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#551 30/08/2022 11h23
Dans votre simulation, la croissance du dividende est linéaire. Or, une augmentation du dividende de 10% par an semble compliquée à réaliser sur une longue durée. C’est d’ailleurs pour cela que les gros rendements ont une croissance du dividende plus faible.
Il doit y avoir un équilibre rendement/croissance qui fait qu’une entreprise, après avoir fortement augmenté son dividende pendant une certaine période, doit nécessairement réduire cette augmentation lorsque le dividende atteint.
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#552 30/08/2022 12h14
Vous avez tout à fait raison c’est un travail théorique.
Il y a des pistes pour essayer de maintenir ce rythme.
- Réallouer les dividendes sur des entreprises avec une meilleure croissance du dividende au fur et à mesure que la croissance des dividendes du portefeuille baisse. Je vous accorde que le rendement sera surement un peu plus faible pour ce type d’entreprises.
- Cela pourrait se compenser par un rebalancement annuel du portefeuille comme le fait Kohai par exemple. Vendre un pourcentage des entreprises en forte plus value pour en racheter d’autres dans un creux. Cela demande un suivi et une méthode plus poussée.
@Ankh
Vous parliez de pay out. Pensez vous qu’en suivant cet indicateur on pourrait anticiper un ralentissement ou une augmentation de dividende ? ou bien cela va surtout dépendre de la politique de l’entreprise ?
Je prend un exemple pour BOOZ
https://seekingalpha.com/symbol/BAH/div … end-safety
Securité des dividendes
Dividend Payout Ratio (TTM) (GAAP) : 43,68%
% Diff. to 5Y Avg : 27,99%
Cash Flow Payout Ratio (FY1) : 65,5%
% Diff. to 5Y Avg : 108,14%
Le premier a été augmenté de 27,99% par rapport à la moyenne sur 5 ans et le second de 108,14%. Si ce sont les bons rations à regarder, cela voudrait dire que l’entreprise reverse un part de dividende beaucoup plus importante qu’avant non ?
Croissance du dividende
https://seekingalpha.com/symbol/BAH/div … end-growth
1 Year Dividend Growth Rate (TTM) : 17,65% (c’est une belle croissance)
% Diff. to 5Y Avg. : -15,62%
- Malgré un payout qui augmente la croissance du dividende diminue. On sont mes erreurs d’interprétation et d’identification des bons ratios ?
- On dit en général qu’il doit être inférieur à 70. Est ce aussi valable pour le CF Payout ?
Merci
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#553 30/08/2022 13h54
- Malgré un payout qui augmente la croissance du dividende diminue. On sont mes erreurs d’interprétation et d’identification des bons ratios ?
C’est avant tout une affaire de bénéfice, si une société fait un 1 euro de bénéfice et verse 0.75 cts elle a un PR de 75% et peut se permettre d’investir le reste (0.25) pour faire prospérer sa boite.
Si l’année d’après elle réalise 75 cts de bénéfice et verse 0.675 cts de dividende, le PR sera cette fois de 90 % et là, plus rien pour investir…enfin pas grand chose.
Le PR a augmenté mais le dividende a baissé…
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#554 30/08/2022 18h04
- Ankh
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@Gandolfi
En ce qui concerne la stratégie
Nous sommes tombés à peu près sur les mêmes conclusions:
- Les valeurs à gros rendement permettent de "faire du chiffre" tout de suite et même si le dividende progresse peu, dans 10 ans le yield tiens toujours ses promesses.
- Les valeurs à très faible dividende inférieur à 1% (comme Microsoft ou Intuit) ne génèrent pas beaucoup de revenus et même si le dividende progresse de 12% ou 15% par an, dans 10 ans le rendement est toujours faible. Il faut attendre des éternités avant d’avoir un bon rendement.
- Les vraies pépites se trouvent chez les titres qui ont un rendement significatif au moment de l’achat (environ 2%) et qui ont une bonne croissance qui permet d’augmenter le dividende de 10% par an. A partir de 12 ou 15 ans de détention, on entre dans une phase de hausse hyperbolique du dividende. Donc très bon pour le long terme.
Mais comme l’a dit @Dugas, on ne peut pas dire à l’avance, si la croissance continuera sur le même rythme.
Si je prends mon cas, j’ai restructuré mon portefeuille à partir de 2018 pour m’orienter vers un portefeuille de rendement avec une phase de consommation prévue en 2028. Dans une première phase j’ai privilégié des titres à gros rendement, de manière à générer un cash flow élevé. Je suis conscient que la progression du dividende sera faible sur ces titres.
Maintenant je suis serein pour atteindre mon objectif en 2028 (soit 1500€ net par mois). Je suis passé dans la deuxième phase de ma stratégie et je privilégie maintenant les titres qui font entre 1,5% et 2,5% de rendement, mais sur lesquels j’attends une hausse plus marquée. Lentement mais sûrement j’arrive donc à faire progresser le rythme de croissance moyen, qui permettra de garder une bonne dynamique sur le long terme.
