#501 02/04/2019 09h28
- Kapitall
- Membre (2011)
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Est-ce que M. Higgons ne ferait pas référence au "earnings yield", plutôt qu’au dividende versé stricto sensu ?
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Indépendance et Expansion : analyse d’un fonds value small/mid-caps
Cette discussion porte sur le fonds Indépendance et Expansion, un fonds value investi en small et mid-caps françaises. Les membres échangent sur ses caractéristiques, performances passées et stratégies d’investissement, ainsi que sur les défis liés à la réplication de son portefeuille et aux frais de gestion.
Un des concepts clés abordés est la gestion active et la sélection des valeurs (stock-picking) par le gérant, William Higgons. Plusieurs participants soulignent son approche value, axée sur des critères quantitatifs comme le prix sur cash-flow (P/CF), la rentabilité des capitaux engagés (ROE) et la marge opérationnelle. Des arguments mettent en avant son potentiel de croissance à long terme et sa performance historique exceptionnelle, mais aussi sa forte concentration sectorielle, notamment dans le secteur automobile, source de volatilité.
Les participants débattent longuement sur la gestion du risque et la diversification. Certains membres tentent de répliquer la stratégie du fonds en se basant sur les rapports de gestion mensuels publiés par I&E, qui dévoilent la composition du portefeuille (sans les pondérations exactes). Ils partagent leurs expériences, soulignant les difficultés liées au rebalancement et aux frais de courtage. La discussion aborde également les frais de gestion élevés du fonds et la commission de surperformance, ainsi que les différents canaux de souscription (PEA, assurance vie, courtiers en ligne), et les frais y afférents.
La fermeture temporaire des souscriptions du fonds et sa réouverture sont évoquées, de même que la question de la succession du gérant. L'annonce de la création d'un nouveau compartiment européen, puis d'un fonds dédié aux entreprises familiales, soulève des interrogations sur la stratégie future d'I&E et sa capacité à maintenir ses performances exceptionnelles.
Enfin, des discussions plus techniques s'ensuivent sur la méthodologie de valorisation d’I&E, notamment les critères de choix des valeurs, la prise en compte du momentum et les aspects ESG. Les membres partagent leurs analyses, simulations et stratégies, souvent basées sur les données publiées par I&E.
Est-ce que M. Higgons ne ferait pas référence au "earnings yield", plutôt qu’au dividende versé stricto sensu ?
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Mopp a écrit :
Je n’ai jamais vu de valorisation d’action par actualisation des cash-flows futurs.
Pourtant il me semble que c’est une méthode fréquemment utilisée. Je l’ai vu en cours à l’université pour la valorisation d’une entreprise, et dans des livres récemment (par exemple dans le livre de Damodaran). A moins que je ne comprenne pas ce que vous dites ?
@Kapitall,
Je suis d’accord avec vous. L’earnings yield étant plus représentatif de ce que la société rapporte, le dividende étant sujet à la politique de versement de la société.
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Oui Twanou, je vous confirme que la méthode DCF est largement utilisée en fusions-acquisitions, en complément d’autres approches de valorisation (les multiples et éventuellement l’actif net). J’ai fait mon stage de fin d’études d’ingénieur en M&A dans une banque française : comme stagiaire, je faisais du DCF tous les jours (le job consistant à alimenter le fichier Excel avec les données comptables à retraiter et les prévisions des analystes).
Pour les boutiques de M&A, le DCF a des avantages évidents :
- ça permet d’impressionner certains clients en montrant qu’on suit une approche "scientifique"
- surtout, la valorisation DCF est très sensible au taux d’actualisation, donc il suffit d’ajuster légèrement ce taux pour tomber comme par miracle sur la valorisation voulue par le client ou jugée pertinente par la banque ;-)
Par ailleurs, je suis aussi d’accord avec Kapitall, Higgons raisonne sûrement en termes d’earnings yield (ou éventuellement de FCF yield ?), plutôt qu’en dividend yield. Cela semble cohérent avec son approche.
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L’argument des taux bas sert d’argument pour continuer à acheter des actions malgré les valorisations, il n’est pas nouveau.
Je ne trouve pas que le raisonnement soit très pertinent dernièrement, vu les horribles résultats récents du fond. Il est difficile de dire que les small caps françaises profitent beaucoup des taux bas. Quant-à la ruée sur les placements actions en France, malgré les taux bas, on attend toujours.
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L’argument des taux bas comme signal d’achat me semble fallacieux.
