#26 05/02/2014 12h30
- koldoun
- Membre (2013)
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Bonjour,
Pour ma part, je suis donneur de sang.
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Générosité et dons : réflexions d'investisseurs sur la charité et l'engagement
Cette discussion explore les motivations et les pratiques des membres concernant les dons à des associations caritatives. Les participants partagent des expériences diverses, révélant un large spectre d'approches face à la générosité. Des arguments contrastés émergent, soulignant l'importance de la transparence des organismes de bienfaisance et la difficulté de mesurer l'impact des dons. Certains membres expriment une méfiance envers les grandes associations, soulignant un manque de contrôle sur l'utilisation des fonds et une perception de manque d'efficacité. D'autres privilégient des actions locales ou des dons directs, afin de garantir une meilleure allocation des ressources.
Un des points clés de la discussion est la gestion du risque lié aux dons. Certains participants expriment des doutes quant à l'efficacité des grandes organisations caritatives et préfèrent soutenir des initiatives plus petites et locales, où ils perçoivent un contrôle plus direct sur l'utilisation de leurs dons. L'impact des incitations fiscales est également abordé, certains membres reconnaissant que leurs dons sont motivés en partie par ces avantages, tandis que d'autres s'interrogent sur le système de défiscalisation, estimant qu'il serait plus efficace d'avoir un financement public direct et contrôlé des associations.
Plusieurs tendances se dégagent de cette discussion. Une prise de conscience de la nécessité d'une plus grande transparence et d'un meilleur suivi de l'utilisation des fonds par les associations est palpable. Parallèlement, une volonté de soutenir des initiatives locales et d'avoir un impact concret sur la communauté est mise en évidence. Enfin, certains membres envisagent des alternatives aux dons financiers, telles que le don de temps ou les microcrédits, soulignant une recherche d'un engagement plus direct et tangible.
Plusieurs stratégies de dons sont évoquées : le parrainage d'enfants, les dons réguliers à des organisations spécifiques (Médecins sans frontières, WWF, Restos du Coeur), le microcrédit via des plateformes comme Kiva ou Babyloan, ainsi que le don de temps au sein d'associations locales. La discussion révèle une grande diversité de motivations, allant de l'altruisme pur à une approche plus pragmatique axée sur la maximisation de l'impact et la transparence.
Enfin, la question du rendement du don, au-delà de l'aspect philanthropique, est abordée. Certains participants se posent la question de l'efficacité des dons par rapport à d'autres formes d'investissement social, tandis que d'autres mettent en avant la satisfaction personnelle et le bien-être induit par l'acte de donner.
Bonjour,
Pour ma part, je suis donneur de sang.
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Ma famille donne chaque année une centaine d’euros à deux refuges pour animaux pa sloin de chez moi, car nous savons que ces refuges ne versent pas des salaires démesurés comme le fait la SPA et que les fonds sont utilisés à bon escient et localement.
De plus, chaque fois que je les vois dans les magasins j’achète de la nourriture pour chat et chiens et leur donne.
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Je donne 1 % de l’ensemble de mes revenus chaque année. pour etre honnete l’état m’en rembourse les 2/3 donc je donne in fine que 0.3% ce qui est ridicule quand on y pense et que l’on met cela en perspective avec notre train de vie.
Je parrraine deux enfants via l’association plan et je donne le solde généralement à une organisation comme le secours catholique.
A chaque fois je me dit que finalement ce que je donne est vraiment rien du tout. Tout au plus l’équivalent de quelques restos dans l’année.
Je donne aussi de mon temps à l’association FRATELI. Je vous recommande d’y jeter un coup d’œil le projet est super et si vous avez des questions n’hésitez pas.
Bref je pense que de manière générale la seule chose qui restera de nous c’est ni notre fric accumulé ni notre carriere mais uniquement le bien que l’on aura fait.
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Cela dépend avec qui et comment …
Avec la famille, amis, les gens qui j’aime bien je suis très généreux. Parfois même on me le reproche.
Avec les inconnus - non.
Je ne donne jamais aux associations.
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Sujet très intéressant!
swantonbomb a écrit :
La plupart des bouquins de développement et finance personnel recommande et conseille de verser 10% de ses revenus à une association caritative pour rappeler que l’argent est un moyen et non un but, mais aussi nous détacher de la rat race du gagner plus pour penser aussi aux moins "chanceux" que nous.
