jaidelachance a écrit :
Les locataires dont je me "passe":
- les serveuses (pas grand chose dans la tête, expérience malheureuse d’une amie bailleuse)
Je dévie un peu du sujet, mais… ma femme est serveuse. Elle a choisi ce métier qui lui plait, a un BTS en Hôtellerie et je pense que sa tête n’est pas moins remplie que celles des utilisateurs de ce forum sur lequel on est censé retrouver des "Discussions courtoises entre gentlemen etc…"
Du temps où elle était locataire, et contrairement à un des premiers principes des aspirants rentiers qui consiste à "se payer soi-même en premier", elle payait en premier son propriétaire, n’a jamais eu d’impayé et a rendu les 2 appartements que j’ai connus en meilleur état que celui dans lequel elle les avait trouvés.
@Jaidelachance : attention quand même à ne pas trop généraliser au risque de heurter la sensibilité de certains (dont je fait partie pour cet exemple)
Pour revenir au sujet : nous possédons pour l’instant 6 biens (4 appartements et 2 locaux commerciaux), les premiers depuis 2007 et n’avons pour le moment jamais eu à faire face à des impayés qui le sont restés (2 fois 3 mois d’impayés vécus, mais régularisés à l’amiable avec les locataires). Nous prenons systématiquement des assurances GRL pour nous couvrir et limiter les risques.
Par rapport à la GRL :
Philippe30 a écrit :
La GRL (garantie risque locatif ) est une bonne option à 2,5 % du montant du loyer , vous bénéficiez à partir du troisième d’impayés de la prise en charge des loyers non pays et de la prise en charge de l’huissier et ce durant 2 ans et demi ( comme par hasard ….)
Ma GRL prend en charge à partir du 2ème mois (le premier mois correspondant au dépot de garantie) et il est bien précisé dans les contrats que le remboursement des impayés dure jusqu’à l’expulsion du locataire, sans limitation de durée.
Dans mon entourage, je connais 2 cas qui ont été difficiles :
-le premier dû à un très mauvais choix de locataire, avec qui le bail a été signé dans la précipitation sans attendre d’avoir les justificatifs (fiches de paye, attestations CAF…) en mains propres. Le locataire a menti sur toute la ligne et a profité de la "naïveté" du propriétaire. Résultat : 2 ans pour l’expulsion
- 2ème cas, le mythe de l’avocat… qui n’en est pas un ! je ne connais pas trop les détails légaux vu que le bien loué à l’avocat en question était un appartement situé au luxembourg, mais il a fallu 4 ans au propriétaire (grand-père d’un collègue de travail) pour se débarrasser de son locataire défaillant !
Pour conclure, je vais rejoindre ce qui a été dit plusieurs fois :
- le choix des locataires est primordial et il vaut mieux faire face à 2 mois de vacances locative plutôt qu’à 2 ans d’impayés !
- par contre, pour moi, le choix ne peut pas se faire uniquement "sur dossier". J’attache également une grande importance au feeling (attention, je ne dis pas non plus que ça suffit !)
Par exemple, les "locataires en or" que je décris dans un autre post (Immeuble de rapport : investir dans un immeuble de rapport) étaient tous 2, au moment de la signature du bail, travailleurs en intérim ! (cette situation est couverte par la GRL, les critères m’ayant menés à les choisir ont été, par ordre d’importance : GRL + feeling + dossier)
Il y a une certaine part de chance lorsque l’on est bailleur, mais il existe des moyens permettant de réduire les risques.