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#1 07/06/2024 06h32

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Bonjour à tous

Je suis en phase de réflexion sur l’opportunité de créer un fonds destiné à recevoir des capitaux tiers afin de les placer sur les marchés financiers.
Les investisseurs seraient des particuliers qui me délégueraient la gestion de leur capital.
On parle de 15m environ.

La création d’un hedge fund semble trop complexe pour gérer un faible capital.
Ibkr peut faire du SMA, c’est à dire une sectorisation  des comptes clients  géré par un gérant unique.
Les OPCVM ont l’air également moins coûteux que les frais de  fonctionnement d’un hedge de retail.
Ce qui coûte cher, c’est le daily reporting sur un grand nombre d’investisseurs.

Des ih travaillant dans la finance auraient-ils un retour d’expérience sur la création d’un véhicule d’investissement adapté au profil non institutionnels de mes investisseurs et au montant du capital à gérer?

Mots-clés : gestion alternative, hedge, opcvm

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#2 07/06/2024 08h40

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Ca ne va pas répondre à votre question mais : A quoi sert le daily reporting ?

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[+1]    #3 07/06/2024 09h11

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Vous parlez d’un fond ferme ou ouvert?
Il est possible de monter des structures fermees avec des statuts tres restrictifs ayant pour but de simplifier la gestion.
Par exemple les 15 actionnaires mettent 1mio d’EUR.
Il y a un gerant.
Les statut precisent comment le fond peut etre ferme ou de l’argent retire
(fermeture ou vente a actionnaire existant ou non).
Ajouter des fonds en cours deroute complique la vie, il est plus simple de faire plusieurs strucutures chacune dependnate d’une periode de collecte differente.

Si vous parlez d’un fond ouvert, la gestion est tres complique et les fond peuvent venir comme repartir tres vite.

Vos obligations de reporting vont changer avec la residence des actionnaires, si l’un deux devient "US Person" le reporting va devenir tres complique.  Mais rien n’est infaisable.

Generalement si vous n’etes pas du milieu et il faut "rentrer" dans un fond ou family office qui tourne uniquement sur fond prorpes, et approter vos capitaux.
Si vous avez une perf et diversification interessante pour les autres associes ils vous donneront des fonds a gerer et vous beneficier de leur infrastrucuture.

Puis je me permttre de vous demander pourquoi voulez vous faire ca?
Comment comptez vous vous remunerer?
Evidement dans quel pays comptez vous installer la structure et pourquoi?
Les 15mio sont il deja trouve, si oui a combien d’actionnaire?
Si le fond se veut ouvert, pourquoi investirais je avec vous et quel est votre track record actuel, secteur, volatilite, frais, technique/profil d’investissement, objectif d’investissement en duree et rendement?

De plus,  apres relecture de votre presentation, si vous pensez etre le gerant/investisseur/trader de la structure elle n’est pas compatible reglementairement avec un digital nomad.
Pour un operateur de mache l’emplacement physique compte pour determiner les reglementations applicables au trader, ainsi que les"place d’executions".

quote=guizmaille, le 31/01/2024]On vise une liberté absolue

Donc la on est au Cambodge
On a acheté des motos pour faire Cambodge laos Vietnam
Après on doit aller en Thaïlande Malaisie singapour Indonésie
Sri Lanka et Inde
Japon
Puis am sud ou je retrouverai avec plaisir un membre bien connu de ce forum
Brésil Argentine Uruguay Bolivie Colombie chili
Et on fini par nouvelle Zélande et Polynésie

Tout ça sur le papier

Concrètement, on a rien réservé et on se laisse porter par les envies/rencontres/ opportunités donc tout peux changer

Un petit chez soit vaut toujours mieux qu’un grand chez les autres.

Dernière modification par JeromeLMNP (07/06/2024 10h04)


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[+2]    #4 07/06/2024 09h38

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Bonjour,

Faire appel à l’épargne publique, gérer les capitaux de clients "retail" est une activité très réglementée. Les dossiers d’agrément soumis à l’AMF doivent être soigneusement préparés, c’est un peu l’Himalaya face Nord.
Sur le site de l’AMF vous pouvez voir sur la base GEKO qu’il y a plus de 600 sociétés de gestion en France. Donc le ticket d’entrée n’est pas insurmontable, mais ce n’est vraiment pas une sinécure d’y accéder.

