roudoudou a écrit :
DDtee a écrit :
roudoudou a écrit :
Les prix sont encore relativement raisonnables sur Bdx à 190-200 loyers
Raisonnable, c’est vous qui le dites ! Personnellement, je ne regarde qu’autour d’un ration de 100 loyers, rien de glauque ou d’un risque particulier. Il faut juste chercher sérieusement.
100 loyers dans une grande ville de province ? Si vous mes dites ou je suis preneur !
Dans un très grand nombre de préfectures, le taux moyen de rendement brut tourne autour de 6 à 7%.
C’est un taux moyen, en cherchant activement et en y passant du temps on peut évidemment trouver 3 ou 4 point de mieux. Je parle ici de centre ville, avec souvent une dynamique démographique, de biens non à la marge.
Evidemment y faire des travaux est souvent comme ailleurs une bonne stratégie pour améliorer la rentabilité.
Je suis bien conscient que pour de nombreux parisiens (dont j’ai à une époque fait parti) une ville préfecture de 40 à 80 000 habitants (pour une aire généralement du double) c’est un trou, mais je vous assure que c’est suffisant pour qu’il y ait une demande locative significative.
A la campagne, dans des villages éloignés des aires de population d’importance, à mon sens il faut viser un taux de rendement bien supérieur pour couvrir le risque de vacance locative, personnellement j’aurais du mal à y aller (très difficile à revendre, je suis bien d’accord avec vous). Il y a des villages ou la demande est cependant vraiment existante avec peu d’offre, également des villes intermédiaires…
A la campagne comme en ville, le niveau qualitatif moyen de l’offre locative privée permet assez facilement de se distinguer. Il suffit bien souvent de proposer un produit propre et au goût du jour. Cette distinction contribue également à la rentabilité du bien.
A mon sens, les illusions de nombres français sur la pierre vont faire pleurer dans la décennie… la marge d’exploitation ou le taux de rendement sont l’unique garantie qu’un investisseur peut avoir contre une conjoncture baissière de l’immobilier, une augmentation de la fiscalité ou une baisse du montant des loyers… autant de facteurs pourtant probables.