Souvenez-vous, "les conseilleurs ne sont pas les payeurs". Chacun est libre de donner s’il le souhaite en fonction de sa situation. Quand bien même, il me semble que donner 10% de son revenu disponible est une aberration quand on voit le taux d’épargne des Français et leur recours aux crédits conso. Il serait peut être plus sage que les Français se donnent à eux-même…
swantonbomb a écrit :
Même si ce sont pour des raisons fiscales essentiellement (je pense), les Buffet , Gates et Rockfeller en leur temps ont consacré une grosse partie de la fortune à des oeuvres de charité.
i) Si j’ai 10 000 pommes, je peux en donner 9 900 environ et toujours avoir de quoi manger pendant une semaine (il y aura même des pommes qui vont pourrir…
ii) Si j’en ai 10 et que nous sommes 5 dans la famille, il me semble bien avisé de ne pas les donner… Tout est hautement relatif vous ne pensez pas ?
swantonbomb a écrit :
J’eus un temps donné activement à différentes associations de parrainage mais hormis du matériel marketing pour m’inciter à donner plus à noel, puis à Paques puis pour les vacances d’été puis participer aux repas de charité dans des restaus pas donnés, aucun retour concret des programmes sensés être financés par les dons.
J’ai connu également. Je trouve assez désagréable de solliciter les donneurs comme ça. Les derniers qui ont fait mine d’user de ce stratagème avec moi s’en souviennent : coupure des dons.
Le pire réside peut-être dans le fait qu’il y a recours à des techniques de ventes/marketing qui relèvent de la manipulation, c’est difficilement supportable. Etant une tête de mule ces techniques n’ont que peu de prises sur moi, mais je pense à tous ceux qui ont un peu de sensibilité qui tombent dans le panneau.
swantonbomb a écrit :
Maintenant je ne donne plus un kopek car je ne contrôle rien et j’ai du mal à faire confiance à ces associations et j’estime être suffisement tondu par l’Etat sensé assurer la solidarité nationale.
Une vision sommes toute manichéenne ne trouvez-vous pas ?
swantonbomb a écrit :
Versez vous une partie de vos revenus à des associations?
Je verse 1% de mon revenu disponible à des associations. J’ai donné à beaucoup mais j’ai tendance, vu la situation ici même dans notre pays, à donner de plus en plus à des associations qui oeuvrent pour les Français (chauvinisme?). Que voulez-vous, on ne peut pas sauver tout le monde…
swantonbomb a écrit :
Vos motivations à le faire?
Très honnetement elles sont au nombre de deux :
1) Ma mère l’a fait lorsqu’elle pouvait le faire, maintenant à la retraite c’est bientôt elle qui va se retrouver en difficulté à cause de la tonte de l’état dont vous parliez… Je pars du principe que les gens qui ont besoin des services fournis par les associations supportées sont d’honnêtes gens qui se retrouvent souvent malgré eux dans des situations de misère et que demain ça pourrait être nous, nos aieux, nos enfants, nos amis qui ont besoin d’aide de base (on ne parle pas ici de fournir des télés au gens mais bien de nourriture et de quoi dormir, quand même…)
2) Fiscalement, c’est quelque part des impôts que je paie sauf que c’est moi qui décide de l’allocation des fonds (je sais que des fois les fonds pourraient être mieux utilisés mais c’est toujours ça qui ne partira pas dans les traites des parlementaires ou autre gobergement de notre cher gouvernement.
swantonbomb a écrit :
des fondations vertueuses que vous recommanderiez?
Je dirais les restau du coeur parce qu’on peut voir conrêtement leurs actions.
Bien à vous,
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Dooffy a écrit :
swantonbomb a écrit :
des fondations vertueuses que vous recommanderiez?
Je dirais les restau du coeur parce qu’on peut voir conrêtement leurs actions.
Bien à vous,
N’oubliez pas l’Unapei; les Adapei, papillons blancs etc etc qui oeuvrent en faveur des personnes handicapées (mentales, polyhandicap etc), laissées pour compte de notre société.
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swantonbomb a écrit :
participer aux repas de charité dans des restaus pas donnés, aucun retour concret des programmes sensés être financés par les dons.
