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#176 10/08/2017 23h15
- Bamaki
- Membre (2015)
- Réputation : 17
En fait je ne compte que Planet Art moi (le mobile to print en particulier qui vient de faire +100% en un an). Je soulignais juste que les deux prochains trimestres étaient excellent l’année dernière (15 et 23 de mémoire) et que le Mobil to print ne va pas continuer à doubler chaque année, ou alors ce serait stratosphérique.
Hors ligne
#177 11/08/2017 12h11
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
La potion magique d’Adanova ?
Alors que beaucoup de monde se demande de combien baissera la croissance de PlanetArt vu la taille du CA…
"Ce succès a permis à PlanetArt une accélération de sa croissance (+60% sur le second semestre contre +56% sur le premier semestre2) supérieure à la hausse de ses investissements marketing sur la même période. De ce fait, le poids du budget marketing a baissé de façon significative par rapport au CA d’un exercice sur l’autre."
Sébastien MARTIN commente lui même sur les marges brutes du mobile-to-print (40% Photobooks, 20% Freeprints) sont inférieures aux marges du web-to-print (50%), mais que la croissance est très supérieure.
Pour divers chiffres sur le web-to-print, je vous invite à lire ceux du leader US de 2004-2016
Shutterfly(SFLY)/Data/Key_Metrics
Maintenant, toujours avec les mêmes dépenses en acquisitions de clients (10M au S1 ) la stratégie est de conserver les comptes à l’équilibre et tout réinjecter dans la croissance. 4 applications lancées en juin, et d’autres marchés à venir.
Voici les chiffres officiels de l’investissement :
Au S1 2015/16
"Cette montée en puissance, en conformité avec le budget, se traduit par d’importants investissements marketing nécessaires à l’acquisition de nouveaux clients, qui pèsent mécaniquement sur les comptes pour un montant de 9,8 millions
d’euros."
Au S1 2016/17
"PlanetArt profitable : Ebitda ajusté de 0,4 M€ contre --5,3 M€ un an plus tôt sans diminuer les investissements soutenant une forte croissance"
Document de référence 2015/16
"La marge d’EBITDA s’est améliorée sur l’exercice (passant de - 29 % à - 17 %) malgré des investissements marketing très importants (13,3 millions d’euros en 2015-2016)"
Au final, peut-on penser que la croissance continuera à ce rythme ?
Hors ligne
#178 11/08/2017 14h43
- Bamaki
- Membre (2015)
- Réputation : 17
Elle ralentira forcément, le Mobil to print ne pourra pas doubler chaque année non plus. Mais l’important est d’aller plus vite que la concurrence et prendre une grosse position de leader le plus rapidement possible (bien avancé aux US et UK pour le moment). Le plus important est que la croissance soit supérieure à la croissance des investissements marketing, en ce moment c’est le cas donc c’est top.
Hors ligne
#179 11/08/2017 18h08
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
Attention, Planetart va commencer à dégager beaucoup de cash. L’équilibre du S1et le CA du S2 nous indiquent que la marge dépasse les 32% sur le nouveau CA, donc la société va avoir de quoi financer sa forte croissance voire son expansion géographique.
S1 2015/16
CA 31.8M
EBITDA -5.3M
FRAIS ACQUISITIONS 9.8M
Marge Ebitda de -16.7%
S1 2016/17
CA 49.6M
EBITDA 0.4M
FRAIS ACQUISITIONS 9.8M minimum
Marge Ebitda de 0.8%
Pour 17.8M de CA en plus on gagne 5.7M d’EBITDA soit une marge de 32% …
Mon hypothèse au S2:
Au S2 ce la fait 14.7M de CA en plus soit 4.7M d’amélioration, il y avait -4M d’Ebitda au S2 2015/16 donc au S2 PlanetArt aurait fait 0.7M.
Cela confirmerait ma théorie du financement de la croissance avant tout et maintenir un Ebitda à l’équilibre.
Vos conclusions ?
Si on fait un 50% de CA en plus l’année prochaine, 32% de 45M font 14M d’Ebita.
Pas étonnant qu’ils envisagent l’Asie.
Et si on gagne 32.5 M d’€ de CA en plus comme cette année, donc sans parler de % de hausse.
Cela fait plus de 10M d’Ebitda
Grossière erreur de ma part ou alors le prochain semestre (juillet-décembre) sera remarquable ?
