Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)
Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine
Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !
Découvrez les actions favorites des meilleurs gérants en cliquant ici.
#26 22/10/2024 13h39
- Flower
- Membre (2018)
Top 50 Dvpt perso.
Top 50 Vivre rentier - Réputation : 152
J’ai l’impression que vous voulez que l’on vous plaigne ("qu’il est difficile d’avoir un enfant différent en France en 2024") ou qu’on vous admire (" un enfant différent, des investissements immobilier, des déménagements, des changements de travail, des chevaux… vraiment, amoilyon assure").
En tant qu’ancienne prof de maternelle et parent d’enfants différents, je n’irai ni dans un sens ni dans l’autre. Ca serait desservir l’intérêt de l’enfant, et donc de sa famille, de sa mère et de toutes les personnes qui s’en occupent.
🌳🍂🌳🌳
Hors ligne
#27 22/10/2024 13h57
- amoilyon
- Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 50 Entreprendre
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 304
Kabal a écrit :
Enfant né en décembre. Scolarisation obligatoire en septembre de ses trois ans (donc lui à < 3 ans). Les parents reçoivent une fin de non recevoir car l’enfant ne peut pas aller au périscolaire (matin, midi et soir) car il n’a pas 3 ans… Alors que l’année d’avant il était en crèche et mangeait ce qu’on lui donnait.
J’ai eu le même problème… avec une naissance fin septembre.
La crèche arrête car l’enfant passe à l’école (et débrouillez vous avec l’école maintenant). Et le périscolaire ne prend qu’aux 3 ans révolus (ah mais l’école c’est qu’à partir de 3 ans, avant c’est pas possible).
Dès qu’on n’est pas exactement dans le moule…
Flower a écrit :
J’ai l’impression que vous voulez que l’on vous plaigne ("qu’il est difficile d’avoir un enfant différent en France en 2024") ou qu’on vous admire (" un enfant différent, des investissements immobilier, des déménagements, des changements de travail, des chevaux… vraiment, amoilyon assure").
Ni l’un, ni l’autre. J’évoque juste mon parcours de vie, et des répercussions sur mon "Portefeuille" dans cette file qui m’est propre.
J’y partage mes interrogations, dont celles financières, avec un Etat trop redistributif d’un côté, et pas assez de l’autre, de mon point de vue.
Je suis consciente que la situation de mon enfant pourrait être bien plus compliquée, et je suis dans un groupe de paroles de mamans confrontées à des soucis bien pire que moi.
Je vois, outre l’errance médicale et les délais extrêmement longs de prise en charge, les impacts financiers et professionnels sur ces mamans et ces familles.
Les carences de prise en charge à l’école, l’absence de moyens mis à disposition, et en même temps la Cour des Comptes qui étrille le recours massif aux AESH alors que mes amies vivent un parcours du combattant pour la scolarité de leurs enfants, avec des multitudes de dossiers à renouveler pour espérer bénéficier d’un accompagnant.
Si j’ai plaisir à pouvoir dialoguer librement avec ces mamans dans ce groupe de parole sur nos difficultés - car elles comprennent de l’intérieur ce que chacune vit, et on s’entraide, chacune à une étape différente- , j’ai autant plaisir à pouvoir échanger sur mon Portefeuille financier sur ce forum, sans réclamer une médaille, sans jugement.
Hors ligne
#28 22/10/2024 14h03
- pogman
- Membre (2023)
- Réputation : 12
amoilyon a écrit :
Et là, je m’interroge aussi.
Comment font les autres parents avec des enfants "différents" ?
Et oui je compatis.
Papa de 3 enfants dont une petite de 9 ans porteuse de T21…On galère depuis qu’elle a quitté la crèche pour aller en classe "classique" dans la même école que ses frères avec une AESH individuelle à plein temps pour l’aider à suivre et à refaire à son rythme mais la plupart des enseignants (surtout les vieux de la vieille) ne sont pas du tout formés pour adapter les enseignements et devoir gérer des cas qui "sortent" des traces et bousculent le quotidien plan plan.