Donc pour reprendre votre terminologie, moi j’ai fait le choix d’un mix de valeurs de rendement avec différents profiles. Mais la stratégie de chacun dépend en fait du capital initial qu’on a à placer, de la capacité d’épargne et de l’horizon jusqu’à la phase de consommation.
En ce qui concerne le payout
Je pense qu’on ne peut pas généraliser. Aux USA il y a des mastodontes comme Coca Cola ou PepsiCo qui gagnent des milliards chaque année. Et même s’ils versent 60% du gain sous forme de dividendes, il en reste toujours assez pour investir dans le business.
Dans des sociétés plus petites qui nécessitent plus d’investissements, le pay out doit être plus faible.
Enfin chez les entreprises très cycliques (Emerson Electric, Exxon, Chevron par exemple) les bénéfices sont aléatoires. Une année ils peuvent monter de 20 ou 30%, mais peuvent aussi s’effondrer en cas de crise. Pour garder le dividende constant, le pay out peut donc être de 30% dans une très bonne année et peut monter à 80% dans une très mauvaise année. Le secret étant d’avoir une moyenne tenable à long terme.
Pour faire simple, moi je regarde le pay out par rapport au bénéfice net. Logiquement plus il est faible, plus il y a de marge pour une hausse. S’il est déjà à 70% il ne peut y avoir de grands bons. Et si le pay out se rapproche des 90-100% (voir plus que 100) c’est un très mauvais signe, puisque l’entreprise paye plus de dividendes qu’elle ne devrait. Exception bien sûr pour les foncières (SIIC, REIT) qui ont une obligation de verser 90% sur les résultats fonciers proprement dits.
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#555 30/08/2022 18h49
@Ankh
Effectivement nous avons en gros les memes conclusions.
- Si j’ai bien compris vous avez visé dans un premier temps les hauts dividendes dans le but de capitaliser ? comme certains investissent sur un ETF monde ?
- La progression de votre capital vous permet désormais d’acheter des valeurs à plus faible rendement tout en conservant votre cash flow etant donné que vous pouvez acheter plus d’actions maintenant qu’il y a 4 ans ?
- Quand vous dites regarder le payout par rapport aux bénéfices cela correspond au "Dividend payout ratio " de chez seekingalpha ? (38,88% pour BAH)
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#556 30/08/2022 19h39
- Ankh
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Oui c’est ça, j’ai commencé par des valeurs à gros rendement (de préférence des titres français dans un PEA) de manière à créer une base de revenus élevés. Il faut bien commencer quelque part pour arriver à une rente conséquente. Si on commence un portefeuille de rendement uniquement avec des titres à faible dividende, on n’arrive jamais à sortir une rente élevée. (Sauf bien-sûr si on a un capital de 1 ou 2 millions au départ)
Maintenant je privilégie les titres de meilleure qualité pour améliorer la croissance des dividendes dans le futur. Mais au-delà du dividende, je réfléchis aussi au business lui-même: est-il porteur sur le long terme?
Oui le dividend pay out est le bon critère à regarder. J’ai regardé les chiffres de Booz Allen: pour 2021 le pay out était en effet d’un bon tiers.
Soit dit en passant, c’est une boîte que je connais à peine. A l’occasion j’irai faire un tour sur leur site pour en apprendre un peu plus
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#557 30/08/2022 20h13
- JMeuret
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Pourquoi acheter des actions à dividendes maintenant pour une consommation en 2028 ?
Il suffit d’acheter ces actions en 2028 et d’ici là se faire un maximum d’argent.
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#558 30/08/2022 22h18
- Selden
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Il suffit d’acheter ces actions en 2028 et d’ici là se faire un maximum d’argent.
Dit comme ça, l’argument parait assez imparable. N’est ce pas lié à un biais (comme évoqué plus haut) consistant à ne regarder que le rendement sur PRU plutôt que la somme réellement perçue.
Prenons le cas de 2 actions A et B dont le cours est de 10€ et un capital de départ de 1000€.
A versant tout de suite et pendant 20 ans de manière constante 5% de rendement net de fiscalité car c’est une société mature dont le cours progresse en moyenne de 1%/an. (le dividende n’étant pas réinvesti mais gardé en cash)
B ne versant rien pendant 19 ans et versant 5% la 20ieme année, étant devenue mature sur la période après une période de croissance et dont le cours progresse en moyenne de 7%/an.
Si on ne regarde que les dividendes, le montant perçu in fine varie du simple au triple.
Ce raisonnement extrêmement simple et simpliste (voire même tautologique) laisse à penser que tant que l’on n’est pas en phase de consommation, mieux vaut accumuler des titres de qualité ne versant pas de dividendes ou très peu , les allouant plutôt à la croissance jusqu’à ce que la société devienne ensuite mature.