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#180 11/08/2017 20h40
- Pryx
- Membre (2013)
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Bonjour à tous, Bonjour Rallye
Si la marge brute dégagée dans le freeprint est de 20% et celle dans photobooks est de 40%.
Il me semble un peu ambitieux d’imaginer que le taux marginal soit de 32% car à mon sens le mix n’est pas de cet ordre là mais pourquoi pas, si photobook augmente beaucoup.
Ce que je veux dire, c’est que le taux de marge d’ebitda ne peux pas faire autre chose que tendre vers le taux de marge brute du mix de planet-art.
D’autre part, il faut prendre en considération des dépenses corporate nécessaire pour gerer le tout, ce qui compte tenu de la croissance ne peut pas se faire à cout constant.
Enfin, je pense que le taux de change va avoir un impact nécessairement défavorable cette année vu les positions géographique de l’entreprise.
Sinon, à mon sens l’action a largement anticipé la croissance de planetart depuis 1 an. A ce jour, l’action me semble justement évaluée, si on ne compte pas le software et mydevice.
Je pense que mydevice peut avoir un potentiel énorme et j’attends avec impatience les futurs partenaires, cependant je trouve que cette annonce (initialement prévu au cours du premier semestre) tarde un peu. J’espère que ce ne sera pas un petard mouillé, je note toutefois que cayenne progresse en terme d’users ce qui me semble être une très bonne chose.
J’ai vendu à 0.26, puis 0.34 puis 0.50.
Il me reste 1/3 de ma position initiée et je regarde la correction actuelle d’un bon oeil pour me racheter un peu.
Hors ligne
#182 12/08/2017 08h55
- Bamaki
- Membre (2015)
- Réputation : 17
"Sinon, à mon sens l’action a largement anticipé la croissance de planetart depuis 1 an. A ce jour, l’action me semble justement évaluée, si on ne compte pas le software et mydevice."
C’est justement l’opportunité d’acheter le software et mydevice gratuitement… Le software a de la valeur, j’espère d’ailleurs qu’il continuera à être vendu comme c’est le cas depuis 3 ans. Mydevice a un potentiel indéterminé, mais gratuitement, pourquoi s’en priver.
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1 #183 12/08/2017 09h47
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
J’ai fait mon premier calcul sur PlanetArt en 2017/18
Vos avis ?
14/15 15.5M de CA en plus pour 9.2M en frais d’acquisitions, ratio de 1.63.
15/16 23.4M de CA en plus pour 13.3M en frais d’acquisitions, ratio de 1.76.
16/17 32.5M de CA en plus..
14/15 >15/16 la propre croissance du CA augmente de 7.9M
15/16>16/17 la propre croissance du CA augmente de 9.1M
Avec le retour à l’équilibre en 16/17, au S1, on observe une marge d’Ebitda de 32% sur le nouveau CA..
Maintenant pour 17/18, on aura donc au minimim cette même marge, mais aussi une forte
Sans le ratio CA/acquisition pour l’ensemble de 16/17, je prendrai celui de 15/16, soit1.76
Donc pour le CA en 17/18, 32.5+32% de marge réinvestie soit 10.2M soit 42.7M de CA en plus soit pour un ratio d’environ 1.76, 24M d’investissement en frais d’acquisitions.
42.7+88.9= 131.6M de CA pour 17/18.
On notera que des investissements se font en Europe continentale avec 4 apps lancées en juin dont 3 Photobooks. Les impressions se font en Angleterre.
Je pense toujours à un investissement maximun dans la croissance avec des comptes simplement à l’équilibre.
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#184 12/08/2017 21h07
- Aramis
- Membre (2013)
- Réputation : 16
Bonjour à tous,
Je suis tombé sur cette valeur hier au vu de sa semaine assez volatile à la bourse (de 0.48 au plus haut à 0.391 en clôture vendredi).
Par curiosité, j’ai voulu estimé son PER.
Suites aux dernières publications, le CA 2016/2017 est de 130 M d’euros (+31%) et selon Pryx, l’EBITDA estimé devrait être d’environ 7 M d’euros. Peut-on donc imaginer un résultat net d’environ 4 millions d’euros selon vous sur cet exercice ?
Avec 375 318 555 actions, cela fait un BNPA estimé de 0,010657613. Le cours de clôture étant de 0,391, cela nous fait un PER estimé en date du 11/08/2017 de 36,68
Vu la croissance de l’entreprise, ce PER me parait justifié et elle semble donc bien valorisée.