Du coup, passage dans une école avec une classe ULIS, toujours avec une AESH individuelle, et là ça va bien mieux à partir du moment où l’enseignant de la classe n’est pas en grève ou malade…mais bon globalement c’est bien mieux.
Ma fille a droit au transport en taxi ce qui allège la logistique.
C’est pas facile mais on s’y fait et surtout on n’a pas trop le choix ! Alors plein de courage à vous et votre dame.
Olivier
Hors ligne
#29 22/10/2024 14h07
- AlexAlex
- Membre (2016)
- Réputation : 2
Message bien écrit, plaisant à lire, notamment ces "dialogues" avec le conseiller Pôle Emploi. Félicitations pour ce dossier vraiment trop bon
Pour les enfants nécessitant un accompagnement plus poussé que le cadre scolaire classique, pas beaucoup de conseils à donner malheureusement. J’ai une connaissance où l’un d’entre eux a arrêté de travailler pour pouvoir accompagner l’enfant à ses rendez-vous médicaux (quasiment quotidiens), incompatible avec la crèche, et même impossible de trouver une nounou/assistante maternelle avec autant de contraintes. Ce n’était pas prévu à la base, et finalement celui qui a arrêté de travailler est très content. Donc pas forcément un sacrifice horrible ?
Pour le décalage rentrée/sorties, j’ai l’impression que ça va quand même dans le bon sens avec l’IR à la source maintenant.
Hors ligne
#30 22/10/2024 14h34
- amoilyon
- Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 50 Entreprendre
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 304
Kabal a écrit :
"Comment font les autres parents ?" : ils galèrent. Et c’est une maxime qu’on peut appliquer à tous les parents. En gros, rien n’est vraiment prévu pour gérer les gamins et bosser en même temps sans avoir un planning au millimètre.
On s’était déjà pris 2 avertissements par la crèche dans la Loire…
On s’en sera pris un dans cette crèche.
Dur dur. De finir pile à l’heure. De pas avoir de bouchons sur la route.
Pour arriver à la fermeture.
Les horaires des crèches sont compliqués avec les horaires professionnels. Au plus tard 18h45. Ici, 18h…
pogman a écrit :
passage dans une école avec une classe ULIS, toujours avec une AESH individuelle, et là ça va bien mieux à partir du moment où l’enseignant de la classe n’est pas en grève ou malade…mais bon globalement c’est bien mieux.
Ma fille a droit au transport en taxi ce qui allège la logistique.
Les vendeurs de notre maison avaient 4 enfants : un garçon, une fille et des jumeaux. Le garçon avait une AESH à temps complet.
Avec leur déménagement à la vente de la maison, il est maintenant en école avec une classe ULIS, et il a également un taxi qui vient le chercher et le ramène. Les parents ont fait le même constat que vous, bien plus facile pour l’organisation. Le petit garçon est aussi très fier d’avoir son transport, pour lui tout seul, qu’il ne partage pas avec la fratrie.
L’école se passe mieux, il a l’envie d’y aller. Une très bonne expérience pour eux, lui qui était plutôt isolé à l’école et qui avait du mal à avoir des amis - surtout qu’il y avait également sa sœur, qui avait beaucoup d’amies et qu’il se comparait…-
pogman a écrit :
C’est pas facile mais on s’y fait et surtout on n’a pas trop le choix ! Alors plein de courage à vous et votre dame.
C’est moi la dame
Alexalex a écrit :
Ce n’était pas prévu à la base, et finalement celui qui a arrêté de travailler est très content. Donc pas forcément un sacrifice horrible ?
J’ai assez mal vécu le non renouvellement de mon CDD dans la Clinique2. Je l’ai vécu personnellement comme "je ne suis pas assez bien".
Presque deux mois après, je commence à prendre des habitudes avec ce nouveau rythme.
Alexalex a écrit :
Pour le décalage rentrée/sorties, j’ai l’impression que ça va quand même dans le bon sens avec l’IR à la source maintenant.
