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1 #1 27/09/2017 22h38
Bonjour,
Comme je l’ai indiqué par ailleurs, je n’arrive plus à trouver de bonnes affaires immobilière ; par contre je me trouve "de fait" en mesure de créer de la valeur en achetant des biens immobiliers que je découpe et revends…En terrains + maison.
Je l’ai fait à mon nom par le passé avec un argumentaire béton validé par mon CDI. Un cas exceptionnel.
Puis sous un montage familial béton également (mes parents, et je suis fils unique).
Venant des TP avec un passage en administration qui me donne des contacts et des connaissances (VRD + Urbanisme, mais j’ai du mal à être à jour), j’estime être finalement "dans mon élément" avec ce genre d’opération ce qui explique une répétitivité…Et une mise en garde, ne vous lancez pas tête baissée, il y a du juridique (Code de l’Urbanisme à minima) c’est assez ch…. !
La présentation s’écarte donc du modèle type, je m’en excuse. J’espère toutes vos critiques, sans réserve autre que la compétence factuelle
Des agents immobiliers ayant fait appel à mes services (en urbanisme opérationnel) me proposent le même bien à 1h00 d’intervalle ; ayant un meilleur contact avec l’un, j’annule le 1er rdv et j’obtiens au final instantanément…10 KE de baisse chez les deux (le 2d s’est aligné).
VOTRE PROFIL
- 49 ans, pour le reste revenus du ménage 70 KE mais fortes charges 1.2 KE/mois pour études des enfants majeurs TMI 14% (et oui, 5 enfants + frais professionnels élevés, beaucoup de route)
VOS APTITUDES / VOTRE DISCIPLINE
- Comptables : Sans Objet (SO)
- Fiscales : NON
- Artisanales (plomberie / électricité / maçonnerie / menuiserie) : oui mais je vieillis…
- Sociales : bof
- Temps disponible : faible
CARACTÉRISTIQUES DU BIEN
- Type : propriété (maison bourgeoise ) dans une petite ville avec bassin d’emplois
- Année de construction 1920 environ
- Étage 2
- Inhabité
- Chauffage à revoir
- croisées à revoir sur mesure : ouvertures multiples en ogives, pas de double vitrage, le GROS poste -> preneur d’idées conseils…
- Décoration : ancienne mais en partie de bon goût
LOCALISATION DU BIEN
- centre ville proche écoles commerces
RENTABILITÉ DU BIEN
- Coût du bien : 320 000
- Travaux immédiats : 50 000 (si quelqu’un à un coût de piscine 4X8 ? 20 000 ?)
- revente de terrain constructible or PA (aucun réseau commun) : 120 000 net
- option : revente avec PA (1 lot supplémentaire possible, mais plus "moche") : 140 000 net. Peu intéressant, cf emm. à la clé, avec plus de voisins, des servitudes, délais administratifs etc
- revente de la maison après détachement avec travaux cités supra (50 000) : 320 000
Bénéfice AVANT IMPÔTS sans l’option PA qui ne me plaît pas : (320+120)-((320+50) = 70 KE
Donc en théorie (ce qui est suffisant pour le raisonnement) pour 370 KE mobilisés un rendement sur 2 ans de 16% ; plus sur que la bourse (?) comparable à une rentabilité brute de 13 ou 14 % annuelle dans l’immobilier sans locataires à gérer : ?
FINANCEMENT DU BIEN
- Montant de l’apport : J’ai envie de faire 200 000 + emprunt pour profiter des taux ; et c’est cohérent avec mon âge (49) , la durée(15 ans ?), le montant à rembourser, les enfants en études.
- Type de crédit : amortissable, in fine SO ?
RÉGIME D’EXPLOITATION
C’est mon soucis majeur. Je ne me vois ni MDB, ni lotisseur.
J’ai un peu peur de voir les Impôts débouler ; ce serait donc la 2éme opération sur cette ville en 8 ans. Toutefois, j’irais les voir si cela se concrétise, et si cela m’est autorisé, je prendrais cette option bien sur (…je ne crois pas pouvoir obtenir un écrit de leur part toutefois…). Si début 2018 Macron applique l’abattement de 70% sur la PV comme évoqué, je serais proche du 60 KE net (?) d’autant que je vais minimiser la valeur de la maison puisqu’elle nécessite de lourds travaux (50 000) et que dans le secteur la Taxe Foncière est au maxi : ça me semble "crédible car factuel"…
L’agent immobilier me parle de SCI : je ne vois pas pourquoi puisqu’il y aurait revente. Pas compris…
Mots-clés : détachement, immobilier, parcelle, revente
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 #2 28/09/2017 09h13
- Bernard2K
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(Pour les lecteurs non habitués au jargon : PA= Permis d’aménager.)