Par contre, si effectivement les CA futurs augmentent dans les mêmes proportions avec le résultat net qui suit, 0,391 parait une bonne opportunité d’entrée.
Je ne suis pas expert des analyses donc je suis ouvert à tout commentaire pour connaître votre point de vu.
Merci
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#185 12/08/2017 23h02
- Bamaki
- Membre (2015)
- Réputation : 17
Bonjour Aramis,
Ce n’est pas la bonne façon d’analyser cette valeur. C’est une société qui dépense tout ce qu’elle gagne dans des investissements de développement donc sa rentabilité est "cachée".
Donc le calcul du PER n’a pas vraiment d’intérêt.
Ce que l’on sait, c’est qu’il y a plus de 15ME cramés dans les dépenses marketing qui pourraient un jour être économisés…
Je ne parle ici que de PlanetArt
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3 #186 12/08/2017 23h25
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
Bonjour Aramis.
Le dossier est un peu plus compliqué qu’il n’y parait.
Claranova détient 3 filiales :
Le pôle software et son activité historique qui vient de repasser dans le vert et qui privilégie la rentabilité. Une annonce est attendue concernant la modification de celui-ci. Le futur modèle donné par le PDG lors d’une interview est IAC au US pour l’appliquer en Europe. Le nouvel horizon concernerait une activité de monétisation.
Mydevices, le pôle IoT, va bientôt faire de grosses annonces.
Ils ont procédé par phase. L’objectif principal étant le nombre de développeurs qui atteint 280 000 personnes, la plus grosse communauté IoT. Ils ont une plateforme "générique" qui est Cayenne et une sur-mesure qui est Mydevices.
Le créateur de LORA, Semtech a demandé à rentrer au capital et Claranova a accepté en janvier.
L’an dernier, nous étions à la phase de partenariat, en cette fin d’année, ce sera le début de la commercialisation.
Le contrat avec Carrefour va être lancé d’ici fin 2017, plus d’un an de mise en route et il peut être estimé à plusieurs millions par an vu la révolution et le travail en coulisse. Une App permettra de contrôler l’électronique et l’électroménager de 100 produits au début puis plus de 400 et d’autres choses niveaux marketing.
Carrefour - myDevices.com
""Ce sera une application permettant de gérer tous les objets de demain achetés chez Carrefour, voire ailleurs" source ici, "L’IoT est un challenge aussi structurant pour les distributeurs que l’e-commerce", selon Pierre Cesarini (Avanquest)
Cayenne dispose d’une page prête avec des tarifs pour les développeurs
Pricing2 - myDevices.com
et va monétiser des partenariats dans le monde avec les lancements de réseaux LORA et les contrats qui viennent.
Ensuite, il y a aussi le lancement des IoT-in-a-box,
IoT in a Box - myDevices.com
les tarifs et les boîtes sont prêts. Le directeur à commenter qu’il y aurait des annonces à ce sujet.
Une des réponses à son annonce sur ce site.https://www.linkedin.com/pulse/iot-box-kevin-bromber
"Hi Tom - I can’t pre-announce any specifics here, but these solutions will definitely be available through distribution and resellers. Stay tuned :-)"
Il y a aussi une prochaine entrée prévu dans le capital pour un autre industriel, possiblement pour la rentrée, là encore.
Orange va aussi aider au déploiement commercial au niveau mondial, j’imagine pour ses clients M2M au US
Start-up » myDevices
On verra si on prend le chemin de Jasper qui se paie 20 fois le CA.
Digital Transformation :: Cisco buys Jasper Technologies for $1.4 billion, fills cellular gap in IoT stack
Le newsflow du pôle IoT devrait être important de septembre à décembre.
PlanetArt le pôle Print.
L’objectif est de maintenir les comptes à l’équilibre et de financer au maximum l’investissement en acquisitions de clients. J’ai posté récemment pas mal d’information sur ce pôle. Le secteur de paie 1.5 à 2 fois le CA. Il suffirait de couper les investissements en acquisitions de nouveaux clients pour avoir un RN de plus de 13M, mais cela entraínerait beaucoup moins de croissance. L’activité à un BFR négatif et l’autofinancement s’accélère.
