#26 02/06/2015 07h39
- sat
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Bonjour Dagobert,
Après un rapide survol des trois "officines" que vous citez, je ne suis pas vraiment convaincu. Pour commencer aucun GFV n’offre à l’heure actuelle des vins de la vallée du Rhône, une faute majeure !
Plus sérieusement, sans connaître précisément les mécanismes juridiques d’un GFV, je vois qu’ils concluent des fermages pour les domaines qu’ils achètent.
Mon expérience personnelle est que le fermage est l’une des pires formes de propriété, car il ne laisse aucune liberté au propriétaire, ni celle de décider des investissements à faire, ni celle de pouvoir vendre quand il veut. Les baux sont au minimum de 9 ans, voire de 18 ans, et la sortie de bail est souvent l’objet d’un contentieux : le fermier revendique le remboursement des améliorations qu’il a apportées, parfois au prix fort.
En tout état de cause, l’acheteur de parts dans un GFV devra vérifier que les prix proposés tiennent compte de la forte décote liée au fermage. Il ne faut pas qu’il se fie aux prix habituels - et supérieurs - des transactions de terres et vignes libres de droits pour juger de l’opportunité d’un achat.
@FO pour une réponse très tardive, entièrement d’accord et on pourrait même étendre le raisonnement au marché vinicole mondial. Sur les vins bio et biodynamique (respectivement labels AB et Demeter), je n’ai pas l’impression qu’ils soient autant recherchés que la nourriture bio. Merci pour le +1.
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