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Expatriation en Argentine et imposition des dividendes d'actions ?

Argentine sous Milei : analyse économique et sociale d'une transition controversée

Cette discussion analyse les conséquences économiques et sociales de la présidence de Javier Milei en Argentine. Les membres partagent des informations contrastées sur l'impact de ses politiques libérales, débattant notamment de la baisse du taux de pauvreté et de la stabilité économique. Des divergences significatives apparaissent quant à l'interprétation des données, certains participants soulignant les améliorations économiques (excédent budgétaire, excédent commercial, croissance du PIB, baisse de l'inflation), tandis que d'autres mettent l'accent sur les difficultés sociales (hausse du chômage, augmentation de la pauvreté selon certaines sources, dévaluation de la monnaie).

Un des points clés de la discussion porte sur la fiabilité des données statistiques. Les participants citent des sources diverses, souvent contradictoires, concernant le taux de pauvreté. Des estimations officielles du gouvernement sont opposées à des données issues de sources indépendantes, soulignant la difficulté d'obtenir une vision objective de la situation. Le débat illustre la complexité de l'analyse de l'impact des politiques de Milei, avec des arguments pour et contre reposant sur des interprétations différentes des mêmes indicateurs économiques.

Au-delà des données chiffrées, la discussion aborde également la question de la perception de la situation. Un membre rapporte son expérience personnelle à Buenos Aires, contrastant avec les informations alarmistes sur la pauvreté. Cette perspective subjective souligne l'importance de nuancer les analyses purement statistiques par une observation contextuelle et des témoignages directs. L'arrivée de Milei est perçue par certains comme une tentative de rupture avec la corruption endémique et les politiques économiques antérieures, tandis que d'autres expriment des craintes quant aux conséquences sociales de ses réformes libérales.

Enfin, la discussion met en lumière le climat politique et idéologique entourant le débat sur les politiques de Milei. Des accusations de désinformation et de manipulation idéologique sont échangées, reflétant la polarisation politique autour de cette figure controversée. Le parallèle est parfois établi avec la situation politique française, soulignant les différences d'approche et les débats similaires sur les politiques économiques.

L'analyse du rendement des investissements en Argentine sous la présidence Milei est également évoquée, mettant en lumière le lien entre les performances boursières et la perception des politiques économiques mises en place. Le risque d'investissement en Argentine reste un sujet central, influençant les stratégies des participants.


#1 16/03/2020 03h12

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Bonjour a tous,

Je n’ai pas vu de fils sur ce sujet, donc je poste les infos recueillies sur internet et d’autres fils sur l’expatriation, en espérant que quelques uns d’entre vous pourront éclaircir mes doutes.

Expatriée en Argentine et non résidente en France, j’ai mes économies sur des livrets français, en euros.
J’ai également quelques économies en dollars.
Je souhaite commencer a investir et aimerait comprendre l’implication du choix du broker (dans cette simulation, Bourse Direct ou Interactive Broker)

L’argentine a un traite fiscal avec la France ou il est prévu que:
1. Les dividendes payés par une société qui est un résident d’un Etat à un résident de l’autre Etat sont imposables dans cet autre Etat.
2. Toutefois, ces dividendes sont aussi imposables dans l’Etat dont la société qui paie les dividendes est un résident, et selon la législation de cet Etat, mais si la personne qui reçoit les dividendes en est le bénéficiaire effectif, l’impôt ainsi établi ne peut excéder 15 p.cent du montant brut de ces dividendes.

4. Un résident d’Argentine qui reçoit des dividendes payés par une société qui est un résident de France peut obtenir le remboursement du précompte afférent à ces dividendes acquitté, le cas échéant, par cette société. Ce remboursement est imposable en France conformément aux dispositions du paragraphe 2.
Le montant brut du précompte remboursé est considéré comme un dividende pour l’application de l’ensemble des dispositions de la présente Convention.

Source: https://www.impots.gouv.fr/portail/file … d_1724.pdf

L’argentine taxe de la façon suivante:
A 15 % rate will apply to income derived from indexed or foreign currency-denominated securities and other financial income. Currency exchange gains will not be subject to taxes in those instances.
Source: https://assets.kpmg/content/dam/kpmg/ar … a-2019.pdf

Bourse Direct:
Va-t-il me prélever les 12.8% d’office? Si oui, comment et ou est-ce rembourse?
Je ne comprends pas comment ce remboursement devient imposable en France..

