Bonjour,
Je me permets une petite intervention quant à la formation envisagée :
Virgule86 a écrit :
Je suis actuellement en train de terminer un master 1 en droit des Affaires, j’étais plutôt parti dans la perspective de préparer le concours d’avocat et de faire un master 2 en droit fiscal afin de devenir rapidement avocat fiscaliste. Mais à la réflexion, ce qui m’intéresse dans la fiscalité ce n’est pas l’aspect juridictionnel ou encore le fait de rechercher à sortir victorieux d’un face à face avec l’administration fiscale, mais le conseil, les montages et la recherche de l’optimisation fiscale.
Virgule86 a écrit :
3° Concernant la formation, les meilleures formations me sont fermées, j’ai un parcours plutôt périlleux avec quelques années de retard accumulées (réorientation, problèmes de santé…);
Mais je pense avoir de grandes chances d’être accepté dans le MBA Gestion de Patrimoine de l’ESA
(École supérieur de l’assurance), Selon SMBG c’est une bonne formation et la plaquette détaillant la formation (environ 1200H étalées sur deux ans) m’incite à la confiance, qu’en pensez vous ?
Vous semblez vouloir apporter une expertise pointue, et c’est tout à votre honneur. Mais retenez une chose pour ce métier : la technique c’est bien, la vente c’est mieux.
Après avoir passé un an au sein d’un cabinet indépendant, à faire de la prospection auprès de particuliers de la "classe moyenne/haute", l’un de mes constats les plus flagrants et qu’il y a deux catégories de clients :
- ceux qui n’y comprennent rien et qui s’en foutent
- ceux qui s’y intéressent ou qui s’y connaissent déjà bien (genre sur ce forum)
Clairement, le chiffre que vous pourrez générer s’appuiera principalement sur la première catégorie ; la deuxième catégorie demande beaucoup d’effort de recherche, de production de document, de synthèse, de rdv, pour peu de résultats car ils chercheront à négocier les droits d’entrée (votre rémunération) si vous êtes à la com’, ou à voir avant de payer mais une fois que vous les avez conseillé en général ils ne veulent plus payer…
Pour ma part, je n’ai aucune expérience de la banque, une formation universitaire qui n’a rien à voir avec l’économie ou la finance, 1 an de carrière comme CGPI (= vendeur de Pinel) et je me retrouve aujourd’hui en charge d’une clientèle "patrimoniale" dans les beaux quartiers de Paris au sein d’une banque de réseau.
Pourquoi ? Parce qu’au delà de la maîtrise du dixième de pourcent de rendement de telle ou telle SCPI, il faut savoir vendre, et savoir SE vendre (et non pas mentir), que ce soit au nom d’une banque ou d’un cabinet indépendant. Bonne présentation, écoute active, être en mesure de discuter Porsche ou Wall Street avec ses interlocuteurs avec un grain de sel de connaissance en CAC40 et transmission de patrimoine vous feront gagner des sous.
Ne vous trompez pas sur vos attentes concernant ce métier ; si vous voulez en vivre, l’expertise ne sera pas garantie de réussite.