PlanèteMembres  |  Mission   xlsAsset xlsAsset
Cherchez dans nos forums :

Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

Invitation Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !

Flèche Découvrez les actions favorites des meilleurs gérants en cliquant ici.

1    #1 23/11/2016 10h05

Membre (2016)
Réputation :   1  

Bonjour à tous
Nous sommes un des investisseurs espagnols nous aimons le marché français et nous voulions partager avec vous notre analyse sur Umanis, nous avons travaillé dur sur cette idée. Nous aimons la société et nous croyons qu’il est une bonne occasion. Nous sommes heureux de recevoir des commentaires sur notre thèse
Nous voulons avertir que nous avons une position dans cette société.
Nous nous excusons pour les erreurs de langage, on ne parle pas très bien le français

link---> Umanis

Message édité par l’équipe de modération (23/11/2016 15h15) :
- modification du titre ou de(s) mot(s)-clé(s)

Dernière modification par jlbenito91 (23/11/2016 10h26)

Mots-clés : true value, umanis, value investing

Hors ligne Hors ligne

 

#2 23/11/2016 10h30

Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   316  

Hello jlbenito91,
Umanis a eu un super parcours récemment. Well done!
Il y a une dépendance assez forte vis-à vis du CIR (crédit impôt recherche). L’administration ne reconnaît pas la totalité des demandes d’Umanis. Est ce que vous l’avez retraité un peu ou pas de l’EBIT? Les deux positions se défendent!
Ils ont également pas mal recours à l’affacturage, mais encore une fois cela peut se défendre si le cash est bien utilisé.
En termes d’allocation de capital, ils sont vraiment pas mal avec les différentes acquisitions qu’ils ont réalisées (ile ne paient pas cher) et ils ont multiplié les OPAS à des prix très bas (de mémoire 6 euros, 9 euros et tout récemment 20 euros).
La dernière acquisition leur permet d’atteindre plus rapidement que prévue leur objectif de chiffre d’affaires (300 MEUR de mémoire).
Cheers!
Jeremy
Pas d’actions Umanis.

Hors ligne Hors ligne

 

#3 24/11/2016 20h46

Membre (2012)
Top 20 Expatriation
Top 5 Actions/Bourse
Top 50 SIIC/REIT
Réputation :   700  

 Hall of Fame 

J’avais regardé brièvement la société sur la base des résultats 2014 mais elle ne m’avait pas retenue l’attention.
Je vois que le cours a doublé en moins de 2 mois apres l’OPR à 20€ !

Je n’ai pas trouvé le rapport annuel 2015.
Le lien sur leur site semble HS.

Est-ce que quelqu’un saurait au récupérer le document ?

Merci,


"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr

Hors ligne Hors ligne

 

#4 04/01/2017 16h14

Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   316  

Hello,
En regardant Umanis de plus près. On a des points intéressants.

La société a réalisé de nombreuses opérations (une par an depuis 2013) de rachat d’actions (OPAS) et à de bons prix :
-    Rachat d’actions en 2013 à 6,8 euros (330 505 actions rachetés ou 14,5% du capital),
-    Rachat d’actions en 2014 à 9,77 euros (19 938 actions ou 1,03% du capital),
-    Rachat d’actions en 2015 à 14,87 euros (35 034 actions ou 1,81% du capital),
-    Rachat d’actions en 2016 à 20 euros (176 246 actions ou 8,95% du capital)
-    Annulation en 2016 de 56857 actions en autocontrôle.

Ainsi par rapport au cours actuel de 42 euros, on a des ROI annualisé excellents :
-    173% pour 2013
-    165% pour 2014
-    182% pour 2015
-    110% pour 2016

A mon avis (qui est peut-être faux !), deux points sont cependant à suivre : l’importance du CIR et de l’affacturage.

Pour le CIR, l’administration fiscale n’a retenu que 40% des montants demandé par Umanis pour un montant de 9,1 MEUR. Pour Hélice, 1 MEUR a été retenu par l’administration et pour Aura la totalité des demandes de CIR ont été rejeté pour 2009, 2010 et 2011.

