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Cabinet de conseil en PME qui serait rémunéré en parts sociales…

Financement et conseil en PME : étude de cas d'un modèle alternatif

Cette discussion porte sur la viabilité d'un modèle de cabinet de conseil en PME rémunéré en parts sociales plutôt qu'en espèces. Un étudiant en gestion d'entreprise explore cette option pour aider les PME en difficulté, soulignant l'intérêt pour les entreprises qui manquent de trésorerie. Le cœur de la discussion se concentre sur la rémunération en parts sociales comme alternative au paiement direct, mettant en avant la nécessité de trouver des solutions de financement créatives pour ce type de structure.

Un des arguments principaux est la difficulté de recevoir une rémunération en parts sociales, sauf lors de la création de l'entreprise. L'un des participants suggère des alternatives, telles que la facturation au résultat (success fee) ou la création d'une SASU ad hoc pour chaque projet, impliquant potentiellement un groupement d'intérêt économique (GIE). Ces options offrent une plus grande flexibilité et réduisent les risques liés à l'obtention des parts sociales.

La discussion aborde aussi la question du retour sur investissement pour le consultant. Le participant suggère l'option d'acquérir une entreprise en difficulté à bas prix puis de la revendre, ou de générer des gains via un GIE. Cependant, la discussion met en garde contre les risques liés à ce type d'approche, soulignant la nécessité d'une analyse financière rigoureuse et d'une compréhension approfondie des lois et réglementations en vigueur. La gestion du risque est donc un élément crucial à considérer dans ce modèle alternatif.

Enfin, cette discussion met en avant la complexité inhérente à la structuration financière pour un projet de cette nature. La recherche d'un équilibre entre la recherche d'un modèle viable pour le consultant et la pérennité des entreprises clientes est une préoccupation centrale. La discussion illustre l'importance de la diversification des stratégies, ainsi que de la compréhension des implications légales et financières associées à chaque approche envisagée.


#1 30/04/2013 19h55

Membre (2013)
Réputation :   1  

Bonjour à tous!

Je suis étudiant en gestion d’entreprise, et "passionné" des entreprises en difficulté. J’ai déjà lu plusieurs ouvrages sur ce sujet là. Un ami m’a conseillé d’ouvrir une holding qui agirait comme un cabinet de conseil auprès d’entreprises de taille petite/moyenne qui me payeraient  en actions ou parts sociales vu qu’elles ne peuvent se permettre d’user leur trésorerie pour du conseil souvent. Pensez-vous que c’est viable comme schéma ? Avez-vous un avis, opinion, etc. à me faire part ?

Et aussi, admettons que je fasses cela et que cela marche, des entreprises deviennent mes clientes, je les conseille etc. comment tirer du cash de la holding ?

Bien cordialement,

Alexandre. smile

Mots-clés : conseil, finances, holding, société en difficulté

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#2 10/01/2014 18h31

Membre (2014)
Réputation :   0  

Bonjour,

C’est un peu tard pour vous répondre. Je viens juste de m’inscrire.
Si vous ne pouvez obtenir des parts sociales (c’est plus facile à abtenir au moment de la création d’une société), payez vous au résultat, en success fee. Personne ne vous cedera des parts en cas d’échec, de toute façon.
En y réfléchissant, vous pouvez peut-être, à chaque fois, créer de votre côté une nouvelle SASU X adhoc (ca prend 72h), et proposer un GIE à la dite société en difficulté (pas sur qu’elle ait le droit de le faire). Si ça marche, vous partagerez les gains (mais aussi les dettes) présentes et à venir, selon la formule négociée pour le GIE.
Au pire, si vous êtes sur de vous, attendez qu’elle coule, rachetez là 1 euro (avec ses dettes), et revendez une partie des parts aux anciens ou à de nouveaux propriétaires (et conservez les parts sociales qui vous manquaient). Mais de grâce, ne faites pas l’escroc (obtention de subvention(s) + revente des actifs immobiliers éventuels, puis faillite après vous être généreusement servi)! 

J aimerais savoir si vous avez pu mener ce projet à bien.

Cordialement.

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