Si les taux obligataires sont effectivement bas, c’est qu’on sous-entend qu’ils sont bas "par rapport à une situation normale", et donc qu’on attend qu’ils remontent, pas qu’ils descendent encore s’ils sont déjà très bas.
Or des taux obligataires qui montent, c’est des actions qui descendent, pour préserver l’écart de rendement entre actions et obligations. Si les obligations deviennent plus intéressantes c’est mécaniquement que le prix des actions doit s’ajuster à la baisse pour offrir un rendement intéressant par rapport aux taux des nouvelles obligations.
Néanmoins, ce n’est pas ce que dit I&E. Ils disent que l’écart des rendements entre actions et obligations est historiquement haut. Et il y a deux manières de réduire cet écart, augmenter les taux obligataires, ou bien diminuer le rendement des actions en augmentant le prix des actions. Et visiblement c’est cette deuxième solution qu’ils envisagent.
Dernière modification par Evariste (02/04/2019 16h39)
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Le CAC40 est un peu l’arbre qui cache la forêt !
Je m’explique…
Certes, les ratios de valorisation des plus grosses valeurs est assez élevé (en moyenne). Peut-être en est-il de même sur les petites valeurs ? Mais si l’on regarde dans le détail, il existe une grande disparité selon la valeur en particulier. Cela a toujours été le cas mais se trouve encore plus vrai depuis les récents yoyo…
La volatilité a augmenté et les disparités de traitement entre les valeurs "appréciées" et celles qui le sont moins aussi. Et, s’il y a des valeurs à des ratios historiquement haut, il y en a aussi à des ratios historiquement bas.
Je pense donc que Higgons fait référence aux valeurs un peu "mal-traitées" ces derniers temps qui affichent des rendements et des ratios intéressants pour un acheteur "value". Dans le lot, il y a forcément des valeurs "pourries" qui ne donneront rien, mais d’autres qui, passées les mauvaises passagères, vont progressivement retrouver les faveurs des investisseurs simplement par l’attrait de leur rendement supérieur aux obligations.
Il faut se méfier des moyennes…. et éviter de généraliser une tendance moyenne à l’ensemble d’une population. Ce n’est pas toujours le cas.
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Il ne faut pas comparer ce fonds au CAC40, c’est du small caps.
Et les petites valeurs ont pris très cher en 2018. Il faut dire qu’elles avaient flambées les années d’avant (bulle ?). Elles remontent cette année, mais moins vite que la CAC.
Ca ne m’arrange pas trop, car j’ai plusieurs fonds avec des petites valeurs dedans. Même MMC souffre à cause de ça.
PS : je n’ai plus d’I&E, j’ai tout vendu quand ils ont fermé le fonds.
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Twanou a écrit :
Mopp a écrit :
Je n’ai jamais vu de valorisation d’action par actualisation des cash-flows futurs.
Pourtant il me semble que c’est une méthode fréquemment utilisée. Je l’ai vu en cours à l’université pour la valorisation d’une entreprise, et dans des livres récemment (par exemple dans le livre de Damodaran). A moins que je ne comprenne pas ce que vous dites ?
En fait, même si cela peut paraître contradictoire, je distinguais la valorisation de l’entreprise de celle de son action. C’est d’ailleurs sur cela que se basent les investisseurs "value", en cherchant à repérer une entreprise dont l’action semble coûter moins cher que ce que l’entreprise vaut réellement (et en supposant que le cours finira par rattraper).
Pour moi, valoriser une action c’est essayer de trouver un modèle qui permet de retrouver le prix actuellement présent sur le marché.
Valoriser l’entreprise, c’est chercher sa valeur "réelle" en analysant les indicateurs financiers, les flux futurs, sa santé financière, etc. En fait c’est tout simplement considérer que le marché se trompe.
Pour parler d’une prime de risque et la définir, il faut bien introduire une modélisation mathématique. Dès lors qu’un modèle ne retrouve pas le prix du marché (comme la méthode DCF qui nécessitera de faire des hypothèses et vous donnera forcément un résultat différent), je ne vois pas comment obtenir une définition "propre".
Dernière modification par Mopp (03/04/2019 00h11)
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Rapport mensuel du mois d’avril :
http://www.independance-et-expansion.co … 019_FR.pdf
44 lignes.
Petit jeu : quelle est la société nouvellement rentrée dans le fonds ?
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Pour moi il y avait 42 lignes en Mars :
Entrées :
Fountain Pajot
Carmila
Amundi
GL Events
Manitou
Sorties :
Savencia
Maison du monde
Imerys
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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Même pointage de mouvements de mon côté.
