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1 #151 24/07/2019 19h17
- mafo
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Pour moi, la rat race s’apparente à une quête sans fin de performance financières afin d’assouvir sa soif de consommation.
Carignan, je vous suis donc sur votre raisonnement.
Un rentier qui passerait des journées sur ses tableurs et graphiques afin de se payer une grosse bagnole, une montre de luxe, le dernier IPhone ou tout autre objet futile serait bien dans la rat race.
A l’inverse, comme je l’ai écrit plus haut, un salarié avec un job tranquille, consommant peu de futilités n’y serait pas.
Selon ma définition ( et sans doute que chacun aura la sienne) j’ai quitté la rat race en mai 1994.
Mafo
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#152 24/07/2019 19h29
- Faith
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carignan99 a écrit :
Remplaçons maintenant le début de la phrase : un rentier qui est en permanence après un rendement toujours plus élevé pour son PTF, pour gagner plus parce que son aspiration première est de jouir toujours plus de la société de consommation est dans la rat race.
Plusieurs points:
- "rentier" a bien des définitions, mais la plupart supposent une situation relativement stable et de passer peu de temps à générer sa rente. La personne que vous décrivez ici n’est pas rentier dans le sens où je comprends rentier.
- une grosse différence entre un salarié courant après l’argent et un investisseur (pas rentier selon ce que j’ai dit ci-dessus), c’est que le premier doit sacrifier son temps contre l’argent alors que le second peut s’exposer à des risques importants sans forcément y passer longtemps (et s’il y passe beaucoup de temps, il n’est clairement pas rentier, il est travailleur à son compte).
Comme je le disais plus haut, être dans la rat-race n’est pas un problème en soi: on peut très bien y vivre heureux toute sa vie. Ceux qui veulent la quitter le font souvent par désir d’utiliser différemment leur temps.
Ceci n’est que mon avis, reposant sur ma vision de ce concept.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#153 24/07/2019 20h32
- nor
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Je découvre ici le vrai sens de cette expression (rat-race). Effectivement beaucoup de forumeurs semblent l’utiliser à mauvais escient.
Faith a écrit :
être dans la rat-race n’est pas un problème en soi: on peut très bien y vivre heureux toute sa vie.
J’en doute, si la rat-race signifie courir après des choses vaines.
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#154 24/07/2019 20h55
- carignan99
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Faith a écrit :
Plusieurs points:
- "rentier" a bien des définitions, mais la plupart supposent une situation relativement stable et de passer peu de temps à générer sa rente. La personne que vous décrivez ici n’est pas rentier dans le sens où je comprends rentier.
- une grosse différence entre un salarié courant après l’argent et un investisseur (pas rentier selon ce que j’ai dit ci-dessus), c’est que le premier doit sacrifier son temps contre l’argent alors que le second peut s’exposer à des risques importants sans forcément y passer longtemps (et s’il y passe beaucoup de temps, il n’est clairement pas rentier, il est travailleur à son compte).
Comme je le disais plus haut, être dans la rat-race n’est pas un problème en soi: on peut très bien y vivre heureux toute sa vie. Ceux qui veulent la quitter le font souvent par désir d’utiliser différemment leur temps.
Ceci n’est que mon avis, reposant sur ma vision de ce concept.
euh, vous ne définissez pas la ’rat race’ là, vous définissez la différence entre un rentier et un salarié.
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#155 24/07/2019 21h38
- swantonbomb
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Sortir de la rat race, c’est sortir de la perception que le bonheur c’est assouvir des désirs matériels, perpétuels, vains, qui se renouvellent sans arrêt, sous l’effet de la publicité, du marketing et de la pression sociale.
Cela demande de fournir encore plus de temps et de force de travail pour gagner l’argent qui permettra d’ assouvir ces désirs.
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#156 24/07/2019 21h45
- M07
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Bonsoir !
Il y aura toujours des malins, qui iront directement au but, sans suivre la "rat-race" (le chemin normal) :
M07
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#157 24/07/2019 21h48
Bonjour,
Ma définition à 2 centimes d’Euros… De mon point de vue, la différence essentielle est le choix, l’arbitraire versus l’obligation.
Une personne qui exerce une activité (salariée, entrepreneur / indépendant, gestion très active / impliquée de ces placements financiers) par obligation, parce qu’elle est dans la nécessité d’obtenir ces revenus pour faire face à ses charges et/ou dettes, et maintenir son train de vie, est dans la rat race. Une personne au salaire minimal tout comme un footballeur célèbre ou une pop star gagnant des millions (pour prendre des exemples extrêmes), peuvent très bien rentrer dans le cadre de cette définition.