C’est de ma faute, j’aurais du indiquer que mes revenus étaient en augmentation.
Forcément. Avec le recul, je me dis que j’aurais du le faire.
Mais la tête dans le guidon, j’ai avancé sans me poser plus de questions.
Hors ligne
#31 22/10/2024 14h46
- kirikou
- Membre (2016)
Top 50 Entreprendre - Réputation : 36
amoilyon a écrit :
Je suis consciente que la situation de mon enfant pourrait être bien plus compliquée, et je suis dans un groupe de paroles de mamans confrontées à des soucis bien pire que moi.
Je vois, outre l’errance médicale et les délais extrêmement longs de prise en charge, les impacts financiers et professionnels sur ces mamans et ces familles.
Ce qui me frappe c’est qu’à l’heure actuelle cette charge physique et mentale n’est selon votre témoignage que supportée par les mamans.
C’est à se demander pourquoi si peu de papas mettent en parenthèse leur carrière professionnelle pour s’occuper de leur enfant.
Hors ligne
#32 22/10/2024 16h28
- crashray
- Membre (2019)
- Réputation : 33
Doucement les généralités quand même. Les pères prennent de plus en plus de responsabilité. C’est pas tout blanc ou tout noir. Je connais 2-3 pères qui ne travaillent quasiment pas et gèrent les enfants (4 chacun il faut dire) car Madame gagne mieux sa vie.
A salaire équivalent (en général bas), la balance penche pour la femme mais c’est loin d’être automatique.
On peut parler désire d’enfant également. Chaque couple est unique. Si la femme a poussé pour avoir un enfant et le mari était réticent, la logique est que la femme s’en occupe après. (mode réac désactivé)
Hors ligne
#33 22/10/2024 17h06
- Kabal
- Membre (2011)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 50 SCPI/OPCI
Top 50 Immobilier locatif - Réputation : 283
kirikou a écrit :
C’est à se demander pourquoi si peu de papas mettent en parenthèse leur carrière professionnelle pour s’occuper de leur enfant.
Si c’est des enfants à problème de santé/handicap, c’est déjà bien qu’ils ne s’en aillent pas… Je serai curieux de connaitre le taux de mère célibataire dans le groupe d’Amoilyon.
Hors ligne
#34 22/10/2024 17h57
- maxicool
- Membre (2013)
Top 20 Année 2024
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 50 Portefeuille
Top 10 Actions/Bourse
Top 5 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 50 Invest. Exotiques
Top 50 Finance/Économie
Top 10 Banque/Fiscalité
Top 50 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI - Réputation : 1520
Hall of Fame
“ISTJ”
pogman a écrit :
ça va bien mieux à partir du moment où l’enseignant de la classe n’est pas en grève ou malade…
N’importe quelle "entreprise" va mieux quand ses employés ne sont ni en grève ni malade.
Logique…
Si l’EN mettait parfois les élèves "différents" (je n’aime pas ce terme) dans des structures adaptées à leurs "différences", il y aurait moins de souci pour les enfants, moins de stress pour les parents. Mais l’inclusion à outrance (par économie ? par défaut de structure ?) a parfois des limites.
Quoique parfois certains parents imposent (apprécient) cette inclusion, alors qu’elle ne convient pas du tout à leur enfant (constaté chaque année)…
Hors ligne
#35 22/10/2024 19h01
- amoilyon
- Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 50 Entreprendre
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 304
kirikou a écrit :
Ce qui me frappe c’est qu’à l’heure actuelle cette charge physique et mentale n’est selon votre témoignage que supportée par les mamans.
C’est à se demander pourquoi si peu de papas mettent en parenthèse leur carrière professionnelle pour s’occuper de leur enfant.
Je suis dans ce groupe de paroles, où il y a très majoritairement des femmes. Alors pourquoi des femmes ?
Dans mon groupe d’équifeel (travail à pied du cheval), il y a également beaucoup plus de femmes.
Est-ce parce qu’elles ont besoin d’exprimer oralement leurs questions, de sentir un esprit de groupe ?
