1 #1 01/11/2014 15h03
- MichelPlatini
- Membre (2011)
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Je vais devoir évoquer mon cas personnel – mais qui à mon sens, est surtout intéressant parce qu’il pose une problématique plus générale.
J’ai la quarantaine – vis en couple et n’ai et n’aurai vraisemblablement pas d’enfant. J’ai un niveau de vie et de dépenses non ostensibles, je dépense hors impôts et loyer moins de 1000 € par mois.
J’ai un revenu quasi – assuré, prévisible à terme – et n’en déplaise aux déclinistes et / ou très trouillards quant à l’avenir – une retraite tout à fait acceptable dans une vingtaine d’année.
J’ai aussi un capital qui va finir d’ici peu à atteindre le seuil de l’ISF – ce qui constitue pour moi un signal que la phase « Ecureuil » doit s’arrêter, à moins de vouloir finir le plus riche du cimetière.
Ma douce moitié a des avoirs plus ou moins équivalents aux miens et les gère de son côté sans que j’intervienne.
On arrive à mon questionnement ; que faire de tous ces sous ?
J’ai choisi de faire des dons sélectifs à des œuvres et d’aider mes deux neveux. Ceux – ci ont aujourd’hui moins de 10 ans et donc je vais faire des versements réguliers dans une assurance – vie à leur nom. La question que je me pose est comment expliquer ce don aux intéressés ; bon, je peux jusqu’à un certain âge ne rien dire, le contrat sera géré administrativement par ma sœur. Maintenant, à partir d’un certain âge (adolescence – ou jeune adulte), savoir que l’on détient une somme significative pouvant aller de dizaines voire centaines de milliers d’Euros peut provoquer un comportement …. euh comment dire ?… pas forcément pertinent. Bref, avez-vous des idées pour « éduquer » les bénéficiaires, ceci pas dans le but de les transformer en Picsou, ni d’en faire ce que moi, j’aurais envie qu’ils en fassent, mais plutôt d’avoir un rapport sain avec cet argent.
Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave… Friedrich Nietzsche.
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