Avantage: Mise en place simple
Inconvénient: fiscalité peu claire lors de l’expatriation mais bien plus simple lors de l’impatriation

Interactive Broker:
Aucun prélèvement a la source - je dois déclarer au Fisc argentin et serait imposée a 15% sur les dividendes et les plus values.
Si je choisis un  portefeuille d’ETF accumulatifs, pas de taxe jusqu’à la vente donc si je ne reçois pas de dividendes?

Avantage: Aucun impôt?
Inconvénient: Reporting potentiellement plus complique puisqu’a générer depuis IB

Ai-je bien interprète les données a ma disposition?

Merci de m’avoir lue!

Mots-clés : argentine, expatriation, impots

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#2 20/11/2023 09h53

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Cette file semble n’avoir pas reçue l’attention qu’elle méritait, il est possible qu’elle devienne plus dynamique dans les mois qui viennent smile

Si l’ami Milei est un libertarien sincère et parvient à dérouler son programme, il est possible que l’Argentine devienne une terre d’exil très sympathique pour ceux qui supportent difficilement l’immixtion et le climat délétère* qui caractérise désormais nos contrées occidentales.

Je vais surveiller tout ça avec grand intérêt, si par miracle on revenait à l’Argentine de Borgès je prendrai des cours d’Espagnol accélérés smile

Javier Milei, con Viviana Canosa: "Detesto a los zurdos porque odian la vida" - LA NACION

Nous y serions visiblement les bienvenus :

Argentina’s Far-right Presidential Candidate Studies Torah, Mulls Conversion to Judaism and Is an Avowed Fan of Israel - World News - Haaretz.com

* même dans ma petite ville paisible de 14.000 habitants, des adultes sans scrupules ont trouvé le moyen de recruter des écoliers (par définition dépourvus du sens critique et de la connaissance requise afin de se forger une opinion personnelle sur des évènements dont ils ne sont pas partie prenante) pour scander des slogans très douteux dans les rues.


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#3 20/11/2023 10h11

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@DB: effectivement j’étais en Argentine en octobre dernier. Le pays est magnifique et Buenos Aires donne l’impression d’être une ville européenne ayant conservé le mode de vie italien d’il y a 30 ans.

Le pays souffre cependant de gros problèmes d’insécurité ( à Buenos Aires surtout) dus à la pauvreté à cause d’une économie vacillante à l’inflation galopante. L’arrivée de Milei pourrait changer les choses même si pour le moment comme Macron il a surfé sur l’antipathie des électeurs pour les partis traditionnels et la corruption. En France, finalement Macron n’a pas changé grand chose et gouverne la France comme les anciens partis presque en pire. Espérons que Milei apporte un vrai changement en Argentine et tienne ses promesses. Mais cela sera difficile car la corruption du système politique y est très présente…Le pays jouit pourtant d’immenses ressources naturelles et d’une population relativement éduquée : un fort potentiel. Reste à voir s’il sera exploité ou si l’Argentine continuera à être pillée par sa classe dirigeante et quelques multinationales…Pas sûr que le fait de changer de monnaie aide. Le mieux aurait été avant tout de résoudre les problèmes de dépenses du pays et de corruption…
@Tanguera : pour les ETF effectivement comme en France tant que vous ne vendez pas vous n’êtes pas imposé. Où vivez-vous en Argentine? Que pensez-vous de la vie dans ce pays en tant qu’expatriée?

Dernière modification par al2020 (20/11/2023 11h39)

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#4 20/11/2023 21h18

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Pauvres argentins qui risquent de revenir aux années noires du gouvernement d’Isabel Peron qui avait débouché sur la dictature militaire.

Si les argentins ne sont pas à la fête, les actionnaires de Corporacion America Airport, la société où travaillait Mileï avant de faire de la politique, gagnent 12% ce jour. La valeur est éligible au PEA.

"Before entering the public spotlight, Milei was chief economist at Corporación America, one of Argentina’s largest business conglomerates that, among other things, runs most of the country’s airports. He worked there until 2021, when he won his seat as a lawmaker."

La société vient de sortir de bons trimestriels, mais ils ne suffisent pas à expliquer le bond du titre :

Air101: Corporacion America Airports Reports Third Quarter 2023 Results

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#5 21/11/2023 10h31

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@Emilieenmar: le problème c’est qu’avec la corruption les gouvernements de droite comme de gauche se sont gavés et que la population souffre terriblement. J’y étais en octobre et l’inflation est juste impossible à gérer. Par exemple dans les restaurants il n’y a plus de carte car les prix changent deux fois par mois.