Evidemment cela est à moduler en fonction de la durée restante avant la phase de consommation.
Plus cette durée est courte, plus il faudrait rentrer sur des sociétés versant des dividendes croissants avec un yield comme évoqué par Ankh qui ne soit pas au ras des pâquerettes.
Je suis intéressé par ce fil car même si ma phase de conso n’interviendra à priori que dans 30 ans, se pose la question d’un éventuel basculement au fil des ans vers des sociétés à dividendes.
Bien à vous,
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#559 30/08/2022 22h24
Et au risque de me répéter, re-investir les dividendes plutôt que les garder en cash fait une belle différence au bout de 20 ans…
Si les simulations concernent la phase de capitalisation, il faut en tenir compte
Apprenez à fabriquer vos propres meubles … même si vous avez 2 mains gauches !
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#560 30/08/2022 22h49
@Selden
Votre démonstration est très intéressante car on se rend compte que l’on peut faire beaucoup mieux qu’une action haut rendement au final, en investissant au départ sur la croissance. Mais elle revient au même que capitaliser sur un ETF monde pour augmenter son capital puis le revendre et basculer sur une action haut rendement plus tard. Plus on a d’argent et plus on pourra acheter d’actions.
Si vous regardez ma simulation "théorique" vous verrez que le rendement du portefeuille virtuel ou d’un portefeuille 2,5%/10% se situe entre 17% et 19% au bout de 20 ans. Et dans ce laps de temps on ne tient pas compte de la progression de la valeur de l’action qui n’est pas considérée mature à l’achat avec un rendement relativement modeste à 2,5%.
En général quand l’action est en croissance, le cours de l’action progresse en même temps que le dividende. Ainsi on peut avoir l’impression que le rendement n’évolue pas avec le temps alors que c’est simplement le cours qui progresse en parallèle. C’est d’ailleurs plus sain je trouve.
- Par contre, je ne comprends pas le biais que vous essayez de démontrer quand JPMEURET propose ce même basculement.
PARRAINAGE : IBKR, SAXO, DEGIRO, BOURSORAMA - MESSAGE
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#561 30/08/2022 23h26
- Selden
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@gimli
oui c’est vrai. Voici ce que cela donne si on réinvestit le cash.
@gandolfi
Par contre, je ne comprends pas le biais que vous essayez de démontrer quand JPMEURET propose ce même basculement.
Souvent je lis ou entends pour ceux qui ont une stratégie à dividendes que leur rendement sur PRU est très bon. Ceux qui par exemple ont acheté Total à 25€ ont aujourd’hui un rendement sur PRU proche de 12%.
Mais in fine pour une rente ce qui compte c’est bien la somme que vous percevez et non ce rendement de façade.
Mieux vaut un yield plus faible mais sur un capital plus important. C’est une tautologie encore une fois . D’où mon accord avec les propos de JMeuret sur le fait d’accumuler un maximum de capital avant de basculer en rente.
bien à vous,
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#562 31/08/2022 19h04
- Ankh
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@Selden
Je suis tout à fait d’accord avec vous. Les valeurs à très gros rendement (par exemple Orange, Bic, Crédit Agricole etc…) ont toutes un ou plusieurs défauts: faible croissance et/ou endettement élevé et/ou cyclique. Et dans 99% des cas, ce sont des titres qui sous-performent le marché sur le long terme.
Un investisseur jeune qui a encore de nombreuses années devant lui, devrait donc éviter de construire un portefeuille exclusivement composé de ce genre de valeurs. Il fait bien de choisir des titres de meilleure qualité et avec une meilleure croissance (ou un ETF généraliste), dont le potentiel boursier est meilleur. Quitte à basculer vers des valeurs à gros rendement peu avant la phase de consommation.
Moi par exemple, je suis à 6 ans de la phase de consommation et j’ai commencé à augmenter la proportion de valeurs de rendement afin de constituer un revenu complémentaire à terme. Cependant, je suis conscient des dangers. Pour le dire en peu de mots, moi j’ai fait le choix de construire un portefeuille très diversifié avec:
1/3 de titres à gros rendement (la base de mon cash flow / titres qui vont sous-performer)
1/3 de valeurs de croissance (très petit dividende, voire rien / j’en espère de la performance)
1/3 de valeurs intermédiaires (comme Air Liquide, LVMH ou Essilor) qui versent un petit dividende et qui ont une performance boursière au moins égale à la moyenne.
Maintenant, aucune stratégie n’est valable pour tout le monde. Chacun doit trouver les compromis les mieux adaptés à son cas.
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#563 01/09/2022 14h54
Selden, le 30/08/2022 a écrit :
Souvent je lis ou entends pour ceux qui ont une stratégie à dividendes que leur rendement sur PRU est très bon. Ceux qui par exemple ont acheté Total à 25€ ont aujourd’hui un rendement sur PRU proche de 12%.
