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1    #1 01/11/2014 15h03

Membre (2011)
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Je vais devoir évoquer mon cas personnel – mais qui à mon sens, est surtout intéressant parce qu’il pose une problématique plus générale.
J’ai la quarantaine – vis en couple et n’ai et n’aurai vraisemblablement pas d’enfant. J’ai un niveau de vie et de dépenses non ostensibles, je dépense hors impôts et loyer moins de 1000 € par mois.
J’ai un revenu quasi – assuré, prévisible à terme – et n’en déplaise aux déclinistes et / ou très trouillards quant à l’avenir – une retraite tout à fait acceptable dans une vingtaine d’année.
J’ai aussi un capital qui va finir d’ici peu à atteindre le seuil de l’ISF – ce qui constitue pour moi un signal que la phase « Ecureuil » doit s’arrêter, à moins de vouloir finir le plus riche du cimetière.
Ma douce moitié a des avoirs plus ou moins équivalents aux miens et les gère de son côté sans que j’intervienne.

On arrive à mon questionnement ; que faire de tous ces sous ?
J’ai choisi de faire des dons sélectifs à des œuvres et d’aider mes deux neveux. Ceux – ci ont aujourd’hui moins de 10 ans et donc je vais faire des versements réguliers dans une assurance – vie à leur nom. La question que je me pose est comment expliquer ce don aux intéressés ; bon, je peux jusqu’à un certain âge ne rien dire, le contrat sera géré administrativement par ma sœur. Maintenant, à partir d’un certain âge (adolescence – ou jeune adulte), savoir que l’on détient une somme significative pouvant aller de dizaines voire centaines de milliers d’Euros peut provoquer un comportement  …. euh comment dire ?… pas forcément pertinent. Bref, avez-vous des idées pour « éduquer » les bénéficiaires, ceci pas dans le but de les transformer en Picsou, ni d’en faire ce que moi, j’aurais envie qu’ils en fassent,  mais plutôt d’avoir un rapport sain avec cet argent.

Mots-clés : don, enfant, éducation


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#2 01/11/2014 15h42

Membre (2013)
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Me les donner ?

Plus sérieusement, je pense que votre approche pour dépenser/ne pas faire monter trop vite votre patrimoine me semble la bonne.

Pour ce qui est de "l’éducation" financière de vos neveux, il faudrait idéalement que vos dons ne soient pas utilisables avant leur majorité (avant, leurs besoins devraient être limités de toutes façons)
Il faudrait aussi que ces dons soient affectés : je m’explique x dizaines de milliers d’euros pour les études, y centaines de milliers d’euros comme apport pour la résidence principale etc.
De ce fait les excès seront déjà limités.
C’est déjà un gros coup de pouce sans inciter à la dépense folle.

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#3 01/11/2014 15h54

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Pour les éduquer, peut-être pourriez-vous leur faire prendre conscience de votre rapport à l’argent, par exemple en passant du temps avec eux en leur expliquant ce que vous faites avec votre argent (à adapter selon leur age / maturité / rapport à l’argent).


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#4 01/11/2014 16h59

Membre (2011)
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INTJ

Je pense que cela peut être "dangereux" de s’imaginer qu’une somme conséquente, placée au nom d’une personne en particulier, soit nécessairement utilisée de manière pertinente un jour, avec ou sans éducation. La seule façon de s’assurer de l’utilisation des fonds est de placer l’argent de son côté, et de verser les sommes le jour où c’est nécessaire (exemple : indiquer aux parents que l’on paiera permis et voiture quand ce jour sera arrivé).

Etant en partie dans votre situation (sans doute jamais d’enfant, un neveu), je verse de l’argent aux fêtes et, le jour venu, je déciderai de participer ou pas à certaines dépenses de mon neveu.

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#5 01/11/2014 17h40

Exclu définitivement
Réputation :   22  

Sans être spécialiste, il me semble que les stipulations d’emplois sur les sommes données ne sont valables que dans le cas d’une donation enregistrée.

Or pour des neveux le taux de taxation est de 60% si je ne m’abuse.