Pour les Impôts, vous connaissez les principes généraux :
gestion normale de patrimoine privé
VS activité commerciale caractérisée par l’habitude et l’intention spéculative.
Lire très attentivement : BIC - Champ d’application - Revenus imposables par détermination de la loi - Profits réalisés par les marchands de biens et assimilés - Opérations imposables
Si vous ne voulez pas être marchand de biens ni lotisseur, il faut donc entrer dans la "gestion normale de patrimoine privé" et donc faire en sorte d’écarter les critères de l’habitude et de l’intention spéculative.
S’agissant seulement d’une seconde opération en 8 ans, il me semble possible d’avoir un très faible risque de requalification à condition de gommer totalement l’intention spéculative. Vous ne parlez à personne de votre intention de revendre. Vous installez une légende officielle : vous rénovez la maison pour en faire votre RP.
Première revente : vous détachez le terrain à bâtir pour financer les travaux de la maison (normal dans la gestion d’un patrimoine privé : vous estimez les travaux de la maison à 100 k€ (un peu gonflé), vous ne pouvez pas les sortir de votre poche donc vous revendez le terrain pour financer les travaux sur la RP).
Vous laissez un maximum de preuves écrites de la légende "RP". Ca peut être de la correspondance privée : "Chers Parents, voici les photos de notre future RP, visitée ce dimanche. Les enfants courraient partout : ils sont très excités à l’idée d’habiter dans une grande maison avec une piscine, et ils aimeraient que ça soit prêt dès demain. Malheureusement ça va prendre un an au minimum. A vrai dire, ma femme et moi sommes aussi impatients que les enfants d’y habiter. Grosses bises, votre fils adoré". Bon, enfin, l’idée du courrier est un peu anecdotique, mais vous voyez le principe : laissez des preuves écrites qui peuvent être présentées au juge, comme quoi votre intention première était d’habiter sur place et qu’il n’y avait donc absolument pas d’intention spéculative au moment de l’achat.
Et puis après, vous changez d’avis : votre femme trouve que c’est trop grand, votre fils a son club de judo juste à côté de votre RP actuelle, bref, projet de nouvelle RP abandonné, donc vous revendez. Plus l’argument pour revendre est personnel et familial, mieux c’est. Je n’irai pas jusqu’à vous encourager à divorcer, mais il faut reconnaître que ça serait un très bon argument !
Ave ces précautions, je ne dis pas que le risque sera nul, mais il sera très réduit.
A votre place, je n’irai pas voir les impôts auparavant, mais je rassemblerais seulement soigneusement toutes les preuves de la "légende RP" afin d’avoir un dossier béton si jamais ils débarquent.
Vous avez noté, si vous avez lu attentivement le Bofip suscité, que votre profession peut être un facteur aggravant.
Dernière modification par Bernard2K (28/09/2017 09h45)
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#3 28/09/2017 11h11
- DDtee
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Bernard2K a écrit :
A votre place, je n’irai pas voir les impôts auparavant, mais je rassemblerais seulement soigneusement toutes les preuves de la "légende RP" afin d’avoir un dossier béton si jamais ils débarquent.
…/…
Ave ces précautions, je ne dis pas que le risque sera nul, mais il sera très réduit.
J’avoue être très surpris par votre approche que je trouve assez "Balzacienne". Je ne dis pas cela par critique mais dans la seule volonté d’apprendre et de faire avancer le questionnement de notre ami.
Quels éléments concrets vous font dire que l’argument "j’ai changé d’avis" fonctionnera, malgré la répétition de l’opération, la division pour vente du terrain et les bénéfices engendrés ?
Sans occupation réelle de la RP, l’intention de RP peut-elle réellement être retenue ?
@Iqce : comment aviez vous procédé il y a 8 ans ?
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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#4 28/09/2017 11h57
- Rastignac
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Je relève une petite contradiction : vous affirmez qu’il y a 8 ans d’intervalle entre la première opération dans cette ville et celle que vous nous présentez, et par ailleurs, vous nous signalez que vous avez l’habitude de pratiquer la vente "à la découpe". Or, en cas de contrôle, pour vous qualifier de marchand de biens, l’administration va reprendre toutes vos opérations depuis une dizaine d’années, sur toute la France. La notion d’habitude et d’intention est primordiale… S’il n’y en a que deux en huit ans, vous êtes tranquille, s’il y en a cinq ou six, cela commence déjà à chauffer… Le lien avec le Bofip fourni par Bernard 2K détaille bien le mode de réflexion, somme toute assez logique, de l’administration fiscale.