Mais in fine pour une rente ce qui compte c’est bien la somme que vous percevez et non ce rendement de façade.
Mieux vaut un yield plus faible mais sur un capital plus important. C’est une tautologie encore une fois . D’où mon accord avec les propos de JMeuret sur le fait d’accumuler un maximum de capital avant de basculer en rente.
bien à vous,
Merci pour votre exemple. C’est une bonne piste de réflexion. Mais je pense qu’au delà des chiffres c’est plus une question de "philosophie" d’investissement.
- Les personnes qui ont confiance en la croissance des entreprises et de la bourse en général vont naturellement se tourner vers du stock picking de valeurs growth ou achat d’un ETF pour capitaliser voir tenter une rente en revendant une partie de leurs actions chaque année. Ils se disent que leurs entreprises croitront plus que 5 ou 6 % dans l’année et seront beaucoup plus rentables qu’un dividende. C’est historiquement le meilleur choix.
Je dirais qu’elles sont optimistes sur la bourse et téméraires. Elles ont également plus de temps devant elles ou un plus gros capital pour leur permettre d’attendre un retournement du marché en cas de baisse.
- Au contraire celles qui sont plus sceptiques sur la croissance "continue" de la bourse vont plutôt se tourner vers des entreprises à dividendes en se disant que quoi qu’il arrive le dividende devrait etre versé meme s’il n’est pas très important. C’est une sorte d’assurance psychologique. Je dirai que ces personnes sont plutôt pessimistes sur la bourse et prudentes. Elles n’ont pas forcément beaucoup de temps pour attendre un retournement statistique du marché.
Arriver à passer de l’une a l’autre des stratégies parait compliqué psychologiquement. Il me parait plus facile de passer d’optimistes/téméraires à pessimistes/prudent en vieillissant même si ce n’est pas forcément rentable.
De mon coté comme le suggérait IH et ANKH dans un ancien post, je vais "essayer" de faire le point précis sur mes besoins de rente pour arriver à les couvrir à minima en dividende et laisser le reste de mon capital en capitalisation (ETF, valeurs growth). Ainsi je réduis le frottement fiscal des dividendes tout en me laissant une chance de pouvoir faire encore croitre mon capital.
Je vais faire des simulations car je ne sais pas encore comment répartir le capital pour obtenir le cash flow que je me fixe et si c’est réalisable:
- 25% du capital sur dividende haut rendement et 75% sur de la capitalisation (ETF, Growth)
- Mix 50/50 dividende/capitalisation
- 75 à 100 % du capital sur des entreprises de croissance avec dividende faible pour profiter du coté growth et de la forte croissance des dividendes dans l’avenir.
N’hésitez pas à partager vos réflexions. Cela pourrait, je l’espère, aider d’autres personnes du forum.
Dernière modification par gandolfi (01/09/2022 22h54)
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#564 03/09/2022 13h37
Il ne me semble pas utile de construire un portefeuilles très orienté Dividendes alors que le besoin d’en vivre ne se réalisera que dans de nombreuses années.
Ce que j’appelle "orienté Dividendes", c’est un portefeuille composé de valeurs donnant au moins 5% par an.
Déjà, "donner" n’est pas le bon terme car il faut garder à l’esprit qu’un dividende ne rapporte rien en soi et qu’il sert surtout à payer de la CSG. Ensuite, comme il a été dit, la majorité des valeurs sont matures donc vont être plus poussives en terme de performance dans un marché haussier. Et on part du principe que le marché est haussier à long terme.
A mon avis, à plus de 5 ans de vouloir utiliser ses dividendes pour en vivre, mieux vaut essayer de trouver de la performance et faire croître son portefeuille pour avoir le maximum de liquidités à placer le moment venu.
Il est aussi important justement de bien définir le "moment venu" avant de basculer son portefeuille. Avoir une vision claire , c’est à dire être sur que l’on aura le courage de stopper son activité professionnelle et en définir le moment. Eviter ce que MrMoneyMustache appelle dans son dernier post le "syndrome de l’année de plus" qui consiste à toujours repousser sa cessation d’activité et passer en mode Rentier.
Dans mon cas, à deux ans de vouloir arrêter (pour mes 50 ans), j’avais encore un portefeuille basé notamment sur des valeurs moyennes et lorsque j’ai su que c’était pour environ dans deux ans, j’ai commencé à me faire une liste des valeurs de rendement qu’il me plairait d’avoir en portefeuille.
J’estime que le PRU est super important car, au delà d’un joli pourcentage de rendement, c’est lui qui va conditionner votre rente dans un futur proche : avec tel montant investi, j’obtiendrai tel montant de dividendes annuels et il sera d’autant meilleur que le PRU sera correct. Et il faut que le total corresponde au train de vie que je me suis fixé.