A l’inverse, une personne qui a atteint l’indépendance financière, soit par l’assurance de revenus passifs, soit par accumulation d’un capital suffisant pour dépasser son espérance de vie, soit parce qu’elle a atteint l’autonomie complète (potager, puits, poules, chèvres etc …), est de mon point de vue sortie de la rat race. Si cette personne décide de continuer à exercer une activité (salariée, indépendant, gérer ses actifs financiers…) parce qu’elle y trouve un intérêt (stimulation intellectuelle, fonction sociale etc …), elle n’est pas pour autant dans la rat race.
Pour moi, la rat race est une forme d’esclavage (esclave de son entreprise, de ses besoins de consommation, du "système" etc…), alors que l’indépendance financière, c’est la liberté).
C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à m’intéresser à l’indépendance financière en premier lieu ;-)
Bonne soirée
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#158 24/07/2019 21h48
- maxlille
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Pour moi la ratrace est surtout synonyme d’un style de vie, qui se traduit par une course effrénée à la plus belle situation possible, ce qui est très subjectif.
La situation est à la fois professionnelle (cadre sup, médecin etc), sociale (belle maison, voiture statutaire type monospace ou autre, souvent résidence secondaire) mais pas forcément financière dans le sens où l’actif net peut-être négatif. Pas mal d’attributs appartenant à la classe supérieure.
Quitter la ratrace c’est sortir de cette spirale en se disant que ces attributs ne sont que ce qu’ils sont, et qu’ils ne nous rendent pas forcément plus heureux, surtout qu’ils coûtent très chers (qui ne s’est jamais dit, si je déménageais pour avoir une chambre d’amis, un jardin plus grand etc).
Quitter la ratrace est difficile car c’est souvent s’opposer, même involontairement à un système.
Effectivement comme décrit précédemment on peut devenir trop prosélyte et se fâcher avec ses proches. On peut se sentir en décalage complet.
Le plus gros du boulot n’est pas juste de travailler moins par exemple ou de dépenser moins, mais bien de s’assumer sans se fâcher avec son entourage.
Petite anecdote, je connais deux sœurs dont les maris, malgré eux, subissent la situation.
Chacune voulait absolument une résidence secondaire en Bretagne, et au final elles l’ont.
Cependant il existe aujourd’hui une jalousie maladive, une vraie compétition.
La première a une maison en second rang de mer, et souffre de ne pas être en premier rang comme la seconde.
Chaque année elle s’évertue à trouver de nouveaux travaux à réaliser pour rendre sa maison plus "belle".
Bref chacun sa façon de vivre.
Mon blog L'argent travaille pour moi et pas l'inverse
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#159 24/07/2019 22h12
- cricri77700
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“ENTJ”
La rat race = ne pas avoir le choix.
Quitter la rat race c’est avoir le choix de faire ce que vous voulez grâce à des revenus passifs qui surviennent à vos besoins.
D’avoir une activité en plus PAR CHOIX ne fait pas de vous un retour à la rate race car a tout moment vous pouvez dire stop… car vous avez le choix !
Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!
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#160 24/07/2019 22h14
- carignan99
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Nemesis a écrit :
Une personne qui exerce une activité (salariée, entrepreneur / indépendant, gestion très active / impliquée de ces placements financiers) par obligation, parce qu’elle est dans la nécessité d’obtenir ces revenus pour faire face à ses charges et/ou dettes, et maintenir son train de vie, est dans la rat race.
…
Pour moi, la rat race est une forme d’esclavage (esclave de son entreprise, de ses besoins de consommation, du "système" etc…), alors que l’indépendance financière, c’est la liberté).
C’est d’ailleurs ce qui m’a amené à m’intéresser à l’indépendance financière en premier lieu ;-)
Bonne soirée
J’imagine que beaucoup sur le forum partagerons cette définition. Je ne m’attendais pas à y trouver autant de tenants d’une bonne partie des thèses de Karl Marx
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#161 24/07/2019 23h28
- Faith
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carignan99 a écrit :
euh, vous ne définissez pas la ’rat race’ là, vous définissez la différence entre un rentier et un salarié.
Je n’ai pas eu l’ambition d’y définir ce terme, plusieurs définitions ont déjà été données.
J’ai essayé de montrer que l’incohérence que vous pointez du doigt n’en est pas une de mon point de vue.