Si vous voulez vraiment lancer cette affaire, faites le projet au nom de votre compagne, et pas au vôtre, en prenant un emprunt intitulé " achat de résidence principale" à la banque. Ainsi, ce serait sa "première opération", donc sans risque fiscal… Si la fiscalité touche le couple, la qualification de marchand de biens reste individuelle, et se doit d’être justifiée par l’Administration…
Enfin, il serait bon de connaître le nombre exact d’opérations "à la découpe" depuis dix ans, pour que nous discutions sur des faits établis.
Rastignac
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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#5 28/09/2017 17h33
Rastignac : 2 opérations cf 1eres lignes, celle ci incluse. Pour le reste, je n’apparait pas, mes parents par exemple vont faire des donations à leurs petits enfants, entre autre…
Édit : par contre, comme le souligne B2k, mon travail interesse le foncier, les découpages etc d’où mes interventions sur le forum. J’ai d’ailleurs une clause qui dit que je dois exercer ailleurs un certain temps si je quitte ce travail. Pas facile…
DDTE : attention, ce sera bel et bien la RP. Il y a confusion avec une autre demande de renseignement d’un autre forumeur peut etre ? La maison est superbe, j’ai encore 2 à 3 ans de travail dans le secteur. Après je passerai demi rentier cf un autre de mes posts.
Il y a 8 ans j’ai argué du fait des inondations fortement médiatisées qui ont impacté le patrimoine, nous contraignant à une revente rapide de notre nouvelle rp . le découpage a suivi une mise en vente infructueuse de la totalité du bien, sur demande (ahem) des acquéreurs…Comme indiqué, ce n’est pas reproductible mais béton. Si j’étais indien, peut être pourrait on penser que je commande la pluie mais ce n’est pas le cas
Dernière modification par Iqce (28/09/2017 18h07)
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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1 #6 28/09/2017 18h20
- DDtee
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Iqce a écrit :
ce sera bel et bien la RP.
Vraiment désolé, j’avais mal compris… c’est dans ce cas, sans doute beaucoup plus réalisable.
Il ne me semble pas qu’on puisse vous reprocher/redresser pour avoir vendu un morceau ou deux du tout afin de financer les travaux D’autant plus que vous serez resté 8 ans sans activité dans le domaine…
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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1 #7 28/09/2017 18h33
- Rastignac
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Petit scénario "sécurité":
1/ Vous vous entendez avec le notaire et le vendeur pour que la vente soit homologuée début janvier 2018, en allongeant le délai entre le compromis et la vente définitive. Ainsi, vous récupérez une marge d’un an de plus et vous pouvez arguer 9 ans d’intervalle au lieu de 8 entre les deux opérations…
2/ Vous occupez réellement la maison pendant deux ans. Ainsi la revente des terrains annexes et autres immeubles apparaît réellement comme un acte de gestion de patrimoine privé : vous êtes tombé sur la maison de vos rêves, compatible avec une famille nombreuse, et vous éliminez les autres biens, inutiles et coûteux. En restant deux ans, au lieu d’un, on ne peut plus dire que c’est fictif (facture EDF, carte d’électeur…), ni que vous aviez l’intention de réaliser une plus-value dès le départ. Lorsqu’on s’installe dans une nouvelle demeure, personne n’est sûr d’y rester vingt ans… Après deux ans, vous avez le droit de déménager, sans inventer des "excuses" plus ou moins bonnes…
Emprunt :
Pour l’apport, un capital de 200 000 me semble exagéré, 30 000 en cash et 20 000 sur des livrets qui font plaisir au banquier suffisent , le reste est emprunté à 1,5 ou 1,7 %, sur 20 ans pour avoir des mensualités plus faibles. Et ainsi il vous reste 150 000 à placer à 3 ou 4 %…
Rastignac
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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#8 28/09/2017 20h09
des nouvelles du front ; une des 2 agences m’informe que la maison est soit disant vendue…sans le terrain.
Nous pourrions donc soit :
- acheter le tout au prix affiché sans négociation…Ben voyons comme par hasard…
- acheter seulement le terrain (elle sait que nous n’en voulons pas)
-> c’est du flan !?
Du coup le comportement pas correct implique l’incorrection, je prévoie de faire une offre basse demain en fin de journée avec l’autre agence.
Stress stress stress…
La patronne de l’agence m’indique que selon elle :
- je devrais faire une vraie RP (pas de soucis, je posterais une photo si cela se fait, vous comprendrez) et y rester 2 ans mini avant division revente (et paiement de la PV, post loi logement si tout va bien avec remise de 70% merci Macron, à suivre)
- sinon je devrais prendre le statut de MDB
Au final, il en reste un montage atypique sur ce forum qui je l’espère changera l’optique des lecteurs, mais ATTENTION avec tout ce qui est PLU surtout en ce moment ou les lois évoluent et les documents également : prudence.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#9 29/09/2017 08h31
- Bernard2K
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Iqce, relisez votre premier message : vous n’expliquez nulle part vouloir faire de cette maison votre RP. Au contraire, vous mesurez la plus-value de la revente pour la maison comme pour le terrain.