Pour l’affacturage, l’expert indépendant réintègre les dettes à l’égard du factor qui ont été sorties du bilan . Ces créances cédées sont réintégrées dans le BFR car il considère (je partage son avis mais je peux me tromper !) que « l’affacturage sans recours comme un moyen de financement parmi d’autres, au même titre que l’affacturage avec recours ». Ainsi, avec cette réintégration pour 29 MEUR (et d’autres retraitement), l’endettement financier net est de 24,3 MEUR.

Après cette OPAS, Umanis a racheté Cella en décembre 2016. Cella fait 34 MEUR de CA.

La VE se décompose de la manière suivante :
-    1 705 855 actions,
-    Prix de l’action à 42 euros,
-    Dette nette de 24,3 MEUR (après les retraitements). Cette dette devrait progresser suite à l’acquisition de Cella.
La VE est de 95,9 MEUR.

Umanis annonce qu’un CA de 200 MEUR devrait être atteint en 2017 (effet croissance organique et opération de croissance externe). Ils sont en avance sur leur plan de développement.

En terme de marge d’EBITDA, 2016 sera plus faible (4,6% suite acquisition Helice) mais pourrait revenir à 7% (par sécurité on prendra 6% pour prendre en compte l’intégration de Cella) en 2017. On aurait donc un EBITDA 2017 de 12 MEUR.

VE/EBITDA de 8. Ce n’est pas donné. Après si leur plan de développement jusqu’à 2020 est respecté (augmentation de 6,7% par an du CA : de ma compréhension c’est de la croissance organique hors croissance externe), on aurait un CA de 259,2 MEUR (hors acquisition). En appliquant une marge d’EBITDA de 7%, l’EBITDA serait de 18,1 MEUR.

La VE spot/EBITDA 2020 serait de 5,3. Après cette hypothèse est à prendre avec des pincettes car la position de dette nette pourrait augmenter avec une acquisition mais pourrait être compensée par un autre rachat d’actions et la marge d’EBITDA pourrait être impacté par la mise au niveau des acquisitions.

Il me semble que l’activité n’a pas de moat en tant que tel (pression sur les prix, difficultés à recruter donc paie plus cher, offshore…) par contre l’allocation de capital me semble pas mal. Personnellement, ce qui me gêne c’est la forte dépendance au CIR (créances fiscales de 10,1 MEUR pour les années 2010 à 2014).

Ainsi,les produits sur CIR des exercices antérieurs représentent 3,05 MEUR en 2015 et 4,26 MEUR en 2014  Ces produits se trouvent en autres produits opérationnels. Pa rapport à des EBIT de 5,3 MEUR (mais impacté par 3,05 MEUR de dépréciation de goodwill) pour 2015 et de 6,3 MEUR (mais impacté par 4,3 MEUR de dépréciation de goodwill).

En d’autres termes les produits de CIR ont représenté 37% de l’EBIT 2015 retraité (j’ai réintégré les dépréciations de goodwill à l’EBIT 2015) et 40,6% de l’EBIT 2014 retraité.

Cheers

Jeremy
Pas d’actions Umanis.

Hors ligne Hors ligne

 

#5 05/01/2017 11h37

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

Question un peu innocente :
Faut il prendre en compte la (mauvaise) réputation de l’entreprise dans sa perspective d’investissement ?

Je demande car la popularité d’Umanis en négatif est plutôt connu.

Hors ligne Hors ligne

 

#6 05/01/2017 11h50

Membre (2015)
Réputation :   21  

gunday a écrit :

Question un peu innocente :
Faut il prendre en compte la (mauvaise) réputation de l’entreprise dans sa perspective d’investissement ?

Je demande car la popularité d’Umanis en négatif est plutôt connu.

Je dirais que ça dépend de ce qu’on lui reproche. Pouvez-vous développer svp ?

Hors ligne Hors ligne

 

#7 05/01/2017 17h08

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

Je ne suis pas personnellement passé dans cette boite, mais j’ai eut des collègues et plusieurs commerciaux, qui en venaient.
Et les critiques étaient les critiques généralement assimilés aux SSII (ou ESN pour faire moderne), mais de manière beaucoup plus intense que chez les concurrents.
Avec jusqu’à maintenant aucun avis allant dans le sens inverse.
Alors que sur d’autres groupes (SopraGroup par exemple), j’ai des échos négatifs, mais aussi positifs (et là plus positif que négatif dans ce cas)

Hors ligne Hors ligne

 

#8 05/01/2017 17h25

Exclu définitivement
Réputation :   284  

Au risque d’être un peu expéditif, j’aurais tendance à penser que ce genre de boîte est pourri pour les actionnaires comme pour les salariés, les seuls à y trouver avantage étant les dirigeants "loueurs de viande" qui se versent de gros salaires et de généreuses "stock options" sans risque d’attraper une hernie derrière leur bureau, cela pendant que les ingénieurs pondent de la ligne de code…

Ce qui ont du temps à perdre iront voir sur "forum.harware" ce que pensent d’Umanis les jeunes diplômés ; si cela ne les convainc pas d’acheter le titre, cela les fera rigoler un moment.

