Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)
Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine
Vous n'êtes pas identifié : inscrivez-vous pour échanger et participer aux discussions de notre communauté !
Découvrez les actions favorites des meilleurs gérants en cliquant ici.
4 #1 08/10/2015 12h20
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Bonjour à tous,
J’ai fait une rapide analyse de la société Haulotte Group, groupe industriel Français spécialisé dans les nacelles élévatrices.
Je la publie au cas où ça pourrait intéresser quelqu’un, mais l’analyse est vraiment succincte. A vrai dire, la note 4.6 du rapport annuel ayant trait aux créances clients m’a bien refroidi. Haulotte Group se porte garant des loyers auprès des sociétés de financement pour ses clients, dans le cas des contrats de location financement, et se porte aussi garant pour les ventes à crédit. Mais d’après le rapport cette pratique est conforme au secteur. En attendant, le BFR a explosé sans que le CA ne suive au même rythme …
Cela m’a suffit pour ne pas me plonger beaucoup plus dans l’analyse, en particulier je n’ai pas creusé les cash flows vu l’incertitude que j’ai sur la solvabilité des clients.
Cette analyse est donc à prendre en l’état sans y accorder une importance qu’elle n’a pas :
analyse-haulotte.pdf
N.B. : Je ne suis ni long ni short sur Haulotte Group.
Edit : J’en profite pour vous demander, dans la dette financière nette, comptez-vous le BFR ou les dettes fournisseurs ? J’ai cru lire que non, mais en même temps si une partie du cash sert à financer le BFR ou rembourser les dettes fournisseurs, il faut bien le prendre en compte quand on calculer l’EV, non ? Même si cette dette fait partie du cycle d’exploitation.
Message édité par l’équipe de modération (09/10/2015 20h28) :
- modification du titre ou de(s) mot(s)-clé(s)
Dernière modification par Evariste (08/10/2015 12h37)
Mots-clés : groupe industriel, haulotte group, nacelles élévatrices
Hors ligne
#2 08/10/2015 13h00
- sergio8000
- Invité
J’ai eu la chance de rencontrer Pierre Saubot (un entrepreneur véritablement extraordinaire dans une industrie véritablement difficile) quelque fois et de l’interroger sur son groupe. L’histoire du groupe et ses évolutions seraient longues à expliquer ici mais, grossièrement, on a une activité qui peut baisser de 80% pratiquement du jour au lendemain, comme elle peut repartir de la même manière : l’effet de cyclicité est extrêmement violent.
Si Haulotte a pu devenir leader européen de son secteur historiquement, c’est parce qu’ils ont pris des décisions d’investissement courageuses comme de se créer un stock lorsque personne n’en a et avant que l’activité ne reparte : c’est ce qui peut expliquer le pic de BFR que vous observez alors que le CA ne décolle pas aussi vite.
Pour anecdote, en 1998, il n’y avait plus de ventes du tout… Alors que rien ne semblait repartir et que les concurrents et clients attendaient désespérément une reprise, Pierre Saubot avait décidé de tenter le tout pour le tout et de relancer la production à fond avant le salon du bâtiment pour avoir un stock à vendre : il n’y avait pas de CA et le BFR a évidemment explosé - mais c’est précisément ce qui leur a permis d’être quelques mois après le meilleur fournisseur de leur secteur en Europe (ils avaient même eu plus de commandes que de stocks).
Tout cela pour dire qu’il y a toujours une part d’anticipation dans ce métier par rapport au marché - et tout le monde peut se tromper là-dessus. Et même si les gérants ne se trompent pas, cela créé forcément un décalage entre la demande (qui se matérialisera par des ventes) et le pic de BFR. Il reste très difficile d’anticiper à plus de quelques mois dans ce métier et de sortir une tendance normalisée, mais, manifestement, Haulotte a décidé de se préparer à fournir. En temps difficiles, il soutiennent effectivement leurs clients (les banques n’aiment pas prêter en bas de cycle) ce qui leur permet de maintenir une bonne relation sur le long terme.