De mon expérience, il y a une kyrielle de sociétés de gestion qui n’y arrivent pas ou qui vivotent, avec des encours de quelques dizaines de millions d’euros. Les dirigeants, face aux coûts réglementaires, de gestion, IT etc, ne se payent pas pendant des années jusqu’à absorption ou disparition.

Il y a actuellement de nombreuses sociétés de gestion dont les dirigeants vieillissant souhaitent passer la main: les prix , sont faibles par rapport aux marchés côtés (pour une fois). 7 à 8 fois l’Ebitda n’est pas rare. Il y a des collaborations, des reprises à exploiter il me semble. Les agréments et la clientèle ont le mérite d’être là, si votre savoir-faire est dans la gestion.

Un créateur de société de gestion qui a très bien réussi ( Mandarine Gestion dans les années 2010) me disait: il faut commencer avec minimum 100M, sinon ça ne peut pas grossir rapidement, la taille devient un problème dès le début.

Pour l’anecdote, j’ai été surpris des valorisations stratosphériques qu’ont pu atteindre quelques cabinets de CGP audacieusement créés et développés il y a 15 ou 20 ans.

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#5 07/06/2024 09h59

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guizmaille a écrit :

Bonjour à tous

Je suis en phase de réflexion sur l’opportunité de créer un fonds destiné à recevoir des capitaux tiers afin de les placer sur les marchés financiers.
Les investisseurs seraient des particuliers qui me délégueraient la gestion de leur capital.

Est-ce possible pour un notaire de diriger activement un fonds d’investissement ?


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#6 07/06/2024 10h24

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Kabal: le daily reporting est une exigence de valorisation au jour le jour pour l’activité de retail, contrairement aux fonds dédiés aux institutionnels qui valorisent le plus souvent 12 fois l’an. Les coûts additionnels sont très importants et facturés par le teneur de compte.

Bernard: je ne suis plus notaire en exercice donc je retrouve ma liberté d’entreprendre sans restriction. Il me faudra bien sûr les certifications amf  mais mon passé de notaire ne me semble pas être un obstacle.

Jérôme: la question du fonds ouvert ou fermé est capitale. Dans l’idée, un fonds fermé est plus simple à monter mais a vocation à rester petit. Je préférerai une structure ouverte avec toutes les complications que cela engendre.
A la constitution, les 15m seront apportés par environ 12 associés.

Je n’avais pas du tout en tête de reprendre une structure existante, je ne connaissais même pas la possibilité que des fonds soient à vendre.

Ce sont des investisseurs que je connais personnellement qui m’ont sollicité pour la gestion de leur capitaux, qui pour la plupart vivotent en fonds euros d’assurance vie. Moi, ma vie de rentier me convient, mais ça serait l’occasion d’avoir une nouvelle activité/occupation qui peut me faire replonger dans le monde professionnnel.

J’étais en qualité de notaire spécialisé en gestion de pat.
La gestion d’actifs est un tout autre métier mais qui pourrait me correspondre.

J’aimerai trouver une formule qui me permette d’exercer à l’autre bout du monde si besoin.

J’ai déjà évoqué une structure de frais avec les futurs investisseurs de 2+20, assez classique quoi que désuète. Elle serait à priori acceptée par les investisseurs.

Tout ça dans le cadre d’une réflexion générale plus que d’une annonce ferme.

Flavius : j’aimerai commencer à 100m mais je ne les ai pas et suis dans l’incapacité de lever ce type de montant.
J’ai pris contact avec un cabinet d’avocats spécialisé dans les marchés financiers pour border un éventuel dépôt de dossier et recueillir des conseils de constitution et de fonctionnement, je vous ferai un retour.

Concernant les coûts de fonctionnement, un gérant de fonds luxembourgeois m’a indiqué environ 250k/annuel de frais de structure, plus les salaires d’éventuels salariés. Cela comprend le respect de l’ensemble des formalités obligatoires/reporting/assurance/cac/avocat et teneur de compte.
Cela vous semble cohérent?

Et savez vous comment trouver selon votre formule des fonds à reprendre? J’ai cherché sur le bon coin mais je n’ai pas trouvé (humour je précise).

