"Notre modèle économique est toujours en construction et reste à valider, mais nous en avons aujourd’hui une vision claire - entre ventes directes B2B, partages de revenus via des intermédiaires déployant des solutions IoT (opérateurs Télécom, SSII, etc.) et vente de services prémium aux développeurs"
1) Ventes directes B2B
Nous parlons de “grands groupes comme Carrefour”, mais dont les noms restent secrets.
Nous disposons d’informations récente concernant le contrat avec Carrefour.
“Le projet, qui doit entrer en production dans le courant de l’année, vise à connecter 75 objets vendus dans les rayons de l’enseigne (et 400 à terme), « sur tous les protocoles » assure le dirigeant de l’éditeur. L’objectif est évidemment stratégique pour Carrefour, qui voit les industriels, notamment dans l’électroménager, lancer des modèles connectés pour essayer de bâtir une relation directe avec leurs clients. En lançant sa propre infrastructure, le géant de la distribution peut espérer se relier à ces objets, en poussant les constructeurs à ouvrir leurs API. Derrière, s’ouvre le gigantesque marché du réapprovisionnement vers lequel lorgnent tant les distributeurs que les fabricants. Aujourd’hui, entre 15 et 30 personnes d’Avanquest sont impliqués sur ce projet (l’activité MyDevices en comptant une soixantaine).”
Nous avons donc pour la première fois, depuis la fin de journée de vendredi, une idée de la taille du projet. Non seulement concernant le nombre d’objets visé, mais des ressources employés par Mydevices. Étant donné les ressources nécessaires, je commence à prendre au sérieux certains chiffres publiés sur le forum Boursorama venant de sous-traitant,d’autant qu’ils viennent de pseudos plutôt sérieux et de longue date sur ce forum.
“pylatais 16:24 - 26.02.2017
des chiffres circuleraient sur le montant du contrat carrefour et seraient conséquents ,qui a eu connaissance des chiffres et quel serait le montant ?
al.rossi 18:31 - 26.02.2017
Environ 20Me pour une première phase de ploiement jusqu’ en 2020 pour la partie forfaitaire.
la_hache 18:58 - 26.02.2017
1 million pour la mise en place puis redevance annuelle pouvant aller jusqu’à 14 millions par an
pylatais 21:23 - 26.02.2017
ce sont des chiffres dont j’ai aussi entendu parler mais que je n’ai pas cité , ils sont à vérifier en l’attente de confirmation par avq qui reste mystérieux sur le montant tout comme les contrats déjà signés et dont avq garde silence pour le moment.
al.rossi 22:14 - 26.02.2017
info qui provient de société sous-traitante qui sont aussi impliquées dans le contrat
pylatais 23:25 - 26.02.2017
cherche sur twitter , des infos circulent sont elles exactes , inexactes , là est la question , sur les contrats j’ai vu sur le forum une itw du boss qui parle de contrats signés sans précisions autres .je ne peux en dire plus car je n’en sais pas plus , mais il a bien parlé de contrats au pluriel , il finiront bien par annoncer tout cela tic tac , tic tac ………”
Le projet vise “le gigantesque marché du réapprovisionnement “, le data et “une relation directe avec leurs clients”.
En lisant les chiffres au-dessus, n’oublions pas qu’il y a d’autres gros clients. Si justement, nous avions d’autres distributeurs, le travail de R&D actuel permettrait une mise en route très rapide de cet autre projet, une grande partie du travail étant fait aux travers des API d’objets connectés des grands groupes.
2) Partages de revenus via des intermédiaires déployant des solutions IoT (opérateurs Télécom, SSII, etc.)
Je pense que nous parlons là des réseaux comme Lora (Semtech), Sigfox, NB-iot, Senet, Actiliy…
Là entre en jeu la participation au capital de Mydevices. Ils veulent être la référence non seulement celle de Lora , mais mondiale. L’entrée au capital d’un grand acteur revalorise la société, il est attendu trois acteurs pour une même participation et peu importe si Lora est déjà entrée, les deux autres entreront dans les mêmes conditions. En temps normal, l’entrée au capital de Lora revaloriserait l’ensemble, pourtant, il semble qu’une traitement égal soit la priorité pour achever le tour de table. Le deuxième acteur sera très certainement Sigfox, mais pour le troisième ? NB-iot, Senet, Actility ou un autre ?
14 sociétés ont officiellement utilisés Mydevices au MWC 17, mais il y en a beaucoup d’autres en coulisse, “myDevices’ IoT Ready Program grows to 73 companies in first 60 days”, et de plus en plus.
En parlant des présentations utilisant Mydevices, parmi ces 14 noms cités, nous avons ST Microelectronics, qui utilise régulièrement Mydevices le long de l’année lors de ses présentations.
Il se trouve que justement lors de la prise de participation avec Semtech le PDG nous a dit ceci “Avec cet accord, on peut envisager, à terme, une livraison de l’environnement de développement avec les puces LoRa. Notre objectif est de faire de Cayenne le Java de l’IoT ”
L’information donnée, mais peu commenté.
News | Sigfox
Avec la production des STSAFE, surtout celle qui commence cet été, on va commencer à compter les objets qui se connectent à Mydevices…
Trop peu de monde en parle, pourtant, après avoir revu le schéma, je n’ai plus de doute.
Dans le document de référence, le schéma est clair, la solution d’AVQ est justement la plateforme entre le hardware et les réseaux.
http://urlz.fr/51vr
3) Vente de services prémium aux développeurs
“L’usage de Cayenne est gratuit en dessous de 50 objets et de 1 Go de données (au-delà, la facturation se fait au volume). Un modèle adapté à la réalisation de prototypes, qui reste le stade majoritaire des projets IoT à ce jour, les mises en production massives demeurant l’exception. Notamment compatible avec les pico-ordinateurs Raspberry Pi et Arduino, Cayenne reconnaît une centaine d’objets et propose un service en ligne permettant aux fabricants d’enregistrer un nouveau terminal sur la plate-forme.”
Conclusion
Vous vous rappelez du schéma plus haut, celui du document de référence ?
Dans l’IoT, à quel niveau se situe la création de valeur ?
Lisez ceci
http://urlz.fr/53Q0
Combien vaut Mydevices ?