Après, vous écrivez "ce sera bel et bien la RP".
Soit vous aviez oublié un point très important dans le premier message… soit, entre temps, vous avez suivi mon conseil d’installer une "légende RP", en commençant par le forum !
DDtee a écrit :
Quels éléments concrets vous font dire que l’argument "j’ai changé d’avis" fonctionnera, malgré la répétition de l’opération, la division pour vente du terrain et les bénéfices engendrés ?
Parce que l’intention spéculative doit être présente au moment de l’achat. Et qu’en France, on est présumé innocent, et que c’est à la personne qui vous accuse (les Impôts en l’occurrence) d’apporter la preuve de votre culpabilité. Donc les Impôts doivent prouver que vous aviez l’intention spéculative au moment de l’achat.
Si vous avez une histoire crédible comme quoi vous avez acheté dans une autre intention, puis que vous avez changé d’avis (avec des documents à l’appui de cette histoire), ils ne pourront pas prouver l’intention spéculative.
Après, il faut distinguer deux phases :
1) contrôle fiscal, et éventuellement redressement. A ce stade, vous êtes confronté à un inspecteur des impôts qui applique la doctrine fiscale (= le BOFIP).
Jusqu’au 4 janvier 2017, la doctrine fiscale considérait que si l’habitude était prouvée (multiplicité d’opérations), l’intention spéculative était présumée.
Cf. Cette version ancienne du Bofip :
40
Lorsque le caractère habituel des opérations est établi, l’intention spéculative du cédant est toujours présumée. C’est donc à lui qu’il appartient d’apporter tous les éléments de preuve susceptibles de faire échec à cette présomption. Sauf circonstances exceptionnelles, cette preuve paraît difficile à établir : il existe, en effet, un lien direct entre les notions d’habitude et d’intention spéculative.
Source : BIC - Champ d’application - Revenus imposables par détermination de la loi - Profits réalisés par les marchands de biens et assimilés - Opérations imposables
Sauf que c’était contraire à la jurisprudence (depuis 2006, il leur a fallu 10 ans pour se mettre à jour) ! Les Impôts ont enfin intégré la nécessité de déterminer l’intention spéculative. Relisez le Bofip que j’ai mis en lien dans mon message précédent, notamment les points 40 à 70. Le point 40, qui présumait l’intention spéculative, a disparu !
Cf. aussi cette explication : Actualités - Marchand de biens : l’intention spéculative ne se présume pas du seul caractère habituel des actes - Les Juristes Associés de l’Ouest
- si les Impôts vous redressent, vous pouvez contester devant le juge. A ce stade, le juge applique la loi, et non la doctrine fiscale (le bofip représente la "bible" interne de l’administration fiscale, mais ce n’est pas la loi ! Le juge juge l’application de la loi, pas les textes de telle ou telle administration). En l’occurrence, il va juger si vous relevez du 1° du I de l’article 35 du code des impôts :
I. Présentent également le caractère de bénéfices industriels et commerciaux, pour l’application de l’impôt sur le revenu, les bénéfices réalisés par les personnes physiques désignées ci-après :
1° Personnes qui, habituellement [=habitude], achètent en leur nom, en vue de les revendre [=intention spéculative présente dès le moment de l’achat], des immeubles, des fonds de commerce, des actions ou parts de sociétés immobilières ou qui, habituellement, souscrivent, en vue de les revendre, des actions ou parts créées ou émises par les mêmes sociétés.
Si votre histoire prouvant que vous avez acheté avec l’intention d’en faire une RP est solide, vous devriez avoir gain de cause. Si ce n’est auprès de l’administration, vous devriez finir par avoir raison devant le juge.
Evidemment, il faut que votre histoire soit solide et crédible du début jusqu’à la fin. Si votre histoire sent le pipeau à tous les étages, ou si vous avez laissé des preuves de votre intention spéculative (par exemple si l’administration fait témoigner l’AI qui dit que le client se frottait les mains à la perspective des PV de revente et lui a même demandé conseil sur la meilleure manière de faire une PV rapide sans se faire gauler par les Impôts), vous êtes mal !
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#10 29/09/2017 10h35
- Rastignac
- Membre (2015)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 165
Il faut clarifier votre discours sur les agences, évident pour vous mais pas pour le lecteur. Vous dites avoir téléphoné à deux agences, puis annulé un rendez-vous avec la première pour traiter avec la deuxième. Avec cette dernière, vous avez donc signé un bon de visite qui vous engage. Pouvez-vous réussir l’affaire en lâchant la seconde agence pour revenir à la première ? Juridiquement, vous vous exposez à des problèmes.