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#7 07/06/2024 10h55

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Réponse naïve :

250 k€ de frais de structure /15 M€ d’encours ça fait 1,67 % or vous vous rémunérez à 2 % sur les fonds déposés, c’est bien cela ? Ca montre que ce n’est pas rentable avec 15 M€. Il faudrait viser de monter assez vite vers 100 M€, ce qui nécessitera une politique commerciale active.

Votre track record est encore assez court. Le rendement rémunérant le risque, si vous pensez pouvoir servir à vos clients quelques % de rendement en en prenant 2% au passage, c’est donc que vous serez sur des investissements relativement risqués. Etes-vous prêt à faire prendre des risques à vos clients, chacun pour 1M € environ ? S’ils veulent reprendre leur argent après un krach boursier de 50%, vous leur rendez seulement la moitié ? C’est une sacrée charge mentale.

A une bien plus petite échelle, tous les gens qui commencent à maîtriser les placements se disent "et l’argent de untel, qui vivote, ne serait-il pas plus performant si je le gérais" ? Les gens modeste réfléchissent ainsi sur l’argent des parents ou grands-parents, pour quelques dizaines de milliers d’euros seulement ; vous avez la chance de pouvoir réfléchir sur 15 M€. Mais, est-ce une bonne idée pour autant ? Je serais tenté de répondre, comme au pékin moyen qui commence à maîtriser ses placements : ce n’est une bonne idée de gérer l’argent de proches. Il faut faire ses investissements avec son argent et laisser l’argent des autres là où il est. Ce n’est pas parce qu’on voit de l’argent mal valorisé, et qu’on se dit "je ferais mieux", que c’est une bonne idée de s’en occuper.

Pour ce qui est de trouver des sociétés de gestion à vendre, vu que les gens ne publient pas leur envie de vendre (ça ferait mauvais effet vis à vis des clients), je vois 3 façons de faire :
1) mailing courrier (en utilisant la base geco) ; il y en a un peu plus de 700, ça coûte quelques timbres. Peut-être sélectionner d’abord sur des critères de taille, de type de produits, d’âge du chef d’entreprise…
2) appel téléphonique, qui sera plus efficace s’il intervient quelques jours après l’envoi du courrier.
3) et/ou réseautage. Par exemple, aller à un endroit qui rassemble beaucoup de ces gens d’un coup, genre salon de la finance ou colloque des sociétés de gestion. On peut aussi discuter avec les gens qui connaissent ces gens (par exemple parce qu’ils leur vendent des services, comme votre avocat spécialisé), mais c’est plus aléatoire. La meilleure façon d’en toucher un grand nombre d’un coup c’est quand même l’évenement de réseau type salon ou colloque.

Dernière modification par Bernard2K (07/06/2024 11h17)


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#8 07/06/2024 11h08

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ENTJ

Quand je travaillais dans le secteur financier (que j’ai quitté il y a 3 ans), on considérait qu’un fonds retail ouvert n’était pas viable et devait être fusionné ou fermé s’il n’atteignait pas 100 ou 150 Mio euro rapidement.
Et qu’il fallait démarrer d’entrée à 50 ME (quitte à utiliser du "seed" de la maison mère).
A 15 ME, je rejoins les commentaires de Bernard2K, cela ne parait pas viable en structure fonds retail ouvert.

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#9 07/06/2024 11h28

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Bernard : je suis d’accord sur votre calcul de frais de structure, sauf que vous ne les calculez que sur l’encours de démarrage, et si fonds ouvert, on a vocation à grossir. Sinon effectivement, la rentabilité ne sera pas la.
Et si on vise un fonds fermé, les frais sont largement moins importants mais malgré tout à évaluer, et je n’ai pas encore les éléments pour le faire.

La question des pertes éventuelles est inhérente à tout placement financier et a été abordée avec les investisseurs. Ils ne me placeront pas tout leur patrimoine, juste une petite partie à booster par rapport aux investissements classiques de bon père de famille.
Je suis d’autant plus à l’aise que ce sont eux qui m’ont demandé de gérer, pas moi qui les ai démarchés.

Donc aujourd’hui, je pense tout haut y compris avec eux pour trouver une solution viable.

Certains, totalement en confiance, m’ont même proposé d’avoir leur code secret de brokers et de gérer à leur place! J’ai évidemment refusé même pour un ordre. 