On peut toujours briefer les bénéficiaires (et leurs parents qui ont tout pouvoir avant la majorité des premiers), mais sans aucune garantie de résultat.

On peut enfin, différer le don après sa propre disparition, via l’assurance vie, sans droits de succession, sans plus de garantie sur l’emploi des fonds, mais sans avoir à se faire de soucis à cet instant…


Il ne s'agit pas de changer le pansement, mais de penser le changement.

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3    #6 01/11/2014 18h38

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INTJ

Bonsoir

Je me permets de donner ici mon témoignage, ma situation ayant été celle d’un adolescent qui se retrouve avec beaucoup de capital.

J’ai hérité de l’un de mes parents à l’âge de 15 ans. J’ai par la suite hérité successivement de mes grands parents. Je me suis donc retrouvé mineur, possédant un capital conséquent pour mon âge, et même copropriétaire bien malgré moi de notre résidence principale (nu propriétaire pour être exact).

Je ne crois pas que cet argent nous ait jamais tourné à la tête, à personne au sein de notre fratrie. Nous avons tous fait des études assez longues, et correctement réussi. A ma connaissance personne parmi nous n’a dépensé son héritage, en revanche nous discutons régulièrement de comment le placer au mieux, et je dois dire que, loin de moi l’idée de me plaindre, mais le bon placement de mon argent a constitué une source d’inquiétude et de questionnements qui n’étaient sans doute pas les bienvenus à 18 ans (âge où le parent restant vous confie légalement la gestion de votre héritage).

Je crois qu’il y a plusieurs raisons à notre attitude raisonnable vis à vis de cet argent. Je les note comme elles me viennent. Peut être certaines vous inspireront ou vous rassureront quant à l’état d’esprit de vos neveux.

1/ On nous a toujours appris la valeur de l’argent, la nécessité d’épargner et le goût du travail récompensé. Une attitude "fourmi" teintée d’épicurisme. Je crois que c’est la base.

2/ On nous a fait prendre conscience du caractère unique et irrémédiable de ce lègue. Si nous perdons ou mangeons cet argent, il n’y aura pas d’autre héritage.

3/ C’est personnel, mais j’ai toujours ressenti cet argent comme une mission, un cadeau qui m’était fait mais qui s’accompagnait d’un devoir de bonne gestion, d’en faire quelque chose de bien. Cet argent doit contribuer à mon bonheur et à de bonnes choses pour mon environnement, parceque c’est ce qu’auraient voulu ceux qui me l’ont légué. C’est peut être "cucul", mais celà a été un verrou psychologique puissant chez moi.

4/ Nous avons été entourés. Notre famille a en effet toujours boursicotté, investi. Il y avait autour de nous des gens qui se souciaient de nous et avaient la compétence de nous aiguiller. Si vous êtes sur ce forum, je suppose que vous avez des choses à enseigner à vos neveux, bien plus que ce qu’on leur apprend à l’école.

5/ On nous a fait savoir que cet argent était le fruit du travail et des économies de nos parent et grands parents. Celà lui donne encore une autre dimension. Si vous donnez de l’argent de votre vivant, vous vous privez, je crois que, sans culpabilisation, celà mérite d’être dit.

ENfin, ce n’est que mon avis, mais je rejoins Titi27, les stipulations d’emploi vont vous coûter cher, et puis ce que vous décidez aujourd’hui pourrait bien ne pas correspondre aux besoins effectifs de vos neveux. Quoi de plus rageant d’avoir un projet (ou un vrai besoin), d’avoir l’argent, mais qu’il ne soit pas déblocable? SI vous donnez à ces enfants, apprenez leur la valeur de votre don, apprenez leur ce qu’apporte l’argent et ce qu’il ne peut pas acheter. Et donnez leur ensuite leur libre arbitre. Au pire, tout claquer en pétards et en bonbons leur servira sans doute de leçon, lorsqu’ils auront constaté à quelle vitesse l’argent part et ne revient pas. wink


L’argent est un bon serviteur et un mauvais maître (A. Dumas )