On peut avoir une idée long terme en comparant avec le leader du web-to-print au US, même si le mobile-to-print fait moins de marge brute, il croît beaucoup plus vite (20% freeprints, 40% freeprints photobooks contre 50% pour le web-to-print).
On notera la saisonnalité du web-to-print. Aucune pour le mobile-to-print.
Pas mal d’info sur le web-to-print ici
Shutterfly(SFLY)/Data/Revenue/2004
Dernière modification par rallye (12/08/2017 23h44)
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#187 14/08/2017 06h21
- Aramis
- Membre (2013)
- Réputation : 16
Merci pour vos éclaircissements.
Je vais y investir quelques billes dès aujourd’hui pensant que le cours actuel est un bon point d’entrée en espérant que les baisses récentes sont dues à des prises de bénéfices après la communication des chiffres du dernier exercice.
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#188 15/08/2017 18h02
- Electraxx
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Merci pour ces analyses et les différents points de vue. C’est très intéressant.
J’avais déjà une petite position sur ce titre.
J’ai renforcé un peu le 10 août, suite à la baisse du titre due aux dégagements.
A moyen termes je surveillerai l’orientation marketing de l’entreprise qui pourrait peser sur le résultat mais permettre d’envisager de développer l’offre sur le plus long terme.
A suivre pour ma part donc…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par Electraxx (15/08/2017 18h34)
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#189 16/08/2017 21h45
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
Une annonce ce jour, une entrée au capital importante, car sur le marché chinois, pour un montant laissant penser qu’il restera une dernière entrée au capital pour atteindre les 10M prévus. On lit aussi entre les lignes que le pôle software pourrait ouvrir son capital dans l’optique d’orientation vers le nouveau business (IAC)
Voici l’annonce:
Nouveau partenariat stratégique dans l’Internet des Objets pour le Groupe
Claranova
Entrée d’un acteur chinois majeur des Telecom & Media au capital de myDevices
pour 3,5 M$
Paris, France – le 16 août 2017. myDevices, filiale spécialisée dans l’Internet des Objets (IoT, Internet of Things) du
Groupe Claranova (anciennement Avanquest), vient de signer un partenariat capitalistique et stratégique avec un
acteur chinois majeur des Telecom & Media sur le marché asiatique. Claranova poursuit ainsi sa stratégie de
développement en finançant directement ses filiales auprès d’acteurs industriels plus aptes que les marchés à juger
de la valeur stratégique de ces activités.
Cet accord prévoit la distribution et la localisation sous licence de la plateforme Cayenne sur le territoire chinois,
validant une fois de plus la qualité de la technologie myDevices par un acteur majeur du marché. Il s’accompagne
d’une prise de participation minoritaire au capital de myDevices pour un montant de 3,5 millions d’USD. Cet
investissement s’effectue dans le cadre du tour de financement annoncé en janvier dernier lors de l’entrée au capital
de myDevices du spécialiste américain des semi-conducteurs Semtech Corporation.
myDevices continue ainsi de focaliser ses efforts sur l’augmentation très forte de sa communauté de développeurs
autour de Cayenne, outil intuitif et dynamique de création de projets IoT. Le nombre de développeurs Cayenne
dépasse à présent les 280 000 et poursuit sa croissance à un rythme soutenu mois après mois.
Outre l’aspect financier, ce partenariat constitue un formidable accélérateur pour myDevices qui va pouvoir bénéficier
de l’ensemble des infrastructures et de l’ingénierie de pointe de ce nouveau partenaire qui souhaite se positionner en
leader des solutions IoT en Chine.
« Après Semtech, premier acteur stratégique a être entré au capital de myDevices, l’arrivée au capital de ce nouveau
partenaire chinois du monde des Telecom nous ouvre les portes du marché asiatique et conforte notre ambition de
faire de Cayenne l’outil de développement de référence de l’IoT au niveau mondial » estime Pierre Cesarini, PDG du
Groupe Claranova.
Ce nouveau partenariat de premier plan confirme le véritable savoir-faire et l’expertise du Groupe Claranova dans le
domaine de l’IoT. Conforté dans sa stratégie de croissance, Claranova va poursuivre son déploiement actif avec pour
principal objectif la création de valeur pour le Groupe.
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#190 16/08/2017 23h32
- frame
- Membre (2011)
- Réputation : 17
Bonjour rallye,
Quelle différence entre une entrée au capital et une augmentation du capital.