Je vois la hausse mensuelle des dividendes comme un bonus chaque année permettant notamment de lutter contre l’inflation.
J’ai eu la chance que ma bascule tombe au moment où le Covid est apparu et j’ai essayé de profiter de la baisse des marchés pour basculer mon portefeuille. D’un coté, j’ai perdu de l’argent en vendant mes titres de croissance mais de l’autre j’ai pu rentrer sur les entreprises visées avec de très bons PRU.
Profiter d’un trou de marchés, comme en ce moment d’ailleurs, peut être une bonne opportunité de lancer la fusée sur de belles valeurs françaises ou américaines offrant de bons rendement sur des entreprises solides avec peu de risque d’une baisse du dividende. Si vous êtes à 2 ou 3 ans de la quille, c’est peut être le bon moment.
En résumé, je dirai donc d’attendre d’être sur de son projet en terme de timing, de bien identifier ses futurs besoins en rente, de ne pas partir trop tôt et d’essayer de trouver le bon moment pour basculer la majorité de son portefeuille pour avoir un bon PRU de départ.
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1 #565 04/09/2022 00h29
ostal a écrit :
Il ne me semble pas utile de construire un portefeuilles très orienté Dividendes alors que le besoin d’en vivre ne se réalisera que dans de nombreuses années.
Ce que j’appelle "orienté Dividendes", c’est un portefeuille composé de valeurs donnant au moins 5% par an.
Déjà, "donner" n’est pas le bon terme car il faut garder à l’esprit qu’un dividende ne rapporte rien en soi et qu’il sert surtout à payer de la CSG. Ensuite, comme il a été dit, la majorité des valeurs sont matures donc vont être plus poussives en terme de performance dans un marché haussier. Et on part du principe que le marché est haussier à long terme.
A mon avis, à plus de 5 ans de vouloir utiliser ses dividendes pour en vivre, mieux vaut essayer de trouver de la performance et faire croître son portefeuille pour avoir le maximum de liquidités à placer le moment venu.
Bonjour,
Dans mon cas si mon expérience de cette année est fructueuse je vais commencer à consommer le fruit des dividendes dans 1 an.
- Vous évoquez le fait de basculer directement de la capitalisation à un portefeuille "High Dividend". Par rapport aux graphiques que j’ai publié plus tot cela peut etre judicieux. Vous aurez "statistiquement" bénéficié d’une augmentation de votre portefeuille et vous basculer vers des dividendes à 5% qui sont une source de cash flow optimisé durant les 14 premières années par rapport à un portefeuille 2,5% avec croissance du dividende de 10%.
Ces valeurs au stade mature ont une croissance atone voir quelques fois se sont des values traps. Votre portefeuille va être considéré comme "immobile", vous aurez également peu de chance de voir votre rendement augmenter pour couvrir par exemple l’inflation. Mais ce n’est pas forcement un problème car ayant atteint le capital suffisant vous arrivez à dégager une rente correspondant à votre objectif grace au rendement de 5%.
- On peut également avoir une vision plus progressive en ne coupant pas totalement son activité professionnelle mais la réduisant au fur et à mesure de la progression du cash flow dégagé par le portefeuille. Cela repousserait l’objectif d’être rentier à 100% mais permettrait d’être par exemple semi-rentier bien plus tot. Dans certains cas cela peut etre très important pour éviter un burnout ou une situation professionnelle difficile ou trop éprouvante à 100%.
Reste à voir quelle serait la maniere la plus optimale pour opérer cette montée en puissance progressive. Je trouve que le coté growth est très difficile à quantifier en raison de l’impossibilité de prévoir comment progressera la bourse dans les futures années avec la remontée des taux, l’inflation et autres changements économiques. Pourra t’on toujours admettre 6 à 7% de croissance/an statistiquement sur une echelle de temps "courte" de 15 ans ?
Ostal a écrit :
Profiter d’un trou de marchés, comme en ce moment d’ailleurs, peut être une bonne opportunité de lancer la fusée sur de belles valeurs françaises ou américaines offrant de bons rendement sur des entreprises solides avec peu de risque d’une baisse du dividende. Si vous êtes à 2 ou 3 ans de la quille, c’est peut être le bon moment.
Le problème du creux qui a lieu en ce moment est sa très forte volatilité et ses nombreux "rebonds du chat mort". Mais il y a surtout le problème des devises. On peut acheter une valeur US dans un creux mais si l’euro remonte on peut se prendre un -20% avec l’effet de change. On en reviendra au meme point que s’il n’y avait pas eu de creux. Cela serait une opération blanche mais le risque n’est peut etre pas si important à partir du moment où vous achetez une action qui a réellement subit un trou d’air plus important que la moyenne malgré ses bons résultats.
