Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)
Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine
Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !
Prosper Conseil (partenariat) : optimisation patrimoniale et fiscale sans rétro-commission en cliquant ici.
#51 29/03/2018 16h45
- GrisonSA19
- Membre (2018)
- Réputation : 0
Au-delà des considérations de Nietzsche ou des réflexions sur le bonheur, il y a un autre facteur très simple : on voit ce qu’on a, on sait qu’on a pu l’atteindre, et on se dit "mais si j’ai réussi ça, je peux faire un pas de plus"… et on se retrouve à faire beaucoup de pas en plus! Il est très courant de pouvoir se dire qu’avec un petit effort supplémentaire on peut avoir mieux, alors autant le faire, non?
Hors ligne
#52 29/03/2018 17h04
- AleaJactaEst
- Membre (2011)
Top 50 Dvpt perso.
Top 20 SIIC/REIT - Réputation : 245
“ENTP”
Je résonnerais plutôt inversement.
Imaginons qu’on perdrait se trait de caractère, alors tout le monde se contenterait de peu, du minimum, voir à force moins que le minimum vital et on mourrait au moindre changement ou augmentation subite de nos besoins vitaux.
A l’inverse, l’homme qui en voulait toujours un peu plus ne s’est jamais reposé sur ses lauriers, il a donc été "sélectionné" dans le mécanisme de pression/sélection évolutif.
Je pense aussi que tout ça est lié au fonctionnement de nos réseaux de neurones. Ces circuits sont tels que petit à petit, une nouveauté positive entrainera moins de stimulation, poussant vers un retour à l’état de base. Sans ça, on peut imaginez que nos ancêtres trop content d’avoir tué un ours en sont mort béat d’admiration.
D’ailleurs il y a aussi une nuance. Après avoir tué un ours, ce mécanisme nous pousse à vouloir en tuer un autre quand on aura à nouveau faim. Cependant il ne nous pousse pas forcement à vouloir tuer un éléphant dans l’immédiat.
Au final, je dirais plutôt que le fais d’en vouloir toujours plus, survient surtout en réponse à une lassitude programmée des nouvelles choses.
Hors ligne
#53 29/03/2018 17h11
- Whynot
- Membre (2012)
- Réputation : 11
Bonjour,
En plus de tout ce qui a déjà été dit sur le sujet de cette file, j’ajouterai :
Pour le marcheur, ce qui lui procure le plus de plaisir, ce n’est pas d’être au point d’arrivée, c’est de faire le chemin qui y mène.
Souvent, arrivé à son but, il a hâte de se définir un nouvel objectif pour pouvoir se remettre en marche.
Tout comme pour ce marcheur, certains d’entre nous doivent donc apprécier le parcours à réaliser pour obtenir un capital, puis repousse son montant afin que perdure le plaisir de le constituer.
Dernière modification par Whynot (30/03/2018 00h10)
Hors ligne
#54 31/03/2018 23h34
- nor
- Membre (2015)
Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 60
AleaJactaEst a écrit :
A l’inverse, l’homme qui en voulait toujours un peu plus ne s’est jamais reposé sur ses lauriers, il a donc été "sélectionné" dans le mécanisme de pression/sélection évolutif.
Vous avez certainement raison. Et on peut étendre ce raisonnement à la gratitude (qui peut être considéré comme l’opposé de l’avidité). Si le processus de sélection naturelle a conservé ce trait de la gratitude c’est qu’il a tout autant sa place dans la logique de survie.
Resterait donc à trouver le subtile équilibre entre l’avidité et la gratitude.
Et quand une personne est "très" avide c’est peut être cet équilibre qui est rompu.
Hors ligne
Discussions peut-être similaires à “pourquoi l'être humain en veut toujours plus ?”
Discussion | Réponses | Vues | Dernier message |
---|---|---|---|
40 | 15 195 | 24/03/2021 21h57 par Nek | |
35 | 14 907 | 29/08/2016 15h39 par Job | |
185 | 100 169 | 18/12/2021 23h42 par RadioInvest | |
4 | 2 077 | 29/03/2024 19h54 par Uspony | |
89 | 35 506 | 13/02/2024 16h43 par MarsAres | |
419 | 178 951 | 01/10/2024 11h38 par Loustouille | |
472 | 163 119 | 18/09/2024 09h49 par InvestisseurHeureux |