Volanges a écrit :
Comme on vit en société, qu’on a une famille qui a une image sociale, des enfants qui vont encore à l’école, où ils sont confrontés à des camarades ayant des parents à l’activité plus classique, il est très important de décider de la bonne formulation pour qualifier la manière dont on assure son existence matérielle
"- Qu’est-ce qu’il fait, ton père? - " Il n’a pas besoin de travailler, ou: Il a de l’argent, ou: Il fait des placements, ou: Il est rentier!" - toutes ces formules susciteront de l’incompréhension, voire de la jalousie, et la nature humaine étant ce qu’elle est, on peut le comprendre.
- qu’est-ce qu’il fait t.on papa ?
- il est investisseur.
Point.
C’est vrai et cela résume à 100% la situation. C’est plutôt valorisant et loin du cliché :"il boit des Margarita glacées au bord de la piscine quand il n’est pas parti en voyages…"
Quand je rencontre des nouvelles personnes (quoi que… cela arrive encore avec des amis que je revois épisodiquement) je dis que je suis investisseur, les gens comprennent (surtout en Allemagne et me félicitent souvent, car ils comprennent la difficulté de franchir le pas et de TOUT gérer en "selbständig" = indépendant !). Ou alors, si c’est trop flou pour eux, je précise que je gère également un site internet sur l’investissement boursier pour les "rassurer" sur le fait que j’ai bien une activité récurrente……
Il arrive très souvent qu’on me demande : "et alors, t.u as prévu de reprendre un travail ?"
=> sous-entendu, ce que je fais n’est pas un travail, voire c’est honteux… C’est dingue. Les gens veulent absolument qu’on rentre dans leur moule, c’est-à-dire un emploi salarié. Sinon, ils ne comprennent pas.
Comme le fait de ne pas être propriétaire de son logement. Je me lasse d’expliquer que je gagne plus à gérer mon patrimoine et à le faire fructifier, plutôt qu’à le consacrer dans l’acquisition d’une maison… Auquel cas, je réponds : "et après, je fais quoi ? Je mange les murs de ma maison pour me nourrir ?".
Toujours de grands moments…
Pour ce qui est de "les autres, je m’en fous". Oui, bien sûr, c’est une possibilité.
Mais il y a, comme certains l’ont rappelé ici, le fait que nous avons une famille, des amis proches, une compagne / conjoint / des enfants… Et si, nous-même, sommes capables d’assumer ces choix de vie différents qui nous épanouissent, il faut aussi penser à nos proches. Et leur donner les armes pour que notre situation ne soit pas un fardeau pour eux.
Avec de bonnes explications et un bon vocabulaire, vous réglez 95% des situations. Sur les 5% restant, expliquez leur qu’il est normal que certains ne comprennent pas. Sortir du cadre, du schéma de vie cliché, n’est pas une vision que tout le monde est capable d’entendre, de comprendre ou d’accepter. Cela demande une certaine ouverture d’esprit.
Et puis, sinon, faites comme Motus : si les inconvénients dépassent les avantages, rien ne vous empêche de faire marche arrière.
Les Daubasses - Investir sur les petites valeurs avec succès / Graines Voltz :
défendre une offre > 40 EUR