Hors ligne Hors ligne

 

1    #9 05/01/2017 17h32

Exclu définitivement
Réputation :   7  

Mais gunday, moins de critiques que micropole quand meme ?

Non Stokes, le pdg est ton maitre.
Piep est un homme de gauche, un vrai, citant leon blum et mao.
Ex délégué cgt chez edf !
Et aussi car il estime comme to.i pouvoir investir

Hors ligne Hors ligne

 

#10 05/01/2017 17h49

Membre (2015)
Réputation :   21  

gunday a écrit :

Je ne suis pas personnellement passé dans cette boite, mais j’ai eut des collègues et plusieurs commerciaux, qui en venaient.
Et les critiques étaient les critiques généralement assimilés aux SSII (ou ESN pour faire moderne), mais de manière beaucoup plus intense que chez les concurrents.
Avec jusqu’à maintenant aucun avis allant dans le sens inverse.
Alors que sur d’autres groupes (SopraGroup par exemple), j’ai des échos négatifs, mais aussi positifs (et là plus positif que négatif dans ce cas)

Comme le souligne Stokes, ce genre de boîte est pourrie pour les salariés. J’aurais tendance à dire que ça s’améliore un peu avec la taille car les contrats sont plus juteux et plus facile à obtenir (les grands comptes exigeant en général un présence à l’international, un historique, etc…). D’où des échos un peu plus partagés pour Sopra. Ce n’est pas pour autant que le modèle n’est pas soutenable. Allez demander à un producteur laitier pourquoi il continue son métier… Les gens sont souvent attachés à leur métier ou n’ont pas/ne veulent pas faire d’autres choix. Ils sont juste tenus entre deux murs et des gens "malins" sont là pour en profiter.

Stokes a écrit :

Au risque d’être un peu expéditif, j’aurais tendance à penser que ce genre de boîte est pourri pour les actionnaires comme pour les salariés, les seuls à y trouver avantage étant les dirigeants "loueurs de viande" qui se versent de gros salaires et de généreuses "stock options" sans risque d’attraper une hernie derrière leur bureau, cela pendant que les ingénieurs pondent de la ligne de code…

Ce qui ont du temps à perdre iront voir sur "forum.harware" ce que pensent d’Umanis les jeunes diplômés ; si cela ne les convainc pas d’acheter le titre, cela les fera rigoler un moment.

Après de là à dire que c’est un mauvais investissement ou que c’est "pourri" pour les actionnaires, je ne suis pas forcément d’accord. Au contraire, quand on regarde la longévité de ce type de business model (+ de 20 ans) face au nombre de plaintes/critiques, c’est qu’il y a un truc. Etant moi même jeune diplômé et ingénieur, je pense que deux choses poussent mes semblables à se jeter dans la gueule du loup :
- La peur d’entreprendre/de travailler dans des structures instables et la volonté de travailler sur des projets variés (ce qui n’est pas forcément le cas dans les grands groupes industriels)
- Le manque de compréhension du côté business ou financier et le manque de comparaison avec ce qui se fait à l’étranger. Pas sûr qu’un jeune diplômé ayant fait un tour en start-up aux US (où les incentives sont meilleures pour les salariés) ou lu Buffett/Munger accepte de travailler dans ce genre de boite (moi ça a fait tilt à ce moment là en tout cas).

Avec un bon marketing RH auprès des étudiants et une gestion du turnover, le modèle est soutenable et permet de durer. Alors certes c’est pas le meilleur investissement car effectivement les dirigeants se versent de gros salaire ou de généreuses "stock options" au détriment de l’actionnaire, mais il y a de quoi faire un peu de rendement tout de même si la boite est bien gérée (voir les meilleures performers du secteur). Après est-ce moral ou non, c’est clair que c’est vraiment des "loueurs de viande" donc c’est à chacun de juger…

Hors ligne Hors ligne

 

#11 05/01/2017 18h07

Exclu définitivement
Réputation :   284  

Jef44 a écrit :

Mais gunday, moins de critiques que micropole quand meme ?