Est-ce parce qu’elles sont plus sollicités pour les rendez vous médicaux ? Tout commence lors de la grossesse, avec des rendez-vous mensuels avec la sage femme, puis le congé maternité, et, forcément, la maman est plus disponible pour aller voir le pédiatre. Le congé paternité est maintenant d’un mois, il était de 11 jours dans mon cas.
Est ce que les papas se sentent tout aussi concernés mais ne souhaitent pas en parler, et veulent au contraire agir autrement ?
Je n’ai pas de réponse.
crashray a écrit :
Doucement les généralités quand même. Les pères prennent de plus en plus de responsabilité. C’est pas tout blanc ou tout noir. Je connais 2-3 pères qui ne travaillent quasiment pas et gèrent les enfants (4 chacun il faut dire) car Madame gagne mieux sa vie.
A salaire équivalent (en général bas), la balance penche pour la femme mais c’est loin d’être automatique.
On peut parler désire d’enfant également. Chaque couple est unique. Si la femme a poussé pour avoir un enfant et le mari était réticent, la logique est que la femme s’en occupe après. (mode réac désactivé)
J’ai retrouvé un post de 2016 ici où j’indiquais notre différence de revenu.
Différence qui s’est encore accentuée 8 ans après, il est maintenant libéral, je suis restée salariée, et de nouveau à temps partiel. A l’époque nous n’avions qu’Héritier1, qui était à la crèche à mi temps, et le rythme me convenait bien.
Nous avions trouvé un équilibre familial comme cela.
A savoir que les stéréotypes sont encore très présents, et que le papa veut "assumer" la famille, et assurer la sécurité financière. Le soin "le care" est domaine de la maman.
Très peu de papa à la sortie de l’école également.
Cela viendra un jour, quand les salaires s’équilibreront, et que les mentalités évolueront.
Maxicool a écrit :
Mais l’inclusion à outrance (par économie ? par défaut de structure ?) a parfois des limites.
J’ai l’impression qu’on fait "comme on peut", avec des profs qui se forment de leur propre initiative, des classes qui sont déjà chargées et du personnel qui est réduit chaque année. Difficile de s’adapter à l’enfant qui a besoin d’un peu plus de temps.
Kabal a écrit :
Si c’est des enfants à problème de santé/handicap, c’est déjà bien qu’ils ne s’en aillent pas… Je serai curieux de connaitre le taux de mère célibataire dans le groupe d’Amoilyon.
Vous pointez le doigt sur un douloureux sujet,
le constat est pareil pour l’annonce d’un cancer chez la femme, l’homme demande la rupture.
Les témoignages sont tristes à lire, 20% des femmes seront quittés à cause de leur maladie " Le cancer prend trop de place dans notre couple"…
Je crois que le pourcentage doit être identique sur mon groupe, je dirais une sur quatre.
Quand la maladie de l’enfant aboutit à la séparation des parents
lorsqu’un très jeune enfant est gravement malade, près de 85 % des couples se séparent dans les 2 premières années de vie de cet enfant.
Être en couple représente déjà un défi au quotidien. Et je pense qu’aucun couple ne peut être vraiment prêt à affronter la maladie. Nous ne l’étions pas non plus, mais nous avons appris.
Une étude belge montre que les femmes sont les victimes collatérales du handicap de leurs enfants
Hors ligne
1 #36 22/10/2024 19h10
Amoilyon,
Suggestion qui ne vaudra peut être rien après le PLF 2025 : avec 2 enfants en bas âge dont un de moins de 3 ans, vous devriez envisager un mode de garde alternatif à la crèche ou complémentaire à défaut. Au titre de la PAJE, la caf peut vous dire si une enveloppe résiduelle existe sur votre toute petite, fonction de ce qui vous aura été attribué pour la crèche (pour cela qu’il faut parfois faire plusieurs simulations avec sans et parfois que moitié aussi du coût de la crèche). Vous ne parlez que du mode de garde de numéro 2 et jamais de numéro un à ce moment.