Autre erreur, à mon sens : vous avez détaillé vos objectifs (plus-value, risque de qualification de marchand de biens) à une agence, la seconde semble-t-il. Il ne faut pas trop parler dans une négo, pour garder une marge de manoeuvre. Là, vous êtes ciblé. Et pour la discrétion, une agence vaut dix concierges…
Sur la proposition de la seconde agence, je crois au bluff. Un bien cher en province, complexe car avec des travaux et un terrain à bâtir, soit 320 000 sans travaux, ne se vend pas en quelques jours, en général. Au-delà de 250 000, les acheteurs sont plus rares. L’offre de "l’acheteur inconnu" est précisée sans le terrain, de combien est-elle ? Je tenterais un petit test, une relance pour voir, soit une offre assez basse et orale pour le seul terrain, en disant qu’on réfléchit à y faire bâtir soit-même une maison dans le cadre du Pinel. Si l’agence dispose d’un "vrai client" pour la maison, elle est contente de bazarder le terrain en plus, cela lui fait deux commissions. Donc elle mord, accepte votre offre ou fait une contre-proposition. Si elle n’a rien, elle va essayer de vous relancer avec la maison et une offre globale, et là vous saurez qu’elle n’a pas les cartes.
En tout état de cause, votre dossier est bon, car vous avez de l’argent pour acheter sans problème. Or, avoir une offre, c’est bien, encore faut-il que le dossier soit bon pour la banque. Il est possible que la seconde offre existe, mais que le dossier soit faible et la banque ne puisse pas suivre, ce qui fait perdre sa commission à l’agence. Vous pouvez toujours vous aligner sur "l’acheteur inconnu" et emporter le morceau, car votre demande passera à la banque comme une lettre à la poste. Mais vous avez quelques jours, un compromis ne se signe pas immédiatement quand deux acheteurs sont en concurrence… Il se passe des choses entre une agence et des "candidats", parfois officielles, parfois moins…
Aussi je tenterais une petite offre sur le terrain, pour tâter le pouls puis, dans un second temps, j’envisagerais une offre globale. En tous cas, je ne couperais pas les ponts avec la seconde agence: ils en savent trop sur vous et vous tiennent juridiquement. C’est une affaire, pas une querelle personnelle…
Rastignac
Dernière modification par Rastignac (29/09/2017 11h37)
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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1 #11 29/09/2017 13h06
Bonjour et encore merc i pour vos réponses denses.
Alors ; sur la RP et l’intention, en fait je connais bien la problématique dans les détails, c’est pour cela que je veux mettre les chances de mon coté.
Et j’ai à mon sens l’idée de base qui doit clôre le débats (car je ne veux même pas prendre le risque d’aller devant le juge, pas possible).
=> offre d’achat sous condition suspensive d’achat pour ériger une annexe non close (pour éviter la taxation) sur le terrain, puis dépôt d’une DP et demande devis etc Les devis étant trop hauts (et comme j’aurais un emprunt en cours), je renonce après l’achat à une partie du projet et au terrain, ah là là que nous sommes déçus.
J’aurais pu y penser d’emblée !
Sur l’aspect concierge de l’agence immobilier : l’agence devrait me mettre en relation avec un lotisseur ; encore mieux (achat à deux, dans des conditions favorables pour moi) mais à confirmer ce soir. Prudence, pas d’emballement (nous n’avons pas fermé l’oeil de la nuit ! Comprenez sous cet angle les manquements à mes écrits).
NB : Non Rastignac je n’ai pas signé de bon de visite ce n’est pas un oubli/une erreur. La 1ére agence se présente également comme détentrice de l’exclusivité (ah ah) et ne demande pas de bon de toute manière. je poste souvent sur du juridique, soyez tranquille, je ne prendrais pas le risque.
Sinon, je connais la maison sans eux, la propriétaire est décédée, c’est son fils (que je ne connais pas) qui vend. Ma crainte est que la négo soit impossible car le bien est "estimé" dans la succession. Je pourrais traiter en direct, mais je ne suis pas doué.
Vous avez raison : je suis ciblé. mais si je ne l’étais pas, ils ne m’auraient jamais informé de la mise en vente, dans ce secteur très dynamique et recherché je ne suis pas le seul également à chercher ce genre de bien. je n’appelle pas les agences pour des annonces sur lbc, une annonce sur lbc dans ce secteur c’est soit trop cher ou avec soucis, soit trop tard (une sorte de pub ?) : Des agents immobiliers ayant fait appel à mes services (en urbanisme opérationnel) me proposent le même bien à 1h00 d’intervalle
Mais se faire appeler en avant 1ére est à double tranchant : on vous met la pression…Et ça bluffe sans doute.
