#76 07/04/2015 19h07
- parisien
- Membre (2010)
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Je voudrais juste intervenir sur un point, à savoir souligner mon accord avec un point soulevé ci-dessus par Geronimo, réagissant à l’intervention de ZX-6R:
L’important, ce n’est pas seulement le patrimoine net, c’est-à-dire net de toute dette long terme (crédits finançant partiellement ce patrimoine, impôts différés - cf. définition plus loin -) mais c’est aussi le patrimoine brut, avant de retrancher les dettes long terme.
Du coup, quelqu’un qui a réussi à se constituer un patrimoine brut (par ex., de l’immobilier de rapport) d’un montant élevé, en s’endettant beaucoup, et pour peu que sa "structure financière" soit saine (immobilier rapportant de manière pérenne bien plus que le coût des crédits, et durée résiduelle des crédits très élevée), peut devenir rentier même si son patrimoine net est encore assez modeste.
Autre dette à prendre en compte: les impôts différés, notamment sur les plus-values latentes, que l’on doit payer si on liquide le patrimoine pour en faire du cash, prêt à être consommé et donc qu’on vende des actifs et qu’on doive payer l’IR et la CSG dessus.
L’idéal, c’est d’avoir beaucoup de ces "impôts différés", pour augmenter son patrimoine brut, mais évidemment de s’arranger pour repousser le plus loin possible dans le temps le paiement de ces impôts, donc de repousser la cession des actions et de l’immobilier. Ainsi, cet argent continue de faire des petits pendant tout ce temps. Et même si cet argent ne nous appartient virtuellement pas, les revenus qu’il produit entre temps nous appartiennent.
Pour les actions, c’est facile si on utilise les enveloppes "capitalisantes" comme le PEA, le PEE ou l’assurance-vie. Exemple, en ce qui me concerne, j’ai un montant à 7 chiffres de plus-values latentes, où je m’arrangerai pour que l’impôt ne soit pas payé avant 10 ou 20 ans minimum:
- (beaucoup)sur le PEA, où le montant investi depuis l’ouverture en 2009 s’est multiplié par x6. Inutile de dire que je ferai tout pour que l’impôt différé (ici, 15,5% de CSG sur les plus-values) ne soit si possible jamais payé, en évitant de clôturer ce PEA ou de faire des retraits.
- (un peu) sur l’AV
- pas mal sur le CTO, à savoir un portefeuille de trackers actions, de capitalisation (pas de revenus distribués) Europe et US, qui s’est beaucoup apprécié (plus 100% de plus-values) mais que je ne vendrai pas avant longtemps, si je peux me le permettre.
Dernière modification par parisien (07/04/2015 21h30)
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