Cela dit, l’anticipation d’Haulotte n’est peut être pas absurde : on peut lire dans les rapports des promoteurs que les constructions, après un plus bas depuis 2009, sont en train de repartir. Si cette tendance se confirmait, Haulotte doit être en mesure d’en bénéficier.
#3 08/10/2015 13h10
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Merci pour votre retour, je comprends bien votre point de vue.
Néanmoins je ne suis pas un expert du secteur, et n’étant pas expert je ne peux me permettre de parier sur une reprise future. J’essaye de pricer le présent plutôt que l’avenir. De plus, comme je débute en analyse, je réduis les risques si j’arrive à dégager une tendance normalisée dans une activité moins cyclique.
Après je ne remets absolument pas en cause les compétences du management. Pour autant, cette activité possède de nombreuses incertitudes comme vous l’affirmez vous-mêmes.
sergio8000 a écrit :
on peut lire dans les rapports des promoteurs que les constructions, après un plus bas depuis 2009, sont en train de repartir
Malheureusement je n’ai pas encore assez lu de rapports sur toutes ces activités pour arriver à faire les liens entre elles. Pour l’instant je me contente des rapports de la société analysée et suis plutôt dans une échelle micro que macro.
Hors ligne
#4 08/10/2015 13h19
- Gaspode
- Membre (2015)
Top 50 Actions/Bourse - Réputation : 238
Il faut ajouter que les gros clients de Haulotte ne sont pas les utilisateurs finaux mais les loueurs pros style loxam, et que ceux-ci sont intégralement dépendants du niveau d’activité. D’un autre côté ils sont en majorité de gros acteurs stables financièrement.
Donc que Haulotte monte sa propre charge financière pour être en mesure de réagir par des ventes quand ça redémarre semble plutôt une bonne stratégie, du moins si l’activité ne tarde pas trop.
Hors ligne
#5 08/10/2015 13h25
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
A nouveau, ce sera une bonne stratégie si l’activité repart, mais je ne maîtrise pas ce paramètre.
Gaspode a écrit :
D’un autre côté [les gros clients] sont en majorité de gros acteurs stables financièrement.
Si tel est le cas, pourquoi Haulotte doit-il se porter garant pour ses clients stratégiques et assumer un risque que les sociétés de financement elles-mêmes ne veulent pas prendre pour ces mêmes clients ?
A vrai dire c’est plus cela qui me dérange que l’augmentation du BFR en tant que telle. Par ailleurs, un bon pourcentage des créances clients du bilan ont été dépréciées au fil des années.
Hors ligne
#6 08/10/2015 13h29
- sergio8000
- Invité
Je ne cherche pas à vous convaincre d’investir dans Haulotte (je ne suis pas actionnaire même si j’admire authentiquement M. Saubot). J’essaie simplement de partager certains constats (passés) sur la dynamique de leurs affaires et l’immense difficulté d’exercer leur métier.
Evariste a écrit :
Malheureusement je n’ai pas encore assez lu de rapports sur toutes ces activités pour arriver à faire les liens entre elles. Pour l’instant je me contente des rapports de la société analysée et suis plutôt dans une échelle micro que macro.
Evariste, vous qui êtes un type rigoureux, n’utilisez pas ces mots à la légère : je ne pense pas être moins micro ou plus macro que vous, mais chaque activité a sa dynamique. Si votre activité est la vente de caoutchouc, que vous le vouliez ou non, vous devez comprendre le caoutchouc si vous ne voulez pas acheter SIPH à 80 euros pour seulement 8 fois ses profits… Pas de chance, ils étaient non reproductibles. De même, si vous regardez les bilans du métier de la construction, il est bon de pouvoir comprendre leur évolution.