Non Stokes, le pdg est ton maitre.
Piep est un homme de gauche, un vrai, citant leon blum et mao.
Ex délégué cgt chez edf !
Et aussi car il estime comme to.i pouvoir investir

Sourire ; ça ce n’est pas du "piep" mais du "pipo".

Je n’ai aucun maître mais seulement des camarades : le seul PDG à qui je puisse reconnaître cette qualité c’est feu Jean-Baptiste Doumeng.

Hors ligne Hors ligne

 

#12 06/01/2017 07h42

Membre (2015)
Top 10 Dvpt perso.
Top 50 Expatriation
Top 20 Vivre rentier
Top 50 Actions/Bourse
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 50 Crypto-actifs
Top 20 Finance/Économie
Top 10 Banque/Fiscalité
Top 50 SIIC/REIT
Réputation :   501  

Bonjour
Pour info, UMANIS vient de racheter CELLA INFORMATIQUE.
Les propos officiels sont dithyrambiques, mais je me méfie des communiqués, et je vois mal l’influence sur les cours.
Perso, je vais rester à l’écart.


M07

Hors ligne Hors ligne

 

#13 06/01/2017 08h57

Membre (2016)
Réputation :   3  

Pour être consultant et en regardant les résultats de certaines ssii, je peux dire que c’est ni le salarié ni l’actionnaire qui en profite mais l’équipe de management. Quand il y a une augmentation du ca, le résultat net suit pas toujours la même tendance. Alors on peut se demander où va l’argent surtout quand il y a pas de news concernant des investissements majeurs.
J’investis sur des ssii assez grosse comme sopra car ils connaissent leurs sujets, ils savent faire du forfait car ils sont suffisamment généraliste pour le faire , le reste des ssii c’est plus pour faire des trades à court terme.

Hors ligne Hors ligne

 

#14 06/01/2017 09h20

Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier
Top 20 Immobilier locatif
Réputation :   411  

Jef44 a écrit :

Mais gunday, moins de critiques que micropole quand meme ?

Je ne connais pas micropole (ni en direct, ni en echo), donc, je ne me permettrais pas de juger.

Wift a écrit :

Comme le souligne Stokes, ce genre de boîte est pourrie pour les salariés. J’aurais tendance à dire que ça s’améliore un peu avec la taille car les contrats sont plus juteux et plus facile à obtenir (les grands comptes exigeant en général un présence à l’international, un historique, etc…). D’où des échos un peu plus partagés pour Sopra.

Oui et non.
Il est vrai qu’en grossissant les boites se normalisent et sont moins abusives (et encore que)
Mais rien n’empêche une petite boite de traiter correctement ses salariés.
Je suis dans une petite structure (80 personnes quand je suis rentré, plus maintenant) et je ne m’en plains pas.
Pareil pour un collègue qui est dans sa boite depuis presque une décennie.
Donc petit ne veux pas dire pourri! wink

Wift a écrit :

Après de là à dire que c’est un mauvais investissement ou que c’est "pourri" pour les actionnaires, je ne suis pas forcément d’accord.

Je ne dit clairement pas que Umanis n’est pas un bon investissement.
Mais je me pose clairement la question de la pertinence d’un investissement dans une entreprise qui a une réputation plus mauvaise que ces concurrents.

Hors ligne Hors ligne

 

#15 06/01/2017 10h18

Membre (2015)
Réputation :   21  

gunday a écrit :

Jef44 a écrit :

Mais gunday, moins de critiques que micropole quand meme ?

Je ne connais pas micropole (ni en direct, ni en echo), donc, je ne me permettrais pas de juger.

Wift a écrit :

Comme le souligne Stokes, ce genre de boîte est pourrie pour les salariés. J’aurais tendance à dire que ça s’améliore un peu avec la taille car les contrats sont plus juteux et plus facile à obtenir (les grands comptes exigeant en général un présence à l’international, un historique, etc…). D’où des échos un peu plus partagés pour Sopra.