En même temps, vous prospectez les agences de services à la personne détentrices de l’agrément en moins de 3 ans (si numéro 2 à bien moins que cet âge ..) de votre coin en décrivant votre besoin : exemple , accompagnement de numéro un au karaté en voiture le lundi, numéro 2 le mercredi chez l’orthophoniste une semaine sur deux etc…les bonnes agences gèrent les plannings irréguliers. Ils sauront vous faire devis et contrats avec les bonnes mentions qui vous ouvriront les droits, et au besoin, je peux vous y aider.
Entre la caf et le crédit impôt 50%, le surcoût final devrait vous paraître ridicule en regard du service rendu s’ils vous envoient « une perle ».
Bon courage !
Profiter de ne rien foutre….
Hors ligne
#37 22/10/2024 21h59
- amoilyon
- Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 50 Entreprendre
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 304
@serenitis
Notre numéro 2 a fête ses 4 ans le mois dernier
Les aides sont fortement concentrées sur les 0 - 3 ans. Comme me l’expliquait la directrice de crèche " il faut remettre les parents au travail ". Soit. J’avais une approche plus ciblee sur l’enfant, les interactions avec les autres enfants, la collectivité et les ateliers d’exploration. Mais soit. Débarrassons les parents pour qu’ils retournent au travail.
J’ai contacté une agence privée pour un devis. Malgré les aides possibles, on revenait pour 6h par semaine (1h30 4 jours par semaine) plus que ce qu’on payait en crèche pour 2 jours complets par semaine…. Je n’ai pas plus creuse le sujet.
Il reste des aides pour les 3 - 6 ans.
J’ai trouvé une nounou pour les vacances, donc 2 jours par semaine. C’est rudement appréciable. ( Elle habite un autre village et ne fait périscolaire que pour ceux qu’elle a eu bébé et dont elle garde le reste de la fratrie).
Je suis très très contente de l’avoir trouvée et j’espère bien qu’elle pourra me prendre numéro 2 aussi longtemps que possible.
A partir de 6 ans, je crois qu’il n’y a plus d’aide. En tout cas pas de garde.
Numéro 1 va au périscolaire et il y a aussi des stages de foot, qui occupent bien les vacances, des invitations chez les copains… Le budget garde se confond avec le budget loisir.
Hors ligne
#38 22/10/2024 22h30
- adadou70
- Membre (2014)
- Réputation : 24
Si plusieurs enfants de la fratterie sont chez la même assistante maternelle, et encore éligibles a Page emploi, les charges patronales continuent d’être prise en charge par page emploi même après 6 ans car il ne fait pas de distinguo entre les enfants.
Mais l’assmat demandera que vous établissiez des bulletins de salaires individuels
Parrainage: Boursorama - BourseDirect - Totalenergie
Hors ligne
3 #39 24/10/2024 18h17
- Guitou
- Membre (2017)
- Réputation : 5
amoilyon, le 22/10/2024 a écrit :
kirikou a écrit :
Ce qui me frappe c’est qu’à l’heure actuelle cette charge physique et mentale n’est selon votre témoignage que supportée par les mamans.
C’est à se demander pourquoi si peu de papas mettent en parenthèse leur carrière professionnelle pour s’occuper de leur enfant.Je suis dans ce groupe de paroles, où il y a très majoritairement des femmes. Alors pourquoi des femmes ?
Dans mon groupe d’équifeel (travail à pied du cheval), il y a également beaucoup plus de femmes.
Est-ce parce qu’elles ont besoin d’exprimer oralement leurs questions, de sentir un esprit de groupe ?
Est-ce parce qu’elles sont plus sollicités pour les rendez vous médicaux ? Tout commence lors de la grossesse, avec des rendez-vous mensuels avec la sage femme, puis le congé maternité, et, forcément, la maman est plus disponible pour aller voir le pédiatre. Le congé paternité est maintenant d’un mois, il était de 11 jours dans mon cas.