Chaque société possède un vaste ensemble de possibles pour son évolution : il est bon de pouvoir en envisager un maximum, et les situations de stress ne proviennent pas forcément de l’entreprise elle-même (malheureusement, car ce serait beaucoup plus facile autrement). Ce n’est pas pour autant ce que j’appellerai à la légère faire de la macro…
#7 08/10/2015 13h37
- Evariste
- Membre (2015)
- Réputation : 133
Vous avez parfaitement raison, et cela rejoint votre message sur le fil Valoriser une société par ses BPA futurs actualisés
Malheureusement, je suis pour l’instant beaucoup trop dans l’analyse (déjà pas simple) des cash flow (c’est toujours mieux que d’investir sans ouvrir un rapport je pense), et pas assez dans la compréhension de la dynamique du business, ce qui demande certainement beaucoup plus d’expérience et de temps.
Mais a priori à force de lire des rapports ma compréhension devrait augmenter
Hors ligne
#8 08/10/2015 14h01
- happyjo
- Membre (2015)
- Réputation : 0
Merci pour votre analyse forte intéressante. Je précise que je ne suis pas un expert.
Curieusement, l’action est en croissance depuis trois jours, une phase de consolidation est en cours ou va arriver.
Lorsqu’on regarde votre document je ne peux m’empêcher de voir que la croissance du CA diminue, et que la croissance des dettes augmentent.
Le seul point positif est la marge net hors effet de change qui augmente.
Hors ligne
#9 08/10/2015 14h34
- stokes
- Exclu définitivement
- Réputation : 284
Bonjour,
Le cours de Haulotte a l’habitude de faire le yo-yo à l’instar des nacelles qu’il fabrique, ce qui n’a rien d’étonnant car ce marché est très cyclique.
M. Pierre Saubot a sans doute d’immenses qualités qui peuvent justifier l’admiration, mais il ne préside plus aux destinées de Haulotte. Son fils Alexandre, polytechnicien passé par la direction générale de l’armement, le trésor et les cabinets ministériels de droite, lui a succédé depuis une quinzaine d’années :
http://uimm.fr/assets/uploads/2015/03/B … Saubot.pdf
Je reste très méfiant vis-à-vis du capitalisme à transmission familiale : le fils, le cousin ou le neveu, même polytechnicien, n’est pas forcément le mieux placé pour succéder au dirigeant fondateur. La famille peut avoir intérêt à recruter un manager extérieur tout en conservant la propriété de l’entreprise. Les Peugeot et maintenant les Michelin l’ont bien compris.
Je note également que M. Alexandre Saubot est depuis le printemps président de la fédération patronale UIMM, la plus puissante du MEDEF. Aussi doué soit-il, combien de temps lui restera-t-il pour gérer au quotidien le groupe dont son père lui a confié la direction ?
Pour mémoire, un autre polytechnicien du corps de l’armement, M. Tchuruk, a présidé avec le succès que l’on a connu aux destinées d’Alcatel, qui fut, en d’autres temps et avant son arrivée, l’un de nos fleurons industriels.
A l’appui de ce constat, on comprendra que je reste bien à l’écart de ce titre.
Hors ligne
#10 14/10/2015 16h17
- happyjo
- Membre (2015)
- Réputation : 0
Les ventes sont en reculs, l’action vient de ce casser la figure.
Hors ligne
#11 14/10/2015 18h35
- bonel
- Membre (2015)
- Réputation : 38
Happyjo, l’action a chuté de -5% ce n’est pas non plus un cataclysme !
Hors ligne
#12 14/10/2015 20h37
- happyjo
- Membre (2015)
- Réputation : 0
Ce n’est pas mes mots ce sont les vôtres. Je souligne juste un fait récent
Hors ligne
#13 13/11/2018 21h44
- bben123
- Membre (2016)
- Réputation : 40
Bonjour,
A l’image de beaucoup de small cap, le cours d’Haulotte (PIG) a chuté au cours des derniers mois. Le titre me semblant atteindre un niveau de valorisation attractif, j’ai fait une analyse des derniers résultats.
1. Présentation
Haulotte Group est l’un des leaders mondiaux des matériels d’élévation de personnes et de charges. Numéro 1 européen, le groupe conçoit, construit et commercialise une large gamme de produits dont le cœur de gamme est la nacelle et le chariot télescopique.
