Voilà le temps des bilans de fin d’année. Cette année n’est pas facile à analyser car c’une année de transition. Je me suis assez largement dirigé vers du small value momentum tant sur mon PEA que sur mon PEA-PME en Q3 et en Q4. Je ne reviendrai pas dans ce post sur les raisons de ce changement. Cette nouvelle stratégie est cohérente avec ce que je faisais avant. Je l’explique dans les précédents post (et sur mon blog).
PEA : Répartition actuelle 2/3 Value Momentum Europe (Fr, UK, Allemagne, Belux, Espagne) + 27% USA + 7% Emerging (passage au value momentum durant l’été)
- J’ai eu une performance de 10,5% légèrement supérieure à mes benchmarks (msci word et all world - c’est à dire y compris émergents).
- La performance est très honorable étant donné que je suis très sous investi aux USA par rapport à mon benchmark et que le SP500 (surtout en €) a été (encore une fois) largement plus performant que les indices Européens.
- De plus, mon transfert de PEA de Boursorama ne s’est pas parfaitement passé. Je suis donc resté partiellement liquide malgré mois. Cela a légèrement amputé ma performance.
- Enfin, comme je fais du small value momentum, je n’ai pas d’exposition aux banques Européennes ce qui a créé une grosse différence sur le dernier semestre.
PEA-PME : 100% en Value Momentum (apports majeurs en Q4)
- Performance stratosphérique de 46,6% avec une très faible volatilité (et Ulcer Rate raz les pâquerettes).
PEA + PEA-PME (synthèse) : Impact « faible » du PEA-PME car montée en puissance du PEA-PME en Q4. Mais je suis plus que satisfait de la performance globale (qui est nette d’impôt, mais pas de prélèvements sociaux).
- Performance synthétique de 14,8% avec une faible volatilité (et Ulcer rate)
=> Au final, je me sens assez à l’aise avec le Value Momentum. Mais le vrai test sera quand il y aura une forte sous-performance, ce qui ne manquera pas d’arriver.
Par ailleurs, je pensais augmenter ma performance « grâce » l’augmentation du risque. Mais à ce stade le risque a été abaissé. Cela étant la bonne mesure du risque, surtout quand on parle d’investissement factoriel, n’est pas la volatilité. Le risque est le fait de faire un mauvais score au plus mauvais moment, c’est-à-dire lors des crises et que l’on a besoin d’argent.
J’ai aussi des ETF dans mes différentes assurances vie. Ces ETF ne sont investis qu’aux USA et dans les pays émergents. Au final, mon exposition géographique globale est la suivante : Europe (Value Momentum) 50% + USA 30% + Emergents 20%.
Je me trouve trop exposé à l’Europe, mais c’est la façon d’être exposé au small value momentum.
J’ai ouvert une assurance vie Luxembourgeoise qui me permet d’être exposé aux facteurs que je désire (contrairement aux Assurances Vie françaises). Je suis investi sur les ETF suivants :
- WisdomTree Emerging Markets SmallCap Dividend UCITS Euro, côté en Allemagne. Il est loin d’être parfait, mais c’est un des (deux) seuls ETF factoriels émergents en UCITS ! (même aux USA il n’y a pas beaucoup et je ne pense pas que ce soit intéressant fiscalement ; mais à voir)
- iShares Edge MSCI USA Momentum Factor UCITS ETF $, côté à Londres. Nouveau fonds avec un très petit encours. J’espère que cela va augmenter rapidement.
- Vanguard Small-Cap Value ETF (VBR), côté aux USA. Des frais annuels de seulement 0,08% !
- iShares Edge MSCI Multifactor USA Small-Cap ETF (SMLF), côté aux USA. Un peu plus cher mais le small multifactoriel n’existe pas en Europe. Il ne coûte que 0,3%, ce qui est très acceptable.
J’ai aussi des supports d’épargne salariale.
Mon allocation en supports non risqués est en majorité en fonds en Euros dont des fonds Euros à tendance immobilière. On verra ce que donnent les fonds en Euros, mais je pense que cela va rester un bon investissement pendant quelques années. Il faut dire qu’il n’y a rien de bien convaincant pour remplacer. Mais je vais suivre avec attention.
Sinon, je ne fais pas de market timing donc je continue à faire des apports réguliers sans me préoccuper de la cherté ou non des marchés.
Dernière modification par Fructif (02/01/2017 10h02)