Tout simplement un terme qui désigne ceux qui cherchent à toujours plus jouir de la société de consommation (ce qui nécessite de gagner toujours plus)?
Il désigne surtout ceux qui sont dans un engrenage: travailler pour s’acheter une résidence secondaire, une voiture de luxe, un bateau pour s’évader un peu du travail… ce qui occasionne plus de frais et nécessite donc de plus travailler. Travaillant encore plus, il a encore plus besoin de s’évader et rachète un autre bien qui lui coutera davantage, etc…
A noter que le concept est d’abord et avant tout américain. Il s’adapte moins à la société française.
nor a écrit :
"être dans la rat-race n’est pas un problème en soi: on peut très bien y vivre heureux toute sa vie."
J’en doute, si la rat-race signifie courir après des choses vaines.
Je comprends votre objection mais ne la partage pas.
La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…
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#162 25/07/2019 07h42
- LoopHey
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Pour moi la Rat race :
- Gagner 2000€ et bouffer les 2000 €
- Une augmentation, on change de voiture pour prendre plus gros ou plus grande maison, on part plus loin en vacance, etc.
On dépense tout ce que l’on gagne. C’est tout.
On passe son temps à courir après l’argent pour upgrader son lifestyle. Que ce soit grosse bagnole, grosse maison ou des voyages de plus en plus gros.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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#163 25/07/2019 09h51
- carignan99
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Faith a écrit :
Tout simplement un terme qui désigne ceux qui cherchent à toujours plus jouir de la société de consommation (ce qui nécessite de gagner toujours plus)?
Il désigne surtout ceux qui sont dans un engrenage: travailler pour s’acheter une résidence secondaire, une voiture de luxe, un bateau pour s’évader un peu du travail… ce qui occasionne plus de frais et nécessite donc de plus travailler. Travaillant encore plus, il a encore plus besoin de s’évader et rachète un autre bien qui lui coutera davantage, etc…
A noter que le concept est d’abord et avant tout américain. Il s’adapte moins à la société française.
Je comprend bien que vous avez forcé le trait mais c’est clair et ça rejoint d’ailleurs ce que Mafo énonçait.
Bref, on utilise le terme de rat race pour désigner l’actif surmené dans l’engrenage du ’toujours plus’ de consommation discrétionnaire. Rien à voire donc avec une distinction rentier/actif.
J’ai pigé, *merci.
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1 #164 25/07/2019 09h56
- Dicci
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LoopHey a écrit :
Pour moi la Rat race :
- Gagner 2000€ et bouffer les 2000 €
- Une augmentation, on change de voiture pour prendre plus gros ou plus grande maison, on part plus loin en vacance, etc.
On dépense tout ce que l’on gagne. C’est tout.
On passe son temps à courir après l’argent pour upgrader son lifestyle. Que ce soit grosse bagnole, grosse maison ou des voyages de plus en plus gros.
C’est vrai et en même temps réducteur à mon sens. Celui qui gagne 2.000 € et qui met 1.000 € de côté chaque mois pour un jour arrêter de travailler est dans la rat-race, au moins jusqu’à ce qu’il arrête de travailler, s’il y parvient avant la retraite… D’autant plus s’il court après les augmentations pour espérer mettre plus d’argent de côté pour quitter le salariat plus tôt.
Pour ma part, en toute objectivité et bien que j’ai pour but de me générer des revenus passifs, je pense qu’il me sera difficile de quitter la rat-race. Je suis encore trop sujet à la surconsommation et bien que je parvienne à "bien" épargner chaque mois. Même si je parvenais à me générer un revenu passif suffisant pour vivre (par exemple équivalent à mon salaire actuel), j’aurais du mal à quitter mon job car c’est synonyme d’assumer une perte de 50% de ses revenus du jour au lendemain… donc nécessité d’adapter son style de vie car même avec une gestion rigoureuse de son argent, il est difficile de ne pas s’octroyer de largesses quand nos revenus augmentent.
Mais c’est un travail à faire sur soi et je suis loin d’être un gros dépensier… je m’accorde des plaisirs relativement chers quelques fois par an. Souvent matériels et rarement éphémères, plutôt en matériel qu’en voyage par exemple.
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#165 25/07/2019 10h22
- LoopHey
- Membre (2019)
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Bonjour Dicci,
J’aime plutôt la façon avec laquelle vous prenez du recul sur vous même.