Le groupe a trois activités principales :
– la vente d’engins de manutention et de levage (85% du CA),
– la location (6% du CA),
– les services (9% du CA). Il s’agit de la vente de pièces de rechange, les réparations et le financement.
La famille Saubot détient 54,4% du capital et 70,05% des droits de vote au travers de la société SOLEM SAS. Alexandre Saubot est directeur général du groupe.
Le titre est éligible au PEA PME.
2. Données chiffrées
Les plus
- Bilan plutôt conservateur : leverage de 1,9 / current ratio : 1,3 (au 30/06/2018)
- Création de valeur (moyenne sur 5 ans) assez satisfaisante : +6,7% (hors dividende)
- Augmentation régulière du chiffre d’affaire : +9,2% en moyenne entre 2013 et 2017
Les moins
- P/E élevé (26,5 au 31/12/2017, 16,5 au 31/10/2018 suite à la baisse du cours)
- Rentabilité moyenne : ratio « Résultat opération courant / chiffre d’affaires » de 6,8% en moyenne sur 5 ans
- Niveau de FCF moyen : ratio « FCF / chiffre d’affaires » de 4,9% en moyenne sur 5 ans
3. Synthèse
D’un plus haut annuel à 19,68€ au mois de février, les titre s’échange désormais sous les 10€, soit une baisse de près de 50%. A ce niveau de prix, la société est valorisée à 1,5x ses actifs tangibles et la VE est de 10,9x l’EBIT 2017. Sur les 5 dernières années, le titre s’échangeait en moyenne à 2,2x l’actif tangible. Le ratio EV/EBIT tournait autour de 18-20 en moyenne sur la même période.
A titre de comparaison, le groupe Manitou (également présent sur le marché des nacelles élévatrices) vaut 1,9x l’actif tangible avec un ratio EV/EBIT de l’ordre de 16.
Par ailleurs, on notera que le niveau d’activité 2018 est bon avec un chiffre d’affaire en hausse de 17% à fin septembre et il est prévu un maintien du résultat opérationnel courant.
Le niveau de FCF reste assez bas et même négatif sur le 1er semestre 2018, impacté par la variation du BFR (+34,9 M€). On notera en particulier l’augmentation du stock de 38,1 M€ (+34% par rapport au 31 décembre 2017 et +24% par rapport au 1er semestre 2017 ce qui est relativement cohérent avec la hausse du niveau d’activité). La CAF est quasi stable à 22,1 M€ contre 22,8 M€ au S1 2017.
Le dividende n’a pas bougé depuis 2014 et offre un rendement légèrement supérieur à 2% au cours actuel. Il est largement couvert par le FCF.
Pour finir, je vous renvoie vers l’ananlyse de Manitou faite par Scipion8 au mois de juillet (ici) et qui met en garde contre le caractère très cyclique du secteur.
Ci-dessous l’historique du cours d’Haulotte depuis 1999.
On constate en effet que le titre a subi de plein fouet le krach de 2000 (plus haut à 31€ en décembre 2000 et plus bas à 2,40€ en mars 2003, soit une perte de valeur de 92%). Le titre a chuté dans des proportions semblables lors de la crise de 2008 avec un plus haut à 32,9€ en juillet 2007 et un plus bas à 2,70€ en mars 2009.
Je n’ai pas de titres Haulotte en portefeuille mais pourrai passer à l’achat si le cours repasse sous les 9€.
Blog Margin of safety - Parrain Bforbank, Boursorama, Degiro, IB
Hors ligne
#14 06/08/2019 15h48
- happyjo
- Membre (2015)
- Réputation : 0
Le titre est repassé récemment sous les 7 euros. Vous êtes devenu actionnaire depuis ?
Hors ligne
#15 06/08/2019 19h13
- bben123
- Membre (2016)
- Réputation : 40
Oui, cf. mon portefeuille.