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#566 05/09/2022 22h53
Bonne idée que d’utiliser déjà une partie de sa rente pour passer semi-rentier mais le souci, c’est qu’alors on a plus les moyens d’ajouter du carburant à son portefeuille pour justement faire encore grossir la rente de façon à ce qu’elle fournisse l’ensemble des besoins permettant de cesser son activité.
Il y a donc un calcul préalable à faire.
En ce qui me concerne, je suis d’abord passé semi rentier pendant 3 ans en passant à 60% mais je n’ai pas eu à taper dans la rente puisque je suis passé de 3000 à 2000 euros de salaires soit un peu plus que mes besoins. Le portefeuille a donc pu continuer à grossir sur son élan même si les apports ont été réduits.
Effectivement, sur un portefeuille Growth, on est très tributaire de ce que vont faire les indices sur les années prochaines. Et ça risque d’être plus difficile que ces dernières années car c’est maintenant la fin de l’argent facile avec la remontée des taux.
Si votre objectif est dans un an, il est peut être en effet urgent de passer en full rendement puisqu’il y a pas mal de PRU intéressants en ce moment.
Vous semblez vous focaliser sur les valeurs US en priorité. Pourquoi ce choix alors qu’il y a plein de belles opportunités en France et que vous pouvez rester en euros, ce qui va minimiser l’effet Devise dont vous parlez ?
Attention par ailleurs à la taxe américaine de 15% : si vous passez rentier avec peut être plus assez de revenus pour payer l’IR, vous ne serez pas remboursé de cette taxe, ce qui ampute alors bien le rendement américain.
Il serait intéressant de mettre votre portefeuille à jour afin de voir comment est en train de basculer votre répartition, les valeurs que vous avez dans le viseur et votre objectif en terme de rente.
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#567 06/09/2022 23h42
@Ostal
Merci pour le partage de votre expérience. Je trouve intéressant que vous ayez basculé graduellement. Vous aviez un bel avantage avec votre salaire de base. Je ne gagne même pas vos 2k (60%) avec 100% de mon salaire d’enseignant…
Effectivement la stratégie growth commence à poser question avec la "pause" ou "l’arret" de l’argent facile. Elle est plus difficilement soutenable psychologiquement également quand on doit taper régulièrement dans la rente.
Ostal a écrit :
Si votre objectif est dans un an, il est peut être en effet urgent de passer en full rendement puisqu’il y a pas mal de PRU intéressants en ce moment.
Vous semblez vous focaliser sur les valeurs US en priorité. Pourquoi ce choix alors qu’il y a plein de belles opportunités en France et que vous pouvez rester en euros, ce qui va minimiser l’effet Devise dont vous parlez ?
Attention par ailleurs à la taxe américaine de 15% : si vous passez rentier avec peut être plus assez de revenus pour payer l’IR, vous ne serez pas remboursé de cette taxe, ce qui ampute alors bien le rendement américain.
- C’est une bonne remarque pour les impôts. Je reste imposable étant en couple, donc je pourrai déduire la taxe us.
- En ce qui concerne les dividendes français : peu de croissance de celui-ci, coupure Covid, future coupure super-profits.
Il ne reste que 3 dividendes aristocrats en France : Sanofi (actionnaire), Rubis (vendu), Pharmagest (vendu). A la limite l’Oreal (actionnaire) et Hermes (vendu car je la trouve trop chère) qui l’on maintenu sans l’augmenter. Le reste des actions a coupé ou baissé son dividende.
Après la crise, quels groupes français font encore partie du cercle fermé des aristocrates du dividende? - BFM Bourse
Hélas, cela ne rassure pas vraiment sur l’avenir. C’est vraiment du gâchis car le PEA n’est pas vraiment exploitable pour cette stratégie à cause de cela.
Aux USA il y a 65 dividendes aristocrates avec culture du dividende et des croissances souvent meilleures.
- Vous voyez d’autres perspectives pour contourner cela ou mieux exploiter le PEA ?
Ostal a écrit :
Il serait intéressant de mettre votre portefeuille à jour afin de voir comment est en train de basculer votre répartition, les valeurs que vous avez dans le viseur et votre objectif en terme de rente.
Je vais faire le point sur ma projection de portefeuille mais je suis toujours en réflexion sur le PEA justement à cause du manque d’attrait et sécurité des actions françaises à dividendes
PARRAINAGE : IBKR, SAXO, DEGIRO, BOURSORAMA - MESSAGE
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1 #568 07/09/2022 09h12
- Canis
- Membre (2012)
- Réputation : 33
Juste pour vous répondre un point précis, je pense qu’il ne faut pas s’attacher aux catégories à l’excès. Une société peut rester remarquable sans appartenir au club des aristocrates. Même si le dividende n’a pas bougé, j’étais bien content que l’Oréal, Hermès ou Air liquide continuent à le verser en 2020 vu les circonstances inédites. L’année suivante, les choses sont rentrées dans l’ordre avec une hausse. Par exemple, L’Oréal a versé 3,85 euros en 2019, 2020; 4euros en 2021 et 4,8 euros en 2022.