J’ai un peu la même tendance que vous sauf que :
- je me fixe des objectifs paliers. A 100K€ d’investissement, je me récompense d’une montre qui me fait envie depuis un moment (longines flagship heritage ~1200€), à 250 K€ (j’ai pas encore trouvé le cadeau), à 500 K€ (25 K€ pour une voiture plaisir de weekend), etc, etc.
Quant à quitter la RR, je me disais la même chose avant --> jamais j’y arriverai. J’ai donc cherché à augmenter considérablement mes revenus pour augmenter aussi mon épargne (et me payer, c’est vrai quelques plaisirs).
J’avoue ne pas comprendre, vous dites vous créer des revenus passifs équivalent à votre revenus de votre activité salariale et ensuite perdre 50 % ?
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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#166 25/07/2019 10h37
- Dicci
- Membre (2017)
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Bonjour LoopHey,
Effectivement, votre méthode de récompenses est intéressante et pourrait me correspondre. J’aime me fixer des objectifs. Mon premier cadeau serait également une montre, peut-être une Tissot Le Locle (~500 €) pour être plus raisonnable, au palier des 50 k€ toutefois. RDV fin 2020.
Pour la perte de 50% de revenus, c’est simple : si je gagne un salaire de 2.500 € et un revenu passif de 2.500 €, en continuant de travailler j’aurais 5.000 € pour vivre, la moitié si j’arrête.
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#167 26/07/2019 08h55
- Dooffy
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M07 a écrit :
Bonsoir !
Il y aura toujours des malins, qui iront directement au but, sans suivre la "rat-race" (le chemin normal) :
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … rinthe.jpg
Intéressant ce dessin. Je viens de terminer la lecture de The Millionnaire Fast Lane de MJ De Marco, en français "L’autoroute du millionnaire : La voie express vers la richesse".
Si l’on conserve le parallèle avec l’image, l’idée c’est de se dire que le rat, qu’il suive le chemin ou en "burrine" un, reste un rat "consommateur". Ce qu’il faut c’est passer du côté des "producteurs", en l’occurence l’Homme qui dépose le morceau de fromage ;-)
Ce concept de consommateur versus producteur est fondamental dans le livre.
J’invite à sa lecture car il est très rafraîchissant et m’a fait bouger un peu de ma trajectoire "pépère" d’investisseur épargnant sagement sur le fruit de son salaire vers plus d’entreprenariat.
De mon point de vue, les entrepreneurs qui produisent pour servir les consommateurs sont quand même dans un autre type de rat race, peut-être celle qui mérite d’être vécue pour l’espace d’un temps.
Bien à vous, Dooffy
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1 #168 26/07/2019 16h05
- Flower
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J’aime bien cette idée que la rat race serait (est ) une course à la consommation. Je comprends alors pourquoi beaucoup veulent se défaire de ces filets : par miroir, je sais que si je consomme, alors je peux (je suis) consommé. Par exemple, je vais au boulot pour pouvoir consommer (m’acheter) le nécessaire et le superflu. Oui mais, en allant au boulot, d’autres me consomment : ceux qui attendent ma valeur ajoutée (patron, consommateurs de mon produit, collègue qui glande, actionnaires… ). Et ça, ça fait mal à l’esprit d’en avoir conscience. Petite réflexion : un rentier, doigts de pieds en éventail, mojito à la main, sur une plage de Thaïlande… On est d’accord que c’est un consommateur. Alors, est-il dans la rat race? Jusqu’où est-il lui même consommé ?
Pour contrer cette pauvre condition de consommateur / consommé, il y a certainement la condition de producteur (je ne me suis pas penchée sur la question avant d’avoir lu le post précédent). Il y a aussi une autre vision possible : l’engagement. Si je m’engage et si t.u t’engages, alors on construit quelque chose ensemble. Et là, en conscience, on se fait pas consommer.On parle peu des engagements de chacun sur ce forum. C’est peut-être un topic à creuser. Je sais que notre hôte est engagé pour le bien-être animal… Mais pour les autres ? Pour ceux qui aiment les voyages, il existe bien sur des voyages engagés., par exemple avec double.sens, voyages alternatifs.
