épargne de précaution : 40000€ en cas d’impayés ou de problèmes quelconques.
- Avantage fiscal : aucun déficit foncier à prévoir visiblement (malheureusement ^^)

RÉGIME D’EXPLOITATION

- LMNP : location meublée (foncier réel)

Car c’est une véritable niche fiscale pour un premier investissement, quoi qu’on en dise malgré les réformes envisagées récemment et à prévoir dans les années à venir.

Choix du meublé également car proche hôpital, lycée – BTS – école infirmière et DUT.
Je pense plutôt louer le bien à des étudiants, jeunes actifs pour limiter les soucis (dégradations, impayés) avec parents caution derrière ou visale et même si turn over important l’été entre deux années scolaire, c’est le moment ou je suis le plus dispo avec mes vacances.

Test d’annonce sur le bon coin pendant 3 semaines.
40 résultats avec t1 -  30 pour le t2 – 7 pour le t3 et 0 pour le t4.

Au vu de ses résultats je penchais pour un T4 en colocation 3 chambres et éventuellement un T3 en colloc 2 chambres afin de maximiser le rendement et surtout trouver des locataires permettant de louer tout l’immeuble en meublé.

Pensez-vous que la carence locative soit plus importante avec des collocs ? Ne risquerais-je pas de me retrouver en grande difficultés à relouer le bien ?

La banque est d’accord pour 2 ans de différé pendant lesquels j’aurais je pense réaliser l’entièreté des travaux seul. Je me dis même qu’il sera possible de louer les deux petits apparts au bout d’un an pour augmenter ma trésorerie et faires face à d’éventuels imprévus voir commencer à financer les meubles sans toucher à mon épargne de précaution.

Je pourrais également avoir de gros imprévus travaux (caves, toitures) ou autres si le propriétaire n’a pas été honnête.

CHARGES D’EXPLOITATION

- Taux de vacance envisagé (1 mois tous les ans = 8%)
- Frais de gestion locative envisagés si délégation: NON
- Coût des travaux à 5 ans: sûrement les murs des parties communes
- Coût des travaux à 10 ans (façade, toiture): sûrement la façade et la toiture qui auront verdit.
- Taxe foncière hors TEOM : 2700€/an
- Assurance PNO (propriétaire non occupant): estimée à 350€/an
- Assurance GRL (garantie risques locatifs) ou GLI Garantie Loyers Impayés: NON, caution demandée
- Expert-comptable : estimée à 500€/an (j’ai pensé à JDMM ou HORIZ.IO)
- Taxe CFE: estimée à 350€/an
- Adhésion CGA : estimée à 150€/an

En l’état actuel :
- Rentabilité brute : 15.74%
- Rendement net de charges : 10.40%
- EBE 19816€/an
- Tréso 8435€/an
J’ai essayé de me réaliser un petit tableur Excel afin de faciliter mes calculs.

Sur le papier, si je respecte bien mon budget travaux et ameublement cela serait le projet trouvé le plus rentable et selon vos témoignages, un bien très rentable.

Je me permets de vous solliciter afin de m’apporter tous les conseils et avis possibles, car malgré mes heures de recherches sur le sujet, il y a toujours des zones d’ombres et erreurs d’incompréhension possibles.

Si vous voulez je peux également vous transmettre quelques photos avant après de ma maison pour juger par vous même des travaux assez qualitatifs entrepris même si côté pose de carrelage je ne peux que m’améliorer !

Mots-clés : immeuble, immobilier, lmnp

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#2 15/12/2024 21h43

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Mimi02 a écrit :

Bien à vendre depuis 6 mois. Difficulté à joindre l’agent immo.
2 mois que je suis en contact et qu’il attend une meilleure proposition de quelqu’un d’autre.
Prix initial 160k (hors FA), offre à 125k réalisée, puis refusée au bout d’un mois.
(J’ai proposé un prix très bas aux vendeurs pour obtenir facilement un crédit et en connaissance de cause des différents inconvénients du chantier).
Contre-offre à 140k, j’aimerais proposer un entre deux vers 132-135k pour faire passer le crédit et diminuer le risque, la bonne affaire se faisant avant tout

Perso, je pense que l’agence / le vendeur bluffe. Ça fait 6 mois qu’ils n’arrivent pas à  vendre. La contre- offre ne correspond pas à  une offre d’un autre acheteur mais à  une espérance du vendeur à  obtenir mieux.
Je serais vous, je resterais sur votre offre initiale, je relancerais régulièrement, tout en sachant qu’il faut parfois un un peu de temps pour que le fruit soit mûr, voir pourri, et tombe de l’arbre.

