Màj juin :
+2.5% sur le mois
+11.3% net YTD
Je profite de la clôture du semestre pour me prêter au jeu d’analyser plus en détails l’évolution de la performance du portefeuille, en tenant compte de façon précise du timing des cashflows.
Notez que c’est plus un prétexte pour faire joujou en Python que pour piloter les décisions d’investissements. :-)
En comparaison avec un investissement mensuel DCA de 1500€ constant et uniquement dans IWDA, mon portefeuille subit un écart d’environ 13% depuis le 1er janvier 2021 (environ la date de création du portefeuille).
Cela se traduit par un "manque à gagner" d’environ 11.800€ (soit un P/L qui aurait pu faire +80% par rapport aux 14.700 € actuels).
Pour l’anecdote, si on s’intéresse au scénario (virtuel) d’un investissement all-in IWDA en one-shot le 1e janvier 2021, du montant PRU du portefeuille (ce qui m’était impossible de réaliser), le rendement serait de 70%, soit 3,5x mieux que le PTF.
Depuis 2023, le rendement est porté par l’equity (+28%) et plus récemment par l’or (+29%).
Les obligations (essentiellement de longue duration) végètent.
La poche IWDA tire clairement le rendement vers le haut, malgré les apports récurrents qui moyennent à la baisse le rendement.
Depuis 2023, les canards boiteux sont le Global Clean Energy (-28%), et dans une moindre mesure les SIR et les obligations de longue duration dont le rendement oscille autour de zéro.
De façon générale, depuis la création du PTF, une majorité des titres affiche une performance inférieure à celle du portefeuille.
Pas mal de mauvais timing (Hang Seng Tech, Sofina, SIR) sur des secteurs un peu hype.
Notons que dans les rendements ci-dessus, il y a un biais du fait que j’ai tendance à investir de façon régulière dans IWDA et davantage one-shot dans les autres titres.
Une approche de comparaison plus rigoureuse est le TRI, pour lequel le PTF affiche un taux de 7% depuis sa création. Avec un DCA chaque mois de 1500€, le TRI aurait été plus que doublé (14.4%).
Que retenir de tout cela ?
Rétrospectivement, j’irais vers une simplification du portefeuille.
Ce qui m’a aussi interpellé, c’est le coût d’opportunité de lisser en DCA, plutôt qu’investir one-shot - même si dans ma situation je n’aurais pas pu faire autrement.
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