Le risque d’échec et la charge mentale ne me font pas peur. J’ai toujours été un entrepreneur qui a pris des risques pour réussir.
J’ai difficilement acheté mon Etude à 29 ans, en pleine réforme du tarif notarial dont on ne savait pas s’il allait aboutir à une perte du monopole, et quand nombre de mes confrères plus âgés me riaient au nez quand je les démarchais en mode «  vous pensez vraiment avoir l’expérience et les épaules pour être notaire associé à 29 ans? »
J’ai été l’un des plus jeune notaire de France, et assurément l’un des plus jeune notaire retraité de France. J’ai développé mon ÇA et le résultat de l’étude de manière spectaculaire alors que selon certains, je n’étais qu’un jeune puceau pas prêt. Mes résultats ont parlé pour moi.

Donc aujourd’hui, j’ai cette approche qui consiste à dire que tout est possible, je ne me sens pas inférieur à tous ces pseudos gérants de capitaux, cgpi, analystes financiers.

Donc j’explore les possibilités de répondre aux attentes de mes investisseurs, mais je ne sais pas à ce stade si cela peut aboutir. Mais l’attentisme ne fait pas partie de mon vocabulaire !

Allocator: l’idée d’un fonds fermé semble donc préférable au regard des encours que vous annoncez. Je n’ai pas la prétention d’imaginer que mes seuls résultats séduiront des institutionnels pour arriver à de tels encours.
Qu’entendra vous par « le seed de la maison mère ? »
Le teneur de compte qui complète? Vu mon profil, je n’y crois pas une seconde…

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[+1]    #10 07/06/2024 11h29

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Vous êtes-vous penché sur les structures de multi family offices? A y réfléchir cela me semble correspondre davantage à la situation que vous décrivez. A première lecture je pensais que vous étiez un quant avec des méthodes de gestion propriétaire. Mais la suite de la discussion m’a fait penser au Family office. Ces structures se développent rapidement en France, et ont l’avantage d’être  plus souples à monter qu’une société de gestion. Les investissements se font souvent par le truchement de fonds, d’etf, plutôt que de titres vifs, ce qui leur enlève les contraintes d’un gérant, tout en gardant les prérogatives d’un allocataire d’actifs. (Et bien plus d’ailleurs compte tenue de l’ingénierie patrimoniale attachée). Elles me semblent prendre des parts de marché aux banques privées.
L’Association Française du Family Office ( AFFO) est vraisemblablement un point de contact utile à votre réflexion.

J’en profite pour féliciter à nouveau les entrepreneurs, notre collectivité en a besoin,  je ne l’avais pas encore fait cette année .

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#11 07/06/2024 11h49

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Pour ce qui est de grossir, si vous avez réussi à convaincre 12 investisseurs à 1,25 M€ chacun en moyenne, vous devriez pouvoir en convaincre d’autres, non ? Les 100 M€ ne semblent pas impossible à atteindre. Surtout que chez ce genre de profils de clients, le bouche à oreille fonctionne bien. La meilleure stratégie commerciale pourrait être les recommandations de ces 12 premiers clients. Recommandations à encourager de manière habile ; pas sûr qu’ils soient sensibles à une prime de parrainage en euros, mais à un cadeau judicieusement choisi, en revanche…

L’inconvénient que je vois au family office, c’est que ça empile une couche de frais en plus. L’investisseur confie au family office qui confie à des fonds gérés…


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#12 07/06/2024 12h24

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Pour lancer son fonds, l’entrepreneur gérant dont je parle avait audacieusement convaincu 3 institutions de mettre chacune 100M sous gestion.
En échange d’une participation de 20 ou 30% (les 3) au capital, et aussi de frais réduits, avec une durée minimum d’investissement dans les fonds seedés de 3 ou 5 ans.
Montage audacieux qui a fait mouche et boule de neige, mais aussi parce que le gérant avait déjà une grande crédibilité aux yeux de ces/ses partenaires.
Audentes fortuna juvat

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#13 07/06/2024 14h29

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Il se trouve que j’ai cette expérience (participation à la création d’aif, ucits, et sté de gestion). J’ajoute aux infos de Jérôme et flavius qui correspondent aussi à ce que j’ai observé:
- l’agrément nécessitait 3 dirigeants (et d’autres contraintes)
- ils devaient tous être expérimentés en finance
- pas obligé de faire un fonds retail (mais le fait que vos investisseurs aient 1m+ n’est pas suffisant pour les considérer pro)
- reporting daily non, pas nécessairement

Et j’insiste sur le point de Jérôme concernant le nomadisme (hors France).