🌲🎄🎄🌲

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#3 15/12/2024 22h08

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Complètement d’accord avec Flower, faire une offre à 132k-135k n’a pas réellement de sens vu la situation.

A la rigueur, proposez 128k et indiquez que cela sera votre dernière offre. Cela satisfera sans doute le vendeur qui aura la satisfaction d’avoir obtenu quelque chose par sa contre-offre.

Je suis prêt à mettre ma main à couper que soit il acceptera votre offre à 128k, soit il restera bloqué sur 140k s’il s’est fixé ce montant comme un montant minimal au-dessous duquel il ne vendra pas.

Mais la stratégie de Flower de rester à 125k et de relancer tous les mois est tout à fait intéressante. A la rigueur, proposez 125k maintenant, et faites chaque mois une nouvelle offre formelle, en baissant de 1k pour chaque mois qui passe.

Personnellement, ce type de stratégie a déjà fonctionné pour moi : j’avais fait une offre à X, refusée. L’appartement était encore en vente 6 mois plus tard, j’ai fait une offre à Y, avec Y inférieur de X de bien 10%. Offre acceptée, l’agent immobilier a bien fait son travail.


Parrain Octopus Energy : lien, Bourse Direct : 2022815944, Linxea (me contacter)

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#4 15/12/2024 22h33

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Bonsoir,
Quelques conseils et remarques en vrac
Ecouter le podcast de Philippe 30, qui a fait de très gros travaux sur plusieurs immeubles ne peut que vous aider.
Nous avons un T3 que nous avions essayé de positionner en colocation pourtant avec  2chambres avec chacune sa salle d’eau et WC, c’était presque trop facile …en théorie. En pratique, cela n’a pas marché et nous l’avons toujours loué à des couples voulant avoir leurs aises.
Vous parlez de la commune de façon très réduite, attention c’est quand même très important. Y a-t-il un permis de louer ? Quel est le dynamisme économique de la ville ? Il faut se méfier des schémas évidents car la réalité est quelquefois très différente du plan initial. Par exemple notre petit immeuble est à deux pas d’un hôpital, dans une ville proche d’un très gros pole universitaire dont les prix sont très élevés. En 5 ans, nous n’avons jamais eu de profil sérieux venant ni de l’hôpital ni du monde étudiant tant du coté élève que professeurs. Ce sont tous des jeunes actifs ou des profils un peu plus âgés en phase de transition professionnelle ou amoureuse. Dans notre cas, pour du LMNP avec des locataires en emploi, la moyenne de location est de  12 mois.
Les raisons réelles de l’abandon du chantier doivent être totalement explorées. Personnellement, je préfère un état « impressionnant » qu’un chantier abandonné pour la simple raison que je perçois mieux l’histoire des lieux.

Dernière modification par darkvadehors (16/12/2024 12h04)

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#5 16/12/2024 18h17

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Difficile de répondre sans évaluer des travaux qui emble importants et seront la clé du succès, ou de l’échec.

A contrario, 130000 ou 140000, ca va faire 50e par mois de différence pour l’emprunt. C’est bien peu de choses si l’investissement est OK par ailleurs.

Pour le calcul de la rentabilité, je prendrais les loyers en meublé classique, voire en nu, plutôt qu’en colocation. Histoire d’être conservateur, on n’est jamais sûr de rien..


Entre 18 et 35 ans ? => Donnez votre moelle osseuse

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#6 16/12/2024 19h57

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Bonsoir, et merci à tous pour vos réponses, je vais essayer de n’oublier personne.

