gunday a écrit :
stokes a écrit :
Avec leur salaire de profs, vos parents étaient sans doute plus heureux que les salariés du conseil dont vous écrivez qu’ils gagnent plus que 90/95% des autres salariés.
Attention quand même tout le monde dans le conseil n’est pas un forçat.
Et c’est un consultant syndiqué (mais chut le boss le sais pas), qui fait ses heures qui le dit (d’après ma fiche de paye, je doit 35h au boss, le contrat disant le contraire, je crois là où est marqué mon salaire!)
Le souci avec la loi El Khomri, c’est que votre patron pourra décider que les circonstances sont exceptionnelles et qu’il y a lieu de vous faire turbiner 60 heures ; si vous êtes cadre, il ne sera pas simple de vous faire payer équitablement la différence entre 35 et 60.
facelvega a écrit :
Personnellement, je rêve d’être un précoce rentier dans le seul but de ne plus entendre ce genre de polémiques stériles et hors d’âge … Tenus toujours par les mêmes polémistes en marge du sujet central !
Cessez de vouloir tout régenter dans un pays où tout le monde est libre … Même de ne pas travailler …
Je serai par contre ravi de lire vos idées sur la précocité de devenir rentier et la mise à profit de cette liberté retrouvée !
Libre de ne pas travailler ? Si vous ne disposez pas d’un capital, il ne vous restera que le RSA pour vivre ou plutôt survivre. En Lozère çà peut le faire à condition de vivre dans la maison familiale, de faire son jardin, de remporter tous les concours de pétanque et de belote, de faire un peu de travail au noir et de revendre les champignons récoltés dans la propriété du voisin. Et encore, même avec cela, il faudra être parcimonieux. A Paris, c’est moins évident…
Pour ce qui est de la précocité d’être rentier, je ne puis en témoigner valablement puisque j’ai dû me coller au travail jusqu’à 52 ans, mais croyez-bien que le temps libre retrouvé ne me pose pas de problème et que l’ennui ne me guette pas. Cf quelques suggestions puisque vous en réclamez :
- faire du sport : courir en milieu de matinée, c’est plus agréable qu’à la nuit tombée avec une lampe frontale.
- militer dans un parti politique : écrire les tracts, les distribuer, vous présenter aux élections.
- cuisiner : si on veut bien le faire, cela prend du temps.
- prendre des vacances : pour ma part 4 mois chaque année dont 2 mois l’été ; évidemment, avec une petite rente, on ne descend pas dans un 4*, mais la chambre d’hôte ou la maison familiale a aussi son charme.
- boursicoter : même si on ne se gênait pas pour le faire depuis son poste de travail, c’est quand même plus confortable depuis la maison.
- garder quelques liens avec le travail, par exemple en continuant à adhérer au syndicat ou en conservant sa carte de cantine, ce qui permet de manger fort correctement pour 5 ou 6€ et de de retrouver les collègues que l’on appréciait, tout en ignorant les "fayots" et les "ambitieux" que l’on détestait.
Dernière modification par stokes (19/02/2016 14h58)