Les argentins tentent le tout pour le tout. Après avoir revendu une grande part de leurs terres et de leurs industries avec Menem pourquoi ne pas tout simplement devenir un état quasi américain? Cela ne changera rien dans les faits car leurs classe dirigeante est corrompue mais cela améliorera peut-être leur quotidien (c’est peut-être d’ailleurs ce que penseront les français dans quelques années quand le reste de leur industrie aura été vendu après Alstom, Alcatel…).
Il n’est pas étonnant que Massa ancien ministre de l’économie responsable de la déroute économique du pays n’ait pas été réélu avec un taux d’inflation de 140% et on se demande même comment il est possible qu’il se soit présenté avec un tel bilan. Lors de mon séjour en Argentine toutes les personnes rencontrées m’ont dit qu’elles voteraient pour Milei.

Il est bien probable que Milei soit corrompu aussi mais il plaira au big business et à la finance et contrera l’entrée de l’Argentine dans les BRICS, ce qui arrangera sans doute l’oncle Sam…et permettra peut-être au peuple de souffler un peu car les dernières années sous des gouvernements de gauche ont été très très dures…Voilà où on en arrive quand les élites d’un pays sont corrompues : la revente du pays et de ses actifs.
Les argentins ont fait comme les français lors de la première élection de Macron ils ont rejeté les grands partis traditionnels voyant que la politique menée entrainait aux mêmes conséquences…J’ai peur que la France finisse un jour comme l’Argentine…Car comme en Argentine notre dette enfle démesurément sous des gouvernements de gauche ou de droite.

Dernière modification par al2020 (21/11/2023 10h49)

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#6 23/07/2024 19h18

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Je commence à sérieusement envisager de prendre ma retraite en Argentine.
Lors d’une interview un argentin pauvre disait on avait le choix entre un voleur et un fou et on a choisit le fou.
La formule est magnifique.

Milei n’est pas comme les autres il essaie de faire ce qu’il a dit avec un budget en excédent. Quel courage a eu le peuple argentin de lui faire confiance alors qu’il a promis du sang et des larmes surtout si on compare à la France ou aucun politique ne dit la vérité et où personne n’est prêt à l’entendre.

Comme avec un drogué ce sera très difficile de désintoxiquer l’économie argentine. Est-ce que le peuple le supportera, je n’en sais rien.

En tout cas viva la libertad carajo !


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#7 02/08/2024 15h05

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@Bifidus: quand on pense que Milei avait été critiqué en France par quasiment tous les médias. L’inflation a atteint 4,2% en mai et 4,6% en juin contre 26% en décembre 2023. Et pour la première fois depuis 2015, le pays a réussi à dégager un excédent budgétaire trimestriel. La libéralisation du logement a conduit à un triplement de l’offre. Et malgré ce choc de simplification et d’amaigrissement de l’ETat argentin le PIB a crû de 1,3 %, d’avril sur mai, et de 2,3 % par rapport à mai 2023. Le pays semble bien placé effectivement pour s’expatrier si la tendance se confirme.

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#8 02/08/2024 15h16

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#9 02/01/2025 11h58

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Après un an de présidence Milei (et avec un parlement qui lui était loin d’être acquis)

* Excédent budgétaire
* Excédent commercial
* Risque de défaut pays fortement abaissé
* Taux de pauvreté en forte baisse
* Majorité de la population en faveur de l’homme à la tronçonneuse

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1    #10 02/01/2025 13h48

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Oblible, le 02/08/2024 a écrit :

Si vous étiez Argentin, vous seriez moins enthousiaste, avec une monnaie qui a été fortement dévaluée, des services publics qui ont disparu, des locataires à la rue …

J’imagine que vous blaguez. J’ai été en Argentine deux fois avant Milei et c’était une catastrophe. Votre réflexion est typique des élites françaises formées à Sciences-Po et empreintes de Socialisme. Le bilan de Milei :
- gouvernement approuvé à 47% contre 43% avant,
- depuis avril 2024 et pour la première fois depuis longtemps la hausse des salaires a dépassé la hausse de l’inflation en Argentine ce qui s’est traduit par une augmentation du pouvoir d’achat. L’index des prix à la consommation a augmenté de seulement 2,7% en octobre contre 25,5% quand il a pris ses fonctions en décembre 2023,
- durant les 9 premiers mois de l’année, l’Argentine a enregistré un excédent de 1,7% contre un déficit de 4,6% à la fin de 2023,
- il a réduit le nombre de ministères de 18 à 8,
-Croissance prévue de 5% en 2025,
- libéralisation du marché immobilier qui a fait augmenter l’offre et baisser les prix (tout le contraire de la mairie de Paris socialiste),
- +125% en 2024  de la bourse argentine contre une baisse de 3% du CAC40 à fin novembre en France.