Flower / Plutarque :
Pour être plus précis, la maison/immeuble appartenais à un couple en SCI, dont la femme à fait cocu le mari pendant les début de travaux sur le chantier (^^), ce qui expliquait d’après l’agent les tensions concernant la vente. Les deux bossant dans le batiment visiblement (ou alors madame aidait seulement aux travaux).
Je n’ai pas eu plus de précision, car appel téléphonique de 5min en début de semaine dernière avant que je travail, mais j’ai cru comprendre que la SCI était dissoute et que le mari avait récupéré le bien. Qu’il souhaite toujours revendre du coup.
Les délais de réflexion pouvant être compris soit par une volonté de ne pas trop perdre d’argent de leur côté, ou faire patienter l’autre pour le punir je ne sais pas. Je me dit que du coup, la négo ne dois plus être trop large. J’ai retrouvé sur internet la SCI et effectivement, date de création 01/01/2024 agée de 23 et 24 ans…peppers.fr n’indique pas que la sci est dissoute (ou pas encore)

Je rejois plutôt l’avis de Tlaloc, 130k ou 140k sur 20-25 ans cela va changer simplement 50€ par mois, et ce serait dommage de passer à côté d’une très bonne affaire à mon sens à cause de cet petit effort. Même si 10k c’est aussi pas mal d’agencement supplémentaire pour la loc…

Je pense que pou leur jeune age c’est un échec qui marque un stop, ils n’ont pas la capacité financière ni l’envie dans ses conditions de reprendre les travaux mais qui sait. Il fallait déjà avoir des corones pour se lancer dans un projet comme ça qui plus est sous SCI, donc je dirait que les parents doivent également être dans le batiment ou au moins dans le "conseil".

Avantages non cités, ils avaient déjà réalisé la division, validée par la ville à savoir maison -> T1+2+3+4. Avec 4 compteurs eau et elec posés, et portes d’entrée et fenêtres DV posées (ou encore emballée pour la partie arrière). il n’y à que ça de "neuf" mais ça à le mérite d’être du boulot de fait. Donc  le côté paperrasse en moins, c’est déjà super pour moi en tant que premier achat. Je sais que ce genre de chose peut prendre 6mois…

darkvadehors : il s’agit de ce podcast ? Je ne suis pas sur d’avoir trouvé le bon…

Episode #1 : Super_Pognon & InvestisseurHeureux

darkvadehors et Tlaloc :
Le rendement brut de 16% indiqué correspond à une mise en location 12/12 des 4 apts en meublé aux prix que j’avais indiqués dans mes annonces et qui ont plus ou moins fait mouche.
J’imagine que le rendement ne pourrait qu’être suppérieure si je réalise une ou deux collocs ( T4 ou T3+4) même en comprennant 11/12 mois de location. Et qu’inférieur si les travaux sont sous estimés…

Parmi les résultats de LBC, j’ai eu pas mal d’agents des impots ou d’agents des territoires/collectivités locales donc fonctionnaires étant mutés pour une période de 1-3ans. Ce qui me semble être de bon profil. J’ai également eu quelques étudiants informatique et infirmière. Je serais plutôt pour sur le principe d’éviter les personnes sans emploi ou les personnes dont le loyer est versé par une allocation handicap, j’ai reçu un tier des demandes dans ce sens maitenant en écoutant certains avis d’amis proches qui ont un ou deux apparts, ils semblerais que parfois la CAF est meilleur payeur qu’un jeune étudiant (voir fonctionnaire)… Difficile de réaliser un choix moral et plutôt au faciès lorsque (SI) je devient propriétaire…plutôt une grand mère sans histoire qui restera longtemps mais qui pourrait être très intolérante aux autres habitants, plutôt une jeune femme solo avec enfant qui cherche quelque chose de propre mais qui pourrait géner les autres locataires, plutôt des étudiants sympa ( je l’ai été) mais qui aime de temps en temps faire la fête…je pense qu’il faudra agir sur le tas avec les années d’expérience pour trouver ce qui convient le mieux pour tous, moi y compris…

J’ai redemandé une visite à l’agent soit ce weekend soit entre les fêtes de noel car je suis en vacances, et ça me permettra de rencontrer cette fois le vendeur et discuter franchement.