Dernière modification par Iqce (29/09/2017 13h24)
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#12 29/09/2017 13h30
- Rastignac
- Membre (2015)
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Sans bon de visite, le bluff est probable : l’agence qui vous a fait visiter sans papiers signés a intérêt à boucler l’affaire au plus vite, car elle a le droit de penser que l’autre agence, moins bête, vous a fait signer le bon ! Elle accélère l’affaire pour toucher sa com : si ça traîne, elle suppose que vous allez passer par derrière et traiter directement avec le propriétaire…
Maintenant, bon en négociation ou non, il va falloir vous jeter à l’eau…
Rastignac
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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#13 29/09/2017 19h48
Bonjour,
Proposition d’achat groupé refusée : le vendeur ne voudrait qu’un acheteur.
Proposition refusée par l’AI ; nous avons demandé 5% de baisse : rien que dalle, nada etc
"Non négociable car estimée à ce prix dans la succession".
Il me semble que ce serait bien la 1ére fois qu’un notaire estimerait "fourchette haute" un bien immobilier dans une succession.
?
Ca commence à me prendre le choux.
Au fonds on voit la partie détachable, joli terrain rarissime en centre ville ;
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#14 30/09/2017 09h06
Nos propositions n’ayant pas abouties hier soir, nous (ma conjointe participe aux réflexions, c’est un réel avantage !) allons refaire une ultime proposition.
Je pense que Rastignac à bien vu le soucis ; les 2 AI nous ont cernés certes en investisseurs solvables, mais en 1er lieu en pigeons potentiels qui vont se décider dans l’urgence sans réfléchir.
J’explique.
Ce jeux est parfois payant si l’on sait par exemple créer de la valeur, mais ici nous avons vérifié les métrés du terrain détachable avec le recul de la visite : il manque 100 m2 à 200 euros. Les travaux sont largement sous estimés, du simple au double. Ca me gonfle et ces éléments concrets factuels confortent donc notre idée. Allez savoir si les 2 AI ne sont pas en fait de connivence : tout est possible quand on doute vive la parano.
Donc, nous ne bougeons plus, inutile de servir de "marche pieds" pour les visiteurs suivants.
Si la chance est avec nous, l’AI reviendra et on discutera sérieusement.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#15 30/09/2017 11h28
- AleaJactaEst
- Membre (2011)
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“ENTP”
Pour la négo avec l’agence, dans ces cas là je dis :
Des projets comme ça j’en ai 3 et il va falloir que j’en choisisse un.
Celui entre dans mes critères, le prix ultime qui rend le projet possible est de XXX.
Si on est d’accord on signe ce soir.
Je suis hyper solvable, j’ai l’argent en cash, mon projet est béton, la vente est sure d’aboutir avec moi.
Je vais peut être juste demandé un crédit pour des raison fiscales.
Généralement ça marche toujours, sauf si l’agence à belle et bien déjà trouvé quelqu’un prêt à payer plus. Mais si la personne n’est pas aussi solvable que vous, elle reviendra vers vous avec insistance quand même.
PS : Pour les travaux etc, c’est toujours pareil, l’agence ment systématiquement… A chaque fois l’électricité est sensée être aux normes. En pratique c’est jamais jamais le cas.
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#16 30/09/2017 12h38
Bonjour Aleajactaest,
C’est ce que nous faisons ; avec le contre effet d’être enregistré "pigeon" potentiel ; bon, il faut mettre son ego de coté bien sur mais c’est usant parfois…
Regardez à quel point nous sommes sur la même démarche que celle que vous évoquez (mail envoyé ce matin vers 9h00) :
Bonjour Mme …
Les conditions financières ne nous satisfont pas puisque la discussion n’est pas possible ; la surface de terrain disponible coté Rhône est largement sur-estimée (cf cadastre.gouv.fr ou géoportail) de même que les travaux sont sous-estimés (isolation par l’extérieur entre autre).
Au final le budget est considérable et dans ces conditions nous passons à un autre bien coté gare.
Tenez nous au courant si la situation évolue ou sur d’autres biens , nous vous dirons si nous trouvons entre temps, cf supra,
Cordialement,
Et voici la réponse, j’aime bien le trait d’humour sur l’offre au prix ah bon nous ne savions pas :
Bonjour Monsieur,
Je me permets de vous répondre à propos des conditions financières.
Il me semble que dans le contexte, le meilleur moyen d’acquérir cette maison est de faire une offre au prix.
Néanmoins, je vous propose de faire l’offre qui vous semble approprié, la négociation étant bien sûr toujours envisageable.