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#7 01/11/2014 20h07

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ENTJ

Pour ma part, je vous conseille d’étudier le don à terme. Cela permet d’utiliser pleinement les abattements et permet de différer la jouissance (par exemple jusqu’au 25 ans de l’enfant).
Quelques dons d’usage (Noël, anniversaires) sur un contrat assurance vie permet de compléter ces dons.
Il sera toujours temps d’informer les propriétaires…


À la bourse tu as deux choix: t'enrichir lentement ou t'appauvrir rapidement. Benjamin Graham

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1    #8 01/11/2014 20h22

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MichelPlatini a écrit :

…/…
J’ai aussi un capital qui va finir d’ici peu à atteindre le seuil de l’ISF
…/…
Ma douce moitié a des avoirs plus ou moins équivalents aux miens et les gère de son côté sans que j’intervienne.
…/…

Le seuil de l’ISF s’apprécie au niveau du foyer fiscal, donc si la somme du patrimoine de Mme et de M. (même s’ils sont "juste" concubins) dépasse 1.3 M€, il faut déposer une déclaration d’ISF.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#9 01/11/2014 21h11

Membre (2014)
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Apprendre la valeur de l argent est indispensable !
Pourquoi ne pas bloquer cette argent sur un compte jusqu à leur majorité puis à ce moment là reminerer vos neuveux au double du salaire qu ils percoivent
Je m explique
Si l un d entre eux devient pompier et gagne 2000€/mois sa "remunération" sera donc d autant.
Bilan de l histoire , si je devais etre beneficiaire je chercherais plus à etre avocat que "smicard"
Travailler plus pour gagner plus ….

Dernière modification par Lesquive59 (01/11/2014 21h35)

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2    #10 01/11/2014 22h02

Membre (2014)
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Je suis dans la même situation que MasterMix. J’ai bénéficié à 19 ans d’un héritage dont j’ai pu disposer comme bon me semblait.

MisterVix a écrit :

les stipulations d’emploi vont vous coûter cher, et puis ce que vous décidez aujourd’hui pourrait bien ne pas correspondre aux besoins effectifs de vos neveux. Quoi de plus rageant d’avoir un projet (ou un vrai besoin), d’avoir l’argent, mais qu’il ne soit pas déblocable?

Je suis tout à fait d’accord avec MisterVix. Aujourd’hui j’ai 25 ans et j’ai pu investir une partie du capital dans un projet immobilier aux Etats Unis. Si ce capital avait été assujéti à une stipulation d’emploi (achat d’une RP ou financement des études), mon projet n’aurait jamais pu voir le jour.

MichelPlatini a écrit :

Bref, avez-vous des idées pour « éduquer » les bénéficiaires

Les 5 points développés par MisterVix sont pertinents et je me reconnais dans chacun d’eux. Je pense que ce qui déterminera le comportement de vos neveux vis à vis de ce capital est l’éducation qu’ils recevront ainsi que les valeurs que vous leurs inculquerez. A mon sens, celles du travail et de l’argent sont primordiales. Ce n’est qu’une fois qu’ils auront compris qu’une heure de plonge dans la cuisine d’un restaurant rapporte 8 € (à la louche) qu’ils prendront conscience du capital en leur possession.

D’autre part, ce capital m’a été légué par mon grand père, fruit d’une longue vie de dure labeur. Grâce à ses histoires, je connais bien sa vie et d’ou vient ce capital. Aujourd’hui j’ai le sentiment d’avoir un devoir envers cet argent, un devoir de "bon emploi" et de fructification.

Bref, mon conseil : Dès l’age légal, encouragez les à travailler pendant les vacances, racontez leurs votre vie et l’histoire de cet argent et laissez les faire leurs propres choix.

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1    #11 02/11/2014 10h21

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MichelPlatini a écrit :

Bref, avez-vous des idées pour « éduquer » les bénéficiaires, ceci pas dans le but de les transformer en Picsou, ni d’en faire ce que moi, j’aurais envie qu’ils en fassent,  mais plutôt d’avoir un rapport sain avec cet argent.