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#7 16/12/2024 20h38

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Mes remarques :
- travaux : vous avez fait une villa individuelle, ce qui est déjà tout à fait remarquable (félicitations). J’attire néanmoins votre attention sur les spécificités d’un immeuble locatif : arrivées élec pour 4 logements, colonne montante, Consuel à obtenir, etc. Ca peut vite chiffrer. Attention aux nombreuses normes à respecter (hauteur de garde-corps etc). C’est encore une autre paire de manches qu’une villa. Après, concernant le coût des travaux vu votre expérience j’aurais tendance à dire que vous savez ce que vous faites, sauf peut-être justement sur des trucs comme l’électricité d’un immeuble collectif.
- s’il y a vraiment tout à faire, attention à la production d’un immeuble neuf qui fait passer la TVA à 20 %.
- l’autorisation de la commune sur la division : avez-vous vu l’autorisation en question ? Avez-vous le dossier déposé avec les plans ? Les risques sont notamment : un accord bidon (par exemple un accord oral d’un agent de la ville ce qui n’a rien à voir avec une autorisation d’urbanisme obtenue en bonne et due forme) ; ou bien un dossier non conforme aux travaux réalisés (il y a bien une autorisation mais pas pour ce qui a été fait !) ; et encore, attention au délai restant pour achever les travaux.
- concernant le marché locatif ; vaut-il mieux de la coloc, vaut-il mieux du meublé etc : c’est votre taf ! A vous d’étudier le marché local. D’une manière générale, attention à la coloc et au meublé qui ont été la bonne idée des 10 dernières années, donc l’offre a beaucoup augmenté, et l’offre semble souvent désormais dépasser la demande. Mais on ne peut pas faire des généralités, il faut regarder l’état du marché locatif local.

Dernière modification par Bernard2K (17/12/2024 07h25)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#8 16/12/2024 21h48

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Bonjour,

interview philippe 30 sur you tube : Philippe30 & Investisseur Heureux (podcast IH #3) - YouTube
tant sur les travaux que sur la location, c’est une interview passionnante.

Attention , les touches que vous avez eues doivent être analysées sous l’angle de la fiabilité de paiement particulièrement si vous ne prévoyez pas de vous positionner sur des locations essentiellement payées par la CAF. IL y a une discussion interessante sur le niveau de salaire au moins 3 fois celle du loyer dans ce forum. C’est à vous de savoir quel niveau de revenus est nécessaire pour la location. Vous n’avez pas idée des réponses que nous avons quand nous posons (gentiment) la question des revenus et de leur cohérence avec le loyer.

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#9 18/12/2024 09h33

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J’avais oublié de répondre à

Mimi02, le 15/12/2024 a écrit :

En sachant qu’il y a sur le chantier entre 10-15k de matériaux et meuble de cuisines neufs emballés qui sont livrés avec le bien. J’attends encore des factures de l’agent pour voir ce qu’il est possible de faire avec (déduction de la partie agent et notaire, + éventuellement charge/amortissement en LMNP ? JE ne sais pas s’il est possible/légal de racheter les factures à part ? Ce qui serai très intéressant et augmenterai la rentabilité.)