Est ce que les papas se sentent tout aussi concernés mais ne souhaitent pas en parler, et veulent au contraire agir autrement ?
Je n’ai pas de réponse.crashray a écrit :
Doucement les généralités quand même. Les pères prennent de plus en plus de responsabilité. C’est pas tout blanc ou tout noir. Je connais 2-3 pères qui ne travaillent quasiment pas et gèrent les enfants (4 chacun il faut dire) car Madame gagne mieux sa vie.
A salaire équivalent (en général bas), la balance penche pour la femme mais c’est loin d’être automatique.
On peut parler désire d’enfant également. Chaque couple est unique. Si la femme a poussé pour avoir un enfant et le mari était réticent, la logique est que la femme s’en occupe après. (mode réac désactivé)J’ai retrouvé un post de 2016 ici où j’indiquais notre différence de revenu.
Différence qui s’est encore accentuée 8 ans après, il est maintenant libéral, je suis restée salariée, et de nouveau à temps partiel. A l’époque nous n’avions qu’Héritier1, qui était à la crèche à mi temps, et le rythme me convenait bien.
Nous avions trouvé un équilibre familial comme cela.
A savoir que les stéréotypes sont encore très présents, et que le papa veut "assumer" la famille, et assurer la sécurité financière. Le soin "le care" est domaine de la maman.
Très peu de papa à la sortie de l’école également.
Cela viendra un jour, quand les salaires s’équilibreront, et que les mentalités évolueront.Maxicool a écrit :
Mais l’inclusion à outrance (par économie ? par défaut de structure ?) a parfois des limites.
J’ai l’impression qu’on fait "comme on peut", avec des profs qui se forment de leur propre initiative, des classes qui sont déjà chargées et du personnel qui est réduit chaque année. Difficile de s’adapter à l’enfant qui a besoin d’un peu plus de temps.
Kabal a écrit :
Si c’est des enfants à problème de santé/handicap, c’est déjà bien qu’ils ne s’en aillent pas… Je serai curieux de connaitre le taux de mère célibataire dans le groupe d’Amoilyon.
Vous pointez le doigt sur un douloureux sujet,
le constat est pareil pour l’annonce d’un cancer chez la femme, l’homme demande la rupture.
Les témoignages sont tristes à lire, 20% des femmes seront quittés à cause de leur maladie " Le cancer prend trop de place dans notre couple"…
Je crois que le pourcentage doit être identique sur mon groupe, je dirais une sur quatre.
Quand la maladie de l’enfant aboutit à la séparation des parents
lorsqu’un très jeune enfant est gravement malade, près de 85 % des couples se séparent dans les 2 premières années de vie de cet enfant.
Être en couple représente déjà un défi au quotidien. Et je pense qu’aucun couple ne peut être vraiment prêt à affronter la maladie. Nous ne l’étions pas non plus, mais nous avons appris.
Une étude belge montre que les femmes sont les victimes collatérales du handicap de leurs enfants
Nous avons une fille polyhandicapée de naissance à plus de 80%, physique et mentale, dont le handicap n’a été détecté que 6 mois après la naissance… Surprise…
C’est un traumatisme gigantesque, dont nous ne sommes jamais vraiment remis.
J’ai fait un burnout et une grosse dépression, mais nous sommes restés ensemble malgré les épreuves, qui dureront toute notre vie.
Autour de nous, dans le centre spécialisé IME de notre fille, le père quitte la mère dans 90% des cas. Et je ne compte pas les enfants polyhandicapés abandonnés par les 2 parents en perdition, et confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance.
J’ai dû arrêter mon travail de cadre supérieur dans une grande entreprise, ai été placé en invalidité, et vis essentiellement des revenus de mon patrimoine immobilier patiemment constitué, fort heureusement.
Ma femme continue à travailler et se consacre à 200% au bien-être de notre fille, le couple étant mis à rude épreuve, déjà que c’est pas simple en temps normal 🤭
Bon courage à vous et aux autres parents courageux qui font ce qu’ils peuvent.
