SCPI Malraux SG Pierre Patrimoine 2 : analyse d'un investissement décevant
Cette discussion analyse l'investissement dans la SCPI Malraux SG Pierre Patrimoine 2, initié par un membre ayant souscrit en 2008. Il détaille un rendement extrêmement faible (inférieur à 1%), une valeur de réalisation actuelle largement inférieure au prix d'achat initial, et des frais de gestion considérables. Le membre met en lumière un écart significatif entre le prix d'acquisition des immeubles et leur prix de marché, soulignant une potentielle surévaluation des coûts de travaux. Un point central de la discussion porte sur la gestion du risque dans ce type d'investissement opaque et la difficulté de vérifier les hypothèses de rentabilité.
Les participants débattent des arguments pour et contre l'investissement en SCPI Malraux. Certains soulignent l'attrait de l'avantage fiscal, notamment pour les contribuables à haut taux marginal d'imposition (TMI). D'autres mettent en garde contre les frais de gestion élevés et la faiblesse du rendement locatif. La discussion met en évidence la complexité de l'évaluation de la plus-value à la dissolution, en raison notamment des réglementations fiscales spécifiques à ce type de produit et la difficulté de revente avant échéance.
Une analyse approfondie de la situation par le membre initiateur révèle des conflits d'intérêt au sein du conseil de surveillance de la SCPI et des relations opaques entre les différents acteurs. Il souligne le manque de transparence et de communication de la part de la société de gestion (Amundi) et la difficulté pour les associés de prendre contact entre eux ou d'influencer la gestion de la SCPI. Plusieurs membres expriment leur mécontentement et partagent des expériences similaires avec d'autres SCPI Malraux, soulignant la nécessité d'une plus grande vigilance et d'une meilleure information des investisseurs.
Plusieurs membres apportent des suggestions concrètes pour tenter d'améliorer la situation, notamment le contact direct avec les membres du conseil de surveillance, le recours au médiateur de l'AMF et la constitution d'un groupe d'associés pour une action collective. La discussion souligne les difficultés inhérentes à ce type d'investissement, notamment la complexité de la réglementation fiscale et l'illiquidité des parts. La discussion conclut en questionnant la pertinence et la moralité des produits de défiscalisation Malraux, mettant en évidence le risque important de pertes pour les investisseurs.
La discussion met en avant un certain nombre de tendances. Premièrement, une recherche de valeurs refuges, qui pousse les investisseurs à opter pour des placements qu'ils jugent peu risqués, sans toujours en comprendre les subtilités. Deuxièmement, une prise de conscience tardive des risques, liée à la confiance accordée aux conseillers financiers. Troisièmement, la difficulté d'accès à l'information concernant les SCPI et le manque de transparence de la part des acteurs.