La désinformation frappe toujours plus en France. Il faut dégager nos élites socialistes et contrer la désinformation. Notons qu’en UE c’est le même problème qu’en France voire pire.
Pendant que la France veut priver les français de circuler en voiture dans les villes, de se loger dans les logements classés G, l’Argentine libéralise et se débarrasse de sa classe politique crapuleuse. Afuera!

Dernière modification par al2020 (02/01/2025 15h56)

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#11 02/01/2025 16h57

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PleinDePognon a écrit :

Après un an de présidence Milei (et avec un parlement qui lui était loin d’être acquis)

* Excédent budgétaire
* Excédent commercial
* Risque de défaut pays fortement abaissé
* Taux de pauvreté en forte baisse
* Majorité de la population en faveur de l’homme à la tronçonneuse

Plein de pognon mais vos procédez par affirmation plutôt que par démonstration : quelle est votre source sur le taux de pauvreté ?

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#12 02/01/2025 17h09

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al2020 a écrit :

Oblible, le 02/08/2024 a écrit :

Si vous étiez Argentin, vous seriez moins enthousiaste, avec une monnaie qui a été fortement dévaluée, des services publics qui ont disparu, des locataires à la rue …

J’imagine que vous blaguez. J’ai été en Argentine deux fois avant Milei et c’était une catastrophe. Votre réflexion est typique des élites françaises formées à Sciences-Po et empreintes de Socialisme. Le bilan de Milei :
- gouvernement approuvé à 47% contre 43% avant,
- depuis avril 2024 et pour la première fois depuis longtemps la hausse des salaires a dépassé la hausse de l’inflation en Argentine ce qui s’est traduit par une augmentation du pouvoir d’achat. L’index des prix à la consommation a augmenté de seulement 2,7% en octobre contre 25,5% quand il a pris ses fonctions en décembre 2023,
- durant les 9 premiers mois de l’année, l’Argentine a enregistré un excédent de 1,7% contre un déficit de 4,6% à la fin de 2023,
- il a réduit le nombre de ministères de 18 à 8,
-Croissance prévue de 5% en 2025,
- libéralisation du marché immobilier qui a fait augmenter l’offre et baisser les prix (tout le contraire de la mairie de Paris socialiste),
- +125% en 2024  de la bourse argentine contre une baisse de 3% du CAC40 à fin novembre en France.

La désinformation frappe toujours plus en France. Il faut dégager nos élites socialistes et contrer la désinformation. Notons qu’en UE c’est le même problème qu’en France voire pire.
Pendant que la France veut priver les français de circuler en voiture dans les villes, de se loger dans les logements classés G, l’Argentine libéralise et se débarrasse de sa classe politique crapuleuse. Afuera!

Vous avez oublié de lire "Si vous étiez Argentin", parce que pour eux c’est plus dur mais pour un touriste ou un Argentin payé en dollar, c’est la fiesta avec Milei.

Un an après l?élection de Javier Milei : «53% de la population vit sous le seuil de pauvreté en Argentine» ? Libération

Argentine : inflation, budget, pauvreté… Quel bilan pour Javier Milei ?

Un appauvrissement des classes moyennes et populaires

Or, cette cure d’austérité a entraîné une hausse du taux de chômage. Plus 24% entre 2023 et 2024 avec des emplois perdus, aussi bien dans le public que dans le privé. En parallèle, certaines aides de l’État ont été réduites. Le coût du ticket de métro a notamment été multiplié par sept. Conséquence, le taux de pauvreté est passé de 41,7% à près de 53% durant les six premiers mois de la présidence de Milei.


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#14 02/01/2025 19h52

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J’étais à Buenos Aires, dans différents quartiers, la totalité du mois de novembre 2024.

Je me demandais ce que j’allais y trouver, car plus de 50% de pauvres, le chiffre faisait peur.