Objectif revu à la baisse néanmoins suite à la publication du RA 2018 en raison de la hausse de la dette et de la baisse du ROC. Mon objectif : 9,50€.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Blog Margin of safety - Parrain Bforbank, Boursorama, Degiro, IB
Hors ligne
#16 11/09/2019 19h27
- bben123
- Membre (2016)
- Réputation : 40
Haulotte vient de publier ses résultats du 1er semestre 2019.
En résumé :
- chiffre d’affaires en hausse de 20% (+17% au 1er trimestre)
- résultat opérationnel courant en hausse de 18%
- résultat net des activités poursuivies en hausse de 32%
Je suis agréablement surpris par ces résultats. Les attentes du marché n’étaient certainement pas aussi bonnes.
Le groupe confirme par ailleurs ses objectifs 2019 : CA et ROC en hausse de 10%.
Prochain communiqué : Chiffre d’affaires 3ème trimestre - 15 Octobre 2019.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Blog Margin of safety - Parrain Bforbank, Boursorama, Degiro, IB
Hors ligne
#17 12/09/2019 13h10
- happyjo
- Membre (2015)
- Réputation : 0
Et pourtant, le cours de l’action baisse. G Dupont est passé à alleger.
Hors ligne
2 #18 05/12/2019 09h23
- LoopHey
- Membre (2019)
Top 50 Actions/Bourse
Top 50 Entreprendre - Réputation : 259
Analyse Multicritères de Haulotte Group au cours de 4.88 €. Je r*mercie Larbinator pour le tuyau.
En prenant les semestriels 2019 et en les projetant j’obtiens :
PER = 3.89
P/CF = 2.89
P/B = 0.57
VE/CA=0.22
Avec les objectifs PER=15 ; P/CF = 6 ; P/B = 1 ; VE/CA = 0.75, j’obtiens une cible à 13.44 € soit +175 % par rapport au cours actuel.
Par sécurité, la société annonçant un ralentissement de l’activité, j’ai fait tourner la moulinette avec un RNPG / 2 et un CA -20%.
J’ai donc :
PER = 7.28
P/CF = 4.41
P/B = 0.57
VE/CA = 0.26
Ma cible conservatrice, est donc de 9.69 € soit + 98% sur le cours actuel.
Pour aller plus loin, j’ai regardé ce que ça donné en divisant par deux le RNPG, baissant le CA de 20% et réduisant la cible de PER de 10 au lieu de 15.
Même avec toutes ces hypothèses, j’obtiens une cible de 8.86€ soit + 81.5% sur le cours actuel.
Je vais prendre une position sur Haulotte courant décembre pour 8 % du Portefeuille.
Le marché anticipe une baisse du Résultat de la société. Je pense que l’anticipation du marché est exagérée. Pour information, les analystes prévoient peu ou prou mon hypothèse conservatrice de 18M€ de RNPG et 570M€ pour le CA.
A suivre donc.
Dernière modification par LoopHey (05/12/2019 10h35)
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
Hors ligne
#19 05/12/2019 09h48
Hello
PIG est une pure cyclique, depuis plus de 20 ans, elle se comporte de manière régulière, comme un métronome.
je traite cette action d’un point de vue purement technique. Achat sous les 4 quand c’est un moment favorable, et revente au dessus de 10
Facile à dire
A+
Zeb
Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.
Hors ligne
#20 05/12/2019 10h21
- tigrou
- Membre (2012)
- Réputation : 60
D’accord avec Zeb, effectuer des calculs de PER sur une valeur très cylique me parait vain: à chaque récession Haulotte réalise des pertes sur plusieurs années.
Ma stratégie est observer le comportement lors des bas de cycles antérieurs: décote sur capitaux propres tangibles, point bas graphique, rebond en V ou en U etc..
Puis raisonner en espérance de gain: est-ce qu’il y a 2 ou 3 fois plus à gagner dans un scénario médian qu’à perdre dans le scénario du pire?