Je serais curieux de savoir ce qui l’a fait sortir d’Imerys au bon moment quand on voit la gamelle d’hier sur ce titre.
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Bonjour.
interview de WH sur ZoneBourse : Interview du 17/05/19
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Un petit résumé de l’interview avec mes commentaires :
- Critère Value : critère P/CF dans le premier quartile.
D’après les autres interviews/articles que j’ai pu lire, il ne fait pas de distinction par secteur. D’où beaucoup de valeurs qu’on pourrait qualifier de cycliques, mais il dit ceci : "Pour nous, une vraie cyclique croit, sur la durée du cycle, comme le PIB. Ce n’est pas le cas de Crit et Synergie qui, certes, subissent les à-coups des cycles, mais qui, sur longue période, croissent beaucoup plus vite que le PIB." On peut très bien être une cyclique et avoir de la croissance supérieur au PIB, non ? Cela me perturbe cette phrase.
Par ailleurs, il dit qu’il utilise un taux d’actualisation de 2% pour son DCF contre 9% pour les analystes. Alors là ce doit être une erreur de l’article ? La croissance économique en valeur, c’est 3 à 3,5% en France, 5% au niveau mondial, dans un DCF on ne peut pas utiliser un taux d’actualisation inférieur sinon mathématiquement cela ne converge pas.
- Critère Qualité / retour sur investissement : ROCE/ROIC ; ou ROE plus facile à calculer ; ou génération de free cash-flow (via un P/FCF ou un EV/FCF ?)
- Momentum : étude des évolutions qu’il ne comprend pas depuis au moins 2 trimestres (à la hausse cela peut être signe d’une OPA à venir ; ou à la baisse signe d’une mauvaise nouvelle non encore connue de tous)
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Le rapport de mai vient d’être publié.
Un seul mouvement, la sortie de Plastic Omnium du portefeuille.
Indépendance et Expansion a écrit :
Les conflits commerciaux font plier les marchés boursiers.
Tinexta (15,1%): Le marché apprécie la croissance attendue des résultats
LDC (3,8%): Résultats 2018/2019 meilleurs que prévus
Argan (3,7%): Bonne publication 2018
CNIM (-18,5%): Pertes sur un contrat UK supérieures aux prévisions
The Navigator (-18,8%): Baisse du prix de la pâte à papier
Covestro (-19,5%): Cyclique
Derichebourg (-20,9%): Evolution du prix de la ferraille décevante
Aperam (-23,0%): ArcelorM. se plaint du niveau des importations et des prix
Plastivaloire (-29,5%): Le secteur fortement affecté par les conflits commerciaux
Source: http://www.independance-et-expansion.co … 019_FR.pdf
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Une belle journée pour le fonds Europe de I&E avec une offre de Loxam sur le loueur finlandais Ramirent:
La valorisation était faible:
Cramo aussi dans le fonds bénéficie d’une revalorisation:
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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Bonjour,
Commentaire du mois de juin intéressant :
WH a écrit :
Le marché ne différencie pas les valeurs de croissance sensibles à la conjoncture des cycliques au sens strict. À l’exception de Derichebourg, les cycliques du portefeuille appartiennent à la première catégorie. Les difficultés des équipementiers automobiles ne tiennent pas à l’existence d’un cycle mais à des facteurs spécifiques (tarifs, première baisse du marché chinois, WLTP, baisse du diesel).
I&E était actionnaire d’Altran et va donc profiter de l’OPA.
Pas de mouvement ce mois-ci. Je leur ai écris pour savoir s’il était possible à l’avenir qu’ils précisent les entrées/sorties en commentaire, c’est fastidieux à checker. On verra bien.
EDIT, bon ils ne veulent pas ajouter cela mais au moins ils me répondent toujours très rapidement.
"Audrey Bacrot a écrit :
Merci de l’intérêt que vous portez à notre gestion.
Nous sommes très vraisemblablement une des seules sociétés de gestion de la Place à présenter chaque mois l’intégralité de nos valeurs détenues en portefeuilles dans nos rapports mensuels, aussi sans vouloir faire de fausse pudeur nous ne fournissons pas ce type d’information (qui par ailleurs est facilement déductible comme vous le soulignez).
Merci de votre compréhension,
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par bibike (03/07/2019 12h20)
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Bonjour,
Reporting juillet small France
Entrée de Trigano, sortie de Seche Fountaine Pajot et Amundi.
SII considérée enfin valorisée correctement, risque d’être bientôt vendue si le momentum s’inverse.
Sur le portefeuille pondéré, 26% de décote versus l’indice sur le price/book et sur le prix/cash-flow, et 47% de décote sur le PER.