Allons plus loin. Comme vous savez, je suis prof de maternelle et ceci demande une bonne dose d’engagement. Pour preuve : mon salaire ne couvre pas le travail. Je pense que c’est comme ça pour tous les métiers qui travaillent sur l’humain, actuellement en France. Je suis en pleine réflexion sur mon boulot. Et je me dis que, ça suffit, je suis engagée certes, mais là, je suis carrément consommée dans mon engagement. Je suis la bonne poire, le dindon et la farce. Je suis arrivée à la réflexion que l’engagement n’en est un que s’il est librement choisi. Si je ne peux pas m’en dégager (train de vie, par exemple) , alors je suis dans un schéma consommateur / consommé. Si je peux m’en dégager, alors c’est que je suis libre de choisir cet engagement. Engagement <-> liberté.
J’aime bien, pour faire pétiller cette idée d’engagement, l’idée du mariage, avec forcément un contrat qui va avec. Un mariage est très reposant pour la liberté d’esprit et d’engagement : si je ne veux plus m’engager dans la relation, le contrat de mariage est là pour baliser le désengagement. OK, sentimentalement, c’est carrément compliqué, mais au moins, au niveau de l’argent, c’est (plutôt) clair. En union libre, je ne suis pas sûre que le désengagement soit si libre : pareillement difficile question sentiment, et carrément flou question argent. Bref, mariez-vous, vous serez moins consommés !
Voilà ma contribution.
🌵🌵🌴🌴
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#169 28/07/2019 10h01
- LoopHey
- Membre (2019)
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Exemple de Rat Race :
Ce mois ci, je dois payer l’entretien de la voiture et les vacances. Du coup, je ne vais pas pouvoir investir avant fin Aout (j’ai perdu la paye de juillet en somme).
Avant je n’avais aucun problème avec ça. Désormais je le vis extrêmement mal. J’ai l’impression d’avoir travaillé, durement, pour rien. Ce que j’ai gagné à servit uniquement à financer mon train de vie.
Voila pour moi la définition même de la Rat Race. Quand ceci vous arrive chaque mois, pendant plusieurs années, c’est ça la Rat Race.
Bon dimanche à tous.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
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1 #170 28/07/2019 11h16
- carignan99
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Oui mais en qualifiant ce phénomène de rat race, vous vous faites un peu plaisir en utilisant un anglicisme aux contours flous. Vous pourriez tout aussi bien employer la langue française, qui permettrait de poser un diagnostic très précis : vous vivez tout bêtement au dessus de vos moyens (vos revenus ne couvrent pas vos besoins/envies, y compris d’investissements).
Vous pourriez en sortir de façon très simple : en augmentant vos revenus et/ou en baissant votre train de vie.
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6 #171 28/07/2019 11h38
Comme patron de PME, la rat race au quotidien est un combat pour payer ce que l’on doit, le millefeuilles des taxes semblant sans fin.
Selon son état d’esprit du moment, on le vit plus ou moins bien, fonction aussi clairement du résultat net comptable final.
J’ai couru après la "croissance" pendant longtemps, jusqu’à saturation pour ma part : la prise de conscience a eu lieu quand j’ai vu une partie de mes salariés, pourtant alors parfaitement informés et conscients d’une situation économique particulièrement difficile pour la bôite, se désengager(baisse de rendement, arrêts maladie intempestifs et peu plausibles), un peu comme au foot quand les attaquants ne font plus les replis défensifs et regardent stoiques leurs défenseurs ramer face à l’adversité.
Ce fut un vrai choc pour moi et une remise en question de mon mode de gestion : j’ai alors pu vraiment savoir sur qui compter dans l’équipe. La zone de turbulences passée (un tunnel dont je ne voyais pas la fin pour ma part..) , j’ai alors entamé une restructuration assez simple sur le papier par un tri sélectif des clients selon une approche inédite pour moi (20% des clients =80% des "emmerdes") : ceux -ci ont été mis en condition de quitter notre clientèle de façon échelonnée, à peu près au même rythme que je supprimai les postes, souvent sans licencier, mais en remettant dans le feu de l’action nos collaborateurs qui avaient "lâché l’affaire" pendant l’orage chez nous. C’est d’ailleurs une décroissance très difficile à organiser dans les faits.
Certains cadres ont eu la franchise de me faire part de leurs doutes sur ce massacre à la tronçonneuse qui risquait de nous amener au dépôt de bilan, pour autant eux sont toujours là plusieurs années après.
Je conçois que cette méthode puisse paraître choquante quand on est salarié d’assister à un tel dégraissage, mais avec le recul mon seul regret est de ne pas m’être "coupé le bras plus tôt" : en résultat net final, on gagne certes moins, mais j’ai retrouvé le plaisir de bosser avec une équipe resserrée et ai de nouveau des projets alors que pendant cette crise, mon obsession était de boucler la paye de tous à la fin du mois.
