#1 30/07/2016 18h31
- tikou
- Membre (2014)
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Bonjour,
J’ai acheté une maison (premier achat) et je découvre les joies de la mauvaise foi des vendeurs et des agences.
Je crée ce post pour créer une file relative aux contentieux suite à un achat car il y a beaucoup de choses à dire et également pour relater mon cas et avoir des idées.
Le document le plus complet que j’ai trouvé est un document de la cours de cassation - https://www.courdecassation.fr/IMG/pdf/Bicc_730.pdf (page 6)
C’est une "fiche méthodologique sur La protection de l’acquéreur d’un bien dans le droit interne de la vente" qui décrit bien la jurisprudence en la matière.
vices du consentement, vice caché, .. tout y est abordé.
La maison est bordée de murs >2m et je ne suis pas allé chez le voisin avant d’acheter car le vendeur et l’agence m’ont dit qu’il n’y avait aucun problème avec le voisin.
Depuis je me suis rendu compte qu’en fait le voisin fait des travaux le long de la mitoyenneté, il enlève de la terre et çà créé un dégât des eaux (léger pour l’instant) chez moi car mon pignon n’est pas étanchéifié sur 2m de haut (il a retiré 2m de terre). J’ai récupéré une preuve que les vendeurs étaient au courant. J’ai aussi découvert d’autres problèmes d’urbanisme qui me laissent penser que certaines choses ont été faites sans permis de construire.
côté vice-caché ils sont surtout responsable des conséquences sur la maison achetée (donc de la réparation des conséquences du dégât des eaux alors que les dégâts sont pour l’instant minimes), mais pas tellement de la cause dont la responsabilité incombe au voisin.
côté assurance, pareil, ils s’occupent surtout des dommages "consécutifs", donc des conséquences mais pas de la cause chez le voisin.
Pourtant c’est bien aux vendeurs que j’en veux car je n’aurais pas acheté la maison, ou pas au prix proposé si il ne m’avaient pas caché sciemment la situation. Je regarde donc le sujet de la "réticence dolisive" de la part des vendeurs vu que j’ai la preuve qu’ils connaissaient au moins une partie du problème et qu’ils ne m’en ont pas parlé lors de la vente.
Article 1116 du code civil.
Le dol correspond à une manœuvre ou un mensonge, par commission ou par réticence, ayant pour but et
pour résultat de surprendre le consentement d’une partie, de provoquer chez le cocontractant une erreur qui
le détermine à contracter. Il doit émaner du cocontractant ou de son représentant.
Si je vendais aujourd’hui la maison, je vois bien qu’elle aurait un décôte car quand on est honnête et qu’on décrit le problème, çà peut faire souffler un certain nombre d’acheteurs et la situation est vraiment galère à faire rétablir vu le voisin qui disons, un peu spécial.
Si j’ai bien compris, le fait d’avoir des "tracas" (çà prend du temps de s’occuper de tout ce problème) ne vaut pas grand chose en justice car c’est chiffré au forfait donc je cherche d’autres axes de valorisation du préjudice.
Ou alors je demande l’annulation de la vente, mais là je ne suis pas certain de l’obtenir.
Savez vous comment faire pour obtenir une évaluation qui tienne la route en justice entre :
- la maison sans le problème
- la maison avec le problème
à qui m’adresser ? un notaire, une agence ? plusieurs ?
Avez-vous des idées sur la façon de chiffrer le préjudice pour accompagner une demande de dommages intérêts ?
note: bien entendu, je ne lancerai pas là dedans sans un avocat, mais j’essaye d’avoir un dossier crédible vu que la justice c’est surtout des faits et des évaluations de prédudice + que çà doit venir en balance du coût du procès.
Message édité par l’équipe de modération (31/07/2016 08h38) :
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Mots-clés : avocat, contentieux immobiliers, dol, maison, vice-caché
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