Je crois que vous posez idéalement le problème "ni d’en faire ce que moi j’aurais envie qu’ils en fasse".
Mais qu’est-ce que c’est difficile de se contraindre à ce détachement. j’ai souvent besoin de me ressaisir pour ne pas sombrer dans une attitude réflexe de reproche ou de contrôle sur l’utilisation de l’argent que je donne à mes enfants.
Sur ce que doit être un rapport sain avec l’argent, je ne sais que vous dire. Est-ce qu’être fourmi est un rapport sain ?
Est-ce qu’être cigale l’est ?

C’est une question morale. Je lis ici culture, valeurs transmises etc : je n’y crois pas, regardons autour de nous, aucune attitude n’est gravée dans le marbre, la sagesse est multiforme comme la déraison.

Je crois que lorsque l’on donne, on ne doit attendre aucune contrepartie… Facile à dire.

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#12 02/11/2014 11h52

Membre (2011)
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Merci à tous pour vos réponses.

J’en retire quelques idées force et je fais quelques précisions :
- pour moi, le don est inconditionnel ou il n’est pas un don. Bien sûr, je ne m’interdis un don affecté (permis de conduite…) - mais faire un don et ensuite reprocher au bénéficiaire d’avoir ensuite claquer "bêtement" cet argent est antinomique avec l’idée même de don / cadeau.
- le don peut / doit être fait assez tôt dans le temps - pour pouvoir le lisser et arriver à verser sur 10/15 des montants significatifs - et utile pour le bénéficiaire "au bon moment" (plutôt que "trop" tardivement dans le cadre d’un héritage)
- le don doit être accompagné d’une "éducation" sur la valeur de l’argent - Par exemple, Michelin est connu pour faire "subir" à ses nouveaux embauchés haut diplômés une période d’usinage afin qu’ils comprennent notamment ce qu’est un travail à la chaîne pas très bien payé et dur physiquement.
Ce point est sûrement là le point le plus complexe.
(A cet effet, mon titre a été modifié ; l’ancien était plus pertinent ; la question n’est pas que faire de ses sous ? Mais plutôt comment donner aux bénéficiaires en faisant que ce don leur fasse avoir ou garder une attitude saine vis à vis de cette somme donnée)


Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave…   Friedrich Nietzsche.

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#13 02/11/2014 13h42

Membre (2012)
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Je rejoins Motus .Je suis témoin d’une situation ou un jeune mineur a hérité de son père.Il vient d’atteindre la majorité qui est en train de flamber son héritage(jeu,drogue,alcool).D’après ce que j’ai compris,il a flambé 50 000€ en quelques mois au grand désespoir de son conseiller bancaire qui tente de le raisonner.Différer ce don est surement une des solutions.Leur parler trop tôt d’argent en leur disant que quoiqu’il arrive le "pactole" va tomber c’est peut-être (suivant les caractères) les installer dans une forme de facilité malsaine.


Je ne veux pas etre rentier,je veux faire du blé

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#14 02/11/2014 14h04

Membre (2014)
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Peut-être faire un don volontairement faible (au regard de ce que l’on souhaite réellement donné à terme) pour voir l’utilisation faite par l’enfant (après lui avoir inculqué des valeurs).
Si l’enfant (enfin le jeune adulte) est raisonnable, lui donner le reste. Dans le cas contraire payer directement les grosses factures sur des projets auxquels on souhaite participer.
Autre point, il économise pour le permis et vous lui payer une bonne voiture d’occasion pour débuter.
Vous lui expliquez que vous serez prêt à aider ses parents à financer une école de commerce (ou professionnelle coûteuse) pour qu’il puisse exercer un métier qu’il affectionne. Financer un local s’il souhaite travailler à son compte peut être un sacré coup de pouce également.

Lorsque l’on souhaite donner de l’argent à un jeune adulte, nous sommes normalement assez proche de lui. Il est alors facile de voir si ces projets sont viables et raisonnables (je fais abstraction de l’environnement économique car tout évolue vite).
Il vaut mieux l’aider à bien démarrer que lui donner une grosse somme (somme qui de toute façon arrivera au moment de l’héritage).

En règle générale dès l’arrivée de l’argent de poche on peut constater rapidement comment l’enfant gère sa bourse. Aux parents (et accessoirement aux proches) de lui expliquer le minimum vital à savoir pour ne pas tout dilapider en bonbons et sucreries !

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