Cordialement,
Donc on cause sérieux maintenant, pas baratin etc.
Dois je comprendre que notre offre soit disant refusée et à validité jour (prudence) est en fait restée à l’agence ? J’ai envie d’en faire une nouvelle plus basse encore !
Wait and see.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#17 30/09/2017 14h21
- Rastignac
- Membre (2015)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 165
A mon avis, pour accepter cette affaire, il faut analyser trois questions :
1/ le prix :
Evaluer le maximum que vous voulez payer, pour que cela reste une bonne affaire, en intégrant les travaux à venir et le terrain.
2/ l’aspect juridique :
Accepter d’y rester 2 ans pour éviter tout soucis juridique, avec une seule année il reste un petit risque. L’administration analyse la fréquence des affaires et l’intention de faire du profit (différente de la gestion usuelle de patrimoine ). Deux ans, c’est une résidence principale facile à prouver, et cela donne une revente 10 ans après la précédente affaire. Quant à la plus-value, envisagée dès le départ, vous pouvez rétorquer que vous faites partie des 99,99% de propriétaires qui espèrent revendre un jour plus cher leur résidence principale…
Vu votre travail, cela vous permet de dormir plus sereinement : même si le point de vue de l’administration est retoqué par le juge, il vaut mieux éviter tout redressement…
3/Le cadre de vie :
Un couple et cinq enfants, cela prend de la place… Aimez-vous vraiment ce coin pour y vivre ?
Sur la négociation avec l’agence, il existe deux types d’acheteurs :
1/ Le professionnel
L’investisseur ou le marchand de bien n’achète quasi-jamais au prix affiché, et jamais au prix "normal" du marché, surtout s’il s’agit d’un bien complexe comme ici, avec travaux et terrain. Donc vous n’’avez pas ce type de concurrent, pour le moment puisque vous dites être "en haut de la fourchette" du prix normal. Il suffit de relire les excellents posts de DDtee, entre autres…
2/ le client normal
Il peut payer au prix normal, mais il veut un bien simple, sans travaux ni terrain. Le coup de coeur est possible, cela dit, dans plus de 90% des cas, il ne propose pas d’offres au prix dans les premiers jours de mise en vente. Il commence plus bas (10 ou 20 % de moins).
Votre position est, pour le moment, affaiblie :
Les agences vous ont cerné, vous avez montré trop d’intérêt, et surtout trop parlé. Le bien vous correspond parfaitement, un peu trop complexe pour un particulier et un peu cher pour un marchand de biens. De plus, votre première offre, bien trop haute, confirme cette impression : une remise de 5%, cela veut dire "je le veux, je le veux, je le veux". L’intérêt des agences consiste, outre leurs commissions, à conserver de très bonnes relations avec le notaire, qui leur apportera d’autres affaires. Peut-être ont-ils dialogué ainsi :
"Maître, j’ai un client, chaud comme la braise et solvable, qui offre 95 au lieu de 100. Mais je crois à 99% qu’il est prêt à mettre le prix" . Le notaire répond : "écoutez, les héritiers sont pressés (comme dans plus de 80% des cas), si vous me le vendez vite et au prix, je saurais m’en souvenir…" " et débarrassez moi du terrain, autrement cette succession va traîner tant et plus…"
Bref, une stratégie possible est de dormir pendant une semaine, de les laisser mijoter, puis faire une offre à environ 10 % ou 12% de moins. L’agence peut se faire dans les 15 000 à 17 000 de commissions, il faut donc qu’ils aillent les chercher… Par ailleurs, vous pouvez visiter un autre bien dans l’agence, pour montrer que vous n’êtes pas hypnotisé par cette affaire…
Rastignac
Dernière modification par Rastignac (30/09/2017 14h41)
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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1 #18 30/09/2017 14h22
- AleaJactaEst
- Membre (2011)
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Top 20 SIIC/REIT - Réputation : 245
“ENTP”
En espérant que ça aboutisse
Ceci dit, je suis relativement confiant sur le fait que vous pourrez retrouver des projets relativement similaires si celui ci venait à ne pas aboutir.
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1 #19 30/09/2017 15h43
En fait, non. Je suis bien informé sur le futur PLU ; il devrait "sortir" (= être arrété dans le jargon) incessamment sous peu car la ville est coincée et doit le faire en urgence.
Et inévitablement, il n’y aura plus de terrains hors lotissement, juste quelques secteurs à Opération d’Aménagement Programmée. Donc je suis serein sur le détachement d’un terrain de belle taille hors lotissement (rappelons qu’un terrain aujourd’hui fait souvent entre 3 et 500 m2 en secteur tendu). Mais ça ne fait pas tout.