L’augmentation dilue la valeur des actions mais quelles sont les conséquences pour cette entrée sur nos actions?
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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1 #191 16/08/2017 23h44
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
Frame, c’est le partenariat industriel qui est voulu, ils rentrent au capital pour profiter des retombés du contrat, et Mydevices s’ouvre sur un marché de plus d’un milliard de personnes avec un poid lourd du marché comme distributeur etc. Mydevices se concentre sur Lora et le nombre de développeurs
L’idée est claire, un exemple, il vaut mieux 70% de 1 milliard que 100% de 50 M. Il y a de nombreux avantages industriels pour la sociétés.
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#192 17/08/2017 00h05
- frame
- Membre (2011)
- Réputation : 17
Je suis rentré sur cette valeur grâce à Portzamparc. J’ai lu cette file après avoir compris que Avanquest est Claranova.
Je vais conserver cette société qui me plait bien et qui sera LA techno de mon PF. Je trouve Les perspectives prometeuses et potentiellement intéressantes.
Néanmoins le secteur est ou sera tres concurrentiel.
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#193 17/08/2017 00h06
- Aramis
- Membre (2013)
- Réputation : 16
Si je comprends bien, ils vont prendre 3.5 M du capital de Claranova. La valorisation boursière d’aujourd’hui est d’environ 375 318 555 X 0.405 = 152 M donc ils devraient prendre environ 2.3% du capital soit un peu plus de 8,6 M de titres.
Comment Claranova procède dans ces cas-là ?
Le partenaire ne va pas les acheter via le marché secondaire classique j’imagine car ce genre de news devrait engendrer de la spéculation et ils auront moins de titres. Peut-être qu’ils sont déjà positionnés ou qu’il y a un accord entre Claranova et ce partenaire sur un prix et des titres seront cédés (par qui ?).
C’est une bonne nouvelle !
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#194 17/08/2017 00h18
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
Aramis, ils rentrent sur Mydevices pas sur Claranova.
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#195 17/08/2017 09h25
- Electraxx
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Plus 15 % ce matin à l’ouverture… on va voir ce que ça va donner ensuite.
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#196 18/08/2017 18h45
- Aramis
- Membre (2013)
- Réputation : 16
Le directeur général Pierre Cesarini a écrit un article assez intéressant pour Forbes sorti aujourd’hui, je vous laisse découvrir :
Pierre Cesarini a écrit :
Quels Business Models Pour l’Internet Des Objets ?
L’Internet des Objets est une révolution. Le mantra est connu. Mais des communications « machine-to-machine », éprouvées depuis des lustres dans le monde industriel, aux gadgets connectés éphémères qui font florès à chaque CES, ses contours restent à définir. L’acquisition du pionnier français Withings par Nokia en avril dernier, comme la bataille épique que continuent de susciter les protocoles de télécommunications de ces milliards de « devices » à connecter, posent la question des business modèles de l’internet des objets : qui seront les champions de demain ? De nouveaux produits ou services peuvent-ils bouleverser la hiérarchie des acteurs technologiques en place ? Et pourquoi la France a t-elle toutes ses chances pour s’imposer durablement sur la scène IoT mondiale ?
IoT, la quatrième révolution technologique ?
L’IoT est la quatrième révolution technologique : après la micro-informatique des années 70-80 ; Internet dont l’essor date du début des années 1990 ; puis l’explosion du mobile à la fin des années 2000. Si la micro-informatique et le mobile ont été des révolutions dites « de produits », avec leurs stars d’hier et d’aujourd’hui, Apple en tête, l’IoT est comme l’Internet, une révolution d’infrastructure.
Chacune de ces révolutions a été marquée par un saut d’échelle considérable : si l’on comptait les PC par millions, on dénombre aujourd’hui plusieurs milliards de smartphones et l’on parle, selon les sources, de dizaines ou centaines de milliards d’objets connectés !
L’IoT est donc une révolution d’infrastructure bien plus large qu’internet, car elle concerne à la fois un volume d’objets beaucoup plus importants, mais aussi – en fait pour la première fois dans ces révolutions technologiques depuis 40 ans – des objets « usuels » qui sortent du monde « pur » de la technologie : des montres aux ampoules connectées, des thermostats aux prises de courant, en passant par l’électroménager et surtout d’ici peu tous les capteurs possibles et imaginables qui se déploieront au sein de tous les secteurs économiques : que ce soit la santé, l’industrie, le tourisme, la banque, etc. Nul secteur n’y échappera. C’est à n’en pas douter, LE gros sujet des 10 prochaines années.