Sur ce sujet, je distinguerais les cas suivants :
- Les meubles déjà montés, mais facilement démontables : il s’agit typiquement de meubles de cuisine, d’électroménager… C’est typiquement le genre de trucs qui sont mis dans l’acte du notaire, sous la rubrique "meubles". Ca fait baisser d’autant le prix de vente de la partie "immeuble", donc les taxes perçues par l’état. Prévoir des preuves (factures + photos) car les notaires sont frileux et que les impôts peuvent tenter de faire un redressement.
- Les meubles non montés : en théorie ils rejoignent le dernier tiret ci-dessous (matériaux non posés) : ce sont des meubles état neuf, à vendre d’occasion. Ils sont stockés dans l’immeuble mais ils pourraient tout aussi bien être stockés ailleurs : ils ne sont pas attachés à cet immeuble. On peut donc les acheter séparément. Mais, s’agissant de meubles, je serais tenté de les faire passer dans le tiret ci-dessus : meubles inscrits sur l’acte. C’est plus simple. Ils sont dans le bâtiment, ils sont tellement démontables qu’ils sont démontés… A mon avis, ça passe.
- les meubles livrés, montés, désormais intégrés au bâti donc difficile démontables, par exemple des placards : ils font partie du bâtiment et vous ne pouvez pas les payer autrement que dans le prix d’achat de l’immeuble.
- les matériaux déjà posés (intégrés au bâti), par exemple des fenêtres déjà posées : ils font partie du bâtiment et vous ne pouvez pas les payer autrement que dans le prix d’achat de l’immeuble (donc pas d’abaissement du prix de vente). Les factures peuvent être jointes en annexe de l’acte (pas d’obligation s’il ne s’agit pas de travaux soumis à décennale réalisés par des entreprises ; mais c’est mieux quand même de les joindre).
- S’agissant de matériaux non posés : tas de placo, menuiseries encore posées par terre, etc. Ce sont des matériaux du bâtiment, état neuf, à revendre d’occasion. Ils ne sont pas attachés à cet immeuble. Ils pourraient tout aussi bien être stockés à 10 km de là. Les vendeurs pourraient tout aussi bien les vendre sur leboncoin. Pour ces matériaux, vous pourriez tout à fait avoir une vente de gré à gré avec baisse du prix de vente d’autant.
Pourquoi je ne les mettrais pas dans l’acte du notaire ? 1) parce que ce ne sont pas des meubles, donc, en fait, ils n’ont rien à voir avec la vente de l’immeuble. Les notaires ne s’occupent pas de la vente de matériaux de construction d’occasion ! 2) Parce que vous n’avez aucune preuve qu’ils ne sont pas encore posés. Un inspecteur des impôts pourrait vous redresser en vous disant "vous les avez payés séparément sans payer les droits dessus, alors qu’ils faisaient partie du bâtiment puisque déjà montés, donc vous auriez dû intégrer leur valeur dans le prix de vente, donc redressement". Comme, entretemps, vous les aurez effectivement utilisés, il n’y aura plus de preuve qu’ils n’étaient pas montés au moment de la vente. Les mettre dans l’acte du notaire pourrait sembler une solution simple et satisfaisante, mais à moi ça me semble un nid à embrouilles, car ils n’ont rien à faire là.

A noter que si vous voulez que l’agent immobilier vous aide à faire accepter cette solution, vous ne devriez pas parler de baisse de sa commission !

En résumé :
- ce qui est déjà intégré au bâti, qu’il s’agisse de matériaux ou de meubles : dans le prix de vente de l’immeuble.
- meubles montés mais démontables : dans l’acte du notaire, mais sous la rubrique "meubles" ce qui économise les droits à payer.
- tout ce qui n’est pas encore posé ou monté sont des objets d’occasion qui peuvent se payer séparément par accord sous seing privé, et diminuer le prix de vente d’autant.

Dans ce cas de vente séparée des meubles et matériaux de construction, les pièges sont :
- s’assurer que les deux membres du couple soient d’accord,
- s’assurer que la personne qui revend est bien celle qui les a achetés !
- s’assurer que les deux membres du couple touchent chacun leur part.

Exemple d’embrouille : vous payez les matériaux en liquide au mec. Au moment de signer chez le notaire : madame n’accepte pas le prix de vente baissé, elle n’est pas au courant de cette vente séparée des matériaux, elle n’a pas touché un centime, elle refuse de signer…
Exemple de solution :
Contrat :
"la SCI MACHIN revend d’occasion à Monsieur Mimi les matériaux suivants, état neuf, jamais posés ni montés ni utilisés :
- (liste exhaustive avec un prix en face de chaque, ça facilitera leur ventilation dans les amortissements)
soit un prix total de XXXX €
Les factures d’achat des matériaux suslistés sont annexées au présent contrat.
Condition suspensive : le présent contrat ne rentre en vigueur qu’à la date de signature de l’acte authentique de vente par la SCI MACHIN à M. Mimi l’immeuble sis telle adresse. A défaut de vente de l’immeuble dans le délai de N mois, le présent contrat devient caduc.
Le prix sera payé par M. Mimi le jour de l’acte authentique, par chèque à l’ordre de SCI MACHIN".

Tout le monde signe ce contrat le jour de la signature de la promesse de vente, avec un prix de de l’immeuble diminué des mêmes XXXX €. Vous faites le chèque le jour de la signature de l’acte authentique.

Ca me semble très carré et pas attaquable. Le seul petit risque légal serait qu’un inspecteur des impôts veuille requalifier cette SCI comme commerçante (donc IS et TVA), puisqu’elle achète et revend des matériaux ; m’enfin, vu qu’elle revend à perte et en une seule fois, il n’y a rien à gratter pour les impôts, donc risque quasi nul.