J’ajoute que je préfère ces trois-là aux aristocrates Rubis ou Sanofi dont le parcours boursier me semblent moyen, voire catastrophique pour la première que je cite.
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#569 07/09/2022 09h16
Je ne pense ps qu’il soit possible de se limiter aux aristocrates de dividendes pour construire un portefeuille. Le choix est bien trop restreint en France et aux US, il y a certes beaucoup d’entreprises mais le rendement moyen n’est pas très élevé. Ces entreprises augmentent régulièrement leur dividende mais tout de même de façon assez lente et il faut s’y prendre avec plusieurs décennies d’avance pour arriver à avoir une bonne rente sans y mettre des millions d’euros.
Il y a un coté positif aux valeurs US, c’est qu’elle ont une culture du dividende qui existe moins en Europe, et encore, je trouve que la mentalité des entreprises évolue depuis quelques années malgré les discours dogmatiques.
Il faut prendre un peu de risques pour avoir une stratégie efficace, même orientée Dividendes. De toute façon, investir en bourse, c’est toujours prendre un risque même si on cherche à le minimiser.
Je vous trouve assez sévère avec nos entreprises françaises internationales qui sont globalement de bonne qualité, sont profitables et font des efforts pour s’adapter à la conjoncture quand c’est nécessaire, notamment par la réduction de leur coûts d’exploitation et de fonctionnement.
Certes, des dividendes peuvent être réduits ou coupés lors d’années particulièrement noires (crise financière 2008 ou Covid par exemple) mis si c’est temporaire sur une ou deux années, ce n’est pas grave, c’est même plutôt sain comme attitude.
Par exemple avec le Covid, Total a très peu réduit son dividende, les banques et les assurances se sont vues obligées par ll’état à des réductions de dividendes alors qu’elles ne voulaient pas le faire (Crédit Agricole a pu passer outre de part sa structure). D’ailleurs BNP et Axa ont rattrapé le coup l’année suivante par un rattrapage ou bien un rachat d’action.
Je pense qu’il y a en ce moment de quoi alimenter un PEA avec de belles entreprises solides, au dividende important et surtout bien sécurisé puisque c’est un point important pour vous.
En vous lisant Gandolfi, je ressens une inquiétude liée au risque encouru à la construction de votre portefeuille, ce qui est bien normal. Mais attention à ce que cela ne vous desserve pas dans l’efficacité de votre futur portefeuille. Il faut, à mon avis, faire avec le risque de coupure passager du dividende en cas de souci économique global et c’est pour cela qu’il faut avoir une réserve d’argent déposée sur un support non risqué capable de prendre le relais pour assurer la rente en cas de baisse des dividendes. Un relais qu’il faut calibrer selon moi à 5 ans de baisse de 50% du dividende global.
Par ailleurs, un portefeuille Dividende va moins baisser en cas de baisse des marchés, ce qui est un facteur rassurant. Le mien fait -4% cette année. En contrepartie, il va moins monter en cas de hausse mais tant pis puisque ce qui compte, c’est la relative pérennité des dividendes.
Je vais tacher de faire une liste de ce qui me semble intéressant de mettre en PEA en ce moment en entreprises françaises.
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#570 07/09/2022 11h34
Bonjour Ostal,
M.erci d’avance pour cette liste ; j’ai sous les yeux en permanence t..on ptf. J’avoue avoir des craintes sur certaines entreprises si je met en perspective la hausse de l’énergie. C’est pourquoi ce serait top si il y avait un argumentaire ?
Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*
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19 5 #571 08/09/2022 08h58
Voici une liste d’entreprises éligibles au PEA, voire au PEA PME ayant un dividende d’au moins 5% après déduction de la CSG.
Cela n’engage que moi mais ces entreprises me semblent capables de délivrer un dividende pérenne et en augmentation chaque année.
Elles font partie des leaders internationaux dans leur secteur et sont pour le moment en bonne santé financière dans des secteurs porteurs.
Autre critère important pour moi, elles sont recommandées par Investir et font souvent partie des shorts listes Investir 10. Je m’appuie sur leurs conseils qui mêlent à la fois analyse financière, que je suis pas apte à mener, et analyse de leur capacité à évoluer face à la concurrence dans leurs métiers.
Cette liste donne de quoi monter en ce moment un fond de portefeuille délivrant 6% de rendement net moyen. Portefeuille qui pourra et même devra évoluer ensuite par lissage d’achats sur ces mêmes entreprises ou par de nouvelles prises de participation au gré des opportunités.
