Je suis arrivé au chapitre 18, et je trouve le chapitre 14 hors de ma portée.
En effet, il s’agit ici non pas de lire des chiffres, des ratios ou autres, mais d’en extrapoler la pérennité.
La pour la coup, j’ai envie de dire que c’est autant de la boule de cristal que ce que les détracteurs de l’AT dénoncent.
Je pense qu’il est impossible de savoir à l’avance si un nouveau produit va marcher ou faire un fiasco, qu’il est impossible d’anticiper une obsolescence (technologique, effet de mode, changements législatifs etc), l’arrivée d’un concurrent qui casse les prix, tromperie comptable etc
J’ai envie de dire que l’analyse des ratios sur de nombreuses années permet de nous démontrer l’efficacité de l’équipe à la tête de la société, et que les risques évoqué juste avant ne peuvent être contrés que via une diversification de portefeuille.
On part donc du postulat suivant : si l’équipe dirigeante a bien piloté le navire ces 5 dernières années, il est probable qu’elle le fera encore les 2-3 prochaines années.
A nous d’en vérifier la véracité chaque année en faisant un bilan lors des publications annuelles.
J’ai donc relevé 16 points actuellement =
1 - PER <16
2 - P/B < 0.7
3- achats d’initiés et présence dans des fonds
4 - privilégier les banques, alimentation, bien de consommation courante
5 - current ratio >1 (suite au message de PVBE)
6 - surveiller que les stocks n’augmentent pas régulièrement (signe qu’un produit ne marche pas)
7 - quick ratio > 1
8 - observer que les dettes long terme diminuent
9 - Total dette / capitaux propres < 80%
10 - revenus en croissance
11 - résultat net en croissance
12 - marge brute stable ou en croissance
13 - BNA croissant
14 - Nombre d’action qui diminue d’année en année
15 - ROE en augmentation
16 - marge nette stable ou en augmentation
Il est nécessaire d’observer ces chiffres au minimum sur les 5 dernières années car c’est leur évolution qui prédomine face à leur niveau.
J’en conclu que selon lui, une marge brute de 40% qui perd 1% par an est moins solide qu’une marge brute de 20% qui augmente de 5% chaque année.
En définitive, c’est assez proche de mes propres critères habituels, sauf que je n’utilise pas les ratio PER ou P/B.
Je préfère me dire que Nike est une société extraordinaire vu ses ratios, et que si je peux l’acheter 20% moins cher que son dernier plus haut, je fais une bonne affaire.
Je retire de ce livre une meilleure approche de la dette et des stocks, mais également l’importance de l’évolution des marges, ROE etc par rapport à un haut niveau (je fais le contraire en ce moment, par exemple je filtre sur de grosses marges, et tant mieux si elles montent, tant pis si elles descendent un peu).
Si à chaque lecture j’ajoute 2-3 outils dans ma boite à outils, je n’ai pas perdu mon temps!
Dernière modification par koldoun (20/02/2016 15h29)