Qui seront les champions de demain ?
La façon la plus simple de définir cette révolution d’infrastructure est de la décomposer en 3 couches : hardware, télécommunication et software.
La couche hardware – qui est logiquement le premier étage de la fusée – est celle que nous avons le plus vue depuis 3 ans, car elle matérialise l’objet connecté en soi.
Cette première couche a eu ses innovateurs comme Nest Labs (racheté par Google pour 3,2 milliards de dollars) ou le français Withings (racheté par Nokia pour 170 millions d’euros en avril dernier) parmi beaucoup d’autres à travers le monde et bien sûr les géants tels qu’Apple et autres Samsung qui se positionnent bien évidemment sur ce secteur.
Derrière le coté médiatique de ces acteurs d’innovations, il ne faut surtout pas oublier les fabricants de composants électroniques (comme Intel, ST Micro…) et les industriels de produits électroniques (comme Foxconn, Sagemcom…) : ce sont les principaux acteurs à cannibaliser cette couche « hardware » de la révolution IoT qui sera de plus en plus entre les mains d’une poignée de géants des technologies capables de consentir de lourds investissements.
La couche « télécoms » de la révolution IoT, n’en est pas là. La bataille fait encore rage autour de dizaines de protocoles de communications divers et variés, qui ont chacun leurs particularités en termes de consommation d’énergie, de portée ou de prix, pour permettre aux appareils intelligents de faire transiter leurs données. Si les annonces tonitruantes, de l’arrivée de tel ou tel protocole et de la mort de tel ou tel autre, se succèdent, le plus probable est que nombre de ces technologies comme LoRa ou Sigfox vont continuer à coexister encore longtemps en adressant des besoins spécifiques.
Malgré une couverture médiatique importante, cette couche télécoms est encore en devenir et sans ces technologies de communication dédiées, l’IoT ne pourra pas encore exister, car bien évidemment la promesse de l’IoT n’est pas dans un pèse-personne qui coute entre 150 à 200€ connecté en wifi à une box internet dans la maison, mais plutôt dans un capteur de mouvement, de pression, de température ou d’humidité qui va couter moins de 5€ à produire, autonome sur plusieurs années dans un environnement externe et capable en cas d’un évènement particulier d’envoyer quelques octets d’information détectable par un réseau dédié couvrant tout le territoire et pour des coûts d’abonnement à ce réseau de l’ordre de 1€ par mois.
Nous n’en sommes clairement pas là aujourd’hui, que ce soit sur le prix de ces objets ou de l’existence de ces réseaux dédiés, mais cela est en cours et sera bientôt une réalité qui bouleversera beaucoup de choses que ce soit pour les process industriels ou dans notre vie de tous les jours.
Le logiciel, le cheval de Troie tricolore pour s’imposer dans l’IoT ?
La vraie révolution de l’internet des objets, comme pour toutes les autres révolutions technologiques résidera dans les usages que nous en ferons au quotidien.
Quand on parle d’objets « connectés », le mot « connecté » veut que dire que l’objet est bien sûr connecté à un réseau, mais il veut aussi et surtout dire que l’objet est connecté à son utilisateur dans sa capacité à lui remonter, stocker et analyser toute une série d’information que cet objet soit sur vous ou loin de vous. Plus que jamais, c’est bien l’usager de l’objet qui est au centre, professionnels ou particuliers.
Une opportunité pour les banques, assurances, et industriels de tout secteur de Véolia à Carrefour, d’établir une nouvelle relation avec son client et de monétiser de véritables services en leur nom, sans l’intermédiation (le contrôle diront certains) des GAFA américains.
Cet usage de l’objet connecté se fera avant tout par son interface logiciel et c’est pour cela que cette troisième couche logicielle est la dernière, mais aussi la plus importante dans cette infrastructure globale de l’IoT.
La prédominance jusqu’à présent de la couche matérielle fait que les acteurs « hardware » ont dû développer par eux même leur propre couche logicielle pour rendre leurs objets utilisables.
De façon similaire à ce que nous avons connu dans le monde du PC et de l’internet, la prochaine (et la troisième) couche de l’IoT sera le développement de plateformes logicielles permettant le déploiement de solutions IoT à grande échelle.