Oui et non.
Il est vrai qu’en grossissant les boites se normalisent et sont moins abusives (et encore que)
Mais rien n’empêche une petite boite de traiter correctement ses salariés.
Je suis dans une petite structure (80 personnes quand je suis rentré, plus maintenant) et je ne m’en plains pas.
Pareil pour un collègue qui est dans sa boite depuis presque une décennie.
Donc petit ne veux pas dire pourri! wink

Effectivement, j’ai généralisé un peu trop vite, mais c’est pour ça que j’avais nuancé mon propos avec le "j’aurais tendance à dire". C’est bon à savoir, dommage qu’on ne puisse pas dire la même chose d’Umanis, mais en même temps est-ce dans l’intérêt des actionnaires ? J’aimerais bien voir les marges ou la croissance des boites qui traitent correctement leurs salariés (en avez-vous une petite idée dans votre structure ?). Pas sûr qu’ils leur restent assez pour rémunérer suffisamment les actionnaires en cas d’apport de capitaux (nécessaires pour la croissance externe ?).

gunday a écrit :

Je ne dit clairement pas que Umanis n’est pas un bon investissement.
Mais je me pose clairement la question de la pertinence d’un investissement dans une entreprise qui a une réputation plus mauvaise que ces concurrents.

Je sais, regardez bien, je reprenais les propos de Stokes qui disait que "ce genre de boite est pourri pour l’actionnaire".

Finalement je dirai que la pertinence d’un investissement dans une entreprise qui a une réputation plus mauvaise que ses concurrents dépend de deux choses :
- La capacité à créer de la valeur et le prix, mais c’est évident
- L’influence du mauvais traitement des employés sur la pérennité du modèle (est-ce qu’un gros turnover freine vraiment la croissance et les marges ? est-ce que ça influe sur la qualité du service rendu ? est-ce que le client peut facilement résilier ses contrats si c’est le cas ? est-ce que ça gène vraiment les clients de travailler avec une boite de mauvaise réputation si elle propose des prix corrects ? etc…)

Dites moi si je me trompe mais on peut couramment observer deux choses : les gens veulent toujours plus (salaire plus élevé, plus de temps pour les loisirs, la famille…) et la plupart des gens (dont les clients) sont prêts à fermer les yeux pour peu que le prix soit plus bas que la concurrence. La stratégie est donc d’atteindre une taille critique assez rapidement (qui nécessite beaucoup de capitaux) et de saigner suffisamment les employés pour rester à la fois profitable et rémunérer ceux qui apportent les capitaux. Trop penser aux employés freine la croissance à long terme car ce n’est pas eux qui la financeront et la boite finira par se faire manger par la concurrence qui aura une meilleure taille (c’est qui est arrivé à l’entreprise de mon père). Ne pas y penser nuit également au business car la qualité ou les talents ne seront pas au rendez-vous et la signature ou le renouvellement de contrats sera difficile.

Quand on regarde Umanis, l’historique de croissance et de profitabilité est impeccable malgré les critiques. Je dirai donc qu’ils maîtrisent le juste milieu sinon ils n’en seraient pas là aujourd’hui (tous les employés auraient déserté ou alors ils n’auraient plus de clients).

Hors ligne Hors ligne

 

#16 10/03/2017 19h38

Membre (2012)
Top 20 Année 2024
Top 50 Année 2023
Top 50 Expatriation
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Monétaire
Top 20 Invest. Exotiques
Top 10 Entreprendre
Top 10 Banque/Fiscalité
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI
Réputation :   647  

Bonjour,

Sur LesTransactions.fr on voit aujourd’hui une transaction sur Umanis étrange confirmée par la lecture du pdf d’origine : l’opération consiste en une donation de 182 890 actions Umanis de Monsieur Laurent Piepszownik (PDG) à Monsieur Olivier Pouligny (DGD), soit une donation de 7,68 M€ !

Combien paient-ils de droits de donation dans un tel cas ?

Hors ligne Hors ligne

 

#17 01/04/2017 14h18

Membre (2016)
Réputation :   47  

Bonjour, malgré une hausse importante du titre ces derniers mois, je suis rentré vendredi avec 9 actions pour la publication d’excellent résultats. En effet, la société vient de publier un RN de 11,92 millions d’euros pour une capitalisation au cours actuel de 97,91 millions d’euros soit un PER de 8.21. Les perspectives semblent prometteuses et l’action paraît fortement décotée par rapports à d’autres du secteur, qui parfois sont même déficitaires. Je table sur un potentiel minimum de 50 % dans les prochains mois. Graphiquement, l’action est très bien orientée avec un dépassement des plus hauts à 44,94 € la semaine dernière.


