#1 22/09/2015 23h49
Bonjour
Après lecture de plusieurs topics sur ce forum, j’avoue être un peu perdu, et je sollicite l’aide de membres plus calés que moi en immobilier (ce qui n’est pas bien dur).
Propriétaire d’un appartement ancien (1914) acheté en 2009 qui constitue ma RP, je m’expatrie, et me pose la question de la vente ou de la mise en location.
*A la vente, je suis à priori à peu près à zéro, en m’étant logé pendant 6 ans (je perds peut être les frais de notaires/agence, ca dépendra du prix exact de vente… Et bien sûr les intérêts bancaires). Il n’y a donc pas de PV à espérer, sauf que j’ai peut être l’opportunité de vendre un lot (une chambre sous combles) qui intéresse un autre propriétaire, et qui ne devrait, d’après les agences immobilières interrogées, pas modifier le prix de vente de l’appartement qui compte déjà de nombreux espaces de stockages (grenier, cave, appentis de jardin). Mais cette cerise sur le gâteau de la vente à part marche aussi pour la location.
*En location, c’est bien là que je ne parviens pas du tout à évaluer l’opération, n’ayant pas d’expérience. Tant du point de vue des charges que de celui des impôts.
IMPOTS
J’ai contacté le service des impôts des particuliers, que les membres expatriés disent très réactifs, pour faire le point sur la fiscalité à laquelle je serai soumis, mais je n’ai pas reçu d’autre retour que l’accusé de réception… Je suppose que leur réticence à répondre en ce moment vient des "doutes" sur l’imposition ou non de la CSG/CRDS aux non résidents, déjà débature ici et dans la presse récemment. 15% de différence, c’est certain, ça change la donne.
Je n’arrive pas non plus à savoir si je pourrais, en tant que non résident, faire du déficit foncier sur les travaux à venir.
STATUT
Le bien ne se prête pas à la location en collocation (une grande et une petite chambre), et je ne crois pas non plus au meublé (3m de hauteur de plafonds, tout en parquets, 3 cheminées…) donc c’est rapé pour du LMNP. Ce qui m’amène à une "classique" location nue, avec tous les inconvénients que celà représente.
CHARGES
L’immeuble est en excellent état, dans une rue très cotée de ma ville de province. Façade (2001), toiture (2004), communs (2008), charpentes et appentis (2014) ont été refaits, le rythme des travaux est régulier, raisonnable et de qualité (petite copro en syndic bénévole).
L’appartement est un T3-4 en excellent état, salle de bain refaite en 2014, cuisine rafraîchie cette année, fenêtres toutes changées…. Une chaudière à changer dans les 5-10 ans et un peu d’électricité je pense à prévoir.
Bref, le bien est très bien entretenu, il n’y a pas de "gros loup", mais il y a des travaux réguliers à prévoir (re-toiture, chaudière…)
Clairement, je dois prendre une agence, n’étant même pas en France pour gérer. Mais je n’ai aucune confiance dans ces gestionnaires et leurs frais semblent énormes… Bien que je pourrai sans doute les passer en déficit?
SIMULATION
Ma mensualité est de 900€/mois, il reste 10 ans, le taux renégocié en 2014 est variable, pour 2016 de 1,14% (capé 2,4%), soit pour 2016 des intérêts annuels d’environ 900€
Le loyer estimé est de 650-700€ sans les charges (eau électricité, pas de charges de copropriété)
Mon TMI est de 41%
Taxe foncière 905€/an
La gestion locative (fourchette haute ici) est estimée à 9% des recettes (!)
Soit un loyer estimation basse, sans vacance locative de 650*12= 7 800€/an
Des charges de: (900*12)+905 +(9%*7800)=12 407€ de sorties annuelles
Dont, je crois, charges déductibles par "déficit foncier": 900€ d’intérêts et 9%*7800=1600€/an déductible (plus les travaux).
Soit un effort d’épargne BRUT de 4 607€/an ou 384€/mois, sans tenir compte des travaux inévitables et des éventuelles vacances locatives.
Avec ce genre de chiffres, si je peux faire du déficit foncier en tant que non résident, serais je imposable sur ces revenus? Sans celà je ne vois pas comment ça passe. En revanche, ce chiffre de 300-400€/mois d’effort d’épargne plus quelques travaux ponctuels me semblent réalisables.
Je peux (et je souhaite) fournir un effort d’épargne de 400-500€/mois. Ce bien était parfait comme RP, mais il me semble moins idéal à louer. Si je revends ce bien, je reprendrais très certainement un autre bien plus modeste (type studio en LMNP dans une ville plus dynamique) afin de conserver une patte immobilière locative à mon patrimoine et un crédit pour capitaliser. Mais vendre pour racheter, celà signifie de nouvelles démarches, qui engendreront des frais (de notaires, d’agences, d’éventuels intermédiaires, de banques, de diagnostics pour l’appartement), et je me demande si ces frais ne me coûteront pas plus cher que l’actuel bien que je connais, dans ses limites comme dans ses avantages.
Merci d’avoir pris le temps de me lire, et pour vos conseils et remarques sur ce que j’ai pu oublier.
Message édité par l’équipe de modération (23/09/2015 13h04) :
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Mots-clés : ancien, immobilier, location, méthode, vente
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