En effet la multiplicité exponentielle de ces objets connectés va pousser à la nécessité d’avoir des plateformes permettant la gestion simultanée d’un grand nombre de ces objets, quels que soient leurs constructeurs, leurs fonctionnalités, les données qu’ils traitent, le protocole de communication qu’utilisent ces objets.
A une autre époque qui parait déjà lointaine des débuts de la micro-informatique, il y a eu la bataille des systèmes d’exploitation, puis l’internet a connu la bataille des navigateurs, l’IoT va connaitre bientôt la bataille de ces plateformes logicielles.
Bien plus complexe que les « simples » OS d’antan, ces plateformes IoT devront reconnaitre des milliers d’objets connectés différents, reliés sur des dizaines de réseaux spécifiques à ces objets, devront gérer des enjeux d’authentification et de sécurisation bien plus compliqués que ceux de l’internet d’aujourd’hui et ensuite récupérer, indexer, stocker, manipuler, analyser bien évidemment dans le cloud et en temps réel des volumes d’informations considérables et enfin intégrer au cœur de tout cela l’intelligence artificielle qui sera une dimension critique s’appuyant sur la puissance de calcul des ordinateurs d’aujourd’hui pour gérer cette complexité grandissante.
Cette bataille des plateformes IoT commence à peine.
Des acteurs comme Cisco avec l’acquisition de Jasper ou PTC avec Thingworx, mais aussi IBM, Siemens et quelques autres ont déjà fait quelques pas dans cette direction, mais nous n’en sommes qu’au tout début.
Je pense que 2017 sera l’année de la maturité suffisante de ces 3 couches simultanées (hardware, télécom et logiciel) pour commencer à voir apparaitre la réalité des premières solutions IoT digne de ce nom, notamment au sein des grands groupes industriels.
La grande vague de cette nouvelle révolution de l’internet des objets va nous faire surfer vers des horizons que nous n’imaginons pas encore dans les 10 prochaines années – comme nous n’imaginions pas vraiment où nous amènerait la micro-informatique au début des années 80, l’internet au début des années 90 ou la mobilité au début des années 2000.
Il est indéniable que les Français ont déjà eu un rôle important et continueront de l’avoir sur la scène IoT mondiale : nous combinons une forte culture mathématique, d’excellents ingénieurs télécoms, et des investissements publics qui nous ont permis de développer une expertise hors pair dans les domaines de l’infrastructure et du logiciel. C’est désormais aux entreprises, quel que soit leur secteur, de s’approprier cette révolution logicielle de l’IoT pour imaginer les services de demain.
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#197 19/08/2017 11h56
- Electraxx
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Article intéressant effectivement.
On comprend bien que l’IoT est un marché en plein développement, il n’y a qu’à voir le nombre croissant d’objets connectés chaque jour, ça va du simple gadget à la domotique.
Comme souligné dans l’article, je pense que le défi résidera dans la faculté à imposer un protocole qui rassemblera une majorité d’objets et un nombre maximum d’utilisateurs.
En cela les partenariats seront important.
Claranova a marqué un point en s’ouvrant potentiellement sur la Chine, mais j’attends de voir l’évolution des partenariats avec des acteurs majeurs de la distribution d’objets connectés.
A priori, d’autres annonces sont prévus en ce sens…
Wait and see.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#198 19/08/2017 12h12
- frame
- Membre (2011)
- Réputation : 17
Cette valeur est tellement volatile que je ne sais pas quel est le bon’ point d’entrée pour renforcer.
Difficile de se positionner face aux spéculateurs.
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#199 19/08/2017 12h47
- Electraxx
- Membre (2016)
- Réputation : 1
Pour moi il y avait une opportunité d’entrée vers 0.40 après les annonces du 10 août et les dégagements qui ont suivi. Pour l’instant, j’attends la fin de l’année pour peut être renforcer si elle repart sur un mouvement haussier vers 0.48.
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#200 19/08/2017 22h47
- rallye
- Membre (2016)
- Réputation : 49
Concernant l’entrée au capital d’un acteur majeur Chinois, il y a peu de doute en lisant ceci.
Semtech supplies analog and mixed-signal semiconductor products for use in computers, portable devices, communications and industrial equipment.
Smart Home IoT - Dr. Peng Group
C’est le premier fournisseur Internet (40% des chinois) au monde.
Dernière modification par rallye (19/08/2017 23h10)
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