Less is more

Hors ligne Hors ligne

 

#18 01/04/2017 17h31

Membre (2012)
Top 20 Expatriation
Top 5 Actions/Bourse
Top 50 SIIC/REIT
Réputation :   700  

 Hall of Fame 

Oui, les résultats 2016 sont excellents MAIS

Umanis a écrit :

Ce résultat opérationnel intègre en 2016 des produits non récurrents pour un montant de 3,9 M€. Hors ces éléments exceptionnels, la marge opérationnelle aurait été de 6,4%.

Et la charge d’impôt baisse de 2 152 à 1 190 k€ alors que le RO est en très forte hausse de 5 281 k€ à 13 844 k€.
Le taux d’impot est donc anormalement bas : 14% en 2016 vs 42% en 2015.

Perspectives 2017
Le début d’année 2017 est bien orienté et la demande des clients pour la réalisation de projets reste soutenue.
Le groupe Umanis recueille les fruits de son positionnement unique de leader incontesté de la Data en France(Big Data & Transformation digitale). Dans ce contexte, Umanis s’est fixé pour objectif un chiffre d’affaires 2017 de 195 M€, soit une progression de 27% en données consolidées et de 5% en organique, hors nouvelle opération de croissance externe. En ce qui concerne la rentabilité, Umanis vise un résultat opérationnel de 13 M€ en 2017, soit une marge opérationnelle de 6,7%.

En 2017, Le RO devrait donc baisser. à 13 M€ Le taux d’impot anormalement bas en 2016 devrait remonter à un niveau plus normatif (33,3%). Le RN 2017 devrait être dans les 8,5 M€ à 9 M€. Soit une baisse de plus d’environ 25% par rapport à 2015 …

Sur cette base la, on aurait un PER 2017 à 10,86x et ratio VE / ROC à 8x. Ca reste plutot cheap pour le secteur mais je ne vois pas pour autant un potentiel de 50% à CT !
IMO, Umanis devrait plafonner dans les 70€.


"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr

Hors ligne Hors ligne

 

#19 02/04/2017 14h15

Membre (2016)
Réputation :   47  

Et pourquoi pas un + 50 %, en bourse tout est possible ?

Cegid : RN 2016 28,6 millions d’€/ capi 691 millions d’€ -> PER = 24
Groupe Open : RN 2016 11.7 millions d’€/ capi 205 millions d’€ -> PER = 17

Il y a d’autres exemple avec des boites peu ou pas rentables.

A suivre.


Less is more

Hors ligne Hors ligne

 

#20 04/04/2017 12h53

Membre (2012)
Top 20 Expatriation
Top 5 Actions/Bourse
Top 50 SIIC/REIT
Réputation :   700  

 Hall of Fame 

Interview du PDG

Objectif 2019 :
CA 300M€
Marge opérationnelle : 10%

Pour rappel, les objectifs 2017 sont :
CA 195 M€
Marge opérationnelle : 6,6%

En résumé, leur objectif est :
+50% CA
+50% de % MO

Ca me parait très (trop ?) ambitieux pour une si courte période (2 ans)
S’ils les atteignent, il y a encore un gros upside.
En attendant, je pense qu’Umanis a atteint sa valorisation intrinsèque vers les 70€ (VE/RO 9,25x).


"Espérez le meilleur, préparez le pire et attendez vous à être surpris" @StockPick_fr

Hors ligne Hors ligne

 

1    #21 04/04/2017 13h56

Exclu définitivement
Réputation :   115  

oliv21 a écrit :

Objectif 2019 :
CA 300M€
Marge opérationnelle : 10%

En résumé, leur objectif est :
+50% CA
+50% de % MO

+50% ca : Cela pourra etre possible par des rachats de ssii.

Il faut bien voir que Cegid est un editeur de logiciel (ERP) et vend des services et son assistance autour de ses logiciels.