À votre disposition si vous voulez échanger
Hors ligne
#40 29/10/2024 10h52
- amoilyon
- Membre (2016)
Top 50 Année 2024
Top 20 Dvpt perso.
Top 10 Vivre rentier
Top 50 Entreprendre
Top 20 Immobilier locatif - Réputation : 304
@adadou70
Nous avons trouvé une nounou pour les vacances scolaires, 2 jours par semaine. C’est une chance et j’espère pouvoir compter sur elle pour les prochaines vacances.
Même si nos 2 enfants n’y vont pas pour les même raisons.
Numéro1 n’aime pas le périscolaire et les activités "obligatoires" dirigées (bricolage, cuisine, magie…), souvent en intérieur, et préfère de loin le jardin de la nounou, avec les vélos, les ballons, et le trampoline (ah, le trampoline!), avec les petits enfants de la nounou (dont un qui a son âge).
Numéro2 pour l’assistance aux repas, pour le temps de sieste après le repas, et l’ambiance plus familiale.
Je vais d’ailleurs remplir Pajemploi pour ces 3 jours de vacances.
@Guitou
Je vous remerc*e pour ce témoignage. Je vous souhaite plein de petits bonheurs quotidiens.
On ne naît pas parent, on le devient. Le passage de l’enfant imaginé à l’enfant réel peut être plus compliqué à appréhender dans le cas de maladie, d’handicap.
J’ai passé des nuits blanches à lire tous les articles que je trouvais sur l’anorexie infantile, augmentant d’autant mon angoisse sur l’avenir. Par ordre statistique, l’autisme est rapidement cité pour les troubles alimentaires infantiles (<3 ans). Forcément j’ai regardé numéro2 sous toutes les coutures pour infirmer/confirmer cette hypothèse. Jamais la diversification n’est venue, ni à 6 mois, ni à 9, ni à 12…
Avec maintenant quelques années de recul, je dirais à mon "moi de 2021" que l’essentiel est ailleurs. Qu’on tâtonnera, qu’il n’y a pas de remède miracle, qu’il y aura des hauts et des bas, que la fatigue, le manque de sommeil, l’anxiété du chiffre qui stagne sur la balance aura raison de mon équilibre mental.
Mais qu’il y aura des petits bonheurs quotidiens. Que numéro2 a un regard sur la vie différent des autres, enfants et adultes. Qu’elle peut parler aux limaces sur la terrasse, qu’elle s’émerveille de tous petits détails, insignifiants pour le commun des mortels, et qu’elle nous offre un nouveau regard sur le monde.
Que l’avenir ne sera pas celui qu’on avait imaginé, mais que le réel peut être beau aussi.
J’ai trouvé très beau votre phrase "aux parents qui font ce qu’ils peuvent".
En fonction de notre état physique, mental, de notre disponibilité, on fait "ce qu’on peut", en essayant toujours d’en faire le maximum et en se fustigeant de ne jamais en faire assez. Le difficile rôle d’aidant et parent, d’être dans le soin et en même temps figure d’autorité.
Avec plaisir pour discuter en MP. Je trouve que, de tout ce qu’on aura expérimenté, j’ai trouvé le plus de soutien, de pistes, et que j’ai pu réellement rire de situations cocasses qu’avec des personnes qui sont passées par là.
Hors ligne
Discussions peut-être similaires à “portefeuille d'actions et d'immobilier d'amoilyon”
Discussion | Réponses | Vues | Dernier message |
---|---|---|---|
27 | 12 599 | 15/08/2019 00h40 par Portefeuille | |
28 | 7 266 | 10/10/2023 15h03 par vbvaleur | |
138 | 49 365 | 01/08/2023 14h33 par Jeff33 | |
62 | 16 737 | 02/01/2024 00h24 par Alanito | |
19 | 3 294 | 19/12/2016 15h10 par ArnvaldIngofson | |
64 | 25 417 | 06/06/2024 16h31 par BonaFortuna | |
5 | 2 259 | 13/12/2019 21h43 par Asmfan13 |