Par contre, si les vendeurs refusent un contrat écrit, ou refusent un paiement par chèque à l’ordre de la SCI, ça sent l’embrouille (l’explication pourrait être : une partie des matériaux a une provenance douteuse, par exemple volés, ou payés avec de l’argent gagné au black). Dans ce cas, on paie le prix de vente de l’immeuble plein pot, on liste alors dans l’acte du notaire les matériaux en question et on fait une contre-visite juste avant la signature de l’acte authentique (pour être sûr qu’ils ne disparaissent pas avant la vente), et basta. Ne surtout pas s’engager dans un paiement séparé sans trace écrite de la vente (contrat) et/ou sans trace écrite du paiement.

Et enfin, ne pas oublier que toute baisse du prix de vente de l’immeuble entraîne l’augmentation du risque de préemption par la commune à ce prix abaissé.

Au total, entre le risque d’embrouille et le risque augmenté de préemption, est-ce une si bonne idée de vouloir abaisser le prix de vente ? A vous de répondre à cette question.

Simples discussions entre forumeurs. Si vous voulez blinder cela, adressez vous à un notaire ou à un avocat.

Dernière modification par Bernard2K (18/12/2024 10h18)


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#10 18/12/2024 12h20

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Vous avez "cru comprendre que la sci était dissoute et …"

Il est primordial d’éclaircir ce point douteux. Ça m’étonnerait que les associés (fâchés j’imagine) aient fait cela car ça a un coût important et n’a pas d’intérêt. Si le bien est toujours dans la SCI, c’est la sci qui vend et il faut que les associés aient fait une AG stipulant le décision du bien. Dans ce genre de situation, l’AI doit avoir le mandat signé et la décision d’AG de vente.

Pour les matériaux, gérer cela hors acte (le notaire ne vend pas de meubles…). Par contre, prenez soin de garder les preuves des versements car il peut y avoir abus si le vendeur vous donne un RIB perso alors que c’est la SCI qui a acheté les matériaux.

Pour les meubles déjà installés (cuisine par ex), le notaire accepte généralement 5% du montant de la vente avec des preuves succinctes (photos). L’AI sait très bien faire cela. Au delà de 5%, il faut des factures. Attention, le fait de mettre un montant de meubles peut vous poser souci dans le cautionnement du prêt.

Les meubles/matériaux sont un détail à ce stade du projet.

Et sur le projet, je vous trouve optimiste sur les risques d’échec. Il y a une différence entre rénover sa maison et rénover un bien locatif. Dans le premier cas, c’est pour la famille et tout le monde est content, dans le second cas, il est possible que votre proche entourage ne prenne pas la mesure d’un tel projet. Vous avez l’exemple de l’ancien propriétaire.

Autre idée (à  faire valider par un avocat compétent): si le bien est toujours dans la sci, vous pouvez proposer le rachat des parts de la sci. Le principal inconvénient est de récupérer le passif mais dans ce cas, j’imagine que la sci a été constituée pour le bien donc risque réduit. Par contre, vous avez quelques avantages comme :
- le rachat de parts de sci est moins "taxé" il me semble
- vous pouvez gagner la com de l’AI à priori
- vous pouvez baisser le prix payé des frais de dissolution de la SCI qu’aurait dû payer les associés actuels

J’imagine que la sci a souscrit un emprunt avec les associés comme garants donc voir comment transférer cela.

Dernière modification par lachignolecorse (18/12/2024 13h51)


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#11 18/12/2024 15h05

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"j’ai cru comprendre que la SCI était dissoute et que le mari avait récupéré le bien". J’avais zappé cela. J’ai les mêmes doutes que lachignolecorse.

Que l’AI vous raconte cela jette un gros doute sur la fiabilité de ses paroles en général et sur sa compétence juridique en particulier. Une liquidation de SCI est longue, compliquée, coûteuse. On ne voit pas pourquoi le couple aurait fait cela… Sauf si ça fait des années que la vente traîne sans succès. Auquel cas, le mandat de l’AI n’est peut-être même plus valable.