Et il me sera toujours possible d’en trouver un sur la ville ou le village voisin par contre effectivement, mais il faut bien savoir que l’on est déjà en train de changer de modèle en matière d’urbanisme.
Rastignac :
Toujours d’accord sauf sur un point que je connais bien et je le précise pour les éventuels lecteurs :
1/ Le professionnel
L’investisseur ou le marchand de bien n’achète quasi-jamais au prix affiché, et jamais au prix "normal" du marché, surtout s’il s’agit d’un bien complexe comme ici, avec travaux et terrain. Donc vous n’’avez pas ce type de concurrent, pour le moment puisque vous dites être "en haut de la fourchette" du prix normal. Il suffit de relire les excellents posts de DDtee, entre autres…
L’investisseur type DDtee ou Cricri qui retapent des biens qui effrayent "tout le monde" ou le MDB : oui ; mais le vrai gros professionnel (caricaturons : Bouygues, ou le CA Immobilier, ou ex 2CA dont on parle en section actions etc), celui qui cherche uniquement à faire prospérer son groupe se fiche quasiment du prix d’achat. Ce qui compte c’est le programme qu’il va sortir. Lorsque vous êtes sur une opération de 50 ou 100 logements en R+5, le prix d’achat du dernier terrain qui verrouille l’opération est si besoin…Très très cher payé. D’ailleurs, pensez y en achetant votre RP ou votre RS…Projetez vous dans quelques années etc
Dans le même style juste pour illustrer, vous avez même des groupes qui ont des "enveloppes" pour désamorcer les recours suspensifs. La Loi à même prévu ce genre de blocage en empêchant dans les grandes villes les procédures interminables qui entravent les programmes de logements.
Ce sont des conséquences des dispositions législatives cf Code de l’Urbanisme qui visent à "reconstruire la ville sur la ville".
Bref, là nous sommes sur de la jolie baraque en centre ville cossu, la menace d’un investisseur type Capelli qui intervient pour faire des petits collectifs résidentiels est selon moi (…) crédible.
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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#20 02/10/2017 18h26
Bon ; j’ai relancé l’agence pour avoir les diagnostics : j’ai clairement eu l’impression d’un froid dans les relations.
Pourtant c’est quand même bien un minimum pour faire une offre et avec une seule visite en prime…Enfin, je pense !?
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#21 02/10/2017 19h56
- Rastignac
- Membre (2015)
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 165
Vu qu’ils n’ont pas fait signer un bon de visite, soit une erreur grave, je pense qu’ils n’ont même pas fait les diagnostics… Il faut le payer le spécialiste ! Quand ils sont réalisés, on les transmet par mail, en pièces-jointes, en deux clics. Normalement, c’est au notaire, ou au responsable de la succession, de payer. Toutes les agences sérieuses ont leur pro, qui réalise les diags rapidement, vous en avez pour quelques jours d’attente…
Autres interprétations :
L’intérêt pour vous, c’est que s’ils avaient un autre client "sûr", un rival solide qui paie au prix annoncé, ils auraient déjà les diags en poche et ils vous les auraient communiqués. Vous seriez "la roue de secours" en cas de défaillance du vrai client, et la preuve, vis à vis du notaire, qu’ils savent vraiment trouver des clients. Du style : "avec moi, les successions ne traînent pas".
Une autre hypothèse, plus cynique, est qu’ils gardent l’affaire pour un copain (avec du black en prime), et qu’ils tentent de vous mettre de côté, en faisant avaler une offre un peu plus faible au notaire. Je me fonde sur l’absence de diags et aussi sur le "froid" entre l’agence et vous… Bonnes ou mauvaises, les agences que j’ai pratiquées sont toujours sympathiques avec les futurs acheteurs et elles font signer des bons de visite…
Si vous connaissez le notaire, contactez le en disant que vous êtes surpris pour l’absence des diags, vous comptiez faire une offre écrite dans les jours qui viennent. Le truc est d’exister auprès du notaire, qui doit suivre l’affaire et obliger ainsi le copain de l’agence à remonter l’offre… Vous êtes solvable, donc votre dossier doit intéresser un vendeur, même s’il existe une négo sur le prix.
Rastignac
“L'épargne est une magnifique réalité, spécialement quand nos parents l'ont pratiquée.” Mark Twain…
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#22 03/10/2017 17h18
Ayant reçu hier soir les diag, nous avons refaits une offre sur l’ensemble en y mettant les formes comme précédemment ; sauf que la maison étant clairement une "passoire énergétique" j’ai juste eu plus d’argument pour ne pas vraiment faire d’effort.
Offre refusée.
C’est une déception, il en reste quelques écrits qui serviront à d’autres je l’espère.
Passons à autre chose !
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