Ça ne m’a pas paru si différent de quand j’y étais en 2019.

Un peu plus de mendiants, un peu plus de gens qui dorment dans la rue. Mais est-ce si différent de Paris ?

Les centres commerciaux étaient plein de monde, et pourtant les prix étaient 1,5 fois plus chers qu’en France…

Quant au métro (dont la hausse des prix a été mise en avant), je ne l’ai pas pris en un mois. A Buenos Aires, le moyen privilégié de déplacement, c’est les bus, qui fonctionnent jour et nuit, et qui sont très bon marchés.

Les principaux musées sont toujours gratuits, la réserve écologique pour s’aérer dans un espace vert est toujours gratuite.

Le midi, on peut acheter de la nourriture préparée (légumes et viandes) à emporter, chez des restaurants "chinois", pour 7-9 € le kg.

Je ne sais pas dans quelle mesure la capitale se compare au reste du pays.

Je ne dis pas non plus que la vie est facile pour tout le monde.

Mais peut-être qu’il faut prendre un peu de recul sur les narratifs anxiogènes.

J’ai cru aussi comprendre que le marché du logement à Buenos Aires s’était débloqué, et qu’il est maintenant plus facile de se loger.

Quand on ne vit pas dans le pays, on ne sait pas vraiment comment ça se passe.

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#15 02/01/2025 20h25

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Sinon il semblerait que (je ne lis pas l’espagnol donc ne suis pas en mesure d’aller à la source mais manifestement ces chiffres s’appuient sur l’INDEC =  "l’Insee" argentine) :

- Argentina poverty rate soars to nearly 53% in first half of 2024

- La pauvreté extrême (et peut-être structurelle) explose

On parle de 3 à 4 millions de personnes en plus tombées dans une spirale de total dénuement.

On trouve ces analyses et commentaires un peu partout sur Internet.

A noter : j’ignore dans quelle mesure la politique de M. Milei est responsable de tout cela (il existe sans doute aussi de l’inertie du ou des régimes précédents). Mais de toute évidence être béat d’admiration pour le gouvernement Milei (cf. 5 et 6 posts ci-dessus) relève (au mieux) de l’aveuglement idéologique d’une vision "d’élite" hors-sol ou (au pire) d’une désinformation asymétrique (en "oubliant" d’évoquer certains indicateurs, simplement parce qu’ils sont peu flatteurs).

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#16 02/01/2025 20h45

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@Carignan99: mettez à jour vos chiffres. Le taux de pauvreté n’est plus que de 42% en octobre 2024 contre 41% fin décembre 2023 avant l’arrivée de Milei au pouvoir. Avec des indicateurs économiques cités plus haut, sans aucun rapport avec le désastre de la précédente administration. 
Le taux de pauvreté est désormais prévu à 39,3% en novembre et 36,8% en décembre. Echec et mat pour les socialistes français et argentins. Il faut donc arrêter de désinformer. La compétitivité et la croissance de l’économie sont les clés pour réduire la pauvreté.

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#17 02/01/2025 21h07

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En espérant pour les Argentins que vous ayez raison Al2020, je voulais signaler que la forte décrue de la pauvreté mise en avant sur votre lien est une simple estimation "temps réel", et pas un indicateur officiel. Je ne sais pas à quel point ces estimations sont fiables, aussi j’attendrais un peu avant de tirer des conclusions sur la politique de Milei.

Bien à vous,

Deadpool

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#18 02/01/2025 21h21

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Vu la courbe formée par les estimations mensuelles en bleu et les publications officielles trimetrielles en rouge sur le premier graphe du lien d’al2020, l’estimation nowcast a l’air très fiable - en supposant qu’il n’y aie pas de révision à postiorio.
Le dernier chiffre officiel du premier semestre avait été publié le 26/9 , donc on pourrait s’attendre à un prochain chiffre fin-mars 2025.


I create nothing, I own. -Gordon Gecko

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#19 02/01/2025 21h34

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On a répondu pour la pauvreté.
Pour le default rate, un petit graphique.  https://cbonds.com/indexes/20879/

En fait, c’est tout le contraire de la France socialiste à quasiment tous les niveaux économiques.  Si Milei peut rester au pouvoir quelques années de plus et avec un parlement moins défavorable, on aura une expérience unique au monde.  Evidemment, ceux qui veulent rester aveugles ne pourront pas voir!

