#1 23/11/2021 12h33
- Merit
- Membre (2011)
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Bonjour à tous,
Je me lance dans l’immobilier locatif meublé de tourisme. Après pas mal de recherches, je ne trouve pas des réponses très tranchées à mes interrogations. Peut-être que certains d’entre vous pourrait m’aider…
La situation :
Projet : acquisition d’un appartement de 40m², avec une place de parking, dans une station de ski (La Plagne) pour le louer pendant la saison et l’occuper une à deux semaines par an.
Prix d’acquisition : 200K€ (appartement : 173K, parking : 15K, mobilier : 12K)
Frais d’agence : 7K€, à la charge de l’acheteur
Frais de notaires : 15K€
Financement bancaire : 190K€ (sur 20 ans)
Apport : 32K€
Revenus bruts envisagés : 16’500€
Charges annuelles : 8’300€
Amortissements calculés grossièrement : 6K€/an les 20 premières années puis 3K€/an les 5 années suivantes puis 2K€/an les 5 années suivantes.
Contrat de mariage : Participation aux acquêts
Je suis actuellement toujours dans la phase de choix du régime à adopter. Pour le moment j’ai tenté de faire les calculs entre réel simplifié, micro-BIC simple ou micro-BIC classé, sur une durée de 30 ans pour voir au global la meilleure solution.
L’avantage du réel simplifié est qu’avec les frais de notaires / frais d’agence / amortissement, cela réduit drastiquement le résultat imposable et le porte même à env. -25K€ la première année (passage en charge des frais de notaire et frais d’agence).
De ce calcul ressort que l’impôt serait de :
30K€ sur 30 ans pour le régime réel simplifié
62K€ sur 30 ans pour le régime micro-BIC classé
107K€ sur 30 ans pour le régime micro-BIC normal
MAIS, je trouve là un premier problème : j’ai effectué le report du déficit de la première année jusqu’à extinction, c’est à dire jusqu’à la 20ème année… or, j’ai compris que le déficit n’est reportable que sur 10 ans max, donc je vais perdre une bonne partie de ce dernier (env. 18K). Une solution intermédiaire serait de passer frais de notaire + frais d’agence en amortissement plutôt qu’en charge la première année. Est-ce que vous confirmez ? Sachant que dans ce scénario je perds quand même encore un peu du déficit reportable au bout de 10 ans. Puis-je davantage optimiser ?
Autre question (un peu longue, désolé…) : du fait d’un contrat de mariage de participation aux acquêts (biens séparés pendant le mariage), je suppose que nous allons devoir achetr en indivision et j’ai cru comprendre que l’indivision n’est pas compatible avec le micro-BIC. Néanmoins il semble que l’on peut quand même y avoir en ne déclarant ce régime que sur l’un des deux conjoints, sous prétexte qu’il s’occupe de l’exploitation de l’immeuble pour le compte du ménage.
Il semble également possible de passer du régime réel au régime micro-BIC en cours de route.
Donc, le scénario idéal serait de faire les 10-20 premières années en régime réel, puis de basculer en micro-BIC par la suite.
Sauf que, dans le cas du régime réel, il faut que les deux époux soient impliqués (si nous voulons amortir 100% du bien car, théoriquement, chacun détient 50% de ce bien..). Donc, ce changement de régime impliquerait :
Phase 1 (régime réel) => nous sommes 2 parties prenantes (les époux)
Phase 2 (micro-Bic) => il n’y a plus qu’un seul époux qui déclare
Cela me semble un peu trop tiré par les cheveux pour que ce soit accepté par l’administration fiscale… qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà eu une expérience similaire ?
Merci beaucoup d’avance pour votre aide / vos idées et n’hésitez pas à me dire s’il vous manque des informations.
Ps: pour le moment je reste sur des calculs et une réflexion "conceptuelle" afin de bien comprendre tous les tenants et aboutissants pour pouvoir affiner dans une second temps (inflation des loyers, intégration de travaux à réaliser dans les 30 prochaines années, etc.)
Mots-clés : immobilier, indivision, lmnp
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