EDIT : oui Korben ma formule a décalé d’une ligne
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par bibike (04/08/2019 22h09)
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Bonjour.
Attention bibike, sortie de Fountaine Pajot et non pas de Séché.
Donc :
Entrée de : Trigano
Sortie de : Amundi ; Fountaine Pajot
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Le reporting du mois d’août vient d’être mis en ligne.
Portefeuille Août 2019
Je n’ai noté aucune modification.
Le commentaire de W.Higgons mérite d’être souligné
William Higgons a écrit :
Compte tenu du ralentissement de la croissance au deuxième trimestre, le marché craint la récession et privilégie les valeurs de croissance. L’écart entre le PER du portefeuille et
celui de son indice de référence a rarement été aussi élevé.
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Bonjour
Sur le reporting mensuel, vous faites erreur Marcel94, il y a une modification : disparition d’Altran. Cela fait très certainement suite à l’annonce de l’offre de Capgemini et à la valeur qui cote au-dessus de l’offre avec un fonds espérant une offre augmentée.
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Je note aussi le commentaire suivant :
Akwel : valorisation aberrante
Le terme est sacrément fort quand même !
Tiens, ça donnerait presque envie d’en reprendre une louche mais on a l’impression que Willy est seul contre tous sur le dossier Akwel. Il s’y cramponne comme une moule à son rocher alors que le marché largue à tout va.
Déontologie : actionnaire désespérée depuis plus de deux ans de cette unique société listée dans ce message qui s’autodétruira peut-être car il n’apporte strictement rien au sujet. J’en ai conscience, mais ça fait du bien de se confier, parfois.
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En même temps il est juste factuel Willy.
Des fondamentaux en amélioration constante (même pas de levier…), même dans les prévisions, et une valo au ras des pâquerettes.
Tôt ou tard mister M sortira de sa dépression sectorielle.
"L’écart entre le PER du portefeuille et celui de son indice de référence a rarement été aussi élevé."
Vous avez raison Isild, cela donne envie de reprendre quelques titres AKW et des parts d’I&E, il manque quand même le catalyseur qui fera sortir tout ce monde du fossé, mais si c’était facile de le prévoir il n’y aurait pas de sous-valorisation…
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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Bonjour à tous,
Voici mon avis à 2 balles:
Akwel est une belle société, solide avec des bénéfices depuis au moins 4 ans, un petit endettement mais pour l’instant maitrisé, avec un cours un peu au-dessus de sa valeur comptable,mais à un cours en moyenne historiquement éleve(graphiquement depuis 1995), loin de mon objectif d’achat.C’est une valeur cyclique.Akwel ne me semble pas sous-valorisé.Je laisse passer mon tour.
Sur le fond lui-même, il est très performant sur la durée depuis l’an 2000 .c’est une société sérieuse mais depuis environ 3 ans, leur fond France small sous-performe son indice de référence.Après, cela n’est pas gratuit 1,95 pour cent de frais de gestion mais intéressant pour celui n’a pas le temps ou a peur de se tromper dans le choix de ses actions.Aussi, la liquidité est limitée, semble-t-il, la souscription ou la vente ne se fera que le mercredi.Et là, c’est un peu genant, surtout avec une commission de superformance de 10 pour cent.Donc,un etf avec moins de frais pourrait faire mieux depuis 3 ans.
La liste de leurs actions est très intéressante, beaucoup d’actions solides qui font des bénéfices, avec un per faible, un endettement limité , une vraie mine d’idées que de présenter publiquement la composition de leur portefeuille.Il est très intéressant d’étudier leurs actions en portefeuille.Mais, actuellement, je les trouve pratiquement toutes à un cours d’achat élevé.
Cordialement
Dernière modification par cinephil (08/09/2019 07h23)
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en additionnant depuis 1995 à 2019 la valeur de l’action Akwel en début de chaque année et en divisant par le nombre d’années
@JeromeLeivrek, un avis sur cette méthode ?
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Bonsoir,
cinephil a écrit :
je pense qu’il fallait l’acheter à cet période entre 2009 et 2011, quand personne n’en voulait.
Peut-être sommes nous justement dans la même situation en ce moment ?
Le fonds I et E utilise des critères value et un de leurs critères est un faible ratio prix sur cash flow.
@geronimo : oui méthode surprenante, si l’idée est d’avoir un prix moyen sur une année, autant intégrer tous les jours de l’année… après un prix moyen sur 15 ans je ne vois pas trop…
Cordialement,
Eric
Dernière modification par EricB (08/09/2019 17h52)
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