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#14 07/06/2024 15h31

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Il y a en effet des sociétés de gestion régulièrement à vendre.
Profil :
- âge avancés des capitaines
- encours faibles, dans les 15-50m€, jamais réussi à décoller car…
- performance exécrable
MAIS :
- agréments obtenus
- référencés chez les courtiers et les dépositaires

Le prix de vente de ces sociétés serait autour de 2% de l’encours, lequel sera volage (donc on paye en plusieurs morceaux, un fixe et une grosse composante variable).

Dernière modification par kiwijuice (07/06/2024 15h36)


Dirige un cabinet de CGP - triple compétence France / Suisse / UK

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#15 08/06/2024 01h58

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Flavius : j’avais esquissé un début de réflexion autour des family office mais ca ne me semblait pas si adapté que ça. Je m’y suis plus précisément penché sur à votre message : la remarque de Bernard est tout à fait judicieuse, si je ne peux pas intervenir directement sur les marchés, ça emplie les frais et comme je suis déjà pas low cost… la seconde était plus sur le fait de mettre dans le même family office des gens qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. On perd l’utilité familiale, transgenerationnele et de suivi qui me semble être le fondement même du family office.
Vous connaissez des family office qui fonctionne comme je le souhaiterais, entre tiers, et en fait juste pour gérer un capital?

Pour l’histoire des 300m, je suis tout à fait d’accord pour ouvrir le capital à des institutionnels qui posent 300m sur la table. Je sais juste par avance que mon profil et mon expérience ne seront pas suffisamment sécurisant pour lever de tels capitaux. Comme vous l’avez dit, tout est question de crédibilité et je suis pour le coup bien léger pour ce type de partenaire.

Martin: qu’entendez vous par trois dirigeants pour l’agrément? C’est l’amf qui a exigé ça?
Concernant la nationalité de la structure, j’ai pensé naturellement à la France et me suis renseigné sur les certifications amf. Un courtier en plateforme de hedge funds luxembourgeois me parlait de Malte et des caimans… la encore, je pense devoir faire bien plus simple que ces destinations exotiques et par ailleurs peu rassurantes, pour moi comme pour mes clients.
Par contre, je ne compte pas rentrer en France et prendre des bureaux à La Défense pour faire tourner le fonds. Je souhaite toujours l’expatriation et gérer au maximum à distance . Si je dois devenir esclave de cette société de gestion, j’arrête tout de suite. Ce n’est clairement pas le but recherché.
L’idée est de faire pour d’autres comme pour moi, c’est à dire trader depuis mon hamac entre deux palmiers.
Après, au regard des capitaux gérés et des obligations qui en découlent, je suis bien évidement prêt à faire le nécessaire pour être dans les clous. Mais je n’irais pas tous les matins au bureau encostardé et avec la pression au cul.

Kiwi : Wahou 2% de l’encours, c’est beaucoup dit comme ça.
Mais à y réfléchir, si la part variable est importante et que tous les capitaux rachetés ne foutent pas le camps quand j’arrive, la structure existe, les agréments aussi ( au moins pour la société car j’imagine que nouveaux dirigeants, nouveau dossier à monter quand même), ça peut être une piste à creuser.

Dernière modification par guizmaille (08/06/2024 02h57)

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#16 08/06/2024 07h41

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guizmaille a écrit :

Kiwi : Wahou 2% de l’encours, c’est beaucoup

Et c’est peu à la fois… C’est bien ce que vous apprêtez à prendre à vos clients chaque année, de façon récurrente ? Vous, vous le paierez une seule fois.