J’ai pris une petite ligne Haulotte récemment.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Hors ligne
#21 05/12/2019 11h21
- LoopHey
- Membre (2019)
Top 50 Actions/Bourse
Top 50 Entreprendre - Réputation : 259
Le PER n’est qu’une partie du calcul, et représente au final que 1/4 de la moyenne cible.
Dans une démarche long terme, dès l’instant ou l’on démontre par les calculs que la société vaut au moins 2 fois plus (hypothèse conservatrice), peut importe que l’on perd 30% à court terme, on peut dormir sur ses deux oreilles.
A 4.88€ la société n’est pas chère.
Si elle perd 30%, je remettrai une couche.
Hormis la régression long terme, qui peut donner une tendance globale du cours sur long terme, je préfère bannir toute les analyses techniques. Ce n’est que mon avis d’INTJ
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
Hors ligne
#22 05/12/2019 12h36
- eg972
- Membre (2012)
Top 50 SIIC/REIT
Top 50 SCPI/OPCI - Réputation : 48
Bonjour LoopHey
Je viens de retrouver le message de Larbinator (son portefeuille - message #47)
Note sur l’analyse des équipementiers:
J’utilise comme d’habitude une méthode multicritère avec des objectifs de cours sur sur trois ratios: PER=15,P/CF=6 et VE/CA=0.75
Pour favoriser la comparaison entre les les équipementiers, j’écarte systématiquement mon quatrième ratio (P/B=1), critère qui ne serait pas favorable à ces sociétés qui avec des PER autour de 6 ont, il me semble, prouvé leur capacité à générer des bénéfices plantureux.
Il indique que ce sont ses critères pour évaluer les équipementiers.
A t’il apporté des précisions pour utiliser ces indicateurs sur d’autres secteurs ?
Merci
Parrainage => Saxo, Degiro, Bourse Direct - Linxea - Fortuneo, Boursorama
Hors ligne
#23 05/12/2019 13h17
- Spinoff
- Membre (2018)
- Réputation : 105
LoopHey a écrit :
VE/CA=0.22
Même en prenant une estimation haute du CA, j’obtiens le double. Pourriez-vous détailler votre calcul ?
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Hors ligne
#24 05/12/2019 13h37
- LoopHey
- Membre (2019)
Top 50 Actions/Bourse
Top 50 Entreprendre - Réputation : 259
CA semestriel 2019 : 342.7 M€ soit projeté 685.4 M€ pour l’année.
Pour la Dette, je la considère comme nulle car l’actif non courant (199.611M€) < CP (265.787M€)
La méthode Larbi, consiste pour la dette à prendre l’opposé de (CP - Actifs non courant). Si les CP sont de 10 et que l’ANC est de 20, la dette est de 10 --> opposé de (10-20)
J’ai donc pour Haulotte Group : VE/CA = Capitalisation + dette / CA = ( 153 + 0 ) / 685.4 = 0.22.
En espérant avoir répondu à votre question.
Mon interview : http://leprojetlynch.com/2020/12/loophe … -debutant/
Hors ligne
#25 05/12/2019 14h16
- Spinoff
- Membre (2018)
- Réputation : 105
Effectivement, en prenant une définition plus "académique" de la VE, on obtient une dette financière nette d’environ 135 millions, ce qui explique le gros écart.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Hors ligne
Consultez les ratios boursiers et l’historique de dividendes de Haulotte Group sur nos screeners actions.
Discussions peut-être similaires à “haulotte group : groupe industriel français spécialisé dans les nacelles élévatrices”
Discussion | Réponses | Vues | Dernier message |
---|---|---|---|
18 | 6 754 | 26/01/2016 18h50 par doug | |
14 | 6 664 | 20/09/2023 20h08 par L1vestisseur | |
21 | 8 398 | 17/10/2021 11h08 par vbvaleur | |
8 | 2 614 | 24/09/2020 09h12 par oliv21 | |
215 | 65 474 | 28/05/2024 17h34 par mimizoe1 | |
2 | 1 117 | 18/06/2021 15h33 par FunnyDjo | |
211 | 59 300 | 16/04/2021 13h12 par FRValue |