Profiter de ne rien foutre….
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#172 28/07/2019 17h24
- Hazdrubal
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Petit tag trouvé en promenade. Une bonne allégorie de la rat race.
L’image que j’en ai c’est le hamster dans sa roue qui pédale qui pédale… Et qui au final n’avance pas.
Quelqu’un qui passe 50h au boulot mais qui en retire au final une grande satisfaction n’est pas dans la rat race.
Celui qui a décidé de vivre pépère au smic et que ça lui convient n’y est pas non plus.
Ce n’est pas la situation en elle même qui permet de juger si c’est une rat race ou pas, c’est la manière dont la personne concernée perçoit la situation.
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#173 28/07/2019 17h50
- DDtee
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Hazdrubal a écrit :
Ce n’est pas la situation en elle même qui permet de juger si c’est une rat race ou pas, c’est la manière dont la personne concernée perçoit la situation.
Le plus souvent l’esclave est un esclave qui s’ignore
Les chaînes, dans nos sociétés modernes sont bien évidemment les désirs ("qui nous affligent" disait Souchon dans une chanson). Sujet abondamment traité en philosophie…
Par vent fort, même les pintades arrivent à voler
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1 #174 28/07/2019 18h48
- Mevo
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Hazdrubal a écrit :
L’image que j’en ai c’est le hamster dans sa roue qui pédale qui pédale… Et qui au final n’avance pas.
Quelqu’un qui passe 50h au boulot mais qui en retire au final une grande satisfaction n’est pas dans la rat race.
Celui qui a décidé de vivre pépère au smic et que ça lui convient n’y est pas non plus.
Il est vrai que "rat race" est possiblement compris différemment par chacun en fonction de ses sensibilités. Chacun semble un peu en avoir sa vision.
Votre image n’est pas mal. Et ses conclusion également: Si le hamster courre simplement parce qu’il aime courir, alors il n’y a pas de problème (après tout, les hommes ont bien des tapis de course). Et si le hamster ne souhaite aller nulle part, alors rester calmement dans un coin n’est pas un problème non plus (passons les bienfaits potentiels de l’exercice physique).
Ce qui manque éventuellement dans cette conception et qui se trouve dans celle d’autres personnes, est celle de "competition" entre les rats. Il y a peut-être cette autre notion qui veut que les rats cherchent également à courir plus vite les uns que les autres pour se retrouver en tête (je crois qu’elle est bien présente à "l’origine" du terme, même si j’aurais tendance à voir moi-même pas mal cette version du hamster dans sa roue également).
Une chose marrante est que j’ai l’impression qu’il est beaucoup question de "consommation" dans nombre de commentaires ici. Mais bosser toujours davantage pour accumuler réellement un CHIFFRE au final, n’est-ce pas totalement le hamster dans sa roue ? Peut-être meme encore davantage parce qu’il se limite (ne consomme pas, ne "vit" pas, etc.) afin de faire grossir son "chiffre".
Après, certains argueront sans doute qu’acquérir des "actifs" n’est pas simplement faire grossir le solde d’un compte en banque, et certes. De plus, ces actifs permettent de produire du revenu. Certains pourront encore mettre en avant la génération "passive" de revenu. Etc… Mais in fine, on est tout de même dans ce schéma de vouloir accumuler. Accumuler toujours plus. Peu importe de combien on peut avoir BESOIN, chacun souhaite PLUS. Et l’inflation n’est peut-être pas totalement étrangère au phénomène.
Hors ligne
#175 28/07/2019 19h29
- johntur
- Membre (2016)
- Réputation : 107
Bonjour,
Je souhaite faire un petit hors sujet.
Allez je me laisse aller à dire que je ne cherche pas à sortir de la rat race. L’humilité est peut-être de ne pas essayer de se croire différent. A notre époque, le mouton est un animal dont on se moque. J’aime pourtant bien l’image de ce hamster qui court dans sa roue, peut-être qu’il sait qu’il court pour rien mais qu’il continue pour passer le temps ? Mais quoique je fasse, ne serais je pas comme ce hamster ? Dire que je serai libre quand je serai rentier (ce que j’essaie de faire) n’est ce pas un leurre ? Je ne m’élancerai pas sur le concept de liberté, mais ne sommes nous pas toujours emprisonnés ou limités par nos propres pensées. Il n’y a que Benjamin Button qui fasse tourner la roue à l’envers !
Bien à vous,
Embrassez tous ceux que vous aimez
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