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[+2]    #17 08/06/2024 09h17

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Quelques points :

Nomadisme :
Si vous voulez être dans les clous, vous ne pouvez pas exécuter les ordres pour votre société de gestion sur les titres du CAC 40 depuis les États-Unis car vous y êtes en ce moment. Pour un client français :
Le client français passe par une société de gestion française avec une exécution définie contractuellement en France.
Il faut avoir prévu la possibilité d’exécution depuis les États-Unis (cela implique les reportings Dodd-Frank et autres… et oblige le trader à être accrédité "Series 57" et "AMF"). Puis, si vous allez au Royaume-Uni, il vous faut alors le FCA et vérifier si le produit traité rentre dans les conditions de passeportage EU-GB ou pas. Ensuite, en Allemagne, la BaFin (bon, là on est EU-EU, c’est le plus simple…).
Il vous faut trouver une solution pour qu’une personne fasse l’exécution en France pour vous. Et dans ce cas, vous n’êtes pas la personne qui fait l’exécution.
Exemple : Nos ordres de trading haute fréquence sont exécutés par "la machine". Nous avons une équipe humaine de quelques personnes qui pilotent tout ça sur place (environ 5 personnes pour une exécution 24h/24, elle est située en Europe, c’est elle qui fait légalement l’exécution). Par contre, nos développeurs d’algorithmes eux ne sont pas dans le même pays et ne sont pas traders mais quant (ingénierie financière) ; là, on a plus de 20 personnes. Pour vous montrer qu’on peut séparer le cerveau de l’exécution.

Les obligations :
Il y a également des contraintes très importantes si vous prenez cette gestion. Je parle de compte à rendre à vos investisseurs et d’"obligation de résultat" comme par exemple le retrait de fonds. Vous ne pouvez pas mettre 72h à réagir car vous êtes en train de naviguer entre 2 îles polynésiennes pendant 72h.
L’investissement financier pour le compte d’autrui est une des industries les plus réglementées avec des règles qui dépendent des types de sous-jacents et du lieu de vie de la société mais également des actionnaires, de la place d’"exchange" et du lieu de résidence privé de l’exécutant.
Même pour un notaire, je vous assure que les règles à suivre peuvent être un véritable casse-tête.
Un seul actionnaire d’une des sociétés qui vous confie de l’argent devient "US person" ou fait entrer une US person à son capital et vos obligations de reporting changent du tout au tout.

Évidemment, quand tout va bien, on n’envisage pas les problèmes, mais faire ce que vous presentez via une structure classique type licence hedge fund ou family office n’est pas la solution dans votre cas.

Pensez-vous être très actif ? Beaucoup d’ordres ou plutôt du Buy and Hold ?
Peut-être pouvez-vous plutôt prendre un statut de départ plus proche du consultant et devenir consultant stratégiste pour la gestion de fonds d’une société qui se chargera elle-même de faire l’exécution suite à vos recommandations.

À mon avis, il vous faut créer une société en association avec un pacte d’associé très clair.
Eux apportent des capitaux, vous êtes le gérant des capitaux.
Votre mandat vous donne le droit de toucher à divers actifs.
Les obligations de reporting sont définies, les clauses de retrait également.
La dissolution de la société est définie : quand, comment et motifs.
Je ne suis pas certain que vos clients puissent rentrer dans une telle structure via leur société, mais ils le peuvent sur leurs fonds propres.
Voyez ce que cela donne un ou deux ans. S’il y a potentiellement de quoi monter une structure conséquente, alors ce sera la fin des vacances pendant 2 ou 3 ans pour monter la structure avec vous comme Fondateur et un desk d’exécution en France que vous pilotez d’où bon vous semble.

Désolé de passer pour un rabat-joie, mais quand on fait cela toute la journée et que les problèmes de réglementation, compliance, KYC, exécutions sont tellement complexes à gérer au quotidien, vous voir arriver la avec cette "idée" est pour le moins surprenant.

Mais comme le dit le proverbe  "a coeur vaillant  rien d’impossible".

Dernière modification par JeromeLMNP (08/06/2024 10h12)


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#18 08/06/2024 10h08

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Concernant le rachat  d’un fonds pour profiter de son agréement AMF, pour avoir été au premiere loge d’une tentative avortée, il faut vraiment trouver une situation qui s’aligne parfaitement avec l’agréement initiale.
En l’occurrence, l’acheteur a préféré monter son dossier de zero après une dizaine d’allers retours infructueux, ou du moins, à l’issu desquels la situation n’etait pas dérisquée suffisamment (et oui, ca impliquait des "US persons"…).
Les rachats que j’ai observé se sont fait plutot sous la forme d’une reprise par un fonds existant ayant déjà un agréement.
Je reste cependant curieux et interessé par le sujet: L’un de vous a t’il pu observer sur le marché un rachat de fonds agréé AMF par un tiers type SPAC ou NewCo qui n’etait pas agréé AMF ?