Groupe open et umanis ne sont que des vendeurs d’interimaires et de services.
Donc bon courage pour la marge…

umanis a écrit :

groupe Umanis recueille les fruits de son positionnement unique de leader incontesté de la Data en France(Big Data & Transformation digitale).

T.u parles de positionnement unique : Toutes les boites et surtout les boites de BI se positionnent sur LEU bigdata et LEU pipo digitale.

Hors ligne Hors ligne

 

#22 04/04/2017 16h03

Membre (2012)
Top 20 Actions/Bourse
Réputation :   316  

Hello,
lors de la publication du rapport annuel, il faudra regarder le montant de l’affacturage et le montant du CIR (taux de validation).
Cheers
Jeremy
Pas d’actions Umanis.

Hors ligne Hors ligne

 

#23 13/07/2017 21h18

Membre (2016)
Réputation :   47  

max52 a écrit :

Bonjour, malgré une hausse importante du titre ces derniers mois, je suis rentré vendredi avec 9 actions pour la publication d’excellent résultats. En effet, la société vient de publier un RN de 11,92 millions d’euros pour une capitalisation au cours actuel de 97,91 millions d’euros soit un PER de 8.21. Les perspectives semblent prometteuses et l’action paraît fortement décotée par rapports à d’autres du secteur, qui parfois sont même déficitaires. Je table sur un potentiel minimum de 50 % dans les prochains mois. Graphiquement, l’action est très bien orientée avec un dépassement des plus hauts à 44,94 € la semaine dernière.

http://img4.hostingpics.net/pics/805396UMANIS.png

Finalement, mon objectif de 50 % était encore faible puisque l’on est proche de 100 € aujourd’hui. A noter que la valeur nominale de l’action vient d’être divisée par 10 afin d’augmenter la liquidité du titre.

AMF : pas d’action UMANIS


Less is more

Hors ligne Hors ligne

 

#24 14/09/2017 22h18

Membre (2016)
Réputation :   47  

Résultats publiés hier :

bourse direct a écrit :

La SSII Umanis a dégagé au premier semestre 2017 un résultat opérationnel de 9,7 ME, multiplié par plus de 3 par rapport au premier semestre 2016. La marge opérationnelle ressort ainsi à un niveau élevé de 10,2% contre 3,9% un an plus tôt.

Ce résultat opérationnel intègre au 1er semestre 2017 des produits non récurrents pour un montant de 2,1 ME. Hors ces éléments exceptionnels, la marge opérationnelle aurait été de 8%. Le résultat net part du groupe ressort à 7,5 ME, multiplié par 3,5 par rapport au 1er semestre 2016. La marge nette part du groupe s’est ainsi établie à 7,8% au 1er semestre 2017, contre 2,7% un an auparavant.

Au cours de la période écoulée, le groupe a procédé au remboursement d’emprunts financiers pour un montant de 9,7 ME. Au 30 juin 2017, Umanis bénéficiait désormais de 39 ME de capitaux propres pour une dette financière nette de 20,2 ME. Umanis précise disposer d’importantes marges de manoeuvre financières pour poursuivre son développement, et notamment sa politique de croissance externe.

Le niveau d’activité solide constaté au cours de l’été permet de confirmer l’objectif de chiffre d’affaires annuel du groupe de 195 ME, en tenant compte de l’arrêt de l’activité de la société Umanis Computer et de la consolidation, depuis le 1er juillet, de Primlog.

Sur le plan opérationnel, ces bons résultats semestriels positionnent désormais Umanis en nette avance vis-à-vis de son objectif de résultat opérationnel annuel, initialement fixé à 13 ME (soit une marge opérationnelle de 6,7%). Le groupe vise désormais 16 ME, soit une marge opérationnelle de 8,2%.

Compte-tenu de ces éléments, j’ai considéré que la valeur avait un potentiel haussier non négligeable et j’ai reconstitué une ligne ce matin.

AMF : actionnaire


Less is more

Hors ligne Hors ligne

 

#25 14/09/2017 22h38

Membre (2011)
Top 20 Portefeuille
Top 20 Actions/Bourse
Top 20 Entreprendre
Top 50 SIIC/REIT
Réputation :   622  

ENTJ

J’ai été actionnaire quasiment au même prix en 2015. Avant le split par 10 😩


Eureka

Hors ligne Hors ligne

 

Discussions peut-être similaires à “umanis : ssii française très décotée”

Pied de page des forums