Le B.A.BA, c’est de savoir qui est propriétaire. C’est ce même propriétaire qui signe le mandat de vente à l’ AI puis qui signe l’avant-contrat puis l’acte de vente. Si l’AI n’est pas clair sur qui est propriétaire, alors rien n’est clair ! Et si vous n’êtes pas clair non plus là-dessus, c’est très alarmant. Savoir qui est mon co-contractant, c’est le B.A.BA des affaires. Comment peut-on formuler une offre et recevoir une contre-offre sans savoir qui vend ? C’est hallucinant.

Si vous deviez aller plus loin, je vous encourage vivement à 1) clarifier qui est propriétaire, en demandant un écrit à l’AI. 2) à insister pour faire l’avant-contrat devant notaire. Les notaires, eux, vérifient à qui appartient vraiment le bien avant de le vendre. Du moins, je crois… Je me demande si, dans certains cas au moins, ils ne font les vérifications que lors de l’acte authentique. Si nécessaire, insister auprès du notaire que pour qu’un état hypothécaire soit obtenu dès le stade de l’avant-contrat.

Par contre je n’achèterais pas les parts d’une telle SCI. Vu comme la situation est embrouillée, il est très peu probable que la SCI ait été gérée correctement. Il vaut mieux repartir d’une feuille blanche.

Personnellement, je trouve qu’au total, ça fait beaucoup de signaux d’alarme qui clignotent sur ce cas. Dans votre présentation, j’avais tiqué un peu sur :
"- Comptables: correctes -> correctes
- Fiscales: correctes -> correctes"
Autrement dit, vous n’avez pas progressé du tout, sur tout l’ensemble "juridique/fiscal/comptable/compétences en affaires", etc. C’est comme ça qu’on se fait avoir, notamment par un AI peu scrupuleux, ou qu’on fait une grosse connerie qui coûte très cher.

Exemple de hiatus entre la technique et le juridique/fiscal/comptable : il y a quelques années de cela, un forumeur racontait avoir fait 4 logements Pinel d’un coup. C’est seulement une fois qu’il les a eu finis, au moment de faire sa déclaration fiscale, qu’il s’est rendu compte que c’est limité à 2 opérations par an. Il a donc perdu la moitié de l’avantage fiscal. Pas juste un peu ; la moitié. Alors qu’il aurait suffi de décaler l’achèvement de 2 logements sur l’année civile suivante pour que ça soit bon. Pour ce qui est de construire 4 logements, techniquement, il était bon. Mais il s’était pris les pieds dans le tapis sur une question hyper basique de fiscalité. C’est un peu ce qui m’inquiète dans votre cas : vous vous pensez compétent en travaux, mais vous êtes toujours un débutant sur les autres sujets. Il est encore temps de vous former, de vous aguerrir. Même si ces sujets ne vous passionnent pas. Le financier et le juridique sont essentiels pour la réussite de tout projet et toute entreprise ; les négliger finit souvent par de gros ennuis.


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#12 18/12/2024 15h53

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La sci a moins d’un an donc ça n’est pas trop compliqué de refaire l’historique. A faire vérifier par un homme de loi compétent et remettre d’équerre si besoin. Encore faut-il que le projet "sci" intéresse l’acheteur et d’avoir un contact direct et transparent avec les vendeurs. Je pense que cette façon de faire peut être financièrement intéressante pour l’acheteur qui va "soulager" les vendeurs de toutes les formalités et éviter une préemption possible. Si vous gagnez la com de l’AI, les frais passent de 12% à 5%, la mariée est un peu plus jolie.

Côté rentabilité, les charges sont les mêmes entre la sci et le lmnp modifié (avec réintégration de l’amortissement du bâti). Il y aura quelques différences :
- formalisme de la SCI
- les charges d’emprunt seront plus élevées en sci. Le coût de l’EC aussi probablement.
- les loyers sont soumis à la CRL en sci
- le taux d’imposition+prélèvements final sera de 15% en sci contre 47,2% en lmnp

Rien que ce dernier point fera probablement pencher la balance pour la SCI car la rentabilité est bonne grâce à un prix d’achat faible et des coûts de travaux limités au prix des matériaux.

Dernière modification par lachignolecorse (19/12/2024 05h27)


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