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#19 08/06/2024 10h19

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INTP

@guizmaille
Avez-vous plus simplement envisagé de créer une société anonyme, avec plusieurs associés qui apportent du capital social, société qui aurait pour mission de faire fructifier ce capital… à la manière de Berkshire Hattaway, en quelque sorte.

Votre mission sera de gérer le capital de la SA, moyennant des managements fees… vous pouvez même avoir l’ambition à moyen terme de vous faire coter en Bourse smile

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#20 08/06/2024 10h21

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@VerbalKint

Je suis en ligne avec vous sur le principe au regard de la teneur des échanges précédents, mais une raison pour le choix de la SA plutôt qu’une SAS ?

Dernière modification par Geronimo (08/06/2024 10h22)

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#21 08/06/2024 10h37

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INTP

Aucune… je disais société anonyme de manière générale (en opposition à un fond), sans rentrer dans le détail de quel type de S.A. (SARL, SA, SAS, etc…)… je ne suis pas du tout compétent pour aller sur ce registre smile

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#22 09/06/2024 02h22

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Bernard : vous avez raison mais je dois décaisser le montant de l’achat ( ou une partie) avant même d’avoir fait le premier trade
Le décaissement est à priori donc lourd.

Jérôme: je ne serai jamais aux us ou uk. Plutôt en Asie ou à Maurice.
Je n’imaginais pas que le lieu d’exécution des ordres pouvait être réglementé.
Ça change tout pour moi car encore une fois, il s’agissait de faire pour mes clients comme pour moi. Si je dois faire exécuter les ordres par autrui, on perd la philosophie globale de la relation avec mes investisseurs.
Concernant les obligations que vous évoquez, j’avoue humblement ne pas y connaître encore grand chose, et de mes recherches, il n’est pas facile d’accéder à une sorte de compilations de toutes ces obligations. J’ai pris pour cela attache avec un avocat spécialisé des marchés financiers afin d’évaluer si je peux être en mesure de répondre à l’ensemble de ces exigences.
Concernant le style de trade, j’essayerais d’aller où il y a de la valeur (bon facile à dire comme ça)
Je ne m’interdis donc rien mais si j’applique aux autres ma stratégie actuelle, ça sera buy hold + options.

jerome a écrit :

À mon avis, il vous faut créer une société en association avec un pacte d’associé très clair.
Eux apportent des capitaux, vous êtes le gérant des capitaux.
Votre mandat vous donne le droit de toucher à divers actifs.
Les obligations de reporting sont définies, les clauses de retrait également.
La dissolution de la société est définie : quand, comment et motifs.

Je pense effectivement que ça serait le plus simple : une société fermée avec des obligations définies. Ce type de société doit malgré tout avoir certaines obligations réglementaires ou tout est géré par statuts et pacte d’associés?
Je n’aurai pas dans cette hypothèse l’obligation que vous avez évoquée d’exécution des ordres en France?

jerome a écrit :

Désolé de passer pour un rabat-joie, mais quand on fait cela toute la journée et que les problèmes de réglementation, compliance, KYC, exécutions sont tellement complexes à gérer au quotidien, vous voir arriver la avec cette "idée" est pour le moins surprenant.

Non non vous ne passez pas pour un rabat joie, j’ai tout à apprendre donc je prends en vous remerciant au passage toutes les infos et avis utiles.
Je n’ai pas eu cette idée comme ça, je cherche à répondre à une demande qui m’a été faite, et qui me séduirais à titre perso. Si c’est trop compliqué à mettre en place, je ne vais pas m’acharner.

Geri et verbal : effectivement la société fermée me semble de plus en plus adaptée. Je dois encore comprendre les obligations qui seraient miennes dans ce cadre. Et a priori et sans recherches, j’opterai plutôt pour une sas.

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[+1]    #23 09/06/2024 06h54

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Beaucoup des obligations proviennent de la directive aifm, dite AIFMD, dont celles sur la gouvernance (nombre de personnes et bien plus). Toute sté de gestion d’aif en Europe y est soumise.

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