Les incontournables : dividende solide, bénéfices réguliers
Grosses entreprises
BNP 6,6% : le bon élève du secteur, leader européen, résultats réguliers, gestion rigoureuse, grosse réserve de trésorerie suite à la vente d’actifs américains. Dividende en hausse depuis 2010
Axa 5,5% : mêmes remarques que pour la BNP. Secteur un peu plus risqué mais Axa arrive a bien passer des hausses de tarifs du fait de l’augmentation des risques. Dividende en hausse depuis 2008.
Bouygues 5,1% : coeur de métier solide dans le bâtiment, belle diversification dans les télécom, gestion familiale rigoureuse, revenus réguliers, dividende en hausse depuis 2000
Orange 5,7% : l’entreprise ne dégage pas de bénéfices plantureux mais fait du dividende une priorité. Acteur majeur de son secteur. Le dividende n’est pas régulier mais fluctue dans une fourchette tout de même étroite depuis plus de 10 ans.
Total 4,7% : leader, bon management réactif, gagne bien sa vie en ce moment, une quasi aristocrate
Sanofi 3,7% : pour se diversifier dans le secteur de la santé, dividende en hausse depuis plus de vingt ans
Moyennes entreprises
ABC Arbitrage 5,7% : un classique pour un portefeuille de rendement, marché de niche bien maîtrisé, culture du dividende à peu près stable au fil des ans
CBO Territoria 5,6% : une foncière éligible au PEA, beau développement à la Réunion, cours stable, dividende en hausse depuis 2006
Rubis 6,7% : encore un classique, à la santé fléchissante depuis trois ans mais bon management, marché porteur, cours bas en ce moment. Aristocrate de dividende.
Les opportunités : un peu plus de risque mais nécessaire pour diversifier le portefeuille
Crédit Agricole 9,7% : très présent sur le marché domestique bien maîtrisé, bons résultats dans la gestion d’actifs, gros dividende peut être pas pérenne à ce haut niveau
Amundi 6,7% : bien positionné sur le marché des actifs financiers, en croissance. Seulement 6 ans d’historique
Chargeurs 6,6% : une valeur industrielle diversifiée et bon marché, en croissance, gestion familiale
Colas 4,8% : leader dans son domaine, bien implanté aux US, revenus récurrents et bon historique de dividende
Nexity 9,9% : gros dividende en ce moment car faible valorisation, bien diversifié dans des métiers porteurs
Kaufman 7% : idem que la précédente, toujours mieux d’avoir plusieurs valeurs d’un même secteur
Stellantis 6,2% : gros dividende en ce moment car faible valorisation. Belle entreprise désormais qui se débrouille bien dans des moments difficiles. Motivée pour une politique généreuse de dividende à long terme.
Engie 5,5% : à le vent en poupe en ce moment, se diversifie mais dividende qui sera peut être erratique sur le long terme
FDJ 4% : marché porteur et résilient, dividende amené à augmenter régulièrement
Ces valeurs constituent les piliers de mon PEA et j’aimerai les renforcer au fil du temps si j’avais des rentrées d’argent.
Mes autres valeurs n’ont pas été mentionnées ici car elles me semblent un peu moins solides au niveau de leur santé financières mais je les conserve tant qu’elles ne baissent pas leur dividende (Vicat, Scor, TF1, M6, Coface, Aperam par exemple).
D’autres sont des capitalisations plus petites éligibles au PEA PME pour certaines et sur lesquelles je suis rentré suite à des conseils d’Investir et à des moments où elles présentaient un rendement élevé, notamment sur l’année Covid en 2020 (Bassac, Linedata, High Co, Docks d’Ambes…).
J’espère que des critiques et d’autres idées pourront faire vivre cette liste.
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#572 08/09/2022 09h56
- lamante
- Membre (2015)
- Réputation : 29
Bonjour,
Vous pouvez rajouter ldlc à 7.4% au prix actuel , versé en 2 fois.
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#573 08/09/2022 13h16
Bonjour,
Total : un peu de craintes en ce moment avec les supers profits ; mais Total est-il "taxable" en réalité ?
Orange : actionnaire Etat, donc c’est du risqué pour moi.
On pourrait rajouter ELEC qui rentre quasi dans les critères ?
Et dans le même style DPAM mais très peu liquide. Et avec le soucis de la concentration (risque technologique).
Ce qui fait le lien (la concentration sur un ou deux sites à risque de la valeur) avec ESSO : peut-être un super dividende conséquence de supers profits ?
Pourquoi pas de ALD ?
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#575 08/09/2022 14h25
Je ninvestis pas non plus aux côtés de l’Etat en général.
Toutefois pour une boîte comme Orange dont j’attends des dividendes plantureux et pas de croissance, l’Etat est plutôt une garantie qu’ils poussent Orange à payer la rente.
Je surveille les ratios de solvabilité car je suis conscient que la politique de l’état peut planter des sociétés qui doivent investir (ex EDF). Mais Orange demeure solide financièrement. À suivre car évidemment il y a des investissements d’infrastructures à faire pour les telecom français
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )
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