Pouvez nous indiquer de quelles associations il s’agit ?
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Bonjour,
plutôt qu’un don, je réfléchis actuellement à prêter une partie de mes revenus (plateformes de prêt type crowdfunding référencées par BPI, par exemple "babyloan" ou "hellomerci", cf Tousnosprojets.fr).
Malheureusement, je trouve que ces plateformes manquent cruellement de projets et de prêteurs….
Dernière modification par Geronimo (03/03/2014 23h56)
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J’ai "investi" quelques sous dans la NEF, une banque éthique qui m’a l’air sincère et efficace.
Il s’agit bien sûr plus d’une bonne action que d’essayer de se faire une rente.
La Nef, en chemin vers la banque éthique
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Bonjour,
Il est un peu facile de ne compter qu’en argent.
Je ne donne que très peu sous forme de chèque, mais je donne de mon temps.
Je suis bénévole au samu social, et j’y passe des heures chaque semaine.
Ça a le mérite d’être bon pour les bénéficiaires, mais ça m’apporte beaucoup aussi, surement plus qu’un reçu fiscal…
Frédéric
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Bonjour,
@Frederic89 : Effectivement, investir de son temps est peut-être la solution idéale puisque l’on sait très précisément ce à quoi sert la valeur que l’on donne (son temps libre).
Finalement, je me demande pourquoi le système de don défiscalisant existe. Ne serait-il pas plus sûr que ce soit l’état qui subventionne directement (et exclusivement) ces associations avec toutes les mesures de contrôle que cela peux impliquer (que le simple contribuable ne peut pas mettre en place).
C’est un début de réflexion peut argumenté et je m’en excuse.
Bien à vous,
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Dooffy a écrit :
Finalement, je me demande pourquoi le système de don défiscalisant existe. Ne serait-il pas plus sûr que ce soit l’état qui subventionne directement (et exclusivement) ces associations avec toutes les mesures de contrôle que cela peux impliquer (que le simple contribuable ne peut pas mettre en place).
Si c’était le cas, chacun s’insurgerait que l’état ne fait pas assez ici, trop là, etc…
Le système de défiscalisation permet de laisser la liberté totale au citoyens de décider comment les dons doivent être répartis, sans que l’état puisse être mis en cause.
C’est pour moi une des solution les plus judicieuses (même si elle mériterait, peut-être, de faire des contrôles un peu plus précis…)
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Bonjour Faith,
Nous sommes d’accord mais justement, ce que je réalise c’est que :
Faith a écrit :
Le système de défiscalisation permet de laisser la liberté totale aux citoyens de décider comment les dons doivent être répartis, sans que l’état puisse être mis en cause.
n’est peut-être rien d’autre qu’une vaste illusion.
Les gens ne s’insurgeraient pas puisqu’ils feraient ce qu’ils veulent avec leur argent sans aucune "orientation" fiscale.
D’ailleurs on peut s’insurger que certaines associations soient agrémentées et pas d’autres (le processus de sélection de ces associations restant obscur).
Note personnelle : Entre-nous, chacun s’insurge déjà que l’Etat fait trop ici et pas assez là
Le "ici" et le "là" étant bien évidemment appréhendé différemment par chacun.
Bien à vous,
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@Doofy : Au lieu d’écrire "D’ailleurs on peut s’insurger que certaines associations soient agrémentées et pas d’autres (le processus de sélection de ces associations restant obscur).", qui me parait tout à fait inexact, vous feriez mieux de faire quelques recherches. Commencez avec www.google.com/search?q=éligibilité+ass … on+fiscale par exemple.
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Bonjour,
@GBL : Je reconnais ne pas m’être suffisamment documenté avant de rédiger mon précédent message. J’essaie donc ici de réparer cette erreur.
Le lien ci-après (de source officielle) nous en apprend un peu plus sur les conditions d’éligibilité des associations à la réduction fiscale : Dons manuels - Associations.gouv.fr | Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
Pour ceux qui souhaitent emprunter le raccourci, il s’agit en fait de montrer que l’association doit :
Association.gouv.fr - Don manuel a écrit :
être d’intérêt général selon les critères définis par l’article 200 du code général des impôts
Ci-après le lien vers une certaine quantité d’informations publiées au BO sur le don fait par des particuliers : IRÂ -Â Réductions et crédits d’impÀ´t accordés au titre des dons faits par les particuliers
Ce cheminement nous conduit finalement au fameux article 200 du CGI:
Code général des impôts - Article 200 | Legifrance
Cela étant dit, le processus de "reconnaissance qu’une association est d’utilité publique" me reste étranger, ce qui était l’objet du précédent message.