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#20 03/01/2025 08h41

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Quand on arrête d’imprimer des billets de Monopoly qu’on distribue à la population pour la tenir sous sa coupe avec la corruption qui va avec, il faut un certain temps pour que la société s’adapte.

Effectivement il faut d’abord dévaluer ces billets de Monopoly et arrêter d’arroser la population. Il faut un certain temps pour qu’elle se remette au travail (économie capitaliste) plutôt que de faire la queue à un guichet en espérant glisser un billet au fonctionnaire qui attribue les précieuses aides du gouvernement (économie socialiste).

Bien entendu si on prend ses informations dans des journaux aussi impartiaux que libération…

Tout ce que j’ai lu allait dans le même sens : la partie n’est pas encore gagnée mais le pays est en avance sur les prévisions les plus optimistes.

J’ai rencontré des argentins, ils sont très fiers de leur Président qui a toujours le soutient du peuple.


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#21 03/01/2025 10h02

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al2020, le 02/01/2025 a écrit :

@Carignan99: mettez à jour vos chiffres. Le taux de pauvreté n’est plus que de 42% en octobre 2024 contre 41% fin décembre 2023 avant l’arrivée de Milei au pouvoir. Avec des indicateurs économiques cités plus haut, sans aucun rapport avec le désastre de la précédente administration. 
Le taux de pauvreté est désormais prévu à 39,3% en novembre et 36,8% en décembre. Echec et mat pour les socialistes français et argentins. Il faut donc arrêter de désinformer. La compétitivité et la croissance de l’économie sont les clés pour réduire la pauvreté.

Vous avez absolument raison al2020 : il faut arrêter de désinformer. Donc quand vous indiquez que "Le taux de pauvreté n’est plus que de 42% en octobre 2024", pourriez-vous svp fournir une source qui indique cela (celle que vous donnez ne fournit que des projections)?

En l’absence de source, votre propos n’a aucune validité. Au mieux il s’agit d’une opinion (à laquelle j’adhère d’ailleurs : je pense que M. Milei fera du bien à son pays … ce qui prendra du temps), ce qui est respectable (bien que votre admiration béate de M. Milei me laisse circonspect). Bien plus respectable que d’essayer de faire passer une projection pour une réalité s’étant réalisée…ce qui relèverait en effet de la désinformation.

Donc en l’état, vous devriez mettre vos chiffres à jour al2020. Pour autant que je sache, l’Indec n’a toujours pas fournit de chiffres au-delà de juin 2024 et de son taux de pauvreté record. Des projections (dont je suis incapable d’évaluer la validité, ne parlant pas l’espagnol) suggèrent une forte décrue au S2. J’espère que ces projections seront confirmées mais à la différence d’al2020, je n’ai pas d’informations privilégiées me permettant de l’affirmer.

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1    #22 03/01/2025 10h45

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@carignan99 : le taux de pauvreté de 38,9%  pour le 3ème trimestre est prévu officiellement par le gouvernement argentin et basé sur les chiffres de l’INTEC. Le communiqué a été diffusé le 19 décembre 2024..

L’observatoire de la dette sociale a noté : "selon les estimations de l’Enquête permanente des foyers de l’INTEC la pauvreté au 3ème trimestre a baissé de 51 à 38,9% et l’indigence de 16 à 8,5%. Ces niveaux sont similaires à ceux du 3ème trimestre 2023 mais aujourd’hui avec une faible inflation…"Je n’ai pas une admiration béate mais je pensais dès le départ qu’il fallait évidemment réduire le poids de l’Etat en Argentine et changer de politique comme en France.
Et oui je préfère bien plus Milei que les dirigeants que nous avons actuellement en France qui mènent une politique suicidaire d’augmentation de la dette, des prix de l’énergie, des impôts et d’atteinte au droit essentiel à la propriété dans l’automobile ou l’immobilier via les ZFE, DPE et autres contrôles de loyer.

Echec et mat pour Milei en 2024.

Dernière modification par al2020 (03/01/2025 11h11)

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#23 03/01/2025 11h43

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Je ne suis pas certain que le taux de pauvreté soit pertinent pour évaluer la politique économique d’un pays. D’autant que la définition de la pauvreté est sujette à interprétation. Il existe d’autres indicateurs tout aussi valables, tels que le PIB, le taux d’emploi, l’endettement, l’espérance de vie…

De toute façon, la politique économique se mesure au minimum à moyen terme, pour en apprécier toutes les conséquences.


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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