Petite anecdote personnelle au passage (sans lien avec la réponse mais en lien toutefois avec le sujet de la file) :
Me promenant hier sur les champs Elysés, j’arpentais l’avenue dans un sens et prêtais attention à toute chose de ce monde (et donc aux personnes qui quémandaient l’aumône).
Quelle ne fut pas ma surprise quand, faisant chemin inverse, je vis une femme (une de celle qui faisait l’aumône quelques moments auparavant) avec son téléphone cellulaire rivé à l’oreille ?!
Volontaire et généreux par nature, j’en viens à me demander s’il ne fallait pas simplement payer ses impôts et considérer que c’est à l’Etat de prendre soin de tous ses concitoyens et pas à des organismes missionnés.
Pour compléter le tableau, je ne donne plus qu’aux restos du cœurs de façon automatique (pour combien de temps encore je ne sais pas mais c’est un poste que j’arbitrerai si j’ai à choisir).
Bien à vous,
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Il y a sans doute des mendiants qui ne sont pas dans un besoin correspondant à un dénuement total. (J’ai moi-même eu affaire à un mendiant dans le métro, qui a dédaigné ma trop modeste obole, en me montrant la liasse de billets qu’il avait en poche). Ca ne signifie pas que les mendiants soient tous dans l’opulence…
Par ailleurs, utiliser un téléphone cellulaire ne signifie pas qu’on en soit le propriétaire, ni qu’on soit le titulaire de la ligne. Et quand bien même : disposer d’un téléphone cellulaire est accessible même aux plus pauvres, que ce soit dans les pays où le revenu moyen est inférieur à 100€/mois, ou que ce soit en France où il y a des abonnements (2heures d’appels national, illimité SMS) pour 2€/mois et où on peut acquérir un cellulaire un peu ancien pour presque rien…
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Bonjour,
@GBL :
Remarques très pertinentes, merci.
@Geronimo :
Geronimo a écrit :
Malheureusement, je trouve que ces plateformes manquent cruellement de projets et de prêteurs….
Je vous invite à faire un tour sur Kiva : Kiva - You’re invited to Join Kiva
Ma page devrait parler d’elle même je pense.
@Medium :
Pourriez-vous, s’il vous plaît, nous faire un retour sur votre investissement dans la NEF ?
Bien à vous,
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Dooffy a écrit :
Ne serait-il pas plus sûr que ce soit l’état qui subventionne directement (et exclusivement) ces associations avec toutes les mesures de contrôle que cela peux impliquer (que le simple contribuable ne peut pas mettre en place).
Faith a écrit :
Le système de défiscalisation permet de laisser la liberté totale au citoyens de décider comment les dons doivent être répartis, sans que l’état puisse être mis en cause.
C’est pour moi une des solution les plus judicieuses (même si elle mériterait, peut-être, de faire des contrôles un peu plus précis…)
Il y a une troisième voie : pas de défisc du tout.
Le thème de la file est "êtes vous généreux ?".
Eh bien monsieur X, contribuable anonyme, est extrêmement généreux sans le savoir, puisqu’il subventionne tout un tas d’associations par le mécanisme de la défiscalisation, sans décider de quelle association, combien, comment.
Je ne vois pas au nom de quoi, quand bidule décide de faire un don à trucmuche, une part majoritaire serait prise en charge par la collectivité, c’est-à-dire des gens qui n’ont justement pas décidé de faire ce don.
La générosité doit être assumée, pas diluée dans une masse anonyme et non consentante.
Le don défiscalisé est l’illustration de la maxime de Bastiat.
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Il me semble que c’’est au nom de la loi républicaine, votée par les représentants du peuple.
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Dooffy a écrit :
Quelle ne fut pas ma surprise quand, faisant chemin inverse, je vis une femme (une de celle qui faisait l’aumône quelques moments auparavant) avec son téléphone cellulaire rivé à l’oreille ?!
,
Ce n’est pas forcément choquant. Déjà, un forfait de base en France n’est plus onéreux. Puis en cas de SDF, comment chercher du travail sans être joignable par téléphone ?
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Bonjour,
Après diverses discussions avec un certain nombre de gens éclairés de tous bords et d’horizons ma foi divers, j’en viens à la conclusion (non définitive) que les associations caritatives représentent en fait une espèce de privatisation de la mission régalienne de secour public qui devrait revenir in fine à l’état.
La privatisation a quelquefois du bon mais sur certains secteurs je ne pense pas qu’elle soit de bon augure (secours, défense, infrastructure, services de base en particulier).
Du coup je me demande s’il ne faudrait pas plutôt que l’Etat reprenne la main sur cette mission-ci de façon exclusive.
Au sortir de quelques soucis avec certaines associations, notamment sur les montants prélevés et les difficultés pour régulariser la situation, je me demande si je ne vais pas plutôt redonner aux impôts comme tout le monde (ça évite quelques tracas…)
Bien à vous,
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J’ai tendance à croire que des associations indépendantes et quand même contrôlées (elles rendent des comptes) seront plus efficaces qu’un autre machin de l’état.
Le fait que ces dons soient en partie défiscalisés est je pense une reconnaissance que ce rôle qui devrait en effet être tenu par l’état est délégué à des associations selon des critères précis.
Les gens qui s’investissent dans les associations à titre volontaire ou salarié seront toujours plus motivés et efficaces je pense qu’un fonctionnaire qui se retrouverait là par hasard.
Aussi pas d’influence politique dans le développement de telle ou telle cause ce qui est toujours possible avec l’état (il n’y a qu’à voir les villes FN).
Les dons ne sont pas déductibles pour les expatriés mais je n’ai pourtant pas arrêté le parrainage d’un petit sud américain et des dons à l’Unicef.
Par contre mes revenus ont augmenté et je n’ai pas renforcé ces dons (il y a une quinzaine d’années je m’étais fixé la règle de 1% de mes revenus avant déductions), je vis dans des pays sous-développés et dépenser localement son argent ’avec largesse’ est une autre façon de donner.
J’éprouve un plaisir tout à fait égoïste à donner. Et d’ailleurs donner à des gens proches qui montrent de la reconnaissance est encore plus satisfaisant que donner pour un petit sud américain qui m’écrit une fois tous les 3 ans.
On dit qu’il faut savoir donner pour recevoir et même si cela ne s’applique pas au premier chef à l’argent, cela reste dans mon esprit, sur un plan plus mystique (Dieu te le rendra), une formule qui me parle.
Enfin je pense qu’il faut que les sommes restent ’mesurées’. J’ai prêté sans garantie (je le voyais à l’époque comme justement un geste généreux qui pouvait devenir un don) 5% de mon patrimoine à un ami et je le regrette aujourd’hui car je me rends compte que je n’étais en fait pas prêt à un don/sacrifice de cette dimension.
Donc comme en toute chose, aussi en générosité, il faut se montrer mesuré… (à moins d’être Mère Thérèsa mais ce n’est pas donné à beaucoup, ou multimillionaire philanthrope et cela aussi est remarquable).
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Je reviens sur ce post pour donner une illustration de ma croyance superstitieuse ’donner pour recevoir’.
Cette maxime est d’ailleurs beaucoup plus efficace dans les relations humaines que dans les relations avec l’argent mais dans une vision malthusienne de ma chance sur terre, qu’il faut savoir entretenir et pas seulement ’consommer’ j’en ai un bon exemple récent.
Un assureur vient de me contacter pour m’informer que mon père décédé il y a 13 ans avait souscrit une assurance vie (ou une assurance décès je ne sais pas encore) et qu’il recherche les ayants droit.
J’aime à penser que ce genre de nouvelle est le résultat de notre conduite de vie, même si cela fait très ’morale chrétienne’ pour l’agnostique que je suis et que de nombreux exemples nous prouvent le contraire (ne serait-ce qu’en politique par exemple!)…
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Et pourtant, les bouddhistes disent que donner rend meilleur…
Mais on peut donner de son temps, de l’amour etc…
Quant à ne pas donner aux plus démunis "parce qu’ils ne font rien pour se